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Auteur Sujet :

Parti Socialiste: François Hollande Premier Ministre

n°16425108
Innolis_Je​vede
70
Posté le 12-10-2008 à 22:46:45  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

 


Ben c'est ce qu'on en fait aussi.
Par exemple, il y a des routes et des voitures, maintenant, si t'enlèves toutes les règles du code de la route, façon "farwest", ça le fait moins.

Message cité 1 fois
Message édité par Innolis_Jevede le 12-10-2008 à 22:50:53

---------------
7666
mood
Publicité
Posté le 12-10-2008 à 22:46:45  profilanswer
 

n°16425122
Profil sup​primé
Posté le 12-10-2008 à 22:47:21  answer
 

Magicpanda a écrit :

 
Citation :

« L'argent, la soif de l'avoir, du pouvoir et même du savoir n'ont-ils pas détourné l'homme de sa fin véritable ? » puis « saint Paul explique aux Colossiens que la cupidité insatiable est une idolâtrie et il rappelle à son disciple Timothée que l'amour de l'argent est la racine de tous les maux  ».

 

voila c'est le vieux fond catholique conservateur, l'usure c'est mal parce que le temps n'appartient qu'à dieu et toutes ces conneries qui expliquent que la crise est une punition divine ...

 

je passe sur l'idée que la recherche et le savoir, en bref l'émancipation sont des obstacles au bonheur

 

Tu veux que te dise,... j'en ai rien a foutre de benoit16 et de toutes les religions de la planète, je suis athée.   [:beckaman007]

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 12-10-2008 à 22:47:41
n°16425137
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 12-10-2008 à 22:48:24  profilanswer
 


 
 
non mais j'en profite pour m'attaquer à ce pan de l'argumentaire qu'on rencontre et qu'on va rencontrer de plus en plus


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16425202
Profil sup​primé
Posté le 12-10-2008 à 22:52:38  answer
 

Innolis_Jevede a écrit :

 

Ben c'est ce qu'on en fait aussi.
Par exemple, il y a des routes et des voitures, maintenant, si t'enlèves toutes les règles du code de la route, façon "warwest", ça le fait moins.

 

C'est ce que je veux dire, le travail et la croissance ne sont plus les vecteurs de la création monétaire, d'où la chienlit actuel.


Message édité par Profil supprimé le 12-10-2008 à 22:55:39
n°16425323
ltalexandr​e
fraternité
Posté le 12-10-2008 à 23:01:39  profilanswer
 

Fraaa.............terrrrrrrrrrrrrrrrrr.....................niiiiiiiiiiiiiiiiii................;tééééééééééééééééééééééééé
 
[:bibifoc7]

n°16425500
Innolis_Je​vede
70
Posté le 12-10-2008 à 23:20:18  profilanswer
 

[:sarko2]


---------------
7666
n°16425745
cabecou
Posté le 12-10-2008 à 23:42:25  profilanswer
 

http://terresacree.org/images/rael2.gif


Message édité par cabecou le 12-10-2008 à 23:42:40
n°16426017
Dantiste
Posté le 13-10-2008 à 00:24:52  profilanswer
 


Pour changer des posts inspirés...
 
******************************************************************************************************************************************************************
 
Des propositions contre la crise financière
 
Participant au "Grand Rendez Vous" Europe 1 / Le Parisien, ce matin, Ségolène Royal a fait six propositions pour répondre à la crise économique et financière. Les voici :  
 
 
1. Créer un ministère franco-allemand de l’économie préfigurant un futur gouvernement économique de la zone euro.
 
La crise actuelle démontre en effet la nécessité d’une politique économique européenne forte et d’un plan de relance à l’échelle de l’Union.
Ce ministère serait en particulier chargé de créer les conditions d’une croissance verte en investissant dans les technologies environnementales.
 
 
2. Agir pour le pouvoir d’achat en révolutionnant la fiscalité française.
 
Fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu et suppression d’une partie (20 milliards) de niches fiscales, qui permettraient par exemple de redistribuer 1 000 euros à 20 millions de familles, sous forme de baisse d’impôts.
 
 
3. Pour soutenir et accompagner les entreprises dans leur développement, constituer une véritable banque publique.
 
Constatant les insuffisances actuelles d’Oséo, cette banque serait adossée à la caisse des dépôts et consignations. Elle accorderait des crédits de court terme (trésorerie) et de long terme.
 
 
4. Imposer à l’ensemble des acteurs financiers le respect de la réglementation dite de Bâle 2.
 
Cette réglementation qui contraint les banques à détenir un euro de fonds propres pour 12 euros de crédits ne s’applique pas aujourd’hui à un certain nombre d’acteurs, notamment les fonds spéculatifs.
 
 
5. Agir contre les paradis fiscaux.
 
D’une part, engager une réflexion collective au sein de l’union européenne ; d’autre part, interdire aux fonds et aux banques domiciliés dans les paradis fiscaux d’investir sur les marchés de l’Union européenne
 
 
6. Contraindre les banques à conserver dans leurs bilans les créances qu’elles revendent aujourd’hui à d’autres acteurs financiers.
 
La  crise actuelle est en effet le résultat pour une large part de la « titrisation ». Cette réforme devrait être faite dans l’Union européenne et dans les pays du G7.


---------------
Mariupol, heroes forever. - Zelensky, Dudaev. - Boum !
n°16426720
oranginaaa​a
Posté le 13-10-2008 à 06:42:44  profilanswer
 

Alors pour le 1, elle est gentille mais les allemands seront toujours contre. Totalement gratuit de proposer ça en sachant que ça n'arrivera pas.


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Fructu non foliis arborem aestima. Évalue l’arbre à ses fruits et non à ses feuilles.
n°16426812
thurfin
la clarté dans la confusion
Posté le 13-10-2008 à 08:12:29  profilanswer
 

oranginaaaa a écrit :

Alors pour le 1, elle est gentille mais les allemands seront toujours contre. Totalement gratuit de proposer ça en sachant que ça n'arrivera pas.


ou pas, ca dépend beaucoup des relations FR-All, en ce moment elles sont au plus bas, mais aux plus belles heures de chirac-schroder c'était jouable. Bon ca passe aussi par le fait qu'on arrete de passer pour des marioles niveau éco au près des allemands.

mood
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Posté le 13-10-2008 à 08:12:29  profilanswer
 

n°16426842
Dantiste
Posté le 13-10-2008 à 08:26:08  profilanswer
 

oranginaaaa a écrit :

Alors pour le 1, elle est gentille mais les allemands seront toujours contre. Totalement gratuit de proposer ça en sachant que ça n'arrivera pas.

Ils seront contre tant que le gvt français sera à genoux devant les banques. Cf. le taux de prélèvement du service des transactions avec les cartes Visa, largement au dessus des autres taux pratiqués dans l'UE : un hold up sur l'économie française...
 
Les banques, et tout le reste.


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Mariupol, heroes forever. - Zelensky, Dudaev. - Boum !
n°16427319
ozidivisio​n
Résistant
Posté le 13-10-2008 à 10:22:53  profilanswer
 

thurfin a écrit :


ou pas, ca dépend beaucoup des relations FR-All, en ce moment elles sont au plus bas, mais aux plus belles heures de chirac-schroder c'était jouable. Bon ca passe aussi par le fait qu'on arrete de passer pour des marioles niveau éco au près des allemands.


connaissant bien les allemands et la culture allemande, s'il y a une chose dont je suis sur c'est que jamais on n'aura un tel minister (ou alors un truc honorifique qui ne sert à rien).

n°16427408
thurfin
la clarté dans la confusion
Posté le 13-10-2008 à 10:33:24  profilanswer
 

et si on donne le poste à un allemand ? Je pense que c'est le futur, on a la même monnaie y'a pas de raison qu'on ait pas un super ministre de l'économie. On finira par y venir Merkel a bien dut revoir sa position sur l'intervention européenne dernièrement.

n°16427430
ozidivisio​n
Résistant
Posté le 13-10-2008 à 10:36:09  profilanswer
 

thurfin a écrit :

et si on donne le poste à un allemand ? Je pense que c'est le futur, on a la même monnaie y'a pas de raison qu'on ait pas un super ministre de l'économie. On finira par y venir Merkel a bien dut revoir sa position sur l'intervention européenne dernièrement.


 
oui un ministere franco-allemand avec un ministre allemand et des employés allemand?  :ange:  
 
Pour moi ca ne marchera jamais, enfin dans ce domaine.

n°16427505
thurfin
la clarté dans la confusion
Posté le 13-10-2008 à 10:44:46  profilanswer
 

ozidivision a écrit :


 
oui un ministere franco-allemand avec un ministre allemand et des employés allemand?  :ange:  
 
Pour moi ca ne marchera jamais, enfin dans ce domaine.


ah parcequ'un ministère franco allemand doit avoir à sa tete forcement un français, sur que de ce point de vue ca ne peut pas marcher.
De toute facon si on part du constat "ca ne marchera jamais" ca ne peut pas marcher. C'est pour ca que les p'tite bites n'ont pas leur place en politique :o

n°16429551
ozidivisio​n
Résistant
Posté le 13-10-2008 à 14:21:44  profilanswer
 

thurfin a écrit :


ah parcequ'un ministère franco allemand doit avoir à sa tete forcement un français, sur que de ce point de vue ca ne peut pas marcher.
De toute facon si on part du constat "ca ne marchera jamais" ca ne peut pas marcher. C'est pour ca que les p'tite bites n'ont pas leur place en politique :o


non mais là je suis réaliste, c'est tout.
Comme tu l'as dit précédemment, les allemands n'ont aucune confiance aux francais en matière économique.

n°16429896
thurfin
la clarté dans la confusion
Posté le 13-10-2008 à 14:53:58  profilanswer
 

ozidivision a écrit :


non mais là je suis réaliste, c'est tout.
Comme tu l'as dit précédemment, les allemands n'ont aucune confiance aux francais en matière économique.


et on peut pas leurs donner complètement tord :o
la création d'une telle institution serait peut etre même un bon moteur pour donner un coup de balais dans les comptes français.

n°16430555
Profil sup​primé
Posté le 13-10-2008 à 15:54:29  answer
 

Magicpanda a écrit :

il faut surtout penser le monde qui vient là, et le congrès ne le permettra sans doutes pas


Je me suis exprimé de façon ambigüe, je voulais dire qu'ils donne l'impression que ce qui aurait prévalu jusqu'ici,k c('est une incapacité à penser le monde (actuel, et futur) :d  

n°16431927
ovrefoss
Posté le 13-10-2008 à 18:03:21  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


 
 
il faut surtout penser le monde qui vient là, et le congrès ne le permettra sans doutes pas

Ce n'est pas parce que certains au PS se posent en cristallisateurs des contre-propositions gouvernementales, pour au final adopter un discours qui se résume à une vacuité bénie par le gouvernement, en place qu'il faut déjuger de ces contre-propositions.  
 
Qui les propose, qui se propose de les mettre en pratique ? Ils ne sont pas en face des cameras et des micros. Les autres sont déjà prêts à monter dans le wagon de l'ump après le congrès, qui devrait leur octroyer une période de réflexion salutaire pour se retrouver en osmose avec la base militante. Mais amha, c'est peine perdue, le passé ayant  très largement dessiné l'avenir.

n°16432548
eol melwas​ul
Sujet du Roi
Posté le 13-10-2008 à 19:01:04  profilanswer
 

Je le trouve marrant Malek Bouthi.
Reporter el congres a cause de la crise. C'est justement dans ce moment de folie du libéralisme déregulé, qu'il faut repenser une sociale démocratie, un socialisme renové pour eviter des catastrophes pareilles a l'avenir.
SI a chaque problème le PS fait pause autant qu'il soit dissous. Le but d'un parti politique est de proposer des solutions, pas d eles éviter.
Mais j'ose esperer qu'il est ultra minoritaire au PS.


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Salutations aux messager du Roi, tombé sous les verrous.
n°16432710
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 13-10-2008 à 19:15:28  profilanswer
 

ba je trouve qu'il a pas forcément tord, quand il y a une crise, et que le ps se regarde le nombril plutot que d'y apporter des réponses c'est plutot désastreux (genre martine ? bertand ? ségolène ?)

Message cité 1 fois
Message édité par Magicpanda le 13-10-2008 à 19:16:29

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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16433424
eol melwas​ul
Sujet du Roi
Posté le 13-10-2008 à 20:36:07  profilanswer
 

Rien ne les empeche de proposer des solutions au lieu de regarder leur nombril. S'ils sont incapables de penser a améliorer la vie de leur concitoyen par leurs solutions, leur politique, qu'ils ne gagnent jamais.


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Salutations aux messager du Roi, tombé sous les verrous.
n°16433524
Profil sup​primé
Posté le 13-10-2008 à 20:46:21  answer
 

Magicpanda a écrit :

ba je trouve qu'il a pas forcément tord, quand il y a une crise, et que le ps se regarde le nombril plutot que d'y apporter des réponses c'est plutot désastreux (genre martine ? bertand ? ségolène ?)


 
Et il peuvent faire quoi, il sont commande de l'etat ?  :pfff:  :pfff:  
 
A part faire des déclarations, qu'ils ont fait, tu veux qu'ils fassent quoi, prendre d'assaut l'Élysée.  :sarcastic:  

n°16433555
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 13-10-2008 à 20:49:41  profilanswer
 

eol melwasul a écrit :

Rien ne les empeche de proposer des solutions au lieu de regarder leur nombril. S'ils sont incapables de penser a améliorer la vie de leur concitoyen par leurs solutions, leur politique, qu'ils ne gagnent jamais.


 
 
 
 
non mais pour l'instant on réfléchit pas aux propositions mais "à qui va être candidat en 2012, et qui se place pour 2017"


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16433790
eol melwas​ul
Sujet du Roi
Posté le 13-10-2008 à 21:11:42  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


 
 
non mais pour l'instant on réfléchit pas aux propositions mais "à qui va être candidat en 2012, et qui se place pour 2017"


 
Comme un c**, je pensais que le débat d'idée se déroulait et ensuite, on choississait celui qui avait les idées les plus proches des siennes. :o


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Salutations aux messager du Roi, tombé sous les verrous.
n°16435251
Dantiste
Posté le 13-10-2008 à 23:02:45  profilanswer
 

eol melwasul a écrit :


 
Comme un c**, je pensais que le débat d'idée se déroulait et ensuite, on choississait celui qui avait les idées les plus proches des siennes. :o

Si tu n'as vu qu'une seule idée, c'est déjà bien, c'est même mieux que rien.  :whistle:  
Mais si ensuite tu votes pour un candidat comme si tu choisissais une paire de charentaises, c'est que tu es mûr pour voter Sarkozy  :lol:  

n°16454258
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 15-10-2008 à 16:44:36  profilanswer
 

ahaha ca y est ca commence les pressions à l'ancienne " ca serait bien que toute la section vote dans le meme sens" et compagnie, ils vont en avoir pour leur pognon tient


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16454965
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 15-10-2008 à 17:37:13  profilanswer
 

colin powell va annoncer qu'il soutient Obama


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16454971
Dworkin
⭐ Evil Camp Represent ⭐
Posté le 15-10-2008 à 17:37:43  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

colin powell va annoncer qu'il soutient Obama


 
Mauvais topic [:haha]


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Ma bibliotheque Mon Bar ⭐ מברכיך ברוך וארריך ארור
n°16455011
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 15-10-2008 à 17:39:54  profilanswer
 

exact :o


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16466188
ovrefoss
Posté le 16-10-2008 à 16:45:39  profilanswer
 

Crise financière: comment le PS est passé du oui à l'abstention
http://www.20minutes.fr/article/26 [...] ention.php
 
Après le choix de s'abstenir sur le plan de sauvetage des banques du gouvernement, les députés PS refont le match, dans une ambiance qui rappelle le vif débat sur le vote non à la réforme des institutions. Selon Pierre Moscovici, le PS a «raté une occasion», alors que Gaëtan Gorce, fataliste, observe «une erreur de plus», commise par «une direction obnubilée par les enjeux de congrès». Manuel Valls lui y va encore plus franchement, en regrettant qu'il «manque des hommes d'Etat aujourd'hui au Parti socialiste». C'est qu'en deux jours, le plan de sauvetage a créé de vifs débats au sein du groupe parlementaire.
 
Retournement de situation
 
Lundi après-midi, peu après les annonces du plan, le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, affirme qu'il «n'imagine pas un vote contre» le plan gouvernemental. Mardi matin, les élus PS siégeant à la commission des Finances avaient voté avec l'UMP l'article décisif du «projet de loi de finances rectificative pour le refinancement de l'économie». Peu après, lors de la réunion du groupe parlementaire, Jérôme Cahuzac, membre de la commission, plaide pour un vote oui au plan. Mais voilà, «un retournement de situation s'est produit», selon un député strauss-kahnien.
 
L'abstention l'emporte finalement
 
Des députés de toutes tendances ont fait basculer la majorité du groupe vers l'abstention. Jean Glavany, Laurent Fabius, Jean-Marie Le Guen (strauss-kahnien), Marylise Lebranchu (proche de Martine Aubry), Delphine Batho (proche de Ségolène Royal), et Julien Dray, porte-parole du PS, ont plaidé pour l'abstention, qui l'a finalement emporté. Le motif ? Le plan «ne résout qu'une partie des problèmes», manquent des mesures de soutien à l'emploi, au pouvoir d'achat, à l'investissement.
 
A l'inverse, Pierre Moscovici et Manuel Valls, entre autres, ont pris position en faveur du texte, tandis que Jean-Marc Ayrault hésitait entre les deux positions, selon un de ses proches. Jean-Christophe Cambadélis ne perd pas de temps, et envoie dans la foulée une note intitulée «l'union nationale évitée de justesse».  Pour Jean-Christophe Cambadélis, cette séquence «résume les carences du PS constatées depuis des années: absence de débat, de travail et de décision collective». Et Martine Aubry en remet une couche le soir même sur I-télé, en évoquant sa surprise que François Hollande n'ait pas réuni la direction du parti la veille.
 
Il s'est tout de même trouvé un socialiste pour voter oui: Olivier Dussopt, député de l'Ardèche, proche de Benoît Hamon.. Mais il avait remis une procuration à une collègue, qui s'est manifestement trompée, et  a fait inscrire le rectificatif dans le compte rendu du scrutin.
___________________
 
Amen. C'est donc bien quand il s'agit de refiler, sans assurance aucune ,des brouettes de fric à la droite parasite et prévaricatrice, que l'on reconnait les siens dans ce petit monde baratté et rance du parti socialiste.
 
 

n°16470124
pantalaimo​n
Posté le 16-10-2008 à 22:54:00  profilanswer
 


Benoît Hamon "il ne manque qu'une motion au congrès de Reims, celle de Nicolas Sarkozy conduite par Manuel Valls".  :bounce:  
 
Sinon son avis et ses propositions sur la crise, c'est vraiment bien.
http://benoithamon.fr/index.php
 

Citation :

Tout à coup, tout irait mieux. Il aurait suffi d’un plan de sauvetage, d’un Président en état de grâce, d’une Europe rassemblée pour stopper la crise et ramener le soleil. Les bourses reprennent de la vigueur, les traders sortent de leur courte déprime, les banques ont réussi à obtenir l’assurance de pouvoir socialiser leurs pertes colossales…
 
Depuis dimanche, nous serions donc sortis de ce que le nouveau Prix Nobel d’économie qualifie au diapason des économistes les plus sérieux, de début d’un « méchant cycle de récession ». Les bourses, les traders, les banques retrouvent le sourire…
 
Derrière ce triomphe, il y a le sort de millions d’hommes et de femmes, nus devant la crise, impuissant à renégocier les échéances de leurs dettes, impuissants à endiguer la dégradation de leur pouvoir d’achat, de leurs conditions de travail , de leurs conditions de vie tout simplement, il y a des millions d’hommes et de femmes qui s’apprêtent à recevoir une lettre de licenciement pour cause de délocalisation ou de cessation pure et simple d’activité.
 
Dans un élan de solidarité sans précédent, les nations du monde au prix d’un gigantesque effort financier, se sont portés au secours du système financier mondial sans que l’on sache aujourd’hui si l’appétit gargantuesque des marchés sera assouvi par l’engloutissement de milliards des dollars et d’euros. Les piliers du temple seraient à nouveau solides. Et les marchands pourraient y reprendre tranquillement leurs emplettes. Comme avant, sans remord, sans souvenir ni leçon du séisme de la veille.
 
Nous savons pourtant que :
 
Politiquement, absolument rien n’a changé dans la gouvernance de l’économie mondiale, les acteurs financiers ont simplement trouvé un mécanisme de réassurance, lui-même branché sur les marchés financiers – il y a donc une logique de cercle vicieux si ce n’est une belle arnaque.
 
Economiquement, des secteurs entiers peuvent être décimés dans les prochaines années, et des centaines de millions d’épargnants sont potentiellement concernés.
 
Socialement, les conséquences de la crise seront implacables pour l’emploi, le pouvoir d’achat, le marché du logement, l’accès au crédit, les systèmes de retraite par capitalisation… Où sont passés les défenseurs de droite et de gauche des fonds de pensions ?
 
Moralement enfin, plusieurs milliards de dollars ont été trouvés en quelques jours pour préserver le système financier, quand les Nations Unies consacrent 80 mds de dollars seulement par an aux objectifs du Millénaire de lutte contre la pauvreté.
 
Alors, pour répondre d’emblée à la question posée pour nos travaux : ce que doit proposer la gauche, en France, en Europe et dans le Monde, c’est un changement profond des règles du jeu, des réformes à la fois réalistes qui s’enracinent dans les causes objectives de la crise que nous subissons, et radicales car les enjeux sont énormes.
 
La crise actuelle valide notre critique fondamentale du capitalisme
 
Il faut se féliciter du fait que la crise actuelle ait permis une pédagogie sans précédent de l’analyse critique du capitalisme. Depuis longtemps, ceux qui critiquaient les dérives de l’économie libérale étaient taxés de gauchistes, de rétrogrades, au mieux de nostalgiques ou de rêveurs. Il n’y a pas d’honneur à avoir été des prophètes, pas même au sein du Parti socialiste… Lorsque l’on n’a pas su se faire entendre, c’est que l’on a en partie échoué. Mais ne laissons pas passer l’occasion de rappeler la permanence et la pertinence de notre critique du capitalisme :
 
La financiarisation du capitalisme est directement à la source la crise : l’argent créé ou échangé ne va plus principalement à l’économie réelle, donc à l’industrie, à l’emploi, à la création de ressources ou de biens de consommation, mais bien à la rémunération des détenteurs de capitaux. Même si la crise des « subprimes » provient du secteur du logement, ce n’est pas à un secteur économique en particulier que cela est dû, mais à la perversion d’un de ses principaux mécanismes de financement ; si le logement social existait aux Etats-Unis et s’il n’était pas remplacé par une course effrénée à la propriété financée par des crédits à risques, nous n’en serions sans doute pas là.
 
La déréglementation de l’économie de marché est la « seconde mamelle » de la crise : depuis plus de vingt ans, la pensée économique dominante est de « jouir sans entraves » ; l’arnaque principale est d’avoir réussi à faire croire que la déréglementation de l’économie, l’affaiblissement des mécanismes de contrôle et de solidarité, permettraient l’enrichissement du plus grand nombre et sans frais. La réalité de la crise nous montre l’inverse : si le niveau de vie a incontestablement augmenté sur la planète, la répartition des richesses est malheureusement de plus en plus inégalitaire, et les mécanismes de régulation échappent désormais pour l’essentiel à la responsabilité politique.
 
L’essor du « libre échange » au niveau mondial est venu parachever l’édifice : l’OMC vante la mécanique vertueuse du libre échange qui serait gagnante-gagnante. La course à la compétitivité entre les nations se déroule à coup de dumping social, dumping fiscal et dumping environnemental. Elle a pour principale conséquence de d’encourager la baisse des recettes publiques (comme démontrée en Europe par le cabinet KPMG sur la baisse tendancielle de l’IS dans le marché intérieur grâce à la concurrence fiscale) mais aussi de pousser la réduction du coût du travail et donc à la modération salariale. Dans le monde occidental, la pente est la même. En France, ce sont onze points de PIB qui ont été transférés de la rémunération du travail à celle du capital. Le rendement demandé au capital investi est devenu tel qu’il détourne la valeur ajoutée de l’investissement comme de la rémunération du travail. La principale conséquence sociale de ce phénomène est le développement d’une nouvelle forme de prolétariat constitué de travailleurs pauvres et de leur familles.
 
La crise actuelle est une crise du système, une crise du capitalisme
 
Nous assistons bien à une crise du capitalisme. Quelles en sont les caractéristiques ?
 
C’est une crise de liquidités : prudentes, méfiantes ou fragilisées, les banques ne se prêtent plus d’argent, et le manque de liquidités pour honorer des créances provoque des réactions en chaîne.
 
C’est une crise spéculative : à cause des spéculations à la baisse contre les valeurs bancaires, les banques voient leurs fonds propres se dévaloriser.
 
C’est une crise financière d’un type nouveau : l’accumulation de créances douteuses liées à la prolifération de produits financiers dérivés, ajoute un aspect surréaliste puisque les pertes sont pour une grande part d’entre elles de nature virtuelle.
 
C’est une crise qui condamne les modèles de régulation de nature privée voire corporatiste : les normes comptables aujourd’hui appliquées, qui valorisent les entreprises en fonction du cours du marché, condamnent les entreprises cotées dès lors que les marchés s’effondrent, même si leur activité productive est saine ; de leur côté, les agences de notation qui sont pourtant sensées se porter garantes, se sont en fait avérées incompétentes, aveugles ou consanguines ; d’autres normes comptables et une agence publique européenne de notation sont devenues essentielles.
 
C’est donc bien une crise du modèle capitaliste : il semble que nous ayons heureusement atteint les limites d’un système prédateur reposant sur la captation par le capital de la valeur ajoutée et sur une dérégulation à outrance, mais rien aujourd’hui ne permet de croire que l’issue de la crise débouchera sur une remise en cause profonde du système économique et financier.
 
Le plan européen est nécessaire mais il n’a pas d’autre but que de préserver le système
 
La conduite de SARKOZY face à la crise est à l’image de ses revirements successifs et de son agitation habituelle. Il critique les dérives des financiers américaines mais il n’avait de cesse, il y a à peine plus d’un an, de vanter les mérites du système américain de crédits hypothécaires. Il répond à l’urgence en prenant la tête d’une improbable unité européenne mais, et c’est le comble, Gordon BROWN l’avait précédé en proposant de faire jouer la garantie publique des Etats européens sur les prêts interbancaires et en fixant des contraintes sérieuses aux acteurs financiers. Surtout, il faut dénoncer les mensonges et les oublis du plan SARKOZY :
 
Tout d’abord, ce plan va coûter de l’argent au contribuable. Certes, ce n’est pas un plan financé à ce stade par les impôts, mais le choix du montage financier n’est pas inoffensif ni indolore : la recapitalisation des banques sera financée par l’emprunt, qui devra lui-même être supporté soit par les impôts, soit plus probablement par le déficit ; d’une manière ou d’une autre, ce plan aura donc un impact sur les contribuables voire sur les citoyens par ses conséquences en matière de services publics ou de dette publique. Plus que jamais, il faut dénoncer la politique fiscale du Gouvernement, désormais illustrée par le très injuste « paquet fiscal ». En 2007, 617 foyers fiscaux se sont vus rétrocéder par le Fisc un chèque moyen de 233000 euros. L’immoralité absolue d’une telle décision est rendue encore plus insupportable par la crise actuelle. L’unité nationale, chère à Mrs Fillon et Sarkozy commence par l’annulation pure et simple des mesures du paquet fiscal
 
Ensuite, ce plan ne protègera pas les Français de la récession qui va suivre. Au contraire, SARKOZY va poursuivre sa politique de démantèlement des services publics, qui seront pourtant essentiels pour permettre aux classes moyennes et populaires de supporter les conséquences de la crise ; nous saurons rappeler au Gouvernement qu’il sait comment trouver de l’argent lorsqu’il s’agit de préserver des acteurs financiers, mais qu’il y renonce facilement lorsqu’il s’agit de se soucier de la vie quotidienne de nos concitoyens. Il ne faut pas creuser bien profond pour débusquer l’imposture du discours de Sarkozy. C’est le même homme qui appelle au retour de l’Etat pour sauver les marchés qui dans le même souffle confirme la privatisation de la Poste et de la Banque Postale.
 
Enfin, le plan SARKOZY, c’est l’impunité et l’amnistie à l’égard de ceux qui ont fauté. Bien sûr, le locataire de l’Elysée nous a servi ses tirades contre les « voyous de la finance » mais en fin de compte, ce sont bien les « dettes de jeu » de ceux qui ont fauté qui seront effacées de l’ardoise, alors que les mêmes joueurs peu scrupuleux sont si intransigeants à l’égard de leurs clients au moindre découvert. Pour mémoire c’est le même Nicolas Sarkozy qui est intervenu pour que ‘Etat vide un peu plus ses caisse s de quelques centaines de millions d’euros pour dédommager Bernard Tapie, le même Nicolas Sarkozy qui voulait dépénaliser l’abus de bien social. En matière de vertu et de moralité on aurait rêvé pédigrée plus blanc.
 
Ce plan était donc sans doute nécessaire car il fallait des réponses techniques à la crise financière, mais il demeure insuffisant et mensonger. Ne laissons pas la droite en faire une victoire politique et un but en soi, car ce plan, surtout à l’échelle européenne, a pour seule vocation de permettre au système de renaitre. L’ambition de la gauche doit être d’aller plus loin, d’inventer autre chose, et elle doit le dire haut et fort.
 
Les réponses à cette crise doivent être au cœur de notre projet politique et du congrès de reims
 
Je plaide pour un nouveau réalisme économique de gauche. Comment croire que ceux qui dans les 20 dernières années, sont associés intellectuellement et idéologiquement à la marchandisation croissante de la société, au recul de la puissance publique et à la mise en retrait des mécanismes collectifs de solidarité seraient à droite comme à gauche les plus crédibles pour proposer une sortie de crise. Sans parler de modernité, c’est la crédibilité économique et politique qui a objectivement changé de camp. Je voudrai donc développer les principes de ce nouveau réalisme économique de gauche.
 
- Cette politique devra tout d’abord reposer sur une autre ambition européenne, dont nous devons faire le cœur de notre prochaine campagne. L’unité européenne a été obtenue de façon poussive sur le plan de sauvetage. Il faut se souvenir des réactions invraisemblables de la Commission européenne appelant aux premiers jours de la crise au respect strict des critères du pacte de stabilité ou s’inquiétant de la comptabilité de la recapitalisation de Dexia avec le droit européen en matière d’aides d’Etat. Cette crise a aussi souligné quelques tares de la gouvernance économique de l’Europe qui faute de fédéralisme budgétaire, ne peut par exemple lancer un emprunt européen ni lever un impôt pour financer une caisse de recapitalisation européenne ; Alors faute de mieux, ceci a conduit les Etats-membres à suspendre discrètement l’application du pacte de stabilité pour se libérer des contraintes budgétaires, ce que nous sommes un certain nombre à demander au demeurant depuis longtemps pour pallier les insuffisances du budget communautaire.
 
- Il faudra également un meilleur contrôle des activités bancaires et de crédit : la lutte contre les paradis fiscaux doit venir au premier plan de notre action internationale ; leur existence facilite les transactions les plus occultes et les plus risquées, notamment grâce au secret bancaire et aux règles fiscales appliquées. J’identifie quelques décisions prioritaires : le renforcement de la directive Epargne, la création d’une nouvelle taxe financière vers les territoires qui refusent de mettre en œuvre une véritable coopération fiscale et judiciaire ou la mise en œuvre d’un traité international qui impose la levée du secret bancaire à la demande des autorités compétentes. Par ailleurs, les conditions du crédit doivent être plus nettement encadrées pour ne pas engendrer de risques inconsidérés, ou au contraire pour en garantir l’accès.
 
- Il faudra ensuite agir pour modifier la répartition des richesses : la crise financière n’est pas seulement due à la prolifération de produits dérivés toxiques. Elle trahit l’épuisement du modèle américain qui a creusé les inégalités. Alors que les hauts revenus augmentent régulièrement, les revenus des classes moyennes et modestes stagnent. La croissance de la période 2002-2006 ne pouvait être tirée que par leur endettement, alimenté par le crédit hypothécaire nourri par la machinerie financière aboutissant à titriser les créances toxiques achetées par les acteurs financiers du monde entier. Certes, le taux d’endettement des ménages français est encore relativement faible, mais la crise du pouvoir d’achat et la crise du logement conduisent déjà au surendettement de nombreuses familles. Il y a une urgence sociale et un impératif économique à mettre un terme à la modération salariale, d’autant que les profits n’alimentent plus l’investissement et sont en majorité consacrés à la rémunération d’actionnaires dont l’épargne a nourri les bulles spéculatives sur les marchés boursiers. C’est pourquoi la politique salariale doit conduire à l’indexation des salaires sur les gains de productivité et l’inflation.
 
- On ne pourra échapper à la fixation des restrictions européennes au libre-échange : le libre-échange n’est pas étranger à la pression exercée à la baisse sur les salaires. C’est pourquoi le débat sur les restrictions au libre-échange, porté par OBAMA aux Etats-Unis, est plus actuel que jamais si la gauche entend favoriser les conditions d’une harmonisation vers le haut des normes sociales dans le cadre d’une coopération internationale. On le verra dans les prochains mois, lorsque des acteurs importants de l’industrie mondiale, par exemple dans le secteur automobile, connaîtront des difficultés considérables à cause des distorsions de concurrence. La « préférence communautaire » doit être au cœur de la politique industrielle de l’Europe, pas dans un but de protectionnisme étroit, mais pour faire payer aux producteurs « moins disant » le coût de leur « dumping social ».
 
- Il nous faut une vision ambitieuse du développement de l’Etat-Stratège : le retour de l’intervention de l’Etat ne doit pas se cantonner à socialiser les pertes, en recapitalisant les acteurs financiers qui ont flambé en bourse l’argent des épargnants, pour privatiser ensuite le bien public. Les marchés financiers livrés à eux-mêmes se sont trompés. Il faut que la recapitalisation du système financier soit l’occasion de définir le périmètre d’un pôle public financier stable et solide. Celui-ci doit être mis au service de la politique industrielle, dans le cadre d’un développement durable. Le pacte de stabilité a d’ores et déjà été suspendu par l’Eurogroupe pour permettre aux Etats-membres d’emprunter. Il doit être enterré pour ne pas devenir l’alibi de la réduction du périmètre des services publics.
 
- Il faut enfin retrouver la voie de la justice fiscale : une réforme fiscale doit être engagée pour éviter que le financement du plan de sauvetage ne pèse sur les revenus moyens et modestes qui subissent de plein fouet la crise du pouvoir d’achat. Le bouclier fiscal doit être levé. Il faut créer un grand impôt universel et progressif sur le revenu en fusionnant l’IR et la CSG. Il faut aussi rendre progressif l’impôt sur les sociétés et le moduler selon l’usage qui est fait des bénéfices.
 
Voilà, chers amis, des réponses qui me semblent être à la hauteur de la situation pour une gauche qui décomplexée, digne de son histoire et des attentes de nos concitoyens. La crise produit de drôles d’effets au Parti Socialiste. Les archaïques d’il y a quelques semaines sont devenus fréquentables. Il serait même recommandé de lire leur motion ou d’y puiser quelques arguments. Nous n’allons pas nous en plaindre. Nous ne prétendons avoir tout vu tout prédit et tout pensé avant tout le monde. Mais nous n’avons pas non plus l’impression d’être les plus en retard dans l’analyse de la crise et la formulation de réponses politiques. Rien ne serait pire pour le PS que son action se confonde avec celle de ceux qui veulent renflouer un système, sauver un monde qui s’éteint inexorablement. Il est l’heure de reprendre un monde d’avance.


---------------
...
n°16477806
rogr
Posté le 17-10-2008 à 19:02:41  profilanswer
 

intéressante réflexion sur le cas Royal :
 
Encore et toujours! (Chris79)
http://www.lepost.fr/article/2008/ [...] 88594.html
 

Citation :

"des fâcheux, surtout de gauche, qui n'avaient de cesse de l'insulter, elle et son intelligence"
 
"cette manière de sourire en permanence ou presque, qui est sa marque de fabrique et son arme la plus puissante… Entre goguenardise et défi, automatisme et goût de la bataille."

n°16477815
LooSHA
D'abord !
Posté le 17-10-2008 à 19:04:13  profilanswer
 

pantalaimon a écrit :


Benoît Hamon "il ne manque qu'une motion au congrès de Reims, celle de Nicolas Sarkozy conduite par Manuel Valls".  :bounce:


Clair, je l'ai vu "débattre" l'autre jour avec Xavier Bertrand ou un de ses clones, ils ont réussi l'exploit d'être quasiment d'accord sur tout :heink:  


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°16478671
bingo2
PDG de HFR...
Posté le 17-10-2008 à 20:59:12  profilanswer
 

rogr a écrit :

intéressante réflexion sur le cas Royal :
 
Encore et toujours! (Chris79)
http://www.lepost.fr/article/2008/ [...] 88594.html
 

Citation :

"des fâcheux, surtout de gauche, qui n'avaient de cesse de l'insulter, elle et son intelligence"
 
"cette manière de sourire en permanence ou presque, qui est sa marque de fabrique et son arme la plus puissante… Entre goguenardise et défi, automatisme et goût de la bataille."



 
 :lol:  :lol: il faut dire que sa prestation lors de son concert était particulièrement réussies, l'apparition d'une madone les mains jointes provoque toujours cet effet la.....
 
http://www.youtube.com/watch?v=VuJC2NOc0O4
 
Bonsoir Angers
 
Bonsoir le Vaucluse
 
Bonsoir le Poitou
 
Bonsoir la Charente
 
Bonsoir la Bretagne
 
Bonsoir Calais
 
Je vous vois de partout  [:bidulman]  


---------------
SARKOZY 2012...EN AVANT
n°16481401
cappa
Posté le 18-10-2008 à 09:35:41  profilanswer
 

pantalaimon a écrit :


Citation :

Le plan européen est nécessaire mais il n’a pas d’autre but que de préserver le système


 


Exact. Si on s'était amusé à colmater le système soviétique à chaque signe d'écroulement en disant que ce n'est rien, c'est passager, il faut continuer quand même, le système serait encore debout et sans-doute amélioré. Les capitalistes nous bassinent avec une idéologie qui rapporte à ses apparachik, ça fait encore beaucoup de tête à débouloner pour les générations à venir, autant commencer dès maintenant.

pantalaimon a écrit :


Benoît Hamon "il ne manque qu'une motion au congrès de Reims, celle de Nicolas Sarkozy conduite par Manuel Valls".  :bounce:  


 ;)
Je me demande qui vote Delanoë au sondage? Le taux de passage dans Gala n'est pas un signe de compétence, qu'on se le dise.

Message cité 1 fois
Message édité par cappa le 18-10-2008 à 09:38:03

---------------
Tester le 1er multisondage HFR ---> MULTISONDAGE.
n°16481501
bingo2
PDG de HFR...
Posté le 18-10-2008 à 10:24:29  profilanswer
 

C'est bien le maire de Paris qui a le vent en poupe. :jap:  
 
 Dans les sondages, il affiche toujours une avance confortable sur ses deux principales concurrentes.
 
 Et au sein même du parti, on s'attend à le voir sortir en tête lors du vote des motions le 6 novembre.  :)


---------------
SARKOZY 2012...EN AVANT
n°16481527
oranginaaa​a
Posté le 18-10-2008 à 10:35:11  profilanswer
 

cappa a écrit :


 
Je me demande qui vote Delanoë au sondage? Le taux de passage dans Gala n'est pas un signe de compétence, qu'on se le dise.


Je pensais la même chose quand Royale paradait dans ce même torchon. :o
M'enfin, vu qu'apparemment bon nombre de nos compatriotes adorent ce type de lecture.... :/


---------------
Fructu non foliis arborem aestima. Évalue l’arbre à ses fruits et non à ses feuilles.
n°16481609
Profil sup​primé
Posté le 18-10-2008 à 11:06:34  answer
 

pantalaimon a écrit :


Benoît Hamon "il ne manque qu'une motion au congrès de Reims, celle de Nicolas Sarkozy conduite par Manuel Valls".  :bounce:  
 


 
Une reflexion sur Valls, ça doit commencer à sacrément siffler aux oreilles de Valls  :D  
 

Citation :

Procès du capitalisme financier, des Etats-Unis et même... de Manuel Valls, le trublion du PS !
 
Je prends ma plume pour vous faire part de mon indignation en entendant à l’instant les dernières nouvelles.
 
Valls, d’abord. Que fait cet homme au PS ? Il est toujours là pour alimenter les querelles, les divisions. Ce responsable du PS est un libéral bon teint. Rien, ou presque, ne le différencie de la droite. A chaque vote engageant des choix décisifs, et la crédibilité du parti, il fait entendre une voix discordante. Naturellement, ensuite les médias vendus au pouvoir se saisissent de l’affaire et se gaussent des divisions du PS. Au final, c’est toute la gauche qui est discréditée, et Sarkozy est conforté dans ses choix désastreux pour la nation, faute d’opposants crédibles. J’appelle le PS à exclure ce trublion, un trublion qui est un participant du groupe de Bilderberg, réunissant la caste qui fait le malheur des peuples. Cet homme n’est pas à sa place à gauche, il n’est là que pour discréditer l’opposition à la politique de Sarkozy. La gauche doit défendre d’abord et avant tout les intérêts des classes populaires, si elle fait la politique de la droite les électeurs préféreront toujours l’original à la copie. Il est temps de clarifier les positions, et de redonner à l’opposition l’élan qui lui fait défaut, l’adhésion populaire qu’elle ne retrouvera qu’en proposant une politique réellement de gauche. Sous peine de condamner la France à être gouvernée par ses ennemis (inféodés à l’étranger), et par les ennemis des citoyens, travaillant seulement pour le Grand Capital. Contre nous tous, donc.
http://idata.over-blog.com/1/18/15/06/valls.jpg
Valls. Un libéral égaré à gauche pour la saboter...
 
Les USA. Sarkozy les a pris pour modèles, et pour chefs d’orchestre de notre politique. Dans tous les domaines, ils font faillite : sur le plan financier, en entraînant le monde entier dans leur chute ; sur le plan militaire, en semant partout ruines, morts, blessés, souffrances, divisions, conflits, malheurs - pour enrichir leurs multinationales ; sur le plan des droits de l’homme, en portant atteinte à ceux-ci partout sur la planète, et en empêchant les médias de jouer leur rôle de contre-pouvoirs ; sur les plan social et économique, en sacrifiant les intérêts des citoyens à ceux des grands décideurs ; sur le plan de l’environnement, en bloquant les mesures élémentaires de protection ; sur le plan moral, en pervertissant les valeurs les plus nobles, en particulier celles de la liberté, de la justice ou de la fraternité. Aujourd’hui encore, cet Etat sauvage, autoproclamé chrétien, mais ne connaissant jamais la miséricorde, va envoyer à la peine capitale un Afro-Américain probablement innocent. Et ce même pays défend la vie de ses embryons, et tue celle des humains partout dans le monde. Quelle cohérence ?
 
Qu’attend-on pour placer ce pays en face de ses responsabilités, de ses crimes, au lieu de dérouler en permanence un tapis rouge devant lui ? Qu’attend-on pour lui demander de réparer les dégâts causés aux quatre coins du monde ? Des millions, sinon des milliards d’individus, vont pâtir de sa politique, financière notamment. Imagine-t-on la quantité de drames humains qui vont découler du choix de laisser le marché décider de tout, et actuellement, de sauver un système intrinsèquement pervers ?
 
Car non seulement la crise a été provoquée par les apprentis sorciers à la solde du grand capital, et pour son profit comme pour accélérer la mise en place d’un pouvoir mondial, concentré, financier (au détriment du politique, représentant les citoyens, et des souverainetés nationales), mais ce sont les contribuables qui vont en faire les frais, afin de permettre au système de se perpétuer et même de se renforcer à leur détriment, ironie suprême !
 
Car il s’agit moins de sauver l’emploi, la croissance et les entreprises, que de participer au sauvetage des banques, du secteur financier prédateur ! L’argent des citoyens va être investi dans le capital des banques pour le rendre attractif : ainsi, ils sont appelés à la rescousse pour sauver le système à l’origine de leurs malheurs !
 
Pour la première fois, les Eta allergiques à la régulation, à l’interventionnisme de l’Etat, vont faire appel à lui, à nous tous en fait, pour nationaliser les pertes des banques, et lorsque celles-ci auront été renflouées, avec notre argent, les profits seront à nouveau privatisés, grâce à nous, et sans que nous en tirions un quelconque bénéfice !
 
Et tout cet argent, tous ces milliards qu’on trouve soudain, pourquoi manquent-ils toujours lorsqu’ils devraient venir en aide aux citoyens, leur permettre de vivre mieux, ou même seulement de survivre, de ne pas mourir de faim ?
 
Qu’est-ce qu’un système qui sacrifie le monde entier pour permettre à une poignée d’individus de devenir scandaleusement riches, à la tête de fortunes plus élevées que le PIB de certains Etats ? Qu’est-ce qu’un système qui prend aux moins nantis, pour donner aux plus fortunés ? Qu’est-ce qu’un Système qui se nourrit de l’exploitation des salariés ? Qu’est-ce qu’un système qui se sert des individus, et les envoie à la mort, sociale ou au travers de guerres meurtrières, pour permettre aux multinationales de prospérer davantage ? Qu’est-ce qu’un Système qu’on impose partout dans le monde, quel que soit le prix payé par tous les peuples ? Qu’est-ce qu’un Système qui sacrifie les intérêts de tous au profit de quelques-uns, et les intérêts de l’environnement et même des générations futures ? Qu’est-ce qu’un système qui tue l’emploi et les libertés, la démocratie, afin de permettre à une petite minorité de s’en mettre plein les poches ? Qu’est-ce qu’un Système qui sacrifie l’humain au matériel, les hommes et même les entreprises à la Finance, le travail au capital, les valeurs au Veau d’Or, la morale à Mâmon ? Qu’est-ce qu’un système dont les fondements sont complètement pourris ? Et l’on s’étonne ensuite si la maison-monde s’effondre ?
 
Et que je sache, les Américains sont pleinement responsables, par leur cupidité déguisée en altruisme, de tous les désordres qui s’abattent sur la planète ! Et ils ne paieraient pas pour tous leurs forfaits ? Lorsqu’un jeune vole un cyclomoteur, il va en prison, et même il y laisse sa peau, et les grands responsables du désordre social, économique, humain, bref de tout le gâchis effroyable que l’on voit actuellement, resteraient impunis ? Où est l’équité ? Comment une société en proie à de tels scandales pourrait-elle survivre longtemps ? Le ver est dans le fruit ! Notre civilisation confine à la barbarie générale, nous allons tous droit dans le mur, et les auteurs des crimes financiers, humains, militaires, ou contre la planète, ne paieraient pas, alors qu’ils sont en train de bousiller le monde entier par leur égoïsme criminel, compulsif, maladif ?
 
De même que la Gauche doit dire non au ver-Valls qui est dans son fruit, sous peine de laisser indéfiniment Sarkozy et ses fils ou ses disciples régenter nos vies et les saccager, de même les Etats-Unis doivent enfin répondre de leurs forfaits militaro-financiers ! Et réparer les préjudices qu’ils occasionnent à la planète, au lieu de pratiquer une fuite en avant criminelle, dans tous les domaines...
 
Il y va de l’alternance politique, et de la civilisation. Nous sommes tous concernés, l’intolérable est à nos portes ! Résistons !


http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=45795

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 18-10-2008 à 11:08:12
n°16481614
loulou le ​marlou
Posté le 18-10-2008 à 11:08:35  profilanswer
 

DSK pris la main dans le... euh :whistle:

 

Quatremer avait raison [:cosmoschtroumpf]

Message cité 2 fois
Message édité par loulou le marlou le 18-10-2008 à 11:09:21
n°16481638
Dantiste
Posté le 18-10-2008 à 11:17:16  profilanswer
 

Il n'a toujours pas expliqué ce qu'il est allé faire dans le saint des saints du patronat planétaire en juin... A mon avis, prendre des cours et des ordres. Qui l'a envoyé ? :D

Message cité 1 fois
Message édité par Dantiste le 18-10-2008 à 11:18:07

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Mariupol, heroes forever. - Zelensky, Dudaev. - Boum !
mood
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Posté le   profilanswer
 

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