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Qualifieriez-vous la France de régime démocratique ?




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Auteur Sujet :

La démocratie

n°38884513
helicon2
Posté le 17-07-2014 à 17:41:01  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

MetalKing75 a écrit :

J'ai déjà répondu à cela. Ce qui m'intéresse est la représentativité politique plus que sociologique.


 
Et moi ce qui m'intéresse, c'est les deux. Avec une assemblée élue, on ne peut pas avoir les deux alors qu'avec une assemblée tirée au sort, on peut les avoir.
 

MetalKing75 a écrit :

Et si ta grand-mère est tirée au sort, tu crois qu'elle fera de bonnes lois ?


 
Je pense qu'elle refuserait de siéger, elle a 77 ans à présent...
 

MetalKing75 a écrit :

Pourquoi veux-tu qu'une personne n'ayant que peu de volonté à consacréer à la politique se mettent à en avoir, soudain, après le coup du sort ? D'après toi quelle sera le comportement d'une telle personne dans l'assemblée de tirés au sort ?


 
Je pense que la majorité des gens se détourne de la politique non pas parce que ce n'est pas intéressant mais parce que les gens pensent que ça ne peut rien changer. Avec le tirage au sort, je pense que l'espoir renaîtrait.
 

MetalKing75 a écrit :

Dans ce cas, toi aussi et tous ceux qui militent pour le tirage au sort qui, me semble-t-il, a une audience moindre que celle du PG par ex.
Ca nous amène où ce genre de réflexion ?  :na:


 
Il n'y a pas grand monde qui milite pour le tirage au sort. Le PG (ou le Front de Gauche) est bien plus médiatisé et a fait preuve de son échec. Par ailleurs, je pense que le tirage au sort peut séduire une large partie de la population ce que ne peut pas faire le PG ou le Front de Gauche.
 

MetalKing75 a écrit :

Seulement voilà, le principe exige de devenir réalité.
En appliquant, stricto sensus l'idée énoncée, il faudrait procéder par démocratie directe à chaque instant. Comme cela est matérillement impensable, il nous faut bien passer par d'autres méthodes, non ?


 
Oui. Et actuellement, ce n'est pas le cas.
 

MetalKing75 a écrit :

Mais je ne peux me résoudre à un acte de foi. ;)


 

MetalKing75 a écrit :


Comme je te l'ai concédé, sur certains points, au début de la mise en place des assemblées de tirés au sort, nous aurons des avancées intéressantes.
Mais la dynamique sur le long terme aboutira à la recherche de consensus, inévitablement mou et conservateur. D'autant plus que politiquement il n'existera plus de mise en avant de conflit, de choix démocratique.
 


 

MetalKing75 a écrit :


Aux EUA, lieux de l'étude, le système démocratique est une caricature pour diverses raisons.
D'abord, pour éviter la trop grande division des citoyens, il n'existe que 2 partis. Et en plus, la recherche du consensus (tiens, tiens) pour éviter une trop grande division est appréciée. Faut pas s'étonner alors que les 2 seuls partis finissent par penser la même chose : ce que souhaite l'idéologie dominante.
A cela s'ajoute en plus tout un système visant à virer les pauvres du vote. En Floride, avec les peines incompressibles qui suppriment à vie les droits civiques, je crois que 70% des noirs, les plus pauvres, ne peuvent pas voter. CQFD.
 
Moi, je propose la proportionnelle dans un parti qui compte disons au moins 10 partis en capacité à faire plus de 3%. Ca pourrait modifier pas mal de chose.


 
J'ai pris l'exemple des USA mais ceci est vérifiable aussi en France.


---------------
Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
mood
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Posté le 17-07-2014 à 17:41:01  profilanswer
 

n°38884611
Fantryt
Posté le 17-07-2014 à 17:48:06  profilanswer
 

toxik4 a écrit :


1. Le referendum d'initiative populaire.
2. 400 referendums en 60 ans, contre 8 en France.  
3. Une constitution votée par les citoyens suisses.
4. 24 Cantons autonomes, qui ont leur propre constitution
5. Des villages qui ont une assemblée citoyenne, et dont les citoyens se réunissent deux fois par an. C'est le cas de Gruyères par exemple
6. Concernant la prétendue lassitude de la démocratie directe, les citoyens se déplacent en moyenne plus aux urnes que les français, alors qu'ils sont bien plus souvent sollicités
 
La Suisse est selon moi une démocratie imparfaite. On peut aller beaucoup plus loin, même si c'est le pays dont les institutions sont le plus démocratiques au monde.
Faut bien comprendre que la tradition Suisse émane en partie du Saint Empire Romain Germanique, avec un état fédéral puissant MAIS des cantons très autonomes.
 
Selon les critères Suisses, la pauvreté en Suisse est très répandue. En pratique, le seuil de pauvreté Suisse est très élevé : 1950€ par mois contre 977€ en France. Or, le coût de la vie était 17% plus cher en Suisse qu'en France en 2007... Donc même en prenant en compte le coût de la vie, le seuil de pauvreté suisse reste très élevé. Le taux de pauvreté, lui, est estimé à 9% contre 14% pour la France. Seuls les pays scandinaves arrivent à avoir un taux de pauvreté inférieur à la Suisse (en prenant comme seuil 50% du revenu médian)
 
Tous ces éléments portent à croire que la pauvreté est donc BEAUCOUP moins répandue en Suisse qu'en France. Ce qui est selon moi un signe intéressant en faveur de la démocratie.
 
 
Concernant la Suisse, le fait très notable est l'absence de starification de la classe politique, qui si elle existe est loin d'avoir la même influence sur la politique Helvétique.
 
En revanche, le tirage au sort n'existe pas en Suisse. Mais je trouve le bilan globalement très positif, pour un pays qui n'a pas besoin de l'UE pour vivre dans un monde globalisé ;)


 
Je suis de plus en plus convaincu que la démocratie façon Suisse est un exemple à plus d'un titre, y compris face au tirage au sort. Notamment en ce qui concerne l'indépendance de leurs régions ("cantons" ) : c'est très exactement en donnant aux gens la responsabilité d'eux-mêmes qu'on les rend libres de décider pour eux, et c'est ça l'expression la plus pure et la plus directe de la démocratie. Déléguer cette tâche à une assemblée tirée au sort, même si elle est mathématiquement représentative, c'est rompre la relation entre le citoyen est le pouvoir en lui imposant un organe politique dont les décisions sont légitimes pour l'ensemble et illégitimes pour les parties.
 
En fin de compte, avoir un territoire lié par une Constitution commune, et des régions (appelez ça cantons ou États fédérés) libres d'elles-mêmes et d'appliquer la Constitution selon leurs propres lois me paraît être le fonctionnement idéal.

n°38884672
helicon2
Posté le 17-07-2014 à 17:51:29  profilanswer
 

MetalKing75 a écrit :

Une Assemblée d'élu l'est pour une période donnée et garantie de 5 ans.  
L'Assemblée de tirés au sort changerait, éventuellement, de rapport de force tous les ans. Sans oublier les référendum à répétition si on a en plus une assemblée d'élus.


 
Le problème d'avoir une assemblée qui ne bouge pas pendant 5 ans, c'est que lorsque les élus font de la merde, ça dure longtemps. Trop longtemps pour le petit citoyen que je suis. Et depuis que je suis né sur cette terre et dans ce pays, c'est ce que je remarque.  
 
Donc raccourcir la durée des mandats (mandats courts) couplé à l'interdiction du cumul des mandats (en même temps ou dans le temps), c'est une excellente idée, même dans le système électif. Ça permet aux élus de les dégager vite fait si l'on voit qu'ils font de la merde ou qu'ils ne respectent pas leurs engagements.


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n°38884815
helicon2
Posté le 17-07-2014 à 18:00:39  profilanswer
 

Fantryt a écrit :

Je suis de plus en plus convaincu que la démocratie façon Suisse est un exemple à plus d'un titre, y compris face au tirage au sort. Notamment en ce qui concerne l'indépendance de leurs régions ("cantons" ) : c'est très exactement en donnant aux gens la responsabilité d'eux-mêmes qu'on les rend libres de décider pour eux, et c'est ça l'expression la plus pure et la plus directe de la démocratie.


 
C'est exactement ce que je pense aussi. Et c'est pour ça que je me suis engagé au Parti de Gauche, car les slogans l'humain d'abord, prenez le pouvoir et surtout place au peuple, je les interprétait comme cela.
 
Dans les faits, mon expérience en commission (au sein du PG), l'étude du parti (qui fonctionne de manière clanique pour ne pas dire oligarchique) et maintenant les positions de MetalKing75 me font déchanter. Au niveau du fonctionnement, au niveau de ses objectifs, au niveau de sa structure interne, le PG est un parti comme un autre. Ce qui le différencie des autres, c'est les idées qu'il porte, son programme.
 
Et je commence à abandonner l'idée de le transformer de l'intérieur avec les camarades qui sont sur la même ligne que moi (car des partisans des mandats courts, du référendum d'initiative citoyenne, du tirage au sort, etc, il y en a quand même pas mal...). En effet, l'organisation est tellement hiérarchique qu'il est impossible de communiquer avec les camarades qui ne sont pas du comité. Dès lors, comment se regrouper, s'associer à travers les régions ? C'est quasi-impossible (il faut utiliser Facebook dans les faits). On verra lors du prochain congrès... Si rien ne change, je pense que je ferais comme beaucoup d'autres (3000 adhérents ont quitté le PG), j'irais voir du côté de Nouvelle Donne... Car comment réussir à changer les institutions autrement qu'en prenant le pouvoir via l'élection (et donc via la logique des partis politiques) ?
 

Fantryt a écrit :

Déléguer cette tâche à une assemblée tirée au sort, même si elle est mathématiquement représentative, c'est rompre la relation entre le citoyen est le pouvoir en lui imposant un organe politique dont les décisions sont légitimes pour l'ensemble et illégitimes pour les parties.
 
En fin de compte, avoir un territoire lié par une Constitution commune, et des régions (appelez ça cantons ou États fédérés) libres d'elles-mêmes et d'appliquer la Constitution selon leurs propres lois me paraît être le fonctionnement idéal.


 
 :jap:  
 


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n°38885480
toxik4
Maraîcher Apple
Posté le 17-07-2014 à 18:50:28  profilanswer
 

MetalKing75 a écrit :


En attendant la bifurcation, qui sera menée par les futurs dominants, je préfèrerais trouver un chemin plus court. D'autant plus que je ne crois pas à la révolution par la rue


En pratique, les urnes te donnent tort, avec une certaine sévérité. Ton projet et tes moyens politiques sont rejetés par l'électorat. Prendre des raccourcis, c'est bien, mais c'est risquer de se manger un sens interdit, ou de pas se trouver sur la bonne route. Malheureusement, si l'urgence sociale existe belle et bien, je doute que ce soit le FdG qui puisse y répondre à court ou moyen terme. Si on ne se donne pas les moyens de prendre le temps de construire un projet politique mûrement réfléchi, on va au devant d'une révolution manquée, une de plus. Quant à savoir comment résoudre l'urgence sociale, je n'ai pas la réponse à cette question, c'est d'ailleurs une de mes grandes frustrations.  
 

MetalKing75 a écrit :


Tout est rapport de force. D'ailleurs, tu vas dans mon sens en expliquant qu'un plus grand nombre de classes populaires mobilisées politiquement à gauche (20% des ouvriers ont voté contre le programme commun de 81 alors qu'il leur était très favorable) ne prendraient pas de décisions pour la classes aisée.
C'est ça le rapport de force. ;)


Non, ça c'est le consensus. Pour te donner un exemple : des colons armés de fusils peuvent facilement créer un rapport de force dans une population indigène pour la soumettre, parce que si les autres se révoltent, il sera le plus fort. Par le consensus, il ne parviendra jamais à les persuader de se soumettre, et vu qu'ils sont majoritaires, il est impossible que le groupe colons+indigènes votent en faveur de la soumission des indigènes. En pratique, le rapport de force n'est jamais - ou presque - en faveur des pauvres, l'histoire nous le prouve à de très nombreuses reprises. Les élites parviendront toujours à trouver un moyen d'inverser le rapport de force en leur faveur, parce qu'elles ont les moyens médiatiques, économiques, militaires... de le faire.
 

MetalKing75 a écrit :


En gros, il faut préférer la démocratie au sens large à la démocratie censitaire. Bingo, c'est le cas en France. Même les pauvres peuvent voter comme à Athènes.
Et là encore, nous sommes dans le rapport de force : les riches soient la démocratie censitaire, pas les pauvres.


Tu fais exprès de ne pas comprendre...? A athènes, les pauvres votent les lois. En France, les riches votent les lois, par les riches, pour les riches. En Suisse, le peuple dans son ensemble vote pour modifier la constitution. En France, c'est les élus qui décident des lois constitutionnelles qui sont censées limiter leurs pouvoirs.
 

MetalKing75 a écrit :


Les révolutions sont souvent imprévisibles et non pilotées par les partis, j'en conviens. En tout cas dans les pays non démocratiques ce qui étaient le cas en 1789 et au Magrebh dernièrement. Pour la commune, elle vient après une mise à mort de la République par l'envahisseur.


C'est faux, il y a eu une continuité institutionnelle durant la commune, et c'est le parlement qui a décidé de s'exiler à Versailles, dans une folie paranoïaque envers les Gardes Nationaux français, qui avaient le désir et les moyens de continuer la guerre.  
 
La crise de la commune tient ses sources dans une volonté du parlement versaillais de désarmer les gardes nationaux, et dans un désir du peuple de paris d'instituer une mairie à Paris (Commune de Paris, rien à voir avec le communisme...). Le parlement versaillais d'alors avait la hantise de la prise du pouvoir des pauvres en France, et d'un coup d'état. Guillemin raconte très bien tout ça dans sa série dédiée à la commune, et raconte très bien l'odieuse politique de répression d'Adolphe Thiers, là ou Bismarck n'y est pas pour grand chose.

Message cité 1 fois
Message édité par toxik4 le 17-07-2014 à 19:07:02

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Le philosophe Empedocles aurait sauté dans l'Etna pour faire croire à tout le monde qu'il avait disparu de la terre pour devenir un dieu. Les spectateurs furent déçus quand le Volcan a recraché une de ses sandales en bronze. Glorieux.
n°38890578
Merome
Chef des blorks
Posté le 18-07-2014 à 10:24:39  profilanswer
 

MetalKing75 a écrit :


M'est avis qu'il en fut de même dans les années 70. A cette époque il y avait même plus d'expérience de gestion démocratique d'entreprises. Il y avait aussi pas mal de vie communautaire. Bref des manière alternative de vivre.
Ca a fait choux blanc.
Pour moi, le global, le système, était trop fort et comme son attaque frontale a échoué (81-83), tout s'est inversé.


 
Dans les années 70, s'opposer à la société de consommation était plus facile, car elle était beaucoup moins développée.  
Mes parents n'avaient pas beaucoup de mérite de garder leur télé ou leur frigo pendant 10-15 ans. Aujourd'hui, il faut être un rebelle pour réussir à le faire (trouver les pièces et les gens pour réparer, ne pas céder à la publicité, accepter de perdre des fonctionnalités...)
 

MetalKing75 a écrit :


Pour éviter que les belles initiatives actuelles ne soient balayées ou reprise par le sytème (capitalisme vert par ex), il faudra bien s'en prendre durement et durablement au système.


 
Je ne dis pas que ce qui est en train de se passer est suffisant. Je dis que ça prend de l'ampleur au nez et à la barbe des partis, du système, et que ça pourrait soudain permettre de renverser la vapeur.
 

MetalKing75 a écrit :


Les ateliers de Chouard regroupe des gens qui sont déjà convaincu d'une grande partie des changements à réaliser. Je pourrais dire que les ateliers du PG sur les médias aboutissent à de véritables mesures révolutionnaires. ;)


 
Oui, mais ce n'est pas l'argument. Le contexte qui permet à la presse de formater les esprits aujourd'hui, rien ne dit qu'il continuera d'exister sous une vraie démocratie. Tu admets qu'il pourra y avoir des ruptures au début d'un système par tirage au sort. Ce type de rupture pourrait permettre de mettre fin/réduire le bourrage de crâne.
 

MetalKing75 a écrit :


Concernant "les nouveaux chiens de garde" sans vouloir minimiser le succès, je ne peux que constater la faible diffusion de masse. Certes dans les couches très aisées culturellement et/ou politisées (enfin surtout de gauche) ce documentaire à une certaine aura (et c'est tant mieux. Le bouquin est super aussi, même si j'ai préféré celui de Bourdieu sur le sujet).
Mais auprès des masses, l'impact de Mélenchon est sans commune mesure.  
 
Je l'ai même testé en manif. Fallait voir la masse de journalistes prêts à crucifier Mélenchon suite à son "salaup" à l'encontre de Pujadas. Et puis, fendant l'attroupement de caméras (mal intentionnées) un manifestant est arrivé lui tendant la main avec un "Salut Jean-Luc. T'as raison c'est un connard !". D'un coup d'un seul, la pression, quasi physique, changeait de camps. Jouissif !!! :ange:  


 
Je l'ai dit : la notoriété de Mélenchon est sans commune mesure avec celle d'un documentaire comme les Nouveaux chiens de garde. Maintenant, moi qui ai vu pas mal d'interventions de Méluche, et le documentaire, il n'y a pas photo quant à ce qui permet le plus de prendre conscience du problème de la presse.
 

MetalKing75 a écrit :


Je dis juste qu'il est vain de croire que le système de tirage au sort mettra tous les citoyens à égalité, par-delà leur milieu social. C'est faux dans les partis, faux dans la société, faux dans une assemblée de tirés au sort.


 
Entre le chomeur tiré au sort et le cadre sup qui ne l'est pas, il y aura bien un rééquilibrage. Depuis 200 ans, ça a TOUJOURS été l'inverse !
 
 

MetalKing75 a écrit :


Ben moi j'arrive pas à trouver un compromis avec un type de droite dès lors qu'on évoque la dette, la bourse, le SMIC, les cotisations sociales, les impôts, etc... Ca passe pas.
Tout juste j'arrive à placer le doute et l'obliger à reconnaitre "ben malgré tout, je pense que..."


 
Tu fréquentes trop de militants. Chez les gens à peine politisés, qui constituent l'énorme majorité de la population, tu arrives avec une idée, elle plait ou pas, indépendamment du clivage droite/gauche. Parmi cette masse de gens, ceux qui votent à droite par tradition familiale, parce que les gens de droite ont de plus belles cravates, parce que "travailler plus pour gagner plus", c'est une super idée, tu peux sans problème les convaincre sur des sujets bien à gauche, qui sont du simple bon sens. Ceci est proprement impossible dans une logique de parti. Un mec de droite n'a pas le droite d'être anti-nucléaire. Un mec de gauche doit accepter le mariage pour tous. Si t'as le malheur de proposer la même chose que le FN sur un point de détail, tu es accusé de tous les maux.
C'est juste débile. Les gens sont bien trop différents pour qu'on puisse les catégoriser selon le bête clivage droite/gauche.
 
 

MetalKing75 a écrit :


Sur le sujet, malgré tout.
Evidemment, beaucoup de gens sont, a priori, contre l'austérité, même si celle-ci est pas mal soutenue... Puis, les mêmes qui s'y opposent reconnaissent tout de même qu'il faut éviter l'augmentation des déficites à la cause de la dette qu'on transmet à nos enfants, qu'on paie trop d'impôt, qu'il y a trop de charges sociales, etc...
En gros, ils sont contre l'austérité mais ils finiraient pas la mettre en oeuvre. Ca manque de cohérence globale tu me diras. Ca tombien bien, c'est bien là l'un des principaux problèmes que je vois avec les tirés au sort. Non pas qu'ils seraient incapables d'en avoir, mais je constate que bien souvent ils ne s'en soucient guère.


 
Parlons de la cohérence du FdG sur ce point : avec une monnaie-dette, aucune chance de sorti de la logique de croissance, et de l'austérité qu'elle nécessite en période de crise. Le FdG propose une autre monnaie non-basée sur la dette ?
 

MetalKing75 a écrit :


Oui et non.
Les députés ont une formation politique indéniable et préalable à leur prise de fonction.


 
Pas sur les sujets qu'ils traitent. Une formation en communication, nécessaire pour gagner l'élection, oui. Mais pour légiférer sur Hadopi, puis sur l'agriculture et enfin sur les taxis, certainement pas. Ils se retranchent donc derrière leur parti (godillots) ou au pire derrière leurs a-priori, et comme ils sont tous issus des mêmes classes sociales, classes d'âge, sexes, ils ont les mêmes a-priori.
 
 

MetalKing75 a écrit :


Ce que j'en ai lu était très très pauvre politiquement. Je me suis tapé le truc d'Amiens. Sans intérêt ou presque.


 
L'intérêt du truc d'Amiens, c'était de montrer que le rapport que produisent des gens tirés au sort est de qualité égale à celui que pourrait produire un cabinet de consultant. Politiquement, Amiens n'aurait jamais pris le risque de confier un truc important à des mecs de la population, t'es pas fou ?!


---------------
Ceci n'est pas une démocratie
n°38891678
MetalKing7​5
Deviens qui tu es !
Posté le 18-07-2014 à 11:36:38  profilanswer
 

helicon2 a écrit :

Le problème d'avoir une assemblée qui ne bouge pas pendant 5 ans, c'est que lorsque les élus font de la merde, ça dure longtemps. Trop longtemps pour le petit citoyen que je suis. Et depuis que je suis né sur cette terre et dans ce pays, c'est ce que je remarque.  
 
Donc raccourcir la durée des mandats (mandats courts) couplé à l'interdiction du cumul des mandats (en même temps ou dans le temps), c'est une excellente idée, même dans le système électif. Ça permet aux élus de les dégager vite fait si l'on voit qu'ils font de la merde ou qu'ils ne respectent pas leurs engagements.


Je préconise le référendum révocatoire qui oblige à un débat démocratique et argumenté avant de prendre la décision de virer l'élu n'ayant pas respecté ses engagements. S'il les tiens, alors il est normal que son mandat dure 5 ans, le temps de mettre en oeuvre les grandes lignes du projet décidé démocratiquement.


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"Il faut imaginer Sisyphe heureux", Camus
n°38892006
MetalKing7​5
Deviens qui tu es !
Posté le 18-07-2014 à 11:56:25  profilanswer
 

toxik4 a écrit :

En pratique, les urnes te donnent tort, avec une certaine sévérité. Ton projet et tes moyens politiques sont rejetés par l'électorat. Prendre des raccourcis, c'est bien, mais c'est risquer de se manger un sens interdit, ou de pas se trouver sur la bonne route. Malheureusement, si l'urgence sociale existe belle et bien, je doute que ce soit le FdG qui puisse y répondre à court ou moyen terme. Si on ne se donne pas les moyens de prendre le temps de construire un projet politique mûrement réfléchi, on va au devant d'une révolution manquée, une de plus. Quant à savoir comment résoudre l'urgence sociale, je n'ai pas la réponse à cette question, c'est d'ailleurs une de mes grandes frustrations.


Dans les faits, je constate que l'avénement d'une révolution par la rue n'est pas prête d'arriver non plus. Et le trop faible score de la gauche radicale ne m'incite pas à penser qu'elle adviendra sous peu.
Je te rappelle tout de même que pense un très très grand saut plus facilement réalisable que le plus petit proposé par le PG. ;)
 

toxik4 a écrit :

Non, ça c'est le consensus. Pour te donner un exemple : des colons armés de fusils peuvent facilement créer un rapport de force dans une population indigène pour la soumettre, parce que si les autres se révoltent, il sera le plus fort. Par le consensus, il ne parviendra jamais à les persuader de se soumettre, et vu qu'ils sont majoritaires, il est impossible que le groupe colons+indigènes votent en faveur de la soumission des indigènes. En pratique, le rapport de force n'est jamais - ou presque - en faveur des pauvres, l'histoire nous le prouve à de très nombreuses reprises. Les élites parviendront toujours à trouver un moyen d'inverser le rapport de force en leur faveur, parce qu'elles ont les moyens médiatiques, économiques, militaires... de le faire.


Le rapport de force dans la République française ne se fait pas par les armes comme dans un pays en état de guerre permanent. Heureusement.
Il est plus subtile.
Sur les impôts quel type de consensus peut arriver ? Je doute que la baisse pour les haut revenu continue d'être la règle. C'est vrai. Encore que l'argument patronal sur la fuite des entrepreneurs fait des ravages dans les consciences. Je doute aussi que nous arrivions à un salaire puis un revenu maximum. Ces mesures ne sont pas consensuelles malheureusement.
Du coup, les mesures radicales en matière fiscale auront peu de chance d'aboutir. De là j'en déduis que le consensus est, au fond, conservateur car il écarte la radicalité, comprise éthymologiquement comme "à la racine".
 

toxik4 a écrit :

Tu fais exprès de ne pas comprendre...? A athènes, les pauvres votent les lois. En France, les riches votent les lois, par les riches, pour les riches. En Suisse, le peuple dans son ensemble vote pour modifier la constitution. En France, c'est les élus qui décident des lois constitutionnelles qui sont censées limiter leurs pouvoirs.


Cela n'empêchait pas les riches d'avoir les plus hautes fonctions ni même d'exister. Les inégalités sociales y étaient aussi très fortes. C'était pas le communisme.
 

toxik4 a écrit :

C'est faux, il y a eu une continuité institutionnelle durant la commune, et c'est le parlement qui a décidé de s'exiler à Versailles, dans une folie paranoïaque envers les Gardes Nationaux français, qui avaient le désir et les moyens de continuer la guerre.  
 
La crise de la commune tient ses sources dans une volonté du parlement versaillais de désarmer les gardes nationaux, et dans un désir du peuple de paris d'instituer une mairie à Paris (Commune de Paris, rien à voir avec le communisme...). Le parlement versaillais d'alors avait la hantise de la prise du pouvoir des pauvres en France, et d'un coup d'état. Guillemin raconte très bien tout ça dans sa série dédiée à la commune, et raconte très bien l'odieuse politique de répression d'Adolphe Thiers, là ou Bismarck n'y est pas pour grand chose.


Et les versaillais ont pu mener une répression parce que le pays était envahit, par l'absence de parti diffusant les idéaux communards de Paris (même si d'autres villes ont aussi suivi les parisiens), etc...  
La France était dans une grave crise du fait de la guerre tout juste perdue. Nous n'étions pas dans un moment politique tranquille, une France apaisée ou disons pas sous trop forte ébullition.
Mon propos visait à dire qu'une révolution se déclenche dans des moments de grave crise et d'avénement d'une nouvelle classe prenant le pouvoir. La commune de Paris montre que les nouveaux dominants étaient le peuple tout entier ou disons les classes sociales les plus défavorisées et sans bureaucratie ou appareil s'arrogeant la victoire (je pense aux bolchéviques).
Moi aussi je suis fan de cette période.


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"Il faut imaginer Sisyphe heureux", Camus
n°38892270
Talisker_4​4
Posté le 18-07-2014 à 12:16:44  profilanswer
 

MetalKing75 a écrit :


Le rapport de force dans la République française ne se fait pas par les armes comme dans un pays en état de guerre permanent. Heureusement.
Il est plus subtile.
Sur les impôts quel type de consensus peut arriver ? Je doute que la baisse pour les haut revenu continue d'être la règle. C'est vrai. Encore que l'argument patronal sur la fuite des entrepreneurs fait des ravages dans les consciences. Je doute aussi que nous arrivions à un salaire puis un revenu maximum. Ces mesures ne sont pas consensuelles malheureusement.
Du coup, les mesures radicales en matière fiscale auront peu de chance d'aboutir. De là j'en déduis que le consensus est, au fond, conservateur car il écarte la radicalité, comprise éthymologiquement comme "à la racine".


 
Mais c'est le principe-meme de la veritable democratie : si une mesure n'est pas consensuelle, alors elle n'est pas appliquée.
Dans un systeme avec tirage au sort, rien n'empeche les partisans d'un revenu maximal de "faire campagne" : associations, tracts, videos, debats...  
Et si un jour ils ont réussi à convaincre suffisamment de gens du bien-fondé de leurs arguments, alors tout naturellement les lois de la statistique feront qu'une assemblée tirée au sort favorable au revenu maximal emergera.
 
 

n°38893575
toxik4
Maraîcher Apple
Posté le 18-07-2014 à 14:15:42  profilanswer
 

MetalKing75 a écrit :


Le rapport de force dans la République française ne se fait pas par les armes comme dans un pays en état de guerre permanent. Heureusement.
Il est plus subtile.
Sur les impôts quel type de consensus peut arriver ? Je doute que la baisse pour les haut revenu continue d'être la règle. C'est vrai. Encore que l'argument patronal sur la fuite des entrepreneurs fait des ravages dans les consciences. Je doute aussi que nous arrivions à un salaire puis un revenu maximum. Ces mesures ne sont pas consensuelles malheureusement.
Du coup, les mesures radicales en matière fiscale auront peu de chance d'aboutir. De là j'en déduis que le consensus est, au fond, conservateur car il écarte la radicalité, comprise éthymologiquement comme "à la racine".
 


Tu déduis un peu vite que les citoyens ont les mêmes idées que ceux pour qui ils votent dans les résultats électoraux. Dans les faits, les partis politiques unis avec l'omerta médiatique brouille les cartes, et il est très difficile voire impossible pour un citoyen lambda de s'exprimer publiquement, s'il n'est pas militant. En réalité, libéré du joug intellectuel des médias, personne ne peut prévoir quelles seront les idées dominantes en démocratie. Or, Chouard explique très bien que contrôler les médias est absolument nécessaire pour assurer la pérennité de la démocratie. Cela passe nécessairement par une organisation horizontale de la structure des médias, l'indépendance financière des médias, la lutte contre la corruption, les mensonges et les manipulations, le contrôle de la neutralité du service public, etc.  
 

MetalKing75 a écrit :


Et les versaillais ont pu mener une répression parce que le pays était envahit, par l'absence de parti diffusant les idéaux communards de Paris (même si d'autres villes ont aussi suivi les parisiens), etc...  
La France était dans une grave crise du fait de la guerre tout juste perdue. Nous n'étions pas dans un moment politique tranquille, une France apaisée ou disons pas sous trop forte ébullition.
Mon propos visait à dire qu'une révolution se déclenche dans des moments de grave crise et d'avénement d'une nouvelle classe prenant le pouvoir. La commune de Paris montre que les nouveaux dominants étaient le peuple tout entier ou disons les classes sociales les plus défavorisées et sans bureaucratie ou appareil s'arrogeant la victoire (je pense aux bolchéviques).
Moi aussi je suis fan de cette période.


Je pense que les idéaux de la commune n'existent pas. Certaines idées ont bien sûr émergées, mais ils n'étaient pas constitutifs de l'ensemble de la commune, mais de composantes minoritaires. Le communisme s'est certes beaucoup inspiré de la commune, mais la commune n'avait rien de communiste. D'ailleurs, penser ça c'est faire un anachronisme. La commune a eu une influence posthume sur de nombreux courants politiques, comme un modèle de lutte contre l'oppression plus que comme un modèle idéologique.


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Le philosophe Empedocles aurait sauté dans l'Etna pour faire croire à tout le monde qu'il avait disparu de la terre pour devenir un dieu. Les spectateurs furent déçus quand le Volcan a recraché une de ses sandales en bronze. Glorieux.
mood
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Posté le 18-07-2014 à 14:15:42  profilanswer
 

n°38893842
MetalKing7​5
Deviens qui tu es !
Posté le 18-07-2014 à 14:27:31  profilanswer
 

Merome a écrit :

Dans les années 70, s'opposer à la société de consommation était plus facile, car elle était beaucoup moins développée.  
Mes parents n'avaient pas beaucoup de mérite de garder leur télé ou leur frigo pendant 10-15 ans. Aujourd'hui, il faut être un rebelle pour réussir à le faire (trouver les pièces et les gens pour réparer, ne pas céder à la publicité, accepter de perdre des fonctionnalités...)


C'était plus facile et pourtant ça ne s'est pas fait.
 

Merome a écrit :

Je ne dis pas que ce qui est en train de se passer est suffisant. Je dis que ça prend de l'ampleur au nez et à la barbe des partis, du système, et que ça pourrait soudain permettre de renverser la vapeur.


Encore heureux que nous n'ayons pas à attendre des partis toutes les idées innovantes. Je dis juste qu'ils fabriquent des synthèses politiques visant des mises en pratique dans un cadre institutionnel particulier (l'actuel et éventuellement le futur qu'ils préconisent). Les partis répondent à la question de la prise de pouvoir, de la domination des idées particulières défendues.
 

Merome a écrit :

Oui, mais ce n'est pas l'argument. Le contexte qui permet à la presse de formater les esprits aujourd'hui, rien ne dit qu'il continuera d'exister sous une vraie démocratie. Tu admets qu'il pourra y avoir des ruptures au début d'un système par tirage au sort. Ce type de rupture pourrait permettre de mettre fin/réduire le bourrage de crâne.


Je pense que l'avénement du tirage au sort ne règle pas le problème de la presse. Même si on peut espérer une intervention de la dite assemblée dans une régulation.
En gros, il faut s'assurer que la mise en place du tirage au sort soit couplé avec une réforme radicale de la société.
 

Merome a écrit :

Je l'ai dit : la notoriété de Mélenchon est sans commune mesure avec celle d'un documentaire comme les Nouveaux chiens de garde. Maintenant, moi qui ai vu pas mal d'interventions de Méluche, et le documentaire, il n'y a pas photo quant à ce qui permet le plus de prendre conscience du problème de la presse.


Je n'ai pas vu le documentaire. Le 1er bouquin me paraissait tout de même nettement moins intéressant de l'analyse de Bourdieu et que celle de Mélenchon. Mais bon, j'ai eu accès de tellement long exposé sur le sujet en étant au PG...
 

Merome a écrit :

Entre le chomeur tiré au sort et le cadre sup qui ne l'est pas, il y aura bien un rééquilibrage. Depuis 200 ans, ça a TOUJOURS été l'inverse !


Sans doute. Mais je constate que des chomeurs votent FN. Et on peut pas dire que ce parti soit progressiste.
Je vais tout de même pas paraphraser la dualité "classe en soi et classe pour soi".  
 

Merome a écrit :

Tu fréquentes trop de militants. Chez les gens à peine politisés, qui constituent l'énorme majorité de la population, tu arrives avec une idée, elle plait ou pas, indépendamment du clivage droite/gauche. Parmi cette masse de gens, ceux qui votent à droite par tradition familiale, parce que les gens de droite ont de plus belles cravates, parce que "travailler plus pour gagner plus", c'est une super idée, tu peux sans problème les convaincre sur des sujets bien à gauche, qui sont du simple bon sens. Ceci est proprement impossible dans une logique de parti. Un mec de droite n'a pas le droite d'être anti-nucléaire. Un mec de gauche doit accepter le mariage pour tous. Si t'as le malheur de proposer la même chose que le FN sur un point de détail, tu es accusé de tous les maux.
C'est juste débile. Les gens sont bien trop différents pour qu'on puisse les catégoriser selon le bête clivage droite/gauche.


J'arrive bien évidemment à convaincre des gens pourtant bien à droite sur certaines positions de gauche. M'enfin il y a tout de même de très invariant chez les peu politisé de droite. C'est culturel (cf. Gramsci).
Au final, la cohérence globale, même chez quelqu'un de très peu politisé (j'en croise beaucoup, n'oublie que je milite au boulot et dans la rue en quartiers populaires et bobos), est soit de droite soit de gauche. Je peux mettre le doute partiellement, pas au-delà.
 

Merome a écrit :

Parlons de la cohérence du FdG sur ce point : avec une monnaie-dette, aucune chance de sorti de la logique de croissance, et de l'austérité qu'elle nécessite en période de crise. Le FdG propose une autre monnaie non-basée sur la dette ?


Je t'avouerais ne pas connaitre le concept de monnaie-dette.
La logique de la croissance, le PG s'en extrait par les impératifs de l'écologie politique. On peut pas créer n'importe quoi sous n'importe quelle condition (cf. écosocialisme, dette verte).
 

Merome a écrit :

Pas sur les sujets qu'ils traitent. Une formation en communication, nécessaire pour gagner l'élection, oui. Mais pour légiférer sur Hadopi, puis sur l'agriculture et enfin sur les taxis, certainement pas. Ils se retranchent donc derrière leur parti (godillots) ou au pire derrière leurs a-priori, et comme ils sont tous issus des mêmes classes sociales, classes d'âge, sexes, ils ont les mêmes a-priori.


Pour avoir cotoyer des parlementaires et plus globalement des élus de gauche, je peux te certifier qu'il n'existe pas de formation ès communication. En revanche, ils sont formés par les lectures de congrès et notamment de leur motion (ou équivalent) et autres conventions nationales. Sans oublier les débats locaux (section, comité, département...).
Ils se nourissent, plus ou moins bien, de matière politique.
 
Ensuite, bien évidemment, ils ne peuvent être spécialistes sur tous les sujets. Du coup, ils peuvent s'appuyer sur leurs attachés parlementaires, voire mieux sur leur parti (commission, etc...). Le groupe parlementaire permet aussi de mutualiser les recherches et de s'appuyer sur l'expertise d'un membre dont on sait qu'on partage l'idéologie globale (i.e. la grille de lecture politique).
 

Merome a écrit :

L'intérêt du truc d'Amiens, c'était de montrer que le rapport que produisent des gens tirés au sort est de qualité égale à celui que pourrait produire un cabinet de consultant. Politiquement, Amiens n'aurait jamais pris le risque de confier un truc important à des mecs de la population, t'es pas fou ?!


Ca produit la même qualité que n'importe quel conseil municipal, avec la concrétisation et la cohérence gloable en moins. Une cohérence qui permettra de dégager des priorités par ex. Je trouve que ça brasse surtout des principes.


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"Il faut imaginer Sisyphe heureux", Camus
n°38893874
MetalKing7​5
Deviens qui tu es !
Posté le 18-07-2014 à 14:29:07  profilanswer
 

Talisker_44 a écrit :

Mais c'est le principe-meme de la veritable democratie : si une mesure n'est pas consensuelle, alors elle n'est pas appliquée.
Dans un systeme avec tirage au sort, rien n'empeche les partisans d'un revenu maximal de "faire campagne" : associations, tracts, videos, debats...  
Et si un jour ils ont réussi à convaincre suffisamment de gens du bien-fondé de leurs arguments, alors tout naturellement les lois de la statistique feront qu'une assemblée tirée au sort favorable au revenu maximal emergera.  


Autant garder les partis qui, eux, ne s'évertue pas à convaincre les 500 types tirés de l'année mais directement l'ensemble des électeurs qui se sentiront concernés parce qu'ils auront à voter.


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"Il faut imaginer Sisyphe heureux", Camus
n°38893996
MetalKing7​5
Deviens qui tu es !
Posté le 18-07-2014 à 14:35:17  profilanswer
 

toxik4 a écrit :

Tu déduis un peu vite que les citoyens ont les mêmes idées que ceux pour qui ils votent dans les résultats électoraux. Dans les faits, les partis politiques unis avec l'omerta médiatique brouille les cartes, et il est très difficile voire impossible pour un citoyen lambda de s'exprimer publiquement, s'il n'est pas militant. En réalité, libéré du joug intellectuel des médias, personne ne peut prévoir quelles seront les idées dominantes en démocratie. Or, Chouard explique très bien que contrôler les médias est absolument nécessaire pour assurer la pérennité de la démocratie. Cela passe nécessairement par une organisation horizontale de la structure des médias, l'indépendance financière des médias, la lutte contre la corruption, les mensonges et les manipulations, le contrôle de la neutralité du service public, etc.


Très bien. Cela signifie qu'il faudra s'assurer avant la mise en place du tirage au sort qu'il y aura bien une révolution dans les médias.
Une fois réglée ce point, on passera à la démocratie dans les entreprises, où le citoyen est serf.
Puis, on passera...
 
Bref, il s'agit d'une révolution complète.
 
Mais alors que la majorité du peuple sera rompu à l'idée d'une révolution, on peut penser que les partis dominants (car ça se traduira forcément dans les urnes s'il existe une telle majorité) seront ceux de la gauche radicale. La représentativité ne sera-t-elle bien plus forte qu'actuellement ?
 

toxik4 a écrit :

Je pense que les idéaux de la commune n'existent pas. Certaines idées ont bien sûr émergées, mais ils n'étaient pas constitutifs de l'ensemble de la commune, mais de composantes minoritaires. Le communisme s'est certes beaucoup inspiré de la commune, mais la commune n'avait rien de communiste. D'ailleurs, penser ça c'est faire un anachronisme. La commune a eu une influence posthume sur de nombreux courants politiques, comme un modèle de lutte contre l'oppression plus que comme un modèle idéologique.


Soit. Ne jouons pas trop sur les mots. De même la conjuration des égaux de Babeuf n'était pas le communiste. M'enfin, dans l'idée, on y était.
A la lecture des lois sociales votées sous la commune, nous étions bien plus proches du communisme que du social libéralisme, non ?
N.B. : je n'intervient pas toujours comme un pur avec les concepts. Je te l'accorde, c'est parfois une erreur ;)


Message édité par MetalKing75 le 18-07-2014 à 14:35:38

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"Il faut imaginer Sisyphe heureux", Camus
n°38896122
mIRROR
Chevreuillobolchévik
Posté le 18-07-2014 à 16:59:11  profilanswer
 

MetalKing75 a écrit :

C'est pas un parti politique. Au mieux il s'agit d'une association qui se donne un objectif politique particulier et circonstancié.
Les tarés contre le mariage des homosexuels en est une illustration : association à but politique mais pas un parti politique.


je comprends pas ce que tu essaies de dire. "une association qui se donne un objectif politique particulier et circonstancié" bah c'est super. je trouve même que c'est une très belle définition de "parti politique". c'est quoi le problème ? qu'il existe des partis politiques avec des idées contraires aux tiennes ?
 

MetalKing75 a écrit :

La baisse des cotisations sociales. La hausse du SMIC, à forcément réelle et non symbolique.


 :heink: t'as des sources pour ça ? parce qu'en googlant vite fait on est loin de 48-52

Citation :

Seulement 23% des personnes interrogées estiment qu'il ne faut plus augmenter le Smic afin de limiter les freins à l'embauche contre 74% qui pensent le contraire.  
 
source : http://www.leparisien.fr/economie/ [...] 737269.php


 

Citation :

Plus de huit Français sur dix (86%) se déclarent «très ou plutôt inquiets» de la capacité de la France à financer son système de Sécurité sociale
 
source : http://www.leparisien.fr/economie/ [...] 158391.php


 

MetalKing75 a écrit :

Une Assemblée d'élu l'est pour une période donnée et garantie de 5 ans.  
L'Assemblée de tirés au sort changerait, éventuellement, de rapport de force tous les ans. Sans oublier les référendum à répétition si on a en plus une assemblée d'élus.


cas d'école encore. je croyais qu'il fallait sortir des livres. parler de cas concrets. t'auras bien du mal à trouver une question sérieuse où l'avis général change tous les ans.
 

Merome a écrit :

Tu fréquentes trop de militants. Chez les gens à peine politisés, qui constituent l'énorme majorité de la population, tu arrives avec une idée, elle plait ou pas, indépendamment du clivage droite/gauche. Parmi cette masse de gens, ceux qui votent à droite par tradition familiale, parce que les gens de droite ont de plus belles cravates, parce que "travailler plus pour gagner plus", c'est une super idée, tu peux sans problème les convaincre sur des sujets bien à gauche, qui sont du simple bon sens. Ceci est proprement impossible dans une logique de parti. Un mec de droite n'a pas le droite d'être anti-nucléaire. Un mec de gauche doit accepter le mariage pour tous. Si t'as le malheur de proposer la même chose que le FN sur un point de détail, tu es accusé de tous les maux.
C'est juste débile. Les gens sont bien trop différents pour qu'on puisse les catégoriser selon le bête clivage droite/gauche.


:jap:
 

MetalKing75 a écrit :

Je doute aussi que nous arrivions à un salaire puis un revenu maximum. Ces mesures ne sont pas consensuelles malheureusement.


c'est tout à fait consensuel pour ce peuple à qui tu refuses le pouvoir législatif…
 


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« The enemy is the gramophone mind, whether or not one agrees with the record that is being played at the moment. » — George Orwell
n°38896314
MetalKing7​5
Deviens qui tu es !
Posté le 18-07-2014 à 17:12:34  profilanswer
 

mIRROR a écrit :

je comprends pas ce que tu essaies de dire. "une association qui se donne un objectif politique particulier et circonstancié" bah c'est super. je trouve même que c'est une très belle définition de "parti politique". c'est quoi le problème ? qu'il existe des partis politiques avec des idées contraires aux tiennes


Un parti politique ça n'a pas d'existance pour un seul sujet. Mon but est de renvoyer à la formation d'un projet global de société comme un impératif démocratique.  
Toi, tu préfère te contenter de réunions circonstacières en fonction des sujets abordés.
 

mIRROR a écrit :

:heink: t'as des sources pour ça ? parce qu'en googlant vite fait on est loin de 48-52

Citation :

Seulement 23% des personnes interrogées estiment qu'il ne faut plus augmenter le Smic afin de limiter les freins à l'embauche contre 74% qui pensent le contraire.  
 
source : http://www.leparisien.fr/economie/ [...] 737269.php



Le tout est de connaitre la réalité de la hausse acceptée. Si c'est 3-5% autant dire 0.
Je remarque que la proposition de la CGT qui était de 1500€ ne rencontrait et ne rencontre toujours pas les faveurs du grand nombre. En tout cas, pas quand je cause avec le tout venant.
N.B. : j'avais bien mentionné une augmentation significative (réelle et non symbolique).
 

mIRROR a écrit :

Citation :

Plus de huit Français sur dix (86%) se déclarent «très ou plutôt inquiets» de la capacité de la France à financer son système de Sécurité sociale
 
source : http://www.leparisien.fr/economie/ [...] 158391.php


 


Etre inquiet est un sentiment pas une mesure concrète. Après tout, la réponse majoritaire pour être de diminuer les dépenses.
 

mIRROR a écrit :

cas d'école encore. je croyais qu'il fallait sortir des livres. parler de cas concrets. t'auras bien du mal à trouver une question sérieuse où l'avis général change tous les ans.


Comme je l'ai expliqué plus haut, un enchantillon n'est pas une représentation exacte de la population. Du coup, en changeant l'échantillon on peut avoir une vision différente de la population totale. C'est justement pour ce genre de raison qu'en contrôle de qualité on fait plusieurs expériences (i.e. on tire plusieurs échantillons) pour se faire une idée statistique du global sur des bases de multiples échantillons.
Dans le cas d'une assemblée de tirés au sort, la conséquence est le changement largement plausible de vision majortaire à chaque changement... qui se veut très court (1 an) dans les cas présentés ici.
Je suis donc très concret. ;)
 

mIRROR a écrit :

c'est tout à fait consensuel pour ce peuple à qui tu refuses le pouvoir législatif…


Ben c'est du tout consensuel avec les citoyens que je rencontre : bobos parisiens, quartiers populaires parisiens et de proches banlieue, collègues de classes moyennes aisées, etc... Mais alors pas du tout.
Si tu savais les ravages chez les jeunes sans diplôme de la starification et des très haut revenus ("mais je gagne 1 million un jour je veux pas qu'on me les enlève)...


---------------
"Il faut imaginer Sisyphe heureux", Camus
n°38896464
Merome
Chef des blorks
Posté le 18-07-2014 à 17:23:00  profilanswer
 

MetalKing75 a écrit :


C'était plus facile et pourtant ça ne s'est pas fait.


 
Et pour cause : à l'époque c'était quasiment sans objet. En 70, qui avait conscience du pic pétrolier ? Du réchauffement climatique ? des problèmes liés à la surconsommation ? De l'obsolescence programmée ? De la concentration des médias ?
Attention à l'anachronisme ici.
 

MetalKing75 a écrit :


Je pense que l'avénement du tirage au sort ne règle pas le problème de la presse. Même si on peut espérer une intervention de la dite assemblée dans une régulation.
En gros, il faut s'assurer que la mise en place du tirage au sort soit couplé avec une réforme radicale de la société.


 
Mais donc, tu penses que sans la presse, tu peux gagner une élection qui ferait changer la presse ?
Tu ne vois pas une contradiction ici ?
Penses-tu également que des élus, même une majorité de gauche, va saborder le statut de l'élu en imposant des mandats courts et le référendum révocatoire ?
Je pense que même toi et moi, avec nos grandes idées, si on était élus députés (et donc si on avait fait ce qu'il faut de compromission pour arriver à ce niveau), nous serions les premiers à empêcher de telles loi d'advenir. On ne scie pas la branche sur laquelle on est assis.
 

MetalKing75 a écrit :


Sans doute. Mais je constate que des chomeurs votent FN. Et on peut pas dire que ce parti soit progressiste.
Je vais tout de même pas paraphraser la dualité "classe en soi et classe pour soi".  


 
Il y a aussi des patrons qui votent FdG. Ça nous avance pas beaucoup.
 

MetalKing75 a écrit :


Je t'avouerais ne pas connaitre le concept de monnaie-dette.
La logique de la croissance, le PG s'en extrait par les impératifs de l'écologie politique. On peut pas créer n'importe quoi sous n'importe quelle condition (cf. écosocialisme, dette verte).


 
Si j'osais, je dirais que tu ne le connais pas parce que ton parti n'a pas intérêt à te le faire connaître.
En short : la monnaie (l'euro chez nous) est créé à une occasion bien précise : le crédit. Tu demandes 10.000 à ta banque pour une voiture, elle CREE 10.000 (la masse monétaire globale augmente de 10.000). Elle te demande en retour des intérêts qui eux ne sont pas créés. Donc à un instant donné dans le monde euro, il y a X euros en circulation, correspondant à autant de crédit (particuliers, entreprises, état), mais X+Y euros à rembourser. Pour trouver le Y, il faut faire un nouveau crédit, lui-même assorti d'intérêt. Donc, par construction, l'euro demande de la croissance et de la dette. D'autres conséquences tragiques sont liés à ça. Mais juste là-dessus, si tu ne remets pas en cause la création monétaire, tu ne peux pas remettre en cause la dette et la recherche de croissance. C'est même pas une opinion : c'est des maths.
 

MetalKing75 a écrit :


Pour avoir cotoyer des parlementaires et plus globalement des élus de gauche, je peux te certifier qu'il n'existe pas de formation ès communication. En revanche, ils sont formés par les lectures de congrès et notamment de leur motion (ou équivalent) et autres conventions nationales. Sans oublier les débats locaux (section, comité, département...).
Ils se nourissent, plus ou moins bien, de matière politique.
 
Ensuite, bien évidemment, ils ne peuvent être spécialistes sur tous les sujets. Du coup, ils peuvent s'appuyer sur leurs attachés parlementaires, voire mieux sur leur parti (commission, etc...). Le groupe parlementaire permet aussi de mutualiser les recherches et de s'appuyer sur l'expertise d'un membre dont on sait qu'on partage l'idéologie globale (i.e. la grille de lecture politique).


 
Vu d'ici, ça donne l'impression qu'ils sont surtout spécialistes en partisaneries. Ce qu'ils apprennent, c'est à ne pas dire le contraire du copain, à ne pas froisser tel électorat dont on a besoin, à se fondre dans le moule du parti. Je veux bien appeler ça de la cohérence, et je ne doute pas de l'intelligence collective du parti qui a conçu un programme complet pour le servir à tous, mais ça reste pour moi extrêmement éloigné des besoins de la démocratie. Il faut prendre tout le package, et apprendre les éléments de langage qui vont avec, c'est certainement très confortable et satisfaisant pour ceux qui ont conçu le programme et la plupart de ceux qui y adhèrent, mais pour les électeurs lambda dont je suis, c'est extrêmement rigide et imparfait.


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Ceci n'est pas une démocratie
n°38896643
mIRROR
Chevreuillobolchévik
Posté le 18-07-2014 à 17:40:06  profilanswer
 

MetalKing75 a écrit :

Un parti politique ça n'a pas d'existance pour un seul sujet. Mon but est de renvoyer à la formation d'un projet global de société comme un impératif démocratique.
Toi, tu préfère te contenter de réunions circonstacières en fonction des sujets abordés.


peut-être qu'il est temps de reconnaître qu'aucun projet global n'intéressera jamais la majorité d'une population donnée ? tu te rends compte que l'échec du PG tient essentiellement dans sa position sur l'europe ? essaie d'admettre un instant que l'on ait raison sur cette question de projet global, que c'est une chimère. tu vas faire quoi ? continuer à t'accrocher à un parti ou essayer de faire bouger les choses quand même avec la marge de manœuvre dont tu disposes ?

 
MetalKing75 a écrit :

Le tout est de connaitre la réalité de la hausse acceptée. Si c'est 3-5% autant dire 0.
Je remarque que la proposition de la CGT qui était de 1500€ ne rencontrait et ne rencontre toujours pas les faveurs du grand nombre. En tout cas, pas quand je cause avec le tout venant.
N.B. : j'avais bien mentionné une augmentation significative (réelle et non symbolique).


les gens veulent une hausse du SMIC de 5% ? sérieux tu t'écoutes parler ? tu crois que les gens pensent réellement que 5% suffiront à remplir leur frigo vide le 10 ? tu sais quoi du "grand nombre" ? tu détestes les sondages et l'échantillon constitué par les gens à qui tu parles n'est pas représentatif, comme tu aimes le rappeler… au final il ne te reste qu'une parodie de peuple dans l'esprit, visiblement formaté par les "médias".

 
MetalKing75 a écrit :


Comme je l'ai expliqué plus haut, un enchantillon n'est pas une représentation exacte de la population. Du coup, en changeant l'échantillon on peut avoir une vision différente de la population totale. C'est justement pour ce genre de raison qu'en contrôle de qualité on fait plusieurs expériences (i.e. on tire plusieurs échantillons) pour se faire une idée statistique du global sur des bases de multiples échantillons.


tu veux faire croire à qui qu'un échantillon de 500 personnes ne sera pas plus représentatif que les assemblées actuelles. ta mauvaise foi commence à me courir sur le haricot

 
MetalKing75 a écrit :

Dans le cas d'une assemblée de tirés au sort, la conséquence est le changement largement plausible de vision majortaire à chaque changement... qui se veut très court (1 an) dans les cas présentés ici.
Je suis donc très concret. ;)


plausible. rien ne t'effraie hein. tu n'as toujours rien démontré et maintenant les probabilités augmentent. non tu n'as montré absolument aucun cas concret de cette possibilité. tous tes exemples te sont revenus à la gueule.

 
MetalKing75 a écrit :


Ben c'est du tout consensuel avec les citoyens que je rencontre : bobos parisiens, quartiers populaires parisiens et de proches banlieue, collègues de classes moyennes aisées, etc... Mais alors pas du tout.
Si tu savais les ravages chez les jeunes sans diplôme de la starification et des très haut revenus ("mais je gagne 1 million un jour je veux pas qu'on me les enlève)...


alors déménage si t'habites chez les cons [:spamafote] évidemment dans un paris en pleine gentrification des ouvriers t'as pas du en voir depuis longtemps
edit : je reviens là-dessus parce que ça me troue le cul. tu nous fait chier avec la représentativité du tirage au sort. cet argument tu t'assois dessus à chaque fois que tu parles de ton militantisme. et finalement tu milites à paris. le truc le moins représentatif possible de la france. tu te fous vraiment de la gueule du monde [:mlc]

Message cité 1 fois
Message édité par mIRROR le 18-07-2014 à 17:44:34

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« The enemy is the gramophone mind, whether or not one agrees with the record that is being played at the moment. » — George Orwell
n°38896744
toxik4
Maraîcher Apple
Posté le 18-07-2014 à 17:50:24  profilanswer
 

MetalKing75 a écrit :


Comme je l'ai expliqué plus haut, un enchantillon n'est pas une représentation exacte de la population. Du coup, en changeant l'échantillon on peut avoir une vision différente de la population totale. C'est justement pour ce genre de raison qu'en contrôle de qualité on fait plusieurs expériences (i.e. on tire plusieurs échantillons) pour se faire une idée statistique du global sur des bases de multiples échantillons.
Dans le cas d'une assemblée de tirés au sort, la conséquence est le changement largement plausible de vision majortaire à chaque changement... qui se veut très court (1 an) dans les cas présentés ici.
Je suis donc très concret. ;)


Je ne sais pas de quoi tu parles avec tes contrôles qualité... on est pas entrain de produire des chaussettes et de tester leur résistance, on est entrain de tirer au sort des citoyens. Un contrôle qualité, c'est totalement hors sujet ici...  
 
On te parle de la représentativité de l'échantillon. Des outils statistiques existent pour s'assurer de la représentativité de l'échantillon, comme l'intervalle de confiance, et ces outils permettent de tirer un échantillon très représentatif de la population avec une marge d'erreur négligeable.
 

MetalKing75 a écrit :


Ben c'est du tout consensuel avec les citoyens que je rencontre : bobos parisiens, quartiers populaires parisiens et de proches banlieue, collègues de classes moyennes aisées, etc... Mais alors pas du tout.
Si tu savais les ravages chez les jeunes sans diplôme de la starification et des très haut revenus ("mais je gagne 1 million un jour je veux pas qu'on me les enlève)...


 
Si les gens votent en fonction de leurs convictions, alors tirer au sort revient à élire, ce qui fait que le FdG n'a pas plus de chances de prendre le pouvoir en étant élu qu'une assemblée de gauche radicale n'a de chances d'être tirée au sort.
 
Les partis cloisonnent et segmentent le débat publique, en créant des phénomènes de sectarisme, de starification, et d'adhésion à des projets en dépit de tout bon sens. Pourquoi autant de gens se rallient au projet FN ? Parce qu'ils sont anti-européens? Certains oui, d'autres non. Parce qu'ils sont xénophobes ? Certains oui, d'autres non. Parce qu'ils veulent plus de sécurité et de policiers ? Certains oui, d'autres non... On nous parle de vote d'adhésion au projet FN, mais la majorité des sympathisants FN n'adhère pas à l'intégralité du projet frontiste. Quant au parti socialiste, il est encore plus segmenté puisque certains sympathisants rejettent en bloc le projet hollandiste mais soutiennent quand même le PS, en dépit du bon sens. Le système électif est représentatif ? Laisse moi rire.
 


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Le philosophe Empedocles aurait sauté dans l'Etna pour faire croire à tout le monde qu'il avait disparu de la terre pour devenir un dieu. Les spectateurs furent déçus quand le Volcan a recraché une de ses sandales en bronze. Glorieux.
n°38896771
mIRROR
Chevreuillobolchévik
Posté le 18-07-2014 à 17:54:23  profilanswer
 

"les gens qui ne sont pas payés à l'heure se fichent de la hausse du smic" je m'en remets toujours pas :D


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« The enemy is the gramophone mind, whether or not one agrees with the record that is being played at the moment. » — George Orwell
n°38897642
helicon2
Posté le 18-07-2014 à 19:38:05  profilanswer
 

Merome a écrit :

Tu fréquentes trop de militants. Chez les gens à peine politisés, qui constituent l'énorme majorité de la population, tu arrives avec une idée, elle plait ou pas, indépendamment du clivage droite/gauche. Parmi cette masse de gens, ceux qui votent à droite par tradition familiale, parce que les gens de droite ont de plus belles cravates, parce que "travailler plus pour gagner plus", c'est une super idée, tu peux sans problème les convaincre sur des sujets bien à gauche, qui sont du simple bon sens.


 
 :jap:  
 
Ce midi, j'ai expliqué à mon père (artisan, patron, vote à droite (UMP, DLR) depuis des dizaines d'années) ce qu'était un accord de libre-échange. J'ai expliqué l'accord de libre-échange qui a été instauré entre l'UE et le Sénégal et les dégâts que cela a fait sur la culture vivrière au Sénégal puis sur l'immigration à cause du couple accord de libre-échange / PAC européenne. Sa conclusion : On n'y pense pas à tout ça quand on vote et on en entend jamais parler à la TV/Radio. Et même s'il vote UMP, il reconnait que cet accord de libre-échange couplé à la PAC, c'est vraiment de la merde pour les sénégalais. Bref, on peut être de droite et avoir du bon sens. Or quand on vote pour un représentant, c'est impossible de voter UMP et voter en même temps contre TAFTA par exemple.
 

Merome a écrit :

Ceci est proprement impossible dans une logique de parti. Un mec de droite n'a pas le droite d'être anti-nucléaire. Un mec de gauche doit accepter le mariage pour tous. Si t'as le malheur de proposer la même chose que le FN sur un point de détail, tu es accusé de tous les maux.
C'est juste débile. Les gens sont bien trop différents pour qu'on puisse les catégoriser selon le bête clivage droite/gauche.


 
 :jap:  
 

Merome a écrit :

Pas sur les sujets qu'ils traitent. Une formation en communication, nécessaire pour gagner l'élection, oui. Mais pour légiférer sur Hadopi, puis sur l'agriculture et enfin sur les taxis, certainement pas. Ils se retranchent donc derrière leur parti (godillots) ou au pire derrière leurs a-priori, et comme ils sont tous issus des mêmes classes sociales, classes d'âge, sexes, ils ont les mêmes a-priori.


 
 :jap:


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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°38897662
helicon2
Posté le 18-07-2014 à 19:40:56  profilanswer
 

MetalKing75 a écrit :

Je préconise le référendum révocatoire qui oblige à un débat démocratique et argumenté avant de prendre la décision de virer l'élu n'ayant pas respecté ses engagements. S'il les tiens, alors il est normal que son mandat dure 5 ans, le temps de mettre en oeuvre les grandes lignes du projet décidé démocratiquement.


 
Un référendum révocatoire, c'est généralement à mi-mandat. C'est trop long. On aurait une alternance UMP-PS tous les 2,5 ans au lieu d'avoir une alternance UMP-PS tous les 5 ans. Bref, c'est bien mais pas du tout suffisant.


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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°38905312
Ciler
Posté le 19-07-2014 à 18:59:22  profilanswer
 


helicon2 a écrit :


Donc de l'éducation populaire plutôt qu'un abrutissement des masses.

Topic PS en 2012
 

helicon2 a écrit :


L'éducation populaire est l'apprentissage des uns et des autres via des débats. Il n'y a ni maître, ni élève, dans l'éducation populaire. C'est une éducation horizontale, très éloignée de l'éducation nationale qui est verticale. Elle est populaire car elle n'est pas réservée aux enfants mais est destinée à l'ensemble du peuple.
 
Les promoteurs de l'éducation populaire partent du postulat que chacun d'entre nous sait des choses et peut les partager afin que l'ensemble de la population s'enrichissent culturellement et intellectuellement. La démocratie (au contraire du système électif) est très lié à l'éducation populaire. Nous avions un ministère de l'éducation populaire après la seconde guerre mondiale car c'est l'ignorance des populations qui mènent le plus souvent à élire des personnes qui vont partir en guerre. Et les soutenir durant la période guerrière. Malheureusement, les élites politiques ont vite compris que si l'éducation populaire était généralisée, le système politique actuel où une petite élite confisque le pouvoir au peuple ne tiendrait pas longtemps et le ministère de l'éducation populaire de Christiane Faure en a vite fait les frais (y compris des élites du PCF).


Topic FdG en 2014
 
Pris de deux topics différents, à deux périodes différentes. Il y a réellement à gauche des gens qui estiment que le peuple doit être "éduqué" (enfin, par une éducation qui va dans le "bon sens" contrairement au sens actuel).


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°38905474
helicon2
Posté le 19-07-2014 à 19:20:21  profilanswer
 

Ciler a écrit :


helicon2 a écrit :


L'éducation populaire est l'apprentissage des uns et des autres via des débats. Il n'y a ni maître, ni élève, dans l'éducation populaire. C'est une éducation horizontale, très éloignée de l'éducation nationale qui est verticale. Elle est populaire car elle n'est pas réservée aux enfants mais est destinée à l'ensemble du peuple.
 
Les promoteurs de l'éducation populaire partent du postulat que chacun d'entre nous sait des choses et peut les partager afin que l'ensemble de la population s'enrichissent culturellement et intellectuellement. La démocratie (au contraire du système électif) est très lié à l'éducation populaire. Nous avions un ministère de l'éducation populaire après la seconde guerre mondiale car c'est l'ignorance des populations qui mènent le plus souvent à élire des personnes qui vont partir en guerre. Et les soutenir durant la période guerrière. Malheureusement, les élites politiques ont vite compris que si l'éducation populaire était généralisée, le système politique actuel où une petite élite confisque le pouvoir au peuple ne tiendrait pas longtemps et le ministère de l'éducation populaire de Christiane Faure en a vite fait les frais (y compris des élites du PCF).


 
Topic FdG en 2014
 
Pris de deux topics différents, à deux périodes différentes. Il y a réellement à gauche des gens qui estiment que le peuple doit être "éduqué" (enfin, par une éducation qui va dans le "bon sens" contrairement au sens actuel).


 
Tu penses que nous ne devons pas être éduqué ? Pourquoi es-tu professeur dans ce cas ? Pourquoi perds-tu ton temps à éduquer des enfants si tu penses qu'il ne faut pas que nous soyons éduqués ? Comment veux-tu qu'un peuple s'émancipe sans éducation ?

Message cité 2 fois
Message édité par helicon2 le 19-07-2014 à 19:21:14

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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°38905516
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 19-07-2014 à 19:24:17  profilanswer
 

helicon2 a écrit :


 
Topic FdG en 2014
 
Pris de deux topics différents, à deux périodes différentes. Il y a réellement à gauche des gens qui estiment que le peuple doit être "éduqué" (enfin, par une éducation qui va dans le "bon sens" contrairement au sens actuel).  
Tu penses que nous ne devons pas être éduqué ? Pourquoi es-tu professeur dans ce cas ? Pourquoi perds-tu ton temps à éduquer des enfants si tu penses qu'il ne faut pas que nous soyons éduqués ? Comment veux-tu qu'un peuple s'émancipe sans éducation ?


 
100 % d'une classe d'âge est scolarisée jusqu'à 16 ans, en France ...on peut difficilement faire mieux ...

Message cité 1 fois
Message édité par Tietie006 le 19-07-2014 à 19:24:39

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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°38905586
Ibo_Simon
Posté le 19-07-2014 à 19:33:55  profilanswer
 

helicon2 a écrit :


 
Tu penses que nous ne devons pas être éduqué ? Pourquoi es-tu professeur dans ce cas ? Pourquoi perds-tu ton temps à éduquer des enfants si tu penses qu'il ne faut pas que nous soyons éduqués ? Comment veux-tu qu'un peuple s'émancipe sans éducation ?


 
Fais pas semblant de ne pas comprendre: la discussion porte sur quelle éducation est donnée, pas le fait qu'il y ait éducation.
Là, il parle de ta volonté de ré-éduquer le peuple, en lui imposant tes idées, idée contraire à la volonté actuelle par exemple en France, d'éduquer le peuple, pour qu'il développe/choisisse ses propres idées.

Message cité 2 fois
Message édité par Ibo_Simon le 19-07-2014 à 19:34:21
n°38905631
mIRROR
Chevreuillobolchévik
Posté le 19-07-2014 à 19:40:09  profilanswer
 

l'éducation populaire ne vise ni les enfants, ni à "imposer" une idéologie…

 

edit : un bête exemple pour illustrer http://ec.europa.eu/yourvoice/index_en.htm
j'ai découvert cette page hier : la commission européenne pratique la consultation citoyenne. c'est super. mais j'ai appris ça sur bastamag, un journal militant qu'on doit être une poignée à lire. comment la masse peut-elle savoir que de telles initiatives existent ? c'est le but de l'éducation populaire. l'orientation politique ici n'a aucun intérêt à mes yeux : je serais très content que des gens ne partageant pas mes idées puissent avoir accès aux mêmes connaissances que moi.

Message cité 1 fois
Message édité par mIRROR le 19-07-2014 à 19:46:34

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« The enemy is the gramophone mind, whether or not one agrees with the record that is being played at the moment. » — George Orwell
n°38905649
helicon2
Posté le 19-07-2014 à 19:43:31  profilanswer
 

Tietie006 a écrit :

100 % d'une classe d'âge est scolarisée jusqu'à 16 ans, en France ...on peut difficilement faire mieux ...


 
Et tu penses que cela suffit ? Qu'on doit recevoir une éducation verticale à l'école jusqu'à ses 16 ans et qu'après, on doit arrêter notre éducation ?
 
A 16 ans, perso, je ne savais même pas définir les mots capitalisme, socialisme, libéralisme, etc. J'aurai du arrêté mon éducation depuis ? Quelle bêtise...


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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°38905667
helicon2
Posté le 19-07-2014 à 19:46:31  profilanswer
 

Ibo_Simon a écrit :

Fais pas semblant de ne pas comprendre: la discussion porte sur quelle éducation est donnée, pas le fait qu'il y ait éducation.
Là, il parle de ta volonté de ré-éduquer le peuple, en lui imposant tes idées, idée contraire à la volonté actuelle par exemple en France, d'éduquer le peuple, pour qu'il développe/choisisse ses propres idées.


 
Commence par apprendre à lire, je vais te mettre certains passages en rouge afin de t'aider un peu dans ton apprentissage. Ensuite on pourra peut-être discuter sereinement parce qu'avec ce genre de post, à part te ridiculiser en tentant de me faire dire/penser des choses que je ne dis/penses pas, tu passes juste pour un gros troll.
 

helicon2 a écrit :


L'éducation populaire est l'apprentissage des uns et des autres via des débats. Il n'y a ni maître, ni élève, dans l'éducation populaire. C'est une éducation horizontale, très éloignée de l'éducation nationale qui est verticale. Elle est populaire car elle n'est pas réservée aux enfants mais est destinée à l'ensemble du peuple.
 
Les promoteurs de l'éducation populaire partent du postulat que chacun d'entre nous sait des choses et peut les partager afin que l'ensemble de la population s'enrichissent culturellement et intellectuellement. La démocratie (au contraire du système électif) est très lié à l'éducation populaire. Nous avions un ministère de l'éducation populaire après la seconde guerre mondiale car c'est l'ignorance des populations qui mènent le plus souvent à élire des personnes qui vont partir en guerre. Et les soutenir durant la période guerrière. Malheureusement, les élites politiques ont vite compris que si l'éducation populaire était généralisée, le système politique actuel où une petite élite confisque le pouvoir au peuple ne tiendrait pas longtemps et le ministère de l'éducation populaire de Christiane Faure en a vite fait les frais (y compris des élites du PCF).



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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°38905687
Ciler
Posté le 19-07-2014 à 19:50:43  profilanswer
 

mIRROR a écrit :

l'éducation populaire ne vise ni les enfants, ni à "imposer" une idéologie…


C'est ce qu'affirmes les tenants de n'importe quel système d'éducation. Mon système à moi sera objectif, alors que ceux des autres (qui ne sont pas d'accord avec mes idées) ne le sont pas.  
 
C'était tout l'objet de ma remarque à toxik. La vraie gauche vraie, comme tous les groupes politiques, a une vision de l'éducation qui correspond à son idéologie, mais qu'elle déclare bien sur objective (comme toutes les autres idéologies déclarent leur système éducatif objectif). L'idée étant bien sur de faire remarquer que dans ce domaine, la vraie gauche vraie n'est.. absolument pas différente des autres.    
 
Loin de moi de prétendre qu'il est possible de faire une éducation objective. Tout est là, prétendre que tel ou tel système sera "juste et objectif", c'est au mieux être terriblement naïf, au pire extrêmement hypocrite.


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°38905727
helicon2
Posté le 19-07-2014 à 19:56:59  profilanswer
 

Ciler a écrit :

C'est ce qu'affirmes les tenants de n'importe quel système d'éducation. Mon système à moi sera objectif, alors que ceux des autres (qui ne sont pas d'accord avec mes idées) ne le sont pas.
 
C'était tout l'objet de ma remarque à toxik. La vraie gauche vraie, comme tous les groupes politiques, a une vision de l'éducation qui correspond à son idéologie, mais qu'elle déclare bien sur objective (comme toutes les autres idéologies déclarent leur système éducatif objectif). L'idée étant bien sur de faire remarquer que dans ce domaine, la vraie gauche vraie n'est.. absolument pas différente des autres.    
 
Loin de moi de prétendre qu'il est possible de faire une éducation objective. Tout est là, prétendre que tel ou tel système sera "juste et objectif", c'est au mieux être terriblement naïf, au pire extrêmement hypocrite.


 
Ce genre de post montre simplement que tu ne comprends pas ce qu'est l'éducation populaire, que tu ne comprends pas que l'éducation n'est pas forcément imposée verticalement comme avec l'éducation nationale. Tu n'arrives pas à conceptualiser un monde où l'éducation passe par d'autres canaux que l'école, un monde où l'éducation est nécessaire tout au long de la vie pour que chacun puisse s'émanciper, un monde où l'éducation passe par des échanges horizontaux.
 
C'est pas grave, mais n'essayes pas de travestir le concept d'éducation populaire ou de travestir mes propos, c'est tout simplement un grand manque de respect.


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n°38905758
Ibo_Simon
Posté le 19-07-2014 à 20:00:36  profilanswer
 

helicon2 a écrit :


 
Commence par apprendre à lire, je vais te mettre certains passages en rouge afin de t'aider un peu dans ton apprentissage. Ensuite on pourra peut-être discuter sereinement parce qu'avec ce genre de post, à part te ridiculiser en tentant de me faire dire/penser des choses que je ne dis/penses pas, tu passes juste pour un gros troll.
 


 
C'est de l'affichage, ton truc, bien-sur qu'un parti politique ne va venir expliquer de but en blanc qu'ils veulent imposer leurs idées en rééduquant le peuple.
Ce sera toujours un discours comme le tien, expliquant que leur système sera "plus mieux", sera plus complet, sera plus performant, plus juste.
 

n°38905786
helicon2
Posté le 19-07-2014 à 20:04:42  profilanswer
 

Ibo_Simon a écrit :

C'est de l'affichage, ton truc, bien-sur qu'un parti politique ne va venir expliquer de but en blanc qu'ils veulent imposer leurs idées en rééduquant le peuple.
Ce sera toujours un discours comme le tien, expliquant que leur système sera "plus mieux", sera plus complet, sera plus performant, plus juste.


 
Et maintenant, on tombe dans le procès d'intention...


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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°38905787
Ciler
Posté le 19-07-2014 à 20:04:45  profilanswer
 

helicon2 a écrit :


 
Ce genre de post montre simplement que tu ne comprends pas ce qu'est l'éducation populaire, que tu ne comprends pas que l'éducation n'est pas forcément imposée verticalement comme avec l'éducation nationale. Tu n'arrives pas à conceptualiser un monde où l'éducation passe par d'autres canaux que l'école, un monde où l'éducation est nécessaire tout au long de la vie pour que chacun puisse s'émanciper, un monde où l'éducation passe par des échanges horizontaux.
 
C'est pas grave, mais n'essayes pas de travestir le concept d'éducation populaire ou de travestir mes propos, c'est tout simplement un grand manque de respect.


Je ne travetis rien, n'ayant formulé dans ma réponse aucune critique de l’éducation "populaire". Je me suis contenté de répondre à toxik qui affirmait péremptoirement que le discours "le citoyen doit être éduqué" était contraire à la démocratie.  
 
Tu l'as dis toi-même, les gens doivent être éduqués, et la vraie gauche vraie a un projet éducatif (l'éducation "populaire" ).
 
Enfin, je vais conclure en faisant remarquer qu'il m'est difficile de travestir tes propos, vu que je ne t'ai (dans cette discussion) encore pas adressé la parole. je me suis contenté de te citer. Bref...
 


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°38905793
mIRROR
Chevreuillobolchévik
Posté le 19-07-2014 à 20:05:29  profilanswer
 

Ciler a écrit :


C'est ce qu'affirmes les tenants de n'importe quel système d'éducation. Mon système à moi sera objectif, alors que ceux des autres (qui ne sont pas d'accord avec mes idées) ne le sont pas.

 

C'était tout l'objet de ma remarque à toxik. La vraie gauche vraie, comme tous les groupes politiques, a une vision de l'éducation qui correspond à son idéologie, mais qu'elle déclare bien sur objective (comme toutes les autres idéologies déclarent leur système éducatif objectif). L'idée étant bien sur de faire remarquer que dans ce domaine, la vraie gauche vraie n'est.. absolument pas différente des autres.  

 

Loin de moi de prétendre qu'il est possible de faire une éducation objective. Tout est là, prétendre que tel ou tel système sera "juste et objectif", c'est au mieux être terriblement naïf, au pire extrêmement hypocrite.


bah non parce qu'il n'y a pas de professeurs. l'éducation populaire c'est deux mecs dans un bistro qui parlent de tafta au lieu de parler de foot. ils peuvent en parler en suivant la ligne idéologique qui leur plait [:spamafote]

 

et par définition la politique ne peut pas être objective hein. je dirais même que c'est hypocrite que de prétendre qu'elle peut ou doit l'être


Message édité par mIRROR le 19-07-2014 à 20:07:23

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« The enemy is the gramophone mind, whether or not one agrees with the record that is being played at the moment. » — George Orwell
n°38905881
helicon2
Posté le 19-07-2014 à 20:16:02  profilanswer
 

Ciler a écrit :

Je ne travetis rien, n'ayant formulé dans ma réponse aucune critique de l’éducation "populaire".


 
Bien sûr que si tu effectues une critique du concept d'éducation populaire (ou que tu ne comprends pas le concept d'éducation populaire) lorsque tu dis cela :
 

Ciler a écrit :

Mon système à moi sera objectif, alors que ceux des autres (qui ne sont pas d'accord avec mes idées) ne le sont pas.


 

Ciler a écrit :

Je me suis contenté de répondre à toxik qui affirmait péremptoirement que le discours "le citoyen doit être éduqué" était contraire à la démocratie.
 
Tu l'as dis toi-même, les gens doivent être éduqués, et la vraie gauche vraie a un projet éducatif (l'éducation "populaire" ).


 
Oui, en démocratie, le peuple doit s'éduquer (et non être ré-éduqué comme l'affirme Ibo_Simon).
 

Ciler a écrit :

Enfin, je vais conclure en faisant remarquer qu'il m'est difficile de travestir tes propos, vu que je ne t'ai (dans cette discussion) encore pas adressé la parole. je me suis contenté de te citer. Bref...


 


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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°38908794
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 20-07-2014 à 11:39:26  profilanswer
 

helicon2 a écrit :


 
Et tu penses que cela suffit ? Qu'on doit recevoir une éducation verticale à l'école jusqu'à ses 16 ans et qu'après, on doit arrêter notre éducation ?
 
A 16 ans, perso, je ne savais même pas définir les mots capitalisme, socialisme, libéralisme, etc. J'aurai du arrêté mon éducation depuis ? Quelle bêtise...


 
Mais l'éducation ne se réduit pas à l'école ...quelle bêtise !


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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°38908804
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 20-07-2014 à 11:42:12  profilanswer
 

helicon2 a écrit :


 
Oui, en démocratie, le peuple doit s'éduquer (et non être ré-éduqué comme l'affirme Ibo_Simon).
 


 
Doit s'éduquer ? C'est à dire ? Tu l'obliges jusqu'à la fin de sa vie à suivre des cours donnés par qui ? Quel autoritarisme ... Laisse-le peuple faire un peu ce qu'il veut au lieu de décider pour lui ...


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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°38908878
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 20-07-2014 à 11:53:53  profilanswer
 

Ciler a écrit :


Je ne travetis rien, n'ayant formulé dans ma réponse aucune critique de l’éducation "populaire". Je me suis contenté de répondre à toxik qui affirmait péremptoirement que le discours "le citoyen doit être éduqué" était contraire à la démocratie.  
 
Tu l'as dis toi-même, les gens doivent être éduqués, et la vraie gauche vraie a un projet éducatif (l'éducation "populaire" ).
 
Enfin, je vais conclure en faisant remarquer qu'il m'est difficile de travestir tes propos, vu que je ne t'ai (dans cette discussion) encore pas adressé la parole. je me suis contenté de te citer. Bref...
 


 
L'Education Populaire, version Pelloutier, correspondait à la formation de la classe ouvrière via des cours du soir, alors que la scolarisation dans le public était encore très faible. Mais il me semble, qu'aujourd'hui, l'école publique qui scolarise 100 % d'une classe d'âge, est un bon début. Après, évidemment, l'éducation ne se réduit pas à l'école ...les parents, l'entourage, les lectures personnelles, les films, les expériences de vie, les voyages, contribuent à enrichir l'individu ...c'est tellement évident de dire ça ...
Après, il n'y a aucune obligation à s'éduquer comme le prétendent certains ...Eduquer, ré-éduquer, homme nouveau, toutes ces expressions renvoient à des réalités parfois peu glorieuses.

Message cité 1 fois
Message édité par Tietie006 le 20-07-2014 à 12:04:32

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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°38908943
helicon2
Posté le 20-07-2014 à 12:06:00  profilanswer
 

Tietie006 a écrit :

Doit s'éduquer ? C'est à dire ? Tu l'obliges jusqu'à la fin de sa vie à suivre des cours donnés par qui ? Quel autoritarisme ... Laisse-le peuple faire un peu ce qu'il veut au lieu de décider pour lui ...

Tietie006 a écrit :

Après, il n'y a aucune obligation à s'éduquer comme le prétendent certains ...Eduquer, ré-éduquer, homme nouveau, toutes ces expressions renvoient à des réalités parfois peu glorieuses.


 
[:zeprince:2]  
 
J'abandonne parce que ce genre de procédé m’exaspère. Toi et Ibo_Simon, vous faites la paire quand même avec votre technique : je ne veux pas comprendre ce que dis mon interlocuteur, je pose une question à la con, je lui fais un procès d'intention ou je travesti ses propos puis je l'insulte en le qualifiant d'autoritaire.
 
N'espère plus des réponses détaillées de ma part, j'ai pas de temps à perdre à répondre à des trolls comme les tiens.

Message cité 1 fois
Message édité par helicon2 le 20-07-2014 à 12:07:43

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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°38908963
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 20-07-2014 à 12:09:44  profilanswer
 

helicon2 a écrit :


 
J'abandonne parce que ce genre de procédé m’exaspère. Toi et Ibo_Simon, vous faites la paire quand même avec votre technique : je ne veux pas comprendre ce que dis mon interlocuteur, je pose une question à la con puis je l'insulte en le qualifiant d'autoritaire.
 
[:zeprince:2]  
 
N'espère plus des réponses détaillées de ma part, j'ai pas de temps à perdre à répondre à des trolls.


 
Le peuple doit s'éduquer, c'est bien toi qui a écrit ça, non ? Il y a donc une obligation à s'éduquer, non ? Donc qui oblige le peuple à s'éduquer ? Toi ? Quelle autorité ? Et ici c'est toi qui insulte les gens en les traitant de mongoliens et de trolls, alors que tu ne sais même ce que tu écris ! Ouvre un dictionnaire va ...

Message cité 1 fois
Message édité par Tietie006 le 20-07-2014 à 12:11:00

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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°38909059
helicon2
Posté le 20-07-2014 à 12:26:08  profilanswer
 

Tietie006 a écrit :

Le peuple doit s'éduquer, c'est bien toi qui a écrit ça, non ?


 
Oui. Le peuple, dans une démocratie, ne doit pas être ignare. Tout le monde est généralement d'accord avec ça, il faut vraiment qu'il y ait toujours les même trolls qui viennent nous expliquer que le peuple qui doit s'éduquer, c'est vraiment le mal absolu...
 

Tietie006 a écrit :

Il y a donc une obligation à s'éduquer, non ? Donc qui oblige le peuple à s'éduquer ? Toi ? Quelle autorité ?


 
Non, il n'y a pas d'obligation. Quand par exemple, il y avait le TCE, il y a eu des tas d'assemblées populaires, des tas de débats, des tas d'échange qui ont favorisé l'éducation du peuple par le peuple. Il n'y avait aucune obligation mais un contexte qui a favorisé l'éducation populaire.
 

Tietie006 a écrit :

Et ici c'est toi qui insulte les gens en les traitant de mongoliens et de trolls, alors que tu ne sais même ce que tu écris ! Ouvre un dictionnaire va ...


 
C'est toi qui est insultant à faire exprès de ne pas comprendre le concept d'éducation populaire, à poser des questions dont la réponse a déjà été donné trois fois dans les posts au dessus en faisant semblant de ne pas les avoir vu, à utiliser des expressions que personne n'a utilisé à part toi (homme nouveau) et Ibo_Simon (ré-éduquer). Commence par respecter tes interlocuteurs et arrêtes tes gros trolls, tu verras, tu feras tomber toi-même l'agressivité que tu as amené.


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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
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