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Un problème de connexion des tablettes sur lesquelles les étudiants de sixième année de médecine passaient leur première épreuve de concours d’internat lundi a entraîné l’annulation de l’épreuve pour les 11.000 candidats en métropole et outre-mer. Ils devront la repasser ce vendredi.
Rofl «À Lyon sud c’était un carnage». Les témoignages affluent sur les réseaux sociaux après l’annulation de la première épreuve du concours national d’internat de médecine ce lundi après-midi. En cause, un «bug informatique», à la faculté de Lyon Sud, qui a empêché le bon déroulé de l’examen sur ce site, a appris l’AFP auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de syndicats étudiants. La décision d’annulation de l’épreuve a finalement été prise alors que les étudiants de toute la France travaillaient sur leur copie depuis 2h30. Elle est reprogrammée ce vendredi.
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11.000 connexions simultanées
«Il y a eu un bug technique» dans l'une des universités, et comme l'épreuve permet de classer au niveau national, «il faut refaire l'épreuve» par souci d'équité, a indiqué mardi le ministre de l'Enseignement Philippe Baptiste, en marge d'un déplacement. «Un des sites localement avait été mal paramétré» et «environ 500 étudiants étaient en rade», a-t-il précisé ensuite à l'AFP. Dans un communiqué, la Conférence des doyens de médecine et le centre national de gestion, qui organisent l'examen, expliquent que «deux incidents» distincts sont survenus. D'abord, une «restauration incomplète de l'application EDN, suite à une sauvegarde», a conduit au report d'une heure du début de l'épreuve. Puis un second incident dans l'une des facultés, pendant l'examen, «se traduisait par des déconnexions (répétées) de candidats».
«Des actions correctives sont menées depuis hier (lundi)soir (...) Nous regrettons profondément ces deux incidents. Nous en mesurons l'impact pour les étudiants», poursuit le communiqué. Selon plusieurs étudiants, les futurs internes étaient convoqués à 14h, pour un début d'épreuve à 15h, finalement décalé après 16h. Il y a eu «un test de connexion (préalable) à midi. Le centre national de gestion a repéré quelques dysfonctionnements, qu'il pensait pouvoir résoudre», a expliqué à l'AFP Marion Da Ros Poli, présidente de l'Association nationale des étudiants de médecine en France (Anemf). «Malheureusement dans la faculté de Lyon Sud, il y a eu des soucis. Les étudiants répondaient à deux questions, étaient déconnectés, se reconnectaient, re-répondaient à deux questions avant d'être déconnectés de nouveau», a-t-elle raconté.
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