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Auteur Sujet :

Gestion de carrière, évolution, xp

n°5332338
foudres
Posté le 14-07-2024 à 17:20:14  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

didin19 a écrit :


Non mais la plupart des grosses boites ne sont pas dirigées par leur fondateur. Et oui Money is the King ! Les dirigeants s’occupent de la stratégie pour en gagner plus ou en perdre moins et se font volontiers aider par des Majors pour la définir et la mettre en œuvre.  
Dans leur stratégie, donner du sens au job des employés est très important pour la simple raison que, s’il n’y en a pas, l’employé ou le manager un peu qualifié et talentueux se barre ailleurs pour en trouver. Surtout les jeunes. On va aussi marketer et mettre en avant des valeurs humaines que tout le monde se doit d’adopter et qui vont donner le sentiment qu’on bosse dans une organisation à fort caractère humaniste.
 
Un bon manager est celui qui écoute ses n-1 avant de décider, qui implique ses n-1 dans l’adoption et la mise en place de la décision et qui demande souvent des feed-back. Je n’ai jamais rien vu de bon dans un management autoritaire surtout si tu es en bas de l’échelle managériale. Je me souviens d’une amie qui bossait chez un gros de la construction immobilière et qui souvent vomissait avant de partir au taf tellement l’ambiance autoritaire était invivable.


 
Soyons clair, demander aux executants, ça marche pour des petites décisions. Ca marche pas pour une décision stratégique d'investir dans un nouveau domaine plutot qu'un autre et bien d'autres décision. Le PDG d'une boite de 5000 personne va pas consulter tout le monde avant de décider de racheter un concurrent pour quelques milliards ou de lancer une nouvelle ligne produit.
 
L'éxécutant de base et sa hiérarchie vont avoir le choix des détails sur comment implémenter le projet imposé selon telle ou telle nuance. Et comme on respecte les gens on les laisse prendre leur vacances quand ils veulent, on les fait pas chier sur leur horaires de travail tant que le travail est fait et que ça n'impacte pas la bonne marche de l'entreprise, on essaye de les former etc. Et si leur job est supprimé on leur permet de choisir parmis plusieurs autres poste dans la boite.
 
Mais au final ça change rien in fine au véritable sens que çá a de bosser dans la boite.  
 
Si tu bosse pour Total, tu sais que le vrai sens de ton job c'est de t'assurer que la société ai le pétrole nécessaire pour bien fonctionner et donc malgrés toutes les critiques des écolos, tu peux dormir sur tes 2 oreilles. Tu sais aussi que si ta plus de clients tu fera simplement un autre job ou bossera dans la filliale électricité verte du groupe.
 
Si tu bosse en banque tu sais que le but est de fnancer l'économie. Si tu bosse pour Carrefour, tu sais que le but est de distribuer aux participer les produits dont ils ont besoin. Si tu nettoie les toilettes le sens du job est trés clair.
 
Le véritable sens du job qu'il est facile de trouver et justifier de toute façon n'empéche pas du tout les gens de pas étre content et de se barrer. Pour moi c'est plus comment tu traite et respecte ou pas tes employés qui va jouer.
 
et aussi profondément utile que le métier soit, les gens en partiront bien souvent s'ils peuvent espérer un métier juste mieux payé. encore une fois le sens de nettoyer les toilettes est trés clair. C'est pas pour autant que les gens se disputent pour faire ce genre de job.

mood
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Posté le 14-07-2024 à 17:20:14  profilanswer
 

n°5332339
foudres
Posté le 14-07-2024 à 17:24:55  profilanswer
 

burnout62 a écrit :


J'allais le dire : on dévie beaucoup, mais beaucoup de grosses boites n'ont plus vraiment de notions de "propriétaire"...
Donc l'esprit "c'est pas une démocratie, c'est le proprio qui décide" marche assez mal, même en se disant proprio - actionnaires.


 
Les actionnaires sont les propriétaires. Je vois pas en quoi c'est un probléme. La plupart des entreprises humaines de toute façon nécessitent des investissement colossaux et un grand nombre de gens pour aboutir à quelque chose.
 
C'est la base de la raison d'existance du capitalisme: on sait pas faire autrement pour arriver au résultats que de monopoliser beaucoup de ressources pour obtenir le résultat comme un ordinateur, une voiture ou même juste s'assurer que la nouriture soit distribuée dans le pays.
 
Il est donc naturel que non seulement il y ai de nombreux employés mais aussi de nombreux investisseur pour arriver à faire fonctionner ce genre de chose. Ce n'est pas un probléme du tout mais plus une nécessité.

n°5332340
burnout62
Posté le 14-07-2024 à 17:52:21  profilanswer
 

foudres a écrit :

 

Les actionnaires sont les propriétaires. Je vois pas en quoi c'est un probléme. La plupart des entreprises humaines de toute façon nécessitent des investissement colossaux et un grand nombre de gens pour aboutir à quelque chose.

 

C'est la base de la raison d'existance du capitalisme: on sait pas faire autrement pour arriver au résultats que de monopoliser beaucoup de ressources pour obtenir le résultat comme un ordinateur, une voiture ou même juste s'assurer que la nouriture soit distribuée dans le pays.

 

Il est donc naturel que non seulement il y ai de nombreux employés mais aussi de nombreux investisseur pour arriver à faire fonctionner ce genre de chose. Ce n'est pas un probléme du tout mais plus une nécessité.


Les actionnaires sont différents, y a pas toujours un consensus. Derrière c'est le pdg qui pilote. N'étant pas propriétaire, dire "c'est pas une démocratie, il faut ce qu'il veut" c'est plus modéré, car il est sur siège éjectable en théorie.


---------------
Ce qui est fantastique avec le PC, c’est qu’il est toujours next-gen.
n°5333322
Infinity4D
Au-delà de l'infini...
Posté le 20-07-2024 à 23:14:19  profilanswer
 

burnout62 a écrit :


Les actionnaires sont différents, y a pas toujours un consensus. Derrière c'est le pdg qui pilote. N'étant pas propriétaire, dire "c'est pas une démocratie, il faut ce qu'il veut" c'est plus modéré, car il est sur siège éjectable en théorie.


 
 
théorie de l'allocation du capital/ ceo qui saute si mauvaise perf / conseil d'admin / droit de vote / AG...
 
Dire que les actionnaire ne "peuvent" pas piloter (le mot serait plutot diriger) ( car c'est le pdg) une boite (quand bien meme CAC40, actionnariat flottant tout ca..) - je suis pas d'accord.

n°5333324
Infinity4D
Au-delà de l'infini...
Posté le 20-07-2024 à 23:18:04  profilanswer
 

foudres a écrit :


 
Soyons clair, demander aux executants, ça marche pour des petites décisions. Ca marche pas pour une décision stratégique d'investir dans un nouveau domaine plutot qu'un autre et bien d'autres décision. Le PDG d'une boite de 5000 personne va pas consulter tout le monde avant de décider de racheter un concurrent pour quelques milliards ou de lancer une nouvelle ligne produit.
 
L'éxécutant de base et sa hiérarchie vont avoir le choix des détails sur comment implémenter le projet imposé selon telle ou telle nuance. Et comme on respecte les gens on les laisse prendre leur vacances quand ils veulent, on les fait pas chier sur leur horaires de travail tant que le travail est fait et que ça n'impacte pas la bonne marche de l'entreprise, on essaye de les former etc. Et si leur job est supprimé on leur permet de choisir parmis plusieurs autres poste dans la boite.
 
Mais au final ça change rien in fine au véritable sens que çá a de bosser dans la boite.  
 
Si tu bosse pour Total, tu sais que le vrai sens de ton job c'est de t'assurer que la société ai le pétrole nécessaire pour bien fonctionner et donc malgrés toutes les critiques des écolos, tu peux dormir sur tes 2 oreilles. Tu sais aussi que si ta plus de clients tu fera simplement un autre job ou bossera dans la filliale électricité verte du groupe.
 
Si tu bosse en banque tu sais que le but est de fnancer l'économie. Si tu bosse pour Carrefour, tu sais que le but est de distribuer aux participer les produits dont ils ont besoin. Si tu nettoie les toilettes le sens du job est trés clair.
 
Le véritable sens du job qu'il est facile de trouver et justifier de toute façon n'empéche pas du tout les gens de pas étre content et de se barrer. Pour moi c'est plus comment tu traite et respecte ou pas tes employés qui va jouer.
 
et aussi profondément utile que le métier soit, les gens en partiront bien souvent s'ils peuvent espérer un métier juste mieux payé. encore une fois le sens de nettoyer les toilettes est trés clair. C'est pas pour autant que les gens se disputent pour faire ce genre de job.


 

foudres a écrit :


 
Les actionnaires sont les propriétaires. Je vois pas en quoi c'est un probléme. La plupart des entreprises humaines de toute façon nécessitent des investissement colossaux et un grand nombre de gens pour aboutir à quelque chose.
 
C'est la base de la raison d'existance du capitalisme: on sait pas faire autrement pour arriver au résultats que de monopoliser beaucoup de ressources pour obtenir le résultat comme un ordinateur, une voiture ou même juste s'assurer que la nouriture soit distribuée dans le pays.
 
Il est donc naturel que non seulement il y ai de nombreux employés mais aussi de nombreux investisseur pour arriver à faire fonctionner ce genre de chose. Ce n'est pas un probléme du tout mais plus une nécessité.


 
Je ne peux que plussoyer +1 +1 +1 +1
 
En vrai, si vous etes degs de votre management, bah soit changez de boite et trouvez une meilleure boite, si c'est la management a la francaise qui vous soaule, bah choissisez des boites internationales ou mieux, expatriez vous.
 
J'ai bossé dans 2 autres pays europeens et tout ce que vous me decrivez c'est juste la culture d'entreprise a la francaise qui est toxique.  
 
Mais la culture est comme ca car les petits employes francais sont incapables de se réguler sois-meme.
 
Par ex: l'heure d'arrivé au boulot, tant que ton boulot est fait et que tu fais tes heures legales (si au 35 heures) bah tu viens a l'heure qu'il faut ou si t'es au forfait jour tu viens quand tu veux et surtout tu te casses quand tu veux. Si ton manager fait du zele pour controler tes heures d'arrivé et de sortie, bah parfois c'est juste que c'est un con, ou sinon c'est pcq il a pas envie que tout le monde gratte du temps (on donne la main et l'employé prend le bras).
 
My 2 cents

n°5333345
burnout62
Posté le 21-07-2024 à 00:39:59  profilanswer
 

Infinity4D a écrit :


théorie de l'allocation du capital/ ceo qui saute si mauvaise perf / conseil d'admin / droit de vote / AG...

 

Dire que les actionnaire ne "peuvent" pas piloter (le mot serait plutot diriger) ( car c'est le pdg) une boite (quand bien meme CAC40, actionnariat flottant tout ca..) - je suis pas d'accord.


J'ai jamais dit que les actionnaires ne pilotent pas la boîte...
Après, selon le contexte, dire que les actionnaires pilotent car ils peuvent faire sauter le pdg : franchement, tu trouveras des exemples, mais en vrai tant que la boîte croit et crache, sur pleins d'aspects c'est le management (non propriétaire) qui décide : la politique de rémunération, de télétravail, la reconnaissance pro,... les actionnaires de Total par exemple s'en foutent pas mal de ça.
Donc le propriétaire de la boîte fait ce qu'il veut, bof.

 

Et y a tellement de cas particulier...
J'ai été dans une banque énorme, une des plus grosses d'Europe, cotée en bourse : jamais pour de grosses décisions, le petit peuple était consulté, mais pour le quotidien, bien sûr qu'on l'était, et sur les sujets structurant ça remontait et ça jouer sur des décisions (pas des trucs Comex, mais des décisions d'orga).
A l'inverse je suis dans une grosse boîte avec pdg quasi 100% propriétaire, majorité des décisions sont faites par lui, le management n'est qu'executant : au final bcp de décisions de merde, les gens sont des toutous sans autonomie, dans la région la boîte réputée avec la plus mauvaise ambiance qui soit. Du coup les salaires sont plus élevés qu'ailleurs et les gens restent que pour le pognon, mais ça se ressent (très peu d'implication, qualité basse).
Donc impliquer les employés qui connaissent leur métier, eh c'est utile.


Message édité par burnout62 le 21-07-2024 à 00:47:11

---------------
Ce qui est fantastique avec le PC, c’est qu’il est toujours next-gen.
n°5333463
foudres
Posté le 21-07-2024 à 17:44:24  profilanswer
 

burnout62 a écrit :


Les actionnaires sont différents, y a pas toujours un consensus. Derrière c'est le pdg qui pilote. N'étant pas propriétaire, dire "c'est pas une démocratie, il faut ce qu'il veut" c'est plus modéré, car il est sur siège éjectable en théorie.


 
Le PDG est le gérant et est choisit par les actionnaires. Selon l'actionariat plus ou moins diffut, le PDG peut agir comme un politicien. Mais ça change rien pour les éxecutants sauf si ces derniers ont une part important des actions de la boite. On reste sur une dictature des actionaires via gérant interposé quand ce dernier n'est pas directement actionnaire/fondateur comme c'est parfois le cas.
 
Oui on peut demander et faire participer les employés mais cela reste au bon vouloir des dirigeants et n'est pas une garantie.


Message édité par foudres le 21-07-2024 à 17:54:39
n°5333467
User Name
Posté le 21-07-2024 à 20:26:38  profilanswer
 

Infinity4D a écrit :

 

Je ne peux que plussoyer +1 +1 +1 +1

 

En vrai, si vous etes degs de votre management, bah soit changez de boite et trouvez une meilleure boite, si c'est la management a la francaise qui vous soaule, bah choissisez des boites internationales ou mieux, expatriez vous.

 

J'ai bossé dans 2 autres pays europeens et tout ce que vous me decrivez c'est juste la culture d'entreprise a la francaise qui est toxique.

 

Mais la culture est comme ca car les petits employes francais sont incapables de se réguler sois-meme.

 

Par ex: l'heure d'arrivé au boulot, tant que ton boulot est fait et que tu fais tes heures legales (si au 35 heures) bah tu viens a l'heure qu'il faut ou si t'es au forfait jour tu viens quand tu veux et surtout tu te casses quand tu veux. Si ton manager fait du zele pour controler tes heures d'arrivé et de sortie, bah parfois c'est juste que c'est un con, ou sinon c'est pcq il a pas envie que tout le monde gratte du temps (on donne la main et l'employé prend le bras).

 

My 2 cents


Je suis d'accord aussi, quand je disais que les "petites mains" doivent être consultés, je faisais référence à mes exemples où cela fait sens : dans ma société, des managers autrefois à notre poste ont pris des décisions qui de toute évidence à nos yeux risquent pour l'une de couler la boîte et l'autre de nuire à notre productivité à un point qui peut aussi aboutir à couler la boîte. Mon point de vue : soit les dirigeants qui ont pris ces décisions le font exprès pour "vampiriser" la boîte, soit ils sont vraiment très très stupides. Le pire, c'est que ce genre de décision vient en mode "On vous l'impose, et dans 3/4 mois, c'est fini.". Bah, "non", tout simplement "non". Ce n'est pas réaliste. :spamafote:

 

Alors la solution ? Oui, celle qui a été mentionnée ci-dessus : soit je dilate l'orifice et me prépare à servir de punching ball à mes clients, soit je fais mes cartons. En l'occurrence, j'ai juste parié que tôt ou tard, ils feront machine arrière parce qu'ils n'ont pas le choix et je continue de travailler en partant du principe que.
Et oui, je suis tout aussi d'accord que beaucoup de français ne savent pas faire ce compromis et veulent imposer leur vision au patron. Perso, je n'ai pas toujours quitté mes boîtes pour de "bonnes" raisons, mais je n'ai jamais regretté un de mes départs.

 

PS: J'ai quitté le management à la française pour toutes les raisons évoquées, je travaille dans une boîte étrangère, mais je ne veux pas donner trop de détails.

Message cité 1 fois
Message édité par User Name le 05-10-2024 à 15:09:39

---------------
"Pour diriger un troupeau de 1000 vaches, il faut 1 bâton. Pour diriger un troupeau de 1000 hommes, il faut 1000 bâtons. Pour diriger un troupeau de 1000 français, il faut beaucoup beaucoup de bâtons." - Proverbe africain
n°5333471
Infinity4D
Au-delà de l'infini...
Posté le 21-07-2024 à 21:16:02  profilanswer
 

User Name a écrit :


Je suis d'accord aussi, quand je disais que les "petites mains" doivent être consultés, je faisais référence à mes exemples où cela fait sens : dans ma société, des managers autrefois à notre poste ont pris des décisions qui de toute évidence à nos yeux risquent pour l'une de couler la boîte (décommissionner une interface d'export de données pour la remplacer par un outil qui ne permettra de voir que certaines données limitées - inconcevable !) et l'autre de nuire à notre productivité à un point qui peut aussi aboutir à couler la boîte (décommissionnement de Microsoft Office alors que tous nos back-office n'utilisent que des Excel et tous nos process impliquent des templates Excel à macros ! - Tout ça pour économiser deux sous en licences alors que l'effort de migration est juste énormissme, voire impossible à achever ! Sans compter que les employés rejettent massivement l'alternative proposée par peur de perdre en compétences CV en n'utilisant plus Office qui est juste utilisé par toutes les boîtes du monde). Mon point de vue : soit les dirigeants qui ont pris ces décisions le font exprès pour "vampiriser" la boîte, soit ils sont vraiment très très stupides. Le pire, c'est que ce genre de décision vient en mode "On vous l'impose, et dans 3/4 mois, c'est fini.". Bah, "non", tout simplement "non". Ce n'est pas réaliste. :spamafote:  
 
Alors la solution ? Oui, celle qui a été mentionnée ci-dessus : soit je dilate l'orifice et me prépare à servir de punching ball à mes clients, soit je fais mes cartons. En l'occurrence, j'ai juste parié que tôt ou tard, ils feront machine arrière parce qu'ils n'ont pas le choix et je continue de travailler en partant du principe que.  
Et oui, je suis tout aussi d'accord que beaucoup de français ne savent pas faire ce compromis et veulent imposer leur vision au patron. Perso, je n'ai pas toujours quitté mes boîtes pour de "bonnes" raisons, mais je n'ai jamais regretté un de mes départs.
 
PS: J'ai quitté le management à la française pour toutes les raisons évoquées, je travaille dans une boîte étrangère, mais je ne veux pas donner trop de détails.


 
 
Plutôt d'accord avec toi dans l'ensemble mais ce que tu me décris c'est plus une mauvaise décision de la part du management.

n°5333891
Excons16
Posté le 24-07-2024 à 17:04:03  profilanswer
 


 

burnout62 a écrit :


J'allais le dire : on dévie beaucoup, mais beaucoup de grosses boites n'ont plus vraiment de notions de "propriétaire"...
Donc l'esprit "c'est pas une démocratie, c'est le proprio qui décide" marche assez mal, même en se disant proprio - actionnaires.
 
Et puis à trop faire le côté autoritaire, tu crées une ambiance de merde et tlm part :hello:  
Trouve moi une belle boite qui marche bien réputée autoritaire à toutes les strates. Y a forcément de l'implication des salariés, sinon ce sont des bots


 
Le conseil en strat ou M&A :)
 
Autoritaire à toutes les strat mais ca marche :)
En général, c'est car il y a de la thune derrière et des enjeux de carrière, et que ca marche mieux comme ça

mood
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Posté le 24-07-2024 à 17:04:03  profilanswer
 

n°5341635
zeql_
Posté le 14-09-2024 à 10:12:07  profilanswer
 

Salut,

 

Gros questionnement même si j'ai déjà pris en partie ma décision, mais des avis externes sont toujours bon a prendre.

 

Je suis dans une boite depuis plusieurs, j'étais team leader d'une petite équipe toujours sous-staffée. Il y a plusieurs mois réorganisation avec nouveau directeur et arrivée d'un PMO.
Ca se passe mal, des incompréhensions sur le fonctionnement de mon métier et un planning presque au jour près alors que mon métier c'est des étapes de plusieurs mois avec de la production, donc pas mal d'aléas qui peuvent arriver sur un cycle de 6-8 mois.
Mon ancien n+1 dirigeait 2 services et maintenant 1 seul, et il est toujours à rappeler au PMO que "de son temps on faisait comme ca et ca marchait", donc ca sape mon autorité et lors d'une réunion, alors que je proposais un truc, le PMO me dit plus ou moins qu'il s'en fout de mon avis.
J'ai demandé a mon n+1 de ne plus être team leader.

 

Il y a peu, un nouveau DG arrive, je fais un entretien avec lui et après 20min je sens que c'est un piège puisqu'il me fait une liste de reproche à mon encontre que lui ont fait remonter des collègues. Vu la situation de la R&D j'ai l'impression qu'ils cherchent un bouc émissaire. Y a 2 licenciements en cours.
Hier je suis convoqué pour la suite avec le DG et l'actionnaire, vu la tournure du mail je sens qu'on veut me proposer une rupture conventionnelle.

 

Et... en fait non, en gros je suis bon techniquement et juste un caractère un peu borné par moment (je le sais). L'actionnaire venant de mon métier il est étonné que ca a disparu des organigramme.
Donc on me propose de m'accompagner avec du coaching, si je le souhaite, et plus ou moins de reprendre un rôle effectif de référent technique. Je suis surpris mais je ne laisse rien transparaître.

 

Si dans l'idée du DG y a le fait de remettre mon métier au même niveau que les autres et de prendre en compte ses spécificités, le fait que le premier entretien on me sort une liste de reproches de la part des autres team leaders, qu'avec mon ancien n+1 les relations sont froides, de même qu'avec le PMO, ca ne me donne pas envie de continuer.
Sachant qu'un collègue part a la retraite dans quelques semaines et que je vais reprendre sa charge. Il y a des choses sexy techniquement mais ca fait plusieurs années que j'attends que ca démarre et depuis peu ca démarre mais je n'ai pas le temps de m'y mettre car je m'occupe de tout le travail legacy.

 

Mon avis c'est plutôt de leur proposer une rupture conventionnelle car la proposition me parait être du même ordre que ce qu'on te promet quand tu pose ta démission.
Je suis fatigué mentalement par cet réorg, je suis sous l'eau depuis 1 an, sous-staffé depuis 3 ans.
Techniquement l'avenir est ultra sexy et bénefique en terme de skill mais je sais que pendant encore au moins 1 an je vais pas avoir le temps de vraiment m'y mettre et le risque c'est qu'on embauche quelqu'un qui s'en occupera et donc j'aurais été le dindon de la farce.
Mon levier de negociation ca serait de leur proposer de faire du consulting ($$) ponctuel une fois parti que ce soit sur le legacy et sur le futur projet.

Message cité 1 fois
Message édité par zeql_ le 14-09-2024 à 10:13:06
n°5341643
DeltaVega
Ὀδυσσεύς για τους φίλους
Posté le 14-09-2024 à 11:16:25  profilanswer
 

Barre toi dès que tu peux. La proposition de coaching c'est potentiellement des éléments supplémentaires pour un futur licenciement. En acceptant tu prouves que tu n'es pas a la hauteur de ton poste. Ils sont malins. Faut très attention.

 

Ce n'est que mon avis  :O


---------------
Trader en marketing
n°5341647
zeql_
Posté le 14-09-2024 à 12:19:04  profilanswer
 

DeltaVega a écrit :

Barre toi dès que tu peux. La proposition de coaching c'est potentiellement des éléments supplémentaires pour un futur licenciement. En acceptant tu prouves que tu n'es pas a la hauteur de ton poste. Ils sont malins. Faut très attention.

 

Ce n'est que mon avis :O

 

Ah oui je n'avais pas vu ca sous cet angle :o

 

Bon après les deux licenciements en cours c'est basé sur du vent, y en a un c'est en négociation entre avocats.
Je pense qu'ils auraient déjà pu me licencier s'ils en avaient eu envie. C'est pour ca que j'ai pensé qu'ils voulaient me proposer une rupture conventionnelle, ce qui m'aurait arrangé, vu que je cherche un nouveau taf depuis juin :o


Message édité par zeql_ le 14-09-2024 à 15:12:02
n°5341711
mirtouf
Light is right !
Posté le 14-09-2024 à 15:35:16  profilanswer
 

Escalade contrôlée, le coach va te coller des objectifs à tenir et relever tout ce que tu ne remplis pas pour alimenter ton dossier de licenciement. Donc soit tu as le petit doigt sur la couture du pantalon et tu fais tout ce qu'on te dit comme un bon toutou soit tu te casses (tu peux te rapprocher des RP pour des conseils afin de ne pas partir les mains vides).


Message édité par mirtouf le 14-09-2024 à 15:44:23

---------------
-~- Libérez Datoune ! -~- Camarade, toi aussi rejoins le FLD pour que la flamme de la Révolution ne s'éteigne pas ! -~- A VENDRE
n°5341725
wainwain
wain⊕wain = wain²
Posté le 14-09-2024 à 16:11:58  profilanswer
 

En vrac :

 

- Le coaching sous-entend que tu fais mal ton taf et qu'il faut te remettre dans le droit chemin. A toi d'en tirer tes propres conclusions. Tu as le droit de ne pas être d'accord avec ce constat.

 

- Le PMO est un frein à ton avancement de carrière.

 

- Le périmètre que tu reprends de ton collègue futur retraité doit se faire au détriment d'autre chose ou suppose d'avoir les moyens de déléguer, par exemple le legacy.

 

- Peu importe comment les choses seront demain, ce qui compte c'est comment elles sont aujourd'hui ( "demain" est une promesse perpétuelle)

 

- Autorise-toi à chercher un avenir ailleurs des maintenant dans forcément que ça débouche sur un contrat, ça te donnera de l'oxygène.

 

- Attends que le coach constate qu'il n'est pas possible d'avancer avec toi pour qu'ils te proposent une RC.


Message édité par wainwain le 14-09-2024 à 16:15:00

---------------
La chute n’est pas un échec. L’échec c’est de rester là où on est tombé. (Socrate)
n°5341729
zeql_
Posté le 14-09-2024 à 16:57:53  profilanswer
 

Merci pour vos avis sur le coaching, ca peut être un piège : me garder quelques mois pour terminer le legacy et me dégager ensuite avec un dossier plus solide.
En gros le coaching c'est pour la partie comportement. Je sais que j'ai mon caractère, maintenant ca pose rarement problème. Pour moi c'est le fait d'être surchargé et sous pression depuis des mois qui peut entraîner les situations qu'on me reproche.

 

J'ai rdv avec un avocat lundi matin, je verrais pour construire une stratégie pour une RC.
Vu la situation, mentalement je suis déjà parti depuis plusieurs semaines/mois.

Message cité 1 fois
Message édité par zeql_ le 14-09-2024 à 17:17:40
n°5341730
DeltaVega
Ὀδυσσεύς για τους φίλους
Posté le 14-09-2024 à 16:59:33  profilanswer
 

Le plus important : prendre soin de soi et se préserver, quelle que soit la situation  :jap:

Message cité 1 fois
Message édité par DeltaVega le 14-09-2024 à 16:59:42

---------------
Trader en marketing
n°5341738
zeql_
Posté le 14-09-2024 à 17:19:00  profilanswer
 

DeltaVega a écrit :

Le plus important : prendre soin de soi et se préserver, quelle que soit la situation :jap:

 

C'est pour ca que je voudrais une RC, avec l'indemnitée, ca me permettrait de prendre une semaine ou deux de vacances sans pression, ce que je n'ai pas fait depuis plus de 8 mois.

n°5341743
XprtZ
Profil : O.O
Posté le 14-09-2024 à 17:31:53  profilanswer
 

C'est quoi tes arguments pour négocier une RC ? :o


---------------
PSN : XprtZ - BattleTag : XprtZ#2257 - 3DS : 2492-4109-3060
n°5341744
zeql_
Posté le 14-09-2024 à 17:39:26  profilanswer
 

XprtZ a écrit :

C'est quoi tes arguments pour négocier une RC ? :o

 

J'ai plusieurs années d'XP dans la boite, je suis le référent technique. Comme un collègue part en retraite dans 2 mois, celui qui aura le plus d'XP aura 1 an 1/2 d'XP et pas du tout l'expérience nécessaire pour être référent.
Donc vu qu'avec les retraités ils proposent de faire du consulting (et qu'ils refusent), le deal c'est qu'ils acceptent une RC et j'accepte de faire du consulting ponctuel (pas gratuitement hein) sur quelques mois pour faire une transition en douceur.

n°5341753
wainwain
wain⊕wain = wain²
Posté le 14-09-2024 à 18:37:00  profilanswer
 

zeql_ a écrit :

Je sais que j'ai mon caractère, maintenant ca pose rarement problème. Pour moi c'est le fait d'être surchargé et sous pression depuis des mois qui peut entraîner les situations qu'on me reproche.

 

1/ Toi ça te pose peut être pas de problème, mais ton caractère pose problème puisque ça remonte plus haut et des collègues se sont plaints. Quand bien même tu aurais raison sur le fond.

 

Si tu es dans une boîte où n'importe quoi sert de reproche, te demander si ta place est toujours ici ou non ( mais bon mentalement t'es déjà parti :o )

 

2/ Qu'a fait/ n'a pas fait ton management pour t'enlever de la charge de travail ? Ta surcharge de travail est elle officiellement connue ?


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La chute n’est pas un échec. L’échec c’est de rester là où on est tombé. (Socrate)
n°5341760
zeql_
Posté le 14-09-2024 à 19:59:49  profilanswer
 

wainwain a écrit :

 

1/ Toi ça te pose peut être pas de problème, mais ton caractère pose problème puisque ça remonte plus haut et des collègues se sont plaints. Quand bien même tu aurais raison sur le fond.

 

Si tu es dans une boîte où n'importe quoi sert de reproche, te demander si ta place est toujours ici ou non ( mais bon mentalement t'es déjà parti :o )

 

2/ Qu'a fait/ n'a pas fait ton management pour t'enlever de la charge de travail ? Ta surcharge de travail est elle officiellement connue ?

 

1/ Pour moi c'est pas mon caractère qui est reproché puisque les remarques que j'ai pu avoir c'est quand y a eu un problème j'ai proposé que le SW investigue en premier (car plus rapide que mon métier... pour avoir de premiers indices).
J'ai eu un autre truc parce que j'ai envoyé un mail pour alerter d'un risque plutôt qu'en réunion projet. Mais forcément etant sous l'eau je suis à contre-temps.

 

Je dis pas que je suis parfait, j'ai mon caractère, comme tout le monde et c'est a tout le monde de faire des efforts, dans les 2 sens. Là mon sentiment c'est qu'il n'y a que moi qui pose problème.
Alors oui avec le PMO je me laisse pas faire sur les dates du planning, j'essaie d'être arrangeant dans la mesure du possible mais si c'est irréaliste bah j'ose ouvrir ma gueule. C'est mal vu aujourd'hui, mais c'est pas mon problème (sachant que le PMO vends les dates au CEO avant la consultation projet...)

 

2/ Tout est consigné dans l'entretien annuel, rien a été fait et ca a même empiré et ca va encore être pire.

n°5344834
User Name
Posté le 30-09-2024 à 01:58:27  profilanswer
 

Hello,
Je tire le bilan de ma boîte actuelle, au bout de quelques années (j'ai à peu près 10 ans d'exp au total) :

 

+ Meilleure boîte où j'ai travaillé jusqu'à maintenant, super équipe et ambiance multiculturelle
+ Très forte culture du télétravail et malgré tout, bureau très proche de chez moi
+ Super projets en général avec des clients sympas
+ Expérience qui m'a permis un progrès fulgurant en matière de planning projet et estimation d'effort, grâce à des templates super bien foutus (je l'ai dit dans un précédent message, mais j'ai l'impression d'avoir appris tellement plus en 3 ans dans cette boîte qu'en 7 ans dans plusieurs...)
+ De super managers opérationnels (Team Leader, N+2) généralement disponibles et bienveillants
+ Réumunération correcte

 

- Depuis la nouvelle gouvernance, beaucoup de décisions stratégiques "insensées" et "contre-productives" : sabordage de certains produits clients ou internes qui "marchaient bien", remplacement de Microsoft par Google... et autres décisions évitables de nature à perturber notre quotidien et plomber notre productivité
- Complexification et multiplication de tâches ingrates, là où le management avait promis exactement l'inverse :
- - Déportation de responsabilités PMO / Compta sur les Chefs de projet IT (parce que ce sont ceux qui se plaignent le moins !), comme par exemple facturer le temps projet au client de manière mensuelle (process complexifié depuis mon arrivée dans la boîte, très "prone to error" et à recommencer de zéro à la moindre erreur, très chronophage pour les CP IT). A ce sujet, je suis d'accord que le time tracking relève du CP, mais pas la facturation en elle-même.
- - Supervision du nombre de transactions du client sur lesquelles il s'est engagé avec le commercial (normalement, cela relève des tâches d'un commercial ou CVM)
- - Et maintenant en plus, vérification mensuelle de la cohérence entre revenu demandé par notre système versus le nombre de transactions (boulot redondant à mon sens ; si l'outil n'est pas fiable, autant que l'IT qui en est responsable le corrige...)
- Une stratégie très orientée anti-custom / pro-standard : en gros, lorsqu'un client demande un besoin qui nécessite un développement, on nous demande de passer trop de temps à le dissuader de son besoin.
- Voyages de team building annuels qui ont été sucrés. Bref, un ressenti global de fortes coupes budgétaires contre-productives.

 

Bilan : Mon ressenti est que du fait des tâches ingrates qui augmentent et de la politique pro-standard où on va finir par vendre des savons au lieu de vendre du logiciel, j'ai l'impression, en tant qu'ingénieur technico-fonctionnel, que mon talent est sous-exploité. En bon français, je suis quasiment le seul à râler auprès des managers, les autres ne le font qu'entre collègues. Naturellement, on nous impose les décisions top-down en mode "c'est comme ça et pis c'est tout".

 

Cela m'amène également à m'interroger sur la pertinence d'évoluer au sein de cette boîte :
- Si je monte en séniorité, j'aurais davantage de responsabilités sur la partie "tâches ingrates". Ca me donne de l'urticaire, rien que d'y penser.
- Si je pars dans l'équipe technique, leur directrice est une fervente défenseuse du "vendre que du standard". Si je ne travaille plus sur designer des solutions custom, je sous exploite ma créativité et ai l'impression que je vais faire un job de grouillot !
Et je vois mal mes managers me créer un poste sur mesure...

 

Les déplacements internationaux me manquent et ne font pas partie de la culture de cette boite, sauf peut-être à rejoindre l'équipe avant-vente... J'ai 3 questions :
1. Quel est votre avis sur cette situation ? Est-ce moi qui suis "gâté et capricieux" ou bien mon argumentaire fait sens pour me remettre en recherche ?
2. Je cherche des boîtes sensibles au bien-être employé (même si je fais beaucoup d'heures par moi-même), forte culture du télétravail, projets internationaux et adepte des déplacements internationaux. Quel(s) type(s) de structures me conseillez-vous de prospecter ? J'ai un profil assez versatile vu que je suis technico-fonctionnel et ai travaillé dans des boîtes de divers domaines métier. Je parle 3 langues et ai fait quasiment toute ma carrière en anglais, donc je dirais que ma spé c'est surtout le côté international en tant que français.

 

Merci d'avance pour ceux qui se donneront la peine de lire et répondre. :jap:

 

Edit: J'ai oublié de préciser que j'hésite entre chercher un nouveau taf, ou bien me contenter de "lever le pied" tout en préparant la suite de ma carrière en parallèle comme une auto-formation à une spécialité ou un MBA. Je veux bien des vécus / conseils en la matière si vous en avez pour m'aider à me décider. :jap:

 

Merci d'avance !


Message édité par User Name le 05-10-2024 à 15:11:34

---------------
"Pour diriger un troupeau de 1000 vaches, il faut 1 bâton. Pour diriger un troupeau de 1000 hommes, il faut 1000 bâtons. Pour diriger un troupeau de 1000 français, il faut beaucoup beaucoup de bâtons." - Proverbe africain
n°5344844
burnout62
Posté le 30-09-2024 à 09:30:51  profilanswer
 

C'est quoi ton job ? Tu as une équipe ?
Boite française ? Quel type de logiciels vendus ?


---------------
Ce qui est fantastique avec le PC, c’est qu’il est toujours next-gen.
n°5344890
User Name
Posté le 30-09-2024 à 13:59:50  profilanswer
 

burnout62 a écrit :

C'est quoi ton job ? Tu as une équipe ?
Boite française ? Quel type de logiciels vendus ?


Je ne voulais pas trop donner de détails, mais en gros, je suis chez un éditeur logiciel en tant que Chef de Projet (non technique sur papier). Non, la boite n'est pas française et non je n'ai pas de poste managérial (mentionné dans mon dernier échange avec vous sir ce topic).


Message édité par User Name le 30-09-2024 à 17:33:50

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"Pour diriger un troupeau de 1000 vaches, il faut 1 bâton. Pour diriger un troupeau de 1000 hommes, il faut 1000 bâtons. Pour diriger un troupeau de 1000 français, il faut beaucoup beaucoup de bâtons." - Proverbe africain
n°5345528
User Name
Posté le 04-10-2024 à 00:33:05  profilanswer
 

En tout cas je me suis fixé comme objectif que si je n'arrivais pas à trouver un accord sur le sujet avec mes managers, soit pour me dispenser des tâches administratives, soit pour une mobilité interne, je démissionnerai fin novembre. De là je pourrai tranquillement réfléchir à la suite...


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"Pour diriger un troupeau de 1000 vaches, il faut 1 bâton. Pour diriger un troupeau de 1000 hommes, il faut 1000 bâtons. Pour diriger un troupeau de 1000 français, il faut beaucoup beaucoup de bâtons." - Proverbe africain
n°5345552
burnout62
Posté le 04-10-2024 à 09:45:11  profilanswer
 

Difficile de t'aider / donner un avis pour ton cas.

 

De ce que je comprends : tu es bien, ou tu étais bien dans cette boîte et cette activité.
Et depuis peu, des facteurs viennent ternir le tableau. Ça semble pas encore "invivable".

 

De mon simple avis, car c'est très personnel :
- j'attends un peu voir ce que ça donne.
- je me bats en interne pour lutter contre les choses nocives, y a tjrs une marge d'amélioration (plus ou moins forte).
-... Et je commence gentiment à regarder ailleurs, ça coûte rien.

 

Tu fais un petit au bout de 3-6 mois, voir comment tu te sens.

 

Chaque boîte est différente, donc compliqué de te dire quelles boîtes sont le mieux pour bien être et contexte international. Les boîte US ? :o

Message cité 2 fois
Message édité par burnout62 le 04-10-2024 à 09:46:33

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Ce qui est fantastique avec le PC, c’est qu’il est toujours next-gen.
n°5345570
glandoll
Posté le 04-10-2024 à 11:08:54  profilanswer
 

User Name a écrit :

En tout cas je me suis fixé comme objectif que si je n'arrivais pas à trouver un accord sur le sujet avec mes managers, soit pour me dispenser des tâches administratives, soit pour une mobilité interne, je démissionnerai fin novembre. De là je pourrai tranquillement réfléchir à la suite...


Pourquoi démissionner et ne pas rechercher ailleurs en restant en poste ?

n°5345818
User Name
Posté le 05-10-2024 à 01:39:31  profilanswer
 

burnout62 a écrit :

Difficile de t'aider / donner un avis pour ton cas.

 

De ce que je comprends : tu es bien, ou tu étais bien dans cette boîte et cette activité.
Et depuis peu, des facteurs viennent ternir le tableau. Ça semble pas encore "invivable".

 

De mon simple avis, car c'est très personnel :
- j'attends un peu voir ce que ça donne.
- je me bats en interne pour lutter contre les choses nocives, y a tjrs une marge d'amélioration (plus ou moins forte).
-... Et je commence gentiment à regarder ailleurs, ça coûte rien.

 

Tu fais un petit au bout de 3-6 mois, voir comment tu te sens.

 

Chaque boîte est différente, donc compliqué de te dire quelles boîtes sont le mieux pour bien être et contexte international. Les boîte US ? :o

 
glandoll a écrit :


Pourquoi démissionner et ne pas rechercher ailleurs en restant en poste ?


Hello,
Merci à vous deux pour vos conseils. :jap:

 

Je suis à la fois d'accord et pas d'accord avec toi, burnout62, sur le fait que ce soit invivable. J'ai décrit les aspects positifs de mon poste, et je ne suis certainement pas le plus à plaindre.
Néanmoins, d'une manière générale, je suis quelqu'un de sensible aux micro-distractions, telles que les meetings, les sollicitations de collègues...etc.
J'essaie de les limiter autant que possible pour pouvoir me concentrer sur des tâches longues, qui demandent de la concentration. Ce qui fait que je travaille de manière décalée (de 10-11h à 20-21h).

 

En ce qui concerne les tâches "ingrates", je suis quelqu'un qui a vraiment du mal à se convaincre d'accomplir des tâches dont je ne suis pas convaincu ni de la valeur ajoutée, ni du fait que ce soit à moi de m'en acquitter.
Je sais que je donne l'impression de me la pêter un peu, mais je suis ingénieur en informatique. J'ai des compétences fonctionnelles et techniques supérieures à la moyenne de mon équipe. Mes managers apprécient mon profil "couteau suisse". Mes clients soi-disant m'adorent, en tout cas me font confiance. Mes collègues aussi, parce que je suis quelqu'un réputé creuser les sujets, proactif et rigoureux. Mon management me refile les projets de la boîte les plus critiques. Quand ces projets sont dans des passes difficiles, le haut management vient gentiment m'expliquer qu'il n'est pas content et qu'il faut se remettre dans les clous (évidemment, sur des histoires de revenus transactionnels en retard, habituellement dus à des problèmes techniques).

 

Ce que je ressens, c'est que le fait que je sois responsable du revenu généré par mes projets et de monitorer le nombre de transactions générées par mon client me paraît étrange... c'est le commercial qui signe le contrat avec le client, l'engage à respecter ses promesses de revenus et touche les commissions dessus. Pourquoi ce ne serait pas de sa responsabilité ? J'en souffre beaucoup, car pour moi ce sont des tâches très distrayantes, mais aussi très récurrentes qui me font perdre énormément de temps à cause de mon logiciel particulier vis-à-vis de mes "problèmes" de concentration.

 

Le fait que je sois responsable de facturer le client tous les mois, qui consiste à faire de la compta chronophage et vraiment bas de gamme, est quelque chose de très dégradant pour moi au vu des compétences que je pense avoir.
J'en ai parlé plusieurs fois à ma directrice, qui était autrefois ma manager (à ma nouvelle manager aussi). Elles m'ont toujours promis que cela cesserait un jour ou l'autre. Mais à chaque fois qu'elles me promettaient que quelque chose serait simplifié, il a été complexifié.
A chaque fois qu'elles me promettaient qu'il y en aurait moins, elles multipliaient les étapes et le boulot en la matière.

 

Dernièrement, notre directrice nous a annoncé au pied du mur que nous devrions en plus vérifier que le revenu généré par chaque client matche le nombre de transactions. Ceci est le résultat d'un groupe de travail dont je fais partie qui s'est rendu compte que notre système de conversion était faillible. Je me suis porté volontaire pour participer à un projet technique de refonte ou de remplacement de cet outil. L'équipe qui s'en occupe a refusé ma contribution (raisons d'audits et de politique interne faisant que ces outils sont "secrets" et pas accessibles à n'importe qui). Depuis, j'ai quitté ce groupe de travail.

 

Normalement, on doit le faire jusqu'à atteindre un certain pourcentage de revenus sécurisés, puis passer le flambeau aux CVMs. Mais sur les projets comme les miens, où les revenus dépassent un certain seuil, c'est au chef de projet de le faire indéfiniment ! Ca m'a rendu furieux et au vu de ma charge de travail et de mes responsabilités actuelles, j'ai tout simplement décidé de refuser. Catégoriquement.

 

Je n'ai jamais fait preuve d'insubordination jusqu'à présent, mais là, j'ai longuement réfléchi avant de prendre cette décision. En effet, je pense qu'accepter ces responsabilités supplémentaires va créer un précédent où ma directrice va tout simplement continuer à nous transférer, nous chefs de projets, des responsabilités de ce type de plus en plus avec le temps.

 

J'ai signifié respectueusement à ma manager que je suspendais mon activité sur ces tâches jusqu'à ce qu'on en discute et qu'on trouve un accord, car cette situation est insoutenable pour moi. Au vu du nombre de tâches de ce type dont je dois m'acquitter, je sais que je vais avoir de plus en plus de mal à me concentrer sur l'essence de mon travail, càd les tâches fonctionnelles et techniques sur mes projets. Cela est à la fois contre-productif pour moi, pour mes clients et pour l'entreprise elle-même, qui se contente de décharger le boulot d'autres équipes (PMO, compta, commerciaux) sur les CP et de pousser la poussière sous le tapis, vis-à-vis des faiblesses de nos outils internes.

 

J'ai sondé mes collègues. A ma grande surprise, ils sont beaucoup plus résilients que moi (enfin, ils ne sont pas contents, mais ils ne veulent pas en faire tout un plat). Mon Team Leader m'a dit qu'il admirait mon initiative car il me perçoit comme quelqu'un qui sait exactement ce qu'il veut et qui ne se laisse pas faire. Mais il refuse de me soutenir dans ma démarche (c'est un paillasson).

 

Je compte malgré tout camper sur mes positions, en insistant autant que possible sur le fait que mon objectif n'est pas confrontationnel, mais que j'entreprends cette démarche dans un objectif constructif au bénéfice de tous les partis. Ce sera probablement la partie la plus difficile de laquelle les convaincre.

 

J'anticipe 3 possibilités :
1. Ma manager et ma directrice acceptent de me dispenser de ces tâches et le problème est résolu (j'y crois à 0%).
2. Ma manager et ma directrice vont chercher un compromis : elles vont me proposer de m'acquitter de ces tâches tout en me donnant des garanties que cela va diminuer ou cesser : je ne leur fais pas confiance. Au pire, je proposerai de m'acquitter de ces tâches jusqu'à une date butoir, mais elle sera courte. Je prolongerai cette date de coup en coup si j'ai des éléments d'avancée concrète, mais j'y crois 0.
3. Ma manager et ma directrice vont m'expliquer que je challenge leur autorité : elles vont me dire que c'est comme ça et puis c'est tout. Je vais leur expliquer gentiment que j'ai accepté pendant 3 ans de m'acquitter de ces tâches pour faire mes preuves, mais qu'à présent je les ai faites et que je refuse, pour éviter un puits sans fond où elles m'en rempilent régulièrement. Je me plaindrai à la RH et dénoncerai mon contrat (qui laisse de la marge à interprétation ; mes managers ont le droit de revoir mes responsabilités pourvu que cela ne change pas radicalement la nature de mon poste ; je leur dirai qu'elles veulent que je sois un comptable, or je suis chef de projet IT).

 

Le scénario 3 est clairement le plus probable. Parmi mes propositions, je proposerai quelques solutions à ma manager et ma directrice :
- Enclenchement d'un processus accéléré de mobilité interne, en fonction des possibilités ; je suis en pourparlers avec des membres d'autres équipes (j'y crois moyen)
- Définition d'un poste "sur mesure" pour moi, officialisant un peu plus mes responsabilités techniques, au détriment de mes responsabilités "comptables", ce dans un but constructif pour l'entreprise au vu de mes preuves que j'ai faites dans ce domaine (ce n'est pas la culture de la boite et je pense qu'il y aura des craintes que cela ne créée des jalousies dans mon équipe)
- Si aucun accord n'est possible, je ferai pression avec une demande de rupture conventionnelle ; je suis en position de force sur mon poste et l'annonce d'un départ soudain de ma part va clairement leur donner des frissons. C'est mon plus puissant levier de négociation, mais si je finis par rester, je crains que l'ambiance ne soit plus la même.

 

La vérité, c'est que je suis préparé à toutes les issues possibles. Je me suis effectivement doucement remis en recherche d'emploi pour anticiper, même si retrouver les mêmes conditions de travail (télétravail très flexible) sera compliqué dans une ère où le retour au bureau est la grande mode du moment.
Pour moi, le pire, ce serait de ne rien faire ou de céder à la pression, ce qui me remettrait à la case départ.

 

Pour ma part, au vu des preuves que j'ai faites, je sens que ma démarche est légitime. Je ne suis habituellement pas un trublion en entreprise et je fais cela car je suis convaincu que ce qu'on m'impose est à la fois contre-productif pour moi et donc pour mes clients, pour mes projets et mon entreprise elle-même. Naturellement, cela n'est que mon ressenti et en convaincre, je sens, ne sera pas une mince affaire. Je veux bien votre ressenti personnel sur cette situation.

 

Est-il normal pour vous qu'un CP IT soit responsable des revenus générés par ses projets, surtout dans une boite où il existe des équipes parfois redondantes (PMO, Compta...) qui s'occupaient autrefois de cela ?
Jugez-vous mon approche crédible ? légitime ?
Merci d'avance. :jap:


Message édité par User Name le 05-10-2024 à 01:59:28

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"Pour diriger un troupeau de 1000 vaches, il faut 1 bâton. Pour diriger un troupeau de 1000 hommes, il faut 1000 bâtons. Pour diriger un troupeau de 1000 français, il faut beaucoup beaucoup de bâtons." - Proverbe africain
n°5345822
bisoo
Posté le 05-10-2024 à 07:44:27  profilanswer
 

Hello! cela m’étonne que tu écrives (en plus en gras) que c’est dégradant de facturer ce qui est réalisé. Y’a peut être un autre blocage que ce point si précis, à ton mal être?
C’est peut être parce que culturellement quand je travaillais dans le conseil seules les strates les plus hautes avaient la main dessus (on commençait à manager à préparer les fichiers, mais c’étaient les senior managers, directeurs et associés qui étaient responsables du compte et de sa bonne facturation… ils pouvaient déléguer le comptage précis à un manager, mais souvent ils se paluchaient tout… après tout leurs sous et même leur « statut » étaient directement liés à ce qui était facturé).

Message cité 1 fois
Message édité par bisoo le 05-10-2024 à 07:44:43
n°5345829
kiwai10
Cesse de croire, instruis toi.
Posté le 05-10-2024 à 09:39:57  profilanswer
 

Discussion intéressante qui n’aura probablement pas de solution unique :D
 
Cette part de compta tu arrives à dire combien d’heures / jours ça occupe par mois ?
 
Qu’est-ce que tu entends par compta ?  
 
Générer des bons de livraison / facture, vérifier que c’est bien réceptionné coté client, checker le CA/objectif, relancer un client si une commande ne part pas comme prévu, aller chercher à déclencher d’autres commandes c’est pour moi de la partie commerce qui peut tout à fait être en partie côté technique
 
Et comme dis juste avant, c’est généralement plutôt toujours bien et bien vu de se rapprocher de l’argent au niveau pro, même s’il n’y a rien de technique à faire ça, ça permet de mettre le nez dans l’argent qui rentre, la valeur que tu permets de créer et d’aller se placer à la frontière de l’avant-vente en gérant un portefeuille client
 
De ce que je lis je vois plus un technique qui veut se cantonner à faire de la technique et ne surtout pas évoluer vers des postes un peu plus gestion/commerce
 
C’est un positionnement qui se défend mais faire un peu de compta/commerce ce n’est vraiment pas vu comme « dégradant » en général :jap:

Message cité 1 fois
Message édité par kiwai10 le 05-10-2024 à 09:40:41
n°5345843
burnout62
Posté le 05-10-2024 à 12:33:09  profilanswer
 

Citation :

Néanmoins, d'une manière générale, je suis quelqu'un de sensible aux micro-distractions, telles que les meetings, les sollicitations de collègues...etc.
J'essaie de les limiter autant que possible pour pouvoir me concentrer sur des tâches longues, qui demandent de la concentration. Ce qui fait que je travaille de manière décalée (de 10-11h à 20-21h).
 
En ce qui concerne les tâches "ingrates", je suis quelqu'un qui a vraiment du mal à se convaincre d'accomplir des tâches dont je ne suis pas convaincu ni de la valeur ajoutée, ni du fait que ce soit à moi de m'en acquitter.
Je sais que je donne l'impression de me la pêter un peu, mais je suis ingénieur en informatique. J'ai des compétences fonctionnelles et techniques supérieures à la moyenne de mon équipe. Mes managers apprécient mon profil "couteau suisse". Mes clients soi-disant m'adorent, en tout cas me font confiance. Mes collègues aussi, parce que je suis quelqu'un réputé creuser les sujets, proactif et rigoureux. Mon management me refile les projets de la boîte les plus critiques. Quand ces projets sont dans des passes difficiles, le haut management vient gentiment m'expliquer qu'il n'est pas content et qu'il faut se remettre dans les clous (évidemment, sur des histoires de revenus transactionnels en retard, habituellement dus à des problèmes techniques).


Citation :

Est-il normal pour vous qu'un CP IT soit responsable des revenus générés par ses projets, surtout dans une boite où il existe des équipes parfois redondantes (PMO, Compta...) qui s'occupaient autrefois de cela ?


 
kiwai10 dit:

Citation :

De ce que je lis je vois plus un technique qui veut se cantonner à faire de la technique et ne surtout pas évoluer vers des postes un peu plus gestion/commerce
 
C’est un positionnement qui se défend mais faire un peu de compta/commerce ce n’est vraiment pas vu comme « dégradant » en général :jap:


 
 
Selon moi :
1. tu n'es pas vraiment dans une situation invivable. On te refile des tâches que tu n'aimes pas/ne veux pas faire.
Invivable pour moi, c'est la personne qui va au travail la boule au ventre, n'en peut plus, management ultra toxique qui rabaisse sans arrêt...
 
2. Je trouve le résumé de kiwai intéressant : au final, le problème c'est les tâches que tu ne veux pas faire pour tes raisons.
Mais perso, si ça se trouve, ça me plairait de sortir du guidon et gérer de la facturation et autres tâches plutôt "PMO" ! :D  
Comme quoi, on est différent.
 
3. si ces tâches arrivent sur toi, c'est qu'il y a une stratégie derrière. Un ingénieur DOIT savoir faire ça, un ingénieur qui dit "non je suis 100 technico-fonctionnel, fuck le projet et la facturation" c'est pas un ingénieur  :p  
 
4. Y a pas de solution. Je pense qu'il faut que tu discutes avec le management, en expliquant que c'est bien sympa, mais tu veux vraiment continuer ta carrière sur un axe 100% technico fonctionnel, dans un esprit "filière expert technique". Le reste t'intéresse pas, et tu penses plus intéressant pour la boite d'aller dans cette voie.
Tu donnes des exemples de résultats, expliquant qu'en prenant les tâches "facturation", tu vas moins pouvoir performer en projet pur "action".
Problème : peut être ils diront "désolé, la stratégie c'est que le CP IT soit aussi responsable des revenus générés", et ça, ça me choquerait pas...
 
Un CP IT, c'est censé être un gestionnaire cout/qualité/délai risques (en gros) :hello:


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Ce qui est fantastique avec le PC, c’est qu’il est toujours next-gen.
n°5345845
glandoll
Posté le 05-10-2024 à 13:01:12  profilanswer
 

Et puis bon des trucs chiants (de notre point de vue), il y en a dans tous les postes....

 

Tu es encore en phase "lune de miel" du monde professionnel. Tu n'as pas encore accepté la réalité.

n°5345860
User Name
Posté le 05-10-2024 à 14:46:07  profilanswer
 

Bonjour à tous et merci de vous être donnés la peine de me lire et de me répondre. Vos avis sont précieux pour moi. :jap:

 
bisoo a écrit :

Hello! cela m’étonne que tu écrives (en plus en gras) que c’est dégradant de facturer ce qui est réalisé. Y’a peut être un autre blocage que ce point si précis, à ton mal être?
C’est peut être parce que culturellement quand je travaillais dans le conseil seules les strates les plus hautes avaient la main dessus (on commençait à manager à préparer les fichiers, mais c’étaient les senior managers, directeurs et associés qui étaient responsables du compte et de sa bonne facturation… ils pouvaient déléguer le comptage précis à un manager, mais souvent ils se paluchaient tout… après tout leurs sous et même leur « statut » étaient directement liés à ce qui était facturé).


C'est exactement ça. Autrefois, ces responsabilités de contrôle du revenu étaient du ressort de la PMO en acteurs, sous la responsabilité de mon manager et de ma directrice elles-mêmes. Et cela revient au fond du problème : je m'estime être déjà suffisamment occupé à mon niveau (à lever les blocages techniques pour sécuriser les rentrées de revenus en amont) pour que ces responsabilités me soient légitimement déléguées. Quelle est l'explication pour laquelle le transfert de ces responsabilités se fassent des acteurs sus-cités vers les CP IT ? Aucune justification. Pourquoi n'ai-je pas été consulté en amont ? Pourquoi n'ai-je pas eu mon mot à dire ? => Blocage psychologique, d'autant plus que ce n'est pas la première fois que cela arrive. Je re-précise que ces responsabilités n'ont été mentionnées ni dans mon contrat, ni dans mes entretiens d'embauche.

 
kiwai10 a écrit :

Discussion intéressante qui n’aura probablement pas de solution unique :D
Cette part de compta tu arrives à dire combien d’heures / jours ça occupe par mois ?
Qu’est-ce que tu entends par compta ?


En moyenne, je mets 30 à 45 minutes par projet à facturer le temps consommé mensuel. Ca dépend de la complexité. Pour te donner une idée de ce que nous faisons :
- Nous saisissons notre temps consommé par projet dans un outil relativement ancien. Je ne conteste pas cette responsabilité (paradoxalement, mes collègues la contestent davantage que moi :D ).
- A chaque fin de mois, nous exportons le temps consommé dans un Excel. Nous devons à la main retirer les lignes de "non facturable", corriger la structure du tableau un peu pour qu'elle soit présentable au client et refaire la somme du temps consommé à la main (le Excel est particulier et les formules ne fonctionnent pas). Il faut être super vigilant à ne pas se tromper, et même les outils AI font parfois des erreurs dans l'addition !
- Une fois que cela est fait, on ouvre un ticket dans un outil de facturation et on le met en PJ.
- On fait des multiplications et divisions pour convertir le nombre d'heures consommées en argent à facturer en prenant en compte le taux JH.
- Certains clients ont un taux JH personnalisé, mais évidemment on n'est jamais informés à l'avance. Pour le savoir, il faut aller chercher un autre document dans un autre outil, en priant pour que le commercial ait eu le réflexe de l'y mettre. Si tel n'est pas le cas, il faut le contacter, sachant qu'en pratique, une fois sur deux, le commercial ciblé est en congés. :o Si tel est le cas, tout est mis en suspens le temps qu'il revienne, ou bien il faut s'adresser à un de ses supérieurs si c'est super urgent, en espérant qu'il arrive à retrouver ledit document...
- Une fois qu'on a mis la main sur ce document, on calcule les frais, y a des champs à formatter d'une façon particulière, on saisit le résultat... en priant pour qu'on n'ait pas un truc avec plein de chiffres après la virgule ; souvent, la compta qui valide le ticket n'est pas d'accord avec l'arrondi et il faut tout recommencer pour un centime !
- Parmi les infos à saisir, il y a deux identifiants à saisir qu'on prie pour avoir sur ledit document du commercial. S'il n'est pas là, c'est souvent une grosse galère pour aller les chercher et il faut contacter plusieurs départements avant d'avoir quelqu'un qui a la réponse. En général, je me contente d'écrire sur le ticket que je ne les ai pas parce que le commercial n'a pas été rigoureux et une fois sur deux ça passe parce que la compta n'en a finalement pas besoin. Mais une fois sur deux, ça fail aussi et il faut tout recommencer... :(
- Faut bien faire gaffe à être précis à chaque étape de l'outil, car quand on revient sur l'écran précédent, toutes les saisies de l'écran suivant sautent et il faut tout ressaisir !
- La compta valide ou non le ticket. Si la compta rejette le ticket, il faut tout recommencer ! Parfois, elle le rejette en donnant des instructions spéciales type "Machin m'a dit qu'il faut plutôt mettre cette valeur dans ce champ, peux-tu refaire un nouveau ticket ?"

 

Bref, c'est un process qui m'énerve énormément, et j'y passe en moyenne 30 minutes par ticket + 30 minutes de plus en moyenne par rejet, à recommencer par projet à chaque fin de mois. A cela, je rajoute 15 à 30 minutes hebdomadaires de comptage des transactions, sauf quand ce n'est pas possible dans le logiciel. Dans ce cas, je dois faire une requête SQL en base et ça prend encore plus de temps (et on me sucre régulièrement les accès, donc je dois régulièrement les redemander en me rejustifiant à chaque fois). Je souligne que je suis le seul de l'équipe à savoir le faire, donc des fois ma manager me demande de lui en faire pour un collègue. Mais ça fait partie de ce que j'aime bien, car je prouve ma valeur ajoutée technique à notre équipe. Sur la partie comptage des transactions, je fais souvent des erreurs et je suis plus lent que la moyenne, parce que je trouve ça tellement con que ce ne soit pas dans un dashboard automatique monitoré par la direction (à priori ça l'est, mais faut le faire quand même, cherchez pas...) !

 

Je ne te parle même pas de l'écran où tu paramètres ce que doit rapporter chaque transaction ; depuis que je suis dans la boîte, je n'ai jamais compris comment cela marche. En plus, on a découvert récemment que ce n'est pas forcément parce que tu mets tout comme il faut dans cet écran que tout fonctionne ; y a encore la strate algorithmique derrière qu'il faut parfois corriger !

 

Conclusion : Dans des cas analysés aléatoirement, on a souvent des gaps. En conséquence, notre directrice veut qu'on checke chaque mois le gap et qu'on investigue au cas par cas. Pour ma part, j'ai simplement suggéré, en tant qu'ingénieur en informatique, de foutre tout cet arsenal à la poubelle et de recommencer from scratch avec :
- Un CRON job mensuel qui effectue les actions mentionnées ci-dessus automatiquement et créée automatiquement le ticket à vérifier par la compta. La compta corrige ce qui ne va pas sur le même ticket ou peut reprogrammer le passage du CRON en corrigeant les inputs.
- J'ai suggéré participer à l'analyse de l'algo de l'outil qui convertit les transactions en revenus pour identifier plus rapidement les defects du fait de ma bouteille sur la partie projets. Ce qui m'a été refusé.
Bref, je ne ressens aucune volonté de cette boite de remettre en question ces process et pour eux la solution c'est juste de multiplier les checks manuels côté CP IT. Ce qui n'est tout simplement pas acceptable pour moi au vu de mes responsabilités actuelles.

 

Si j'étais le dirigeant de ma boîte, j'irais probablement jusqu'à démobiliser les ressources sur les projets clients jusqu'à ce que ces outils internes soient corrigés, car ils sont quand même très critiques pour l'entreprise !

 

Je ne sais pas encore combien de temps supplémentaire va prendre la partie qu'on vient de me rajouter de matcher le nombre de transactions avec le revenu, vu que j'ai refusé. Estimer 30 minutes par projet par mois au moins, avec la création des tickets à l'équipe du logiciel de conversion, sachant que j'ai actuellement 7 projets. Ca commence à faire beaucoup !
A compter aussi un tampon de temps perdu à "se replonger" dans ce que tu faisais avant d'avoir à attaquer ce boulot stupide. Bien entendu, je suis souvent embarqué dans des urgences et je dois m'interrompre sur ces tâches, ce qui rend ces dernières encore plus chronophages à cause de l'effet de jonglage.

 
burnout62 a écrit :


Selon moi :
1. tu n'es pas vraiment dans une situation invivable. On te refile des tâches que tu n'aimes pas/ne veux pas faire.
Invivable pour moi, c'est la personne qui va au travail la boule au ventre, n'en peut plus, management ultra toxique qui rabaisse sans arrêt...


Je suis d'accord avec toi. Il y a beaucoup d'avantages à travailler là où je suis, d'où mon hésitation à quitter la boîte. :)
Ne pas négliger d'un autre côté mon facteur psychologique et le fait que si je n'agis pas maintenant, tôt ou tard, ça va le devenir.

 
burnout62 a écrit :

2. Je trouve le résumé de kiwai intéressant : au final, le problème c'est les tâches que tu ne veux pas faire pour tes raisons.
Mais perso, si ça se trouve, ça me plairait de sortir du guidon et gérer de la facturation et autres tâches plutôt "PMO" ! :D
Comme quoi, on est différent.

 

3. si ces tâches arrivent sur toi, c'est qu'il y a une stratégie derrière. Un ingénieur DOIT savoir faire ça, un ingénieur qui dit "non je suis 100 technico-fonctionnel, fuck le projet et la facturation" c'est pas un ingénieur  :p

 

4. Y a pas de solution. Je pense qu'il faut que tu discutes avec le management, en expliquant que c'est bien sympa, mais tu veux vraiment continuer ta carrière sur un axe 100% technico fonctionnel, dans un esprit "filière expert technique". Le reste t'intéresse pas, et tu penses plus intéressant pour la boite d'aller dans cette voie.
Tu donnes des exemples de résultats, expliquant qu'en prenant les tâches "facturation", tu vas moins pouvoir performer en projet pur "action".
Problème : peut être ils diront "désolé, la stratégie c'est que le CP IT soit aussi responsable des revenus générés", et ça, ça me choquerait pas...

 

Un CP IT, c'est censé être un gestionnaire cout/qualité/délai risques (en gros) :hello:


C'est intéressant d'avoir ton point de vue sur la question, surtout que oui, tu as parfaitement cerné ma position et celle de ma directrice. :)
Pour partie "gestion coût", oui, je contrôle la consommation de mon enveloppe budgétaire sur mon projet. Et je tracke mon temps avec précision. Mais ce n'est pas pour autant à moi de créer le ticket pour la compta, d'autant plus qu'autrefois, la compta se débrouillait très bien toute seule en venant chercher les infos sur mon outil de time tracking par elle-même.

 

Néanmoins, le fond du problème n'est pas cette situation à un instant t : c'est le fait que ma directrice continue de sentir avoir "impunément" la liberté de nous rajouter des responsabilités de ce type en plus, sans pour autant amoindrir nos responsabilités sur nos projets. En d'autres termes, s'il n'y a pas à un moment donné quelqu'un qui dit "stop, ça suffit", on va continuer de dévaler la pente indéfiniment. C'est pour ça que je suis convaincu que je dois agir.

 

Mes collègues CP IT réagissent moins, car ils ne prennent pas suffisamment part aux exercices de conception de solutions techniques et de "débogage". Ils délèguent en général cette responsabilité à leur chef de projet technique. Personnellement, j'ai une approche différente : je suis en général au même niveau technique que mon CP technique ; du coup, moi je le briefe sur le contexte fonctionnel et lui m'apprend des trucs techniques que je ne connaissais pas. On réfléchit en permanence à deux à chaque étape du projet. Cela démultiplie la qualité des livrables et la propreté de nos Go Live. Je suis persuadé que m'aligner sur l'état d'esprit de mes collègues CP IT apporterait de la valeur en moins à mon entreprise et à mes projets. Donc, je suis forcément moins disponible pour les tâches "à la con".

 

Au final, je pense que la meilleure solution pour moi c'est d'avoir un statut spécial où je conserve mes responsabilités et ma façon actuelle de fonctionner qui est plus efficace, tout en déléguant la PMO à la PMO, le commercial au commercial et le revenue monitoring à ma manager.
J'espère que mon employeur s'y montrera ouvert. :)

 

En jaugeant sa réaction, je pourrai prendre ma décision de rester ou de partir.


Message édité par User Name le 05-10-2024 à 15:24:31

---------------
"Pour diriger un troupeau de 1000 vaches, il faut 1 bâton. Pour diriger un troupeau de 1000 hommes, il faut 1000 bâtons. Pour diriger un troupeau de 1000 français, il faut beaucoup beaucoup de bâtons." - Proverbe africain
n°5345872
foudres
Posté le 05-10-2024 à 16:00:23  profilanswer
 

zeql_ a écrit :

Salut,
 
Gros questionnement même si j'ai déjà pris en partie ma décision, mais des avis externes sont toujours bon a prendre.
 
Je suis dans une boite depuis plusieurs, j'étais team leader d'une petite équipe toujours sous-staffée. Il y a plusieurs mois réorganisation avec nouveau directeur et arrivée d'un PMO.
Ca se passe mal, des incompréhensions sur le fonctionnement de mon métier et un planning presque au jour près alors que mon métier c'est des étapes de plusieurs mois avec de la production, donc pas mal d'aléas qui peuvent arriver sur un cycle de 6-8 mois.
Mon ancien n+1 dirigeait 2 services et maintenant 1 seul, et il est toujours à rappeler au PMO que "de son temps on faisait comme ca et ca marchait", donc ca sape mon autorité et lors d'une réunion, alors que je proposais un truc, le PMO me dit plus ou moins qu'il s'en fout de mon avis.
J'ai demandé a mon n+1 de ne plus être team leader.
 
Il y a peu, un nouveau DG arrive, je fais un entretien avec lui et après 20min je sens que c'est un piège puisqu'il me fait une liste de reproche à mon encontre que lui ont fait remonter des collègues. Vu la situation de la R&D j'ai l'impression qu'ils cherchent un bouc émissaire. Y a 2 licenciements en cours.
Hier je suis convoqué pour la suite avec le DG et l'actionnaire, vu la tournure du mail je sens qu'on veut me proposer une rupture conventionnelle.
 
Et... en fait non, en gros je suis bon techniquement et juste un caractère un peu borné par moment (je le sais). L'actionnaire venant de mon métier il est étonné que ca a disparu des organigramme.
Donc on me propose de m'accompagner avec du coaching, si je le souhaite, et plus ou moins de reprendre un rôle effectif de référent technique. Je suis surpris mais je ne laisse rien transparaître.
 
Si dans l'idée du DG y a le fait de remettre mon métier au même niveau que les autres et de prendre en compte ses spécificités, le fait que le premier entretien on me sort une liste de reproches de la part des autres team leaders, qu'avec mon ancien n+1 les relations sont froides, de même qu'avec le PMO, ca ne me donne pas envie de continuer.
Sachant qu'un collègue part a la retraite dans quelques semaines et que je vais reprendre sa charge. Il y a des choses sexy techniquement mais ca fait plusieurs années que j'attends que ca démarre et depuis peu ca démarre mais je n'ai pas le temps de m'y mettre car je m'occupe de tout le travail legacy.
 
Mon avis c'est plutôt de leur proposer une rupture conventionnelle car la proposition me parait être du même ordre que ce qu'on te promet quand tu pose ta démission.
Je suis fatigué mentalement par cet réorg, je suis sous l'eau depuis 1 an, sous-staffé depuis 3 ans.  
Techniquement l'avenir est ultra sexy et bénefique en terme de skill mais je sais que pendant encore au moins 1 an je vais pas avoir le temps de vraiment m'y mettre et le risque c'est qu'on embauche quelqu'un qui s'en occupera et donc j'aurais été le dindon de la farce.
Mon levier de negociation ca serait de leur proposer de faire du consulting ($$) ponctuel une fois parti que ce soit sur le legacy et sur le futur projet.


 
Je vois pas l'intérêt d'une rupture conventionnelle sauf si ta un post top assuré qui t'attends ailleur auquel cas je comprend pas pk t'es pas déjà parti y'a longtemps.
 
Cherche le meilleur job possible de remplacement, une fois que tu la tu démissionne. En attendant, tu go sur ton role de référent technique si c'est ce que tu aime et tu va à fond sur les nouvelles technos et délégue à des seniors dans ton équipe une partie de ton job actuel.

n°5345977
burnout62
Posté le 06-10-2024 à 09:50:02  profilanswer
 

Citation :

Néanmoins, le fond du problème n'est pas cette situation à un instant t : c'est le fait que ma directrice continue de sentir avoir "impunément" la liberté de nous rajouter des responsabilités de ce type en plus, sans pour autant amoindrir nos responsabilités sur nos projets. En d'autres termes, s'il n'y a pas à un moment donné quelqu'un qui dit "stop, ça suffit", on va continuer de dévaler la pente indéfiniment. C'est pour ça que je suis convaincu que je dois agir.


Je connais pas ta boite, mais attention :
- autant oui faut pas se faire surcharger non stop, ou il faut discuter avec ton boss sur les tâches nouvelles, les actuelles, les priorités/objectifs.
- autant n'importe quel salarié se verra forcément rajouté des tâches sorties un peu de nul part, y compris pas intéressantes, c'est la vie d'entreprise :/ faut pas trop faire le râleur sur ça pour un rien.
 
C'est une question d'équilibre.


---------------
Ce qui est fantastique avec le PC, c’est qu’il est toujours next-gen.
n°5345995
kiwai10
Cesse de croire, instruis toi.
Posté le 06-10-2024 à 11:28:38  profilanswer
 

Et j’ajouterais qu’arriver en brandissant son contrat pour dire c’est pas dans ma fiche de poste alors je le fais pas c’est red flag, c’est plutôt un réflexe d’opérateurs au smic qui font ça si on leur demande un truc :o :D

n°5346016
User Name
Posté le 06-10-2024 à 14:52:14  profilanswer
 

burnout62 a écrit :

Citation :

Néanmoins, le fond du problème n'est pas cette situation à un instant t : c'est le fait que ma directrice continue de sentir avoir "impunément" la liberté de nous rajouter des responsabilités de ce type en plus, sans pour autant amoindrir nos responsabilités sur nos projets. En d'autres termes, s'il n'y a pas à un moment donné quelqu'un qui dit "stop, ça suffit", on va continuer de dévaler la pente indéfiniment. C'est pour ça que je suis convaincu que je dois agir.


Je connais pas ta boite, mais attention :
- autant oui faut pas se faire surcharger non stop, ou il faut discuter avec ton boss sur les tâches nouvelles, les actuelles, les priorités/objectifs.
- autant n'importe quel salarié se verra forcément rajouté des tâches sorties un peu de nul part, y compris pas intéressantes, c'est la vie d'entreprise :/ faut pas trop faire le râleur sur ça pour un rien.

 

C'est une question d'équilibre.


Je suis d'accord avec ta mise en garde, c'est délicat.
Mais comme tu le dis justement, tout est une question d'équilibre.

 

Personnellement, je me suis fixé une règle simple : je tolère les tâches ingrates jusqu'à 20% de mon quotidien. Entre 20 et 30, je gueule (cas ici). Au delà de 30, je me casse.

 

Je ne compte pas forcément en "temps passé", mais plus en quantité d'items dans ma To Do list.

 

Dans ma boîte précédente, il a été acté contre mon gré et suite à une réorganisation que je devrai m'acquitter de tâches ne me plaisant pas à 50% de mon temps officiellement. Faute d'avoir mon mot à dire et d'autres solutions, j'ai refusé et claqué la porte, sans regrets.

 
kiwai10 a écrit :

Et j’ajouterais qu’arriver en brandissant son contrat pour dire c’est pas dans ma fiche de poste alors je le fais pas c’est red flag, c’est plutôt un réflexe d’opérateurs au smic qui font ça si on leur demande un truc :o :D


J'ai presque envie de répondre "et alors ?". Si c'est "redflag", c'est quoi la suite ?

 

Après, ce n'est pas exactement comme ça que je projette de m'y prendre, mais plus en mode "Ecoutez, ce n'était pas prévu ni dans mon entretien ni dans mon contrat, et j'ai été surpris et pris de court d'avoir ce genre de responsabilités. J'ai bien voulu m'en acquitter pendant X années contre mon gré, parce que je devais faire mes preuves et vous convaincre, mais aussi parce que vous m'avez promis que ça diminuerait avec le temps, lorsque j'ai continué à exprimer mon mécontentement à ce sujet. Or, non seulement cette promesse n'a pas été pas tenue, mais je constate au contraire que ça augmente, alors que je me suis porté volontaire pour participer à des solutions pour résoudre le problème autrement, chose que vous avez refusée. Compte-tenu de cette situation, je veux bien une solution pour ne pas qu'on se retrouve dans une impasse.".

 

Et là si elle dit "Ta gueule et fais ce que je te dis.", je demande un entretien RH en expliquant la situation et en disant que ce n'était ni prévu dans mon entretien, ni mon contrat et que ma manager n'est pas ouverte à discussion...

 

Et là, si malgré tout cela la société refuse de me trouver une solution, je brandirai la menace de partir, en espérant d'ici-là avoir avancé dans mes recherches d'emploi. Ca pourrait alors faire bouger les choses, mais je ne serai plus très sûr de vouloir rester. A suivre...


Message édité par User Name le 06-10-2024 à 15:03:21

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"Pour diriger un troupeau de 1000 vaches, il faut 1 bâton. Pour diriger un troupeau de 1000 hommes, il faut 1000 bâtons. Pour diriger un troupeau de 1000 français, il faut beaucoup beaucoup de bâtons." - Proverbe africain
n°5346036
foudres
Posté le 06-10-2024 à 17:47:31  profilanswer
 

A mon sens, User Name, si ça fait des années et ça augmente, malgrés le fait que tu ai plusieur fois remonté le point et que tu n'arrive pas à déléguer ça, tu devrai direct chercher ailleur et partir.
 
Je comprend même pas l'idée de menacer de partir perso. Quand t'en arrive au point que ça change pas depuis des années, c'est en général difficile, voire impossible à changer et c'est beaucoup plus simple de se barrer sans menace ni prevenir. Au moins si tu galére à trouver (plus souvent qu'on ne croit) tu n'es pas considéré comme démissionnaire en attendant.
 
De toute façon, une équipe et un management qui te la mise à l'envers pendant des années va pas soudainement devenir ultra sympa aprés un ultimatum réussit. Ils vont continuer comme avant et même si tu gagne un peu d'air pendant un temps, ça sera temporaire.


Message édité par foudres le 06-10-2024 à 17:49:14
n°5346045
User Name
Posté le 06-10-2024 à 20:16:42  profilanswer
 

Salut foudres, merci pour ton conseil. :jap:
 
Peut-être parce que je me dis que ça ne coûte rien d'avancer mes pions à la fois sur le terrain de la discussion et celui de la recherche d'emploi.
 
Ça me permet aussi de mesurer mon niveau "d'indispensabilité" ou de "naïveté", dans une optique d'introspection. :)


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"Pour diriger un troupeau de 1000 vaches, il faut 1 bâton. Pour diriger un troupeau de 1000 hommes, il faut 1000 bâtons. Pour diriger un troupeau de 1000 français, il faut beaucoup beaucoup de bâtons." - Proverbe africain
n°5346111
zeql_
Posté le 06-10-2024 à 23:20:01  profilanswer
 

foudres a écrit :

 

Je vois pas l'intérêt d'une rupture conventionnelle sauf si ta un post top assuré qui t'attends ailleur auquel cas je comprend pas pk t'es pas déjà parti y'a longtemps.

 

Cherche le meilleur job possible de remplacement, une fois que tu la tu démissionne. En attendant, tu go sur ton role de référent technique si c'est ce que tu aime et tu va à fond sur les nouvelles technos et délégue à des seniors dans ton équipe une partie de ton job actuel.

 

Parce que je suis dans l'électronique et que les jobs qui correspondent à mes skills y en a pas beaucoup. Donc démissionner ca veut pas dire que je vais trouver un job dans le mois ou alors ça sera un truc tout venant où je risque de me faire chier et probablement pas au salaire que je souhaite. D'autre part je suis peut-être exigent mais bon si c'est pour quitter une boite où l'ambiance est pourrie c'est pas pour aller dans une autre avec une ambiance/méthode de travail qui me convient pas.
Ca veut pas dire que j'attends non plus, j'ai déjà postulé à plusieurs offres et passé des entretiens.

 

Déléguer à des seniors dans mon équipe ? On est 3 dans l'équipe, moi inclus et le gars qui part à la retraite. Je suis le senior de l'équipe.
Aller sur les nouvelles technos ? Bah j'aimerai bien mais y a les projets en cours qui sont urgent donc bah ca m'occupe dans mon temps "libre" sauf que je suis arrivé à un stade où j'ai besoin d'y consacrer un certain temps consécutif et pas une heure ici ou une heure par là.

Message cité 1 fois
Message édité par zeql_ le 06-10-2024 à 23:23:33
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