Sur le Moyen-Orient, D. de Villepin est impeccable de rigueur, d’équilibre et d’intelligence. Je note d’ailleurs qu’on attaque sa personne et jamais son argumentation.
 

Washington préférerait que les mandats soient émis après l’élection présidentielle du 5 novembre, pour ne pas troubler la campagne en cours.

Les procureurs néerlandais envisagent d'engager des poursuites pénales sur l'ingérence présumée d'Israël à l'égard de la CPI
Les plaignants demandent l'examen des allégations selon lesquelles Israël aurait tenté de faire échouer l'enquête de la Cour pénale internationale.

Yoav Gallant a rendez-vous mercredi [demain] à Washington avec Lloyd Austin, le secrétaire à la Défense. Objectif : tenter de coordonner une attaque menée par l'armée israélienne et les forces américaines, notamment avec les porte-avions, déployés dans la région. Or mieux vaut une entente préalable sur les objectifs pour qu'une telle coopération puisse faire ses preuves. Le général Michael Kurilla, patron du commandement américain de la région militaire centre, a pour sa part fait le déplacement dimanche en Israël pour faire passer le message sur des représailles « limitées ».

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu menace le Liban de "destructions" comme "à Gaza"

Since 2008, Dominique de Villepin has been reaping the benefits of a network of business contacts built up over 30 years in the corridors of power. His law firm, Villepin international, which opened in April 2008, is devoted to his new profession of business facilitator. De Villepin, who was Jacques Chirac's prime minister from 2005 to 2007, is discreet about the identities of his customers and the nature of the work he carries out and some of the voyages he makes are shrouded in mystery. What was he doing, for example, in Iran in 2008 with former president Ali Akbar Hashemi Rafsanjani and in Azerbaijan in February 2013 when he met President Ilham Aliyev?

But, more recently, de Villepin has also acted as consultant for foreign companies looking to set up in France. He has acted in this way for the Qatar Foundation, run by the emir's wife, Sheikha Mozah

selon une enquête du Monde, Dominique de Villepin n'a pas publié les comptes de sa société depuis 2008.

C’est un véritable brûlot, paru ce jour, jeudi 20 octobre. Qui va, là encore, mettre le Parti Socialiste en ébullition. Mais pas que lui: la droite et le Front national aussi. Rachida Dati, Ségolène Royal, Jean-Marie Le Guen, Marine Le Pen, le député Nicolas Bays, la sénatrice Nathalie Goulet, Dominique de Villepin, Jack Lang…. Tous sont mentionnés dans Nos très chers émirs, le dernier essai des deux journalistes spécialistes du monde arabe, Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Un ouvrage fouillé, précis, qui raconte les liaisons dangereuses entre certains politiques français de premier plan et les monarchies du Golfe.
 
(...)
 
Dominique de Villepin "la first", sinon rien
 
Villepin, lui, exige d’être en First class, sinon il boude les invitations à Doha, renchérit un autre diplomate de l’ambassade du Qatar. Une fois, Villepin a annulé sa participation à un colloque parce qu’il était en Business et pas en First class. L’ambassadeur en est resté abasourdi. Autre certitude: l’ancien Premier ministre, devenu avocat d’affaires, ne dit pas du bien du Qatar pour rien, comme tous ceux dont nous avons rapporté le comportement. "La France n’a aucune preuve de l’implication du Qatar dans le financement du terrorisme", affirmait Villepin le 4 novembre 2015 sur Europe 1".

Ses proches qui ont eu le privilège d’être invités dans son splendide appartement en sont tous ressortis avec des étoiles dans les yeux et une question en tête : mais d’où sort-il tout cet argent ? L’endroit est une véritable caverne d’Ali Baba où sont exposés des sculptures et des masques africains, quelques toiles de maîtres et de grands noms de l’art contemporain, comme le Chinois Zao Wou-Ki, dont il a été un ami proche, ou l’Allemand Anselm Kiefer. Déjà, en 2013, la mise aux enchères d’une partie de sa collection de livres anciens, qui lui a permis d’empocher un chèque de 2,9 millions d’euros, avait beaucoup surpris.
Les rumeurs perdurent
Faut-il aller chercher l’origine de cette fortune du côté du Moyen-Orient, et du Qatar en particulier, qui a longtemps eu pour habitude de gratifier les politiques français de cadeaux et missions honorifiques diverses ? Lors de son passage au ministère des affaires étrangères, de 2002 à 2004, Dominique de Villepin a noué une relation privilégiée avec le cheikh Hamad Al Thani, qui dirigeait alors le pays.
 
(...)
 
Il aura beau le contester à plusieurs reprises, ces rumeurs perdurent. Elles redoublent depuis ses prises de position sur la crise israélienne. « C’est pour décrédibiliser mes propos », argue-t-il. A chaque fois, il soutient la même chose : il n’a jamais touché 1 euro du Qatar.  
(...)
Quand on lui rapporte ces dénégations, un ancien spécialiste français des renseignements intérieurs sourit et rappelle que Dominique de Villepin a déjà nié, il y a une dizaine d’années, travailler pour la richissime famille saoudienne Bugshan, avant que les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales ne découvrent qu’il avait bien effectué quelques prestations de conseil pour la modique somme de 4,2 millions d’euros entre 2008 et 2010.
 
(...)
 
Sa société Villepin International, aujourd’hui domiciliée à son adresse personnelle, avenue Foch, dans le 16e arrondissement de Paris, ne publie plus ses comptes depuis longtemps, comme l’exige pourtant la loi.
Dominique de Villepin préfère payer chaque année la petite amende de 3 000 euros plutôt que de voir étalé dans la presse l’état de sa fortune. Rien que l’année de sa création, en 2008, Villepin International affichait 4,6 millions d’euros de chiffre d’affaires pour un bénéfice de 2,6 millions d’euros. En 2015, sept ans après avoir prêté serment, il décide de rendre sa robe d’avocat. « Cela l’obligeait à trop de transparence », explique un proche. « C’était pour être en adéquation avec mon métier de conseil », justifie-t-il.

Le dirigeant israélien a appelé ce mardi les Libanais à "sauver" leur pays en le "libérant" du Hezbollah, menaçant en cas contraire le pays du Cèdre de connaître "des destructions et des souffrances comme celles que nous voyons à Gaza" #AFP 2/4
Agence France-Presse
@afpfr
·
1h
️ "Vous avez une occasion de sauver le Liban avant qu'il ne sombre de l'abîme d'une longue guerre qui provoquera des destructions et des souffrances comme celles que nous voyons à Gaza", a déclaré M. Netanyahu dans une vidéo en anglais à l'attention des Libanais #3/4
Agence France-Presse
@afpfr
·
1h
️ « Je vous le dis à vous, Libanais: libérez votre pays du Hezbollah pour que cette guerre puisse se terminer », a-t-il ajouté #AFP 4/4

Lors de ce ratissage, les hommes de l'Irgoun et du Lehi prennent les habitations une par une, les « nettoyant » souvent à la grenade15. Ils font également sauter plusieurs maisons à l'explosif17.

Les historiens évaluent aujourd'hui le massacre aux alentours de 100 à 120 personnes21,22. Yoav Gelber relate que l'historien palestinien Kan'ana comptabilise un total de 11 morts parmi les 100 villageois qui disposent d'armes tandis que 70 % des victimes sont non combattantes. Benny Morris parle de 100 à 120 victimes ainsi que des prisonniers qui sont exécutés

Le 2 décembre 1948, 29 personnalités juives américaines dont Hannah Arendt et Albert Einstein cosigneront une lettre29 dénonçant « l’apparition d'un parti politique étroitement apparenté dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son appel social aux partis nazis et fascistes ».

Les anciens membres de l’Irgoun ont majoritairement fondé fin 1948 le parti Hérout (« Liberté »), qui est la matrice de l’actuel Likoud, parti de la droite israélienne.

Quand la CIJ parle d’un seul et même « territoire palestinien occupé »
 
La Cour internationale de justice insiste sur l’unité fondamentale de l’ensemble des territoires palestiniens occupés par Israël, qu’il s’agisse de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie ou de la bande de Gaza.

Un an après l'attaque meurtrière du Hamas, le 7 octobre, qui a déclenché la guerre à Gaza, Israël s'enfonce de plus en plus dans une crise existentielle.
(...)
De l'avis de nombreux Israéliens qui manifestent dans tout le pays - un groupe largement identifié comme l'élite libérale laïque - il ne s'agit pas seulement de sauver les otages ; il s'agit d'une bataille sur le caractère et l'identité de l'État.  
(...)
Et pourtant, d’une certaine manière, cette bataille est complètement détachée du conflit israélo-palestinien et des Palestiniens eux-mêmes, comme s’ils ne respiraient pas le même air que nous, en Israël, en Cisjordanie, à Jérusalem et à Gaza. L’indignation dans les rues se limite en grande partie à l’échec du gouvernement israélien à sauver les otages israéliens. Il n’y a presque pas d’indignation face à la destruction aveugle de Gaza et au massacre de plus de 40 000 personnes, dont de nombreux civils, au cours de l’année écoulée. Peu de gens protestent contre l’usage excessif de la force par Israël. Ils ne se rendent tout simplement pas compte que même si les Israéliens traversent une crise existentielle, les Palestiniens se battent pour leur existence même. Le mépris israélien pour la souffrance palestinienne, qu’elle soit consciente ou non, est l’une des caractéristiques les plus palpables et les plus inquiétantes de la vie en Israël depuis le 7 octobre (...)
C’est précisément cette apathie qui a permis à l’extrême droite – qui n’est pas du tout apathique dans son approche envers les Palestiniens – de dominer la politique israélienne sans être contestée. Le principe unificateur d’Israël aujourd’hui, tel qu’il est articulé par les partis de droite au pouvoir, est le contrôle et la domination juive, vivant par l’épée
(...)
Comme l’a récemment déclaré Bezalel Smotrich, le ministre des Finances et gouverneur de facto de la Cisjordanie, « C’est la mission de ma vie de construire la Terre d’Israël et d’empêcher la création d’un État palestinien. » Ce n’est pas seulement de la rhétorique. Au cours de l’année écoulée, Israël a exproprié des terres occupées et construit des colonies à un rythme record, et a réoccupé Gaza, et se trouve aujourd’hui de nouveau empêtré dans un conflit au Liban.  
(...)
Le problème pour les Israéliens qui sont indifférents à la vie des Palestiniens est que simultanément, dans ce paradigme, certains Israéliens commencent à reconnaître et à vivre ce qui est essentiellement une contradiction interne et irréconciliable. Si c’est un pays qui défend les droits et le contrôle des Juifs, comment peut-il également saper et déprécier la vie juive en abandonnant effectivement les otages et en condamnant le pays à une guerre sans fin ? Que signifie alors vivre dans un pays dont les dirigeants ont fait du bien-être de ses citoyens une priorité par rapport à la survie politique de leurs dirigeants, à l’exercice et à la consolidation du pouvoir politique et à la force militaire excessive ?  
(...)
D’une certaine manière, bien sûr, cela n’est pas nouveau. Je me suis souvent demandé comment les Israéliens peuvent espérer continuer à ignorer la violence systématique exercée contre les Palestiniens, par le biais des colonies et du régime militaire, et maintenant la mort et la destruction à grande échelle de Palestiniens à Gaza, et penser que cela n’affectera pas le caractère de l’État, sans parler de la façon dont il traite ses citoyens. Cette dissonance cognitive, entretenue par de nombreux Israéliens depuis des décennies, a fonctionné à plein régime au cours de l’année dernière. Cela a été rendu possible, en partie, par la culture et l’image astucieuse de l’appareil de sécurité israélien, malgré la dévastation généralisée infligée à Gaza, comme étant sophistiqué, précis, de haute technologie et juste dans sa mission de défense du peuple juif – comme l’illustrent les assassinats ciblés, la technologie de surveillance et les récentes attaques par téléavertisseur au Liban, malgré les images de pâtés de maisons détruits. Cela a également été rendu possible par une opposition politique qui n’offre aucune vision propre d’une paix durable.
(...)
Pour de nombreux Israéliens, le fait de réaliser que le gouvernement actuel ne sauvera pas les otages est un point de rupture. Soudain, beaucoup de mes compatriotes se retrouvent confrontés à la compréhension qu’être juif en Israël ne signifie pas que vous serez sauvé ou traité équitablement, même en temps de guerre. Que votre vie, et celle de vos fils et filles, est sacrifiable. Cela a radicalisé et politisé un grand nombre d’Israéliens qui protestent pour la première fois de leur vie et se demandent s’ils peuvent continuer à vivre ici.
(...) de nombreux Israéliens ne font toujours pas le lien entre leur incapacité à amener le gouvernement à donner la priorité à la vie israélienne et la façon dont ce gouvernement traite la vie palestinienne de manière superflue.
Sans cette prise de conscience, il est difficile de voir comment les Israéliens peuvent ouvrir une voie différente qui ne repose pas sur la même déshumanisation et le même anarchie. Cela, pour moi, a rendu ce qui est déjà une réalité terrible et désespérée apparemment irrémédiable. Pour que les Israéliens commencent à se frayer un chemin pour sortir de ce pétrin, ils devront se sentir indignés non seulement par ce qui leur est fait, mais aussi par ce qui est fait aux autres en leur nom, et exiger que sans cela, je ne suis pas sûr que, comme d’autres Israéliens qui ont le privilège d’y réfléchir, je vois un avenir ici.