Elue depuis 2014 à la ville de Rennes, Charlotte Marchandise, âgée de 42 ans, veut mettre “l'humanisme, la justice et la protection du vivant au cœur d'une démocratie réelle pour dès aujourd'hui choisir demain, ensemble”. "Je suis convaincue qu’il faut réinventer le système politique pour laisser une place aux citoyens, et sortir d’un système de partis qui aujourd’hui ne me semble pas répondre à son but premier", déclare la candidate qui s'est fixée 12 priorités (voir ci-dessous) dans son programme.

Formation
 
– Séminaires et formations auprès de l’EHESP (École des Hautes Études en Santé Publique), l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) l’UIPES (Union Internationale de Promotion de la Santé), la SFSP (Société Française de Santé Publique), SFSE(Société Française de Santé Environnement), organismes pour lesquels elle intervient régulièrement aujourd’hui.
 
– Université de Rennes 2, Diplôme de Hautes Études en Pratiques Sociales, Ingénierie de formation, 2009
 
– Université de Berkeley, USA, 1995
 
– Université Paris X Dauphine, DEUG Gestion et Économie Appliquées, 1994
 
Parcours professionnel
 
Depuis 2014 : Consultante-Formatrice indépendante
 
2013-2014 : Chargée de mission éco-consomation, France Nature Environnement
 
2011-2014 : Présidente et fondatrice du Collège Montessori de Rennes
 
2007-2012 : Responsable de la formation, Institut Doulas de France
 
1993-2010 : Formatrice free-lance en bureautique, création de site internet et conduite de projets auprès d’entreprise, de libéraux et de stagiaires
 
2000-2003 : Webmaster et développeuse Internet, Fondation Internet Nouvelle Génération
 
Expérience politique
 
– Adjointe à la ville de Rennes, déléguée à la santé et conseillère communautaire. (depuis avril 2014)
 
– Présidente du Réseau Français des Villes-Santé de l’OMS – (depuis septembre 2014), réseau de 86 villes françaises au sein d’un réseau européen.
 
– Vice-Présidente du Mouvement Associatif Rennais, 2013-2014
 
– Militante associative depuis 1993

Le 1er tour de vote de LaPrimaire.org s'est cloturé dimanche 6 novembre 2016 et vos votes ont révélé les 5 candidat(e)s finalistes :
- Charlotte Marchandise ;
- Nicolas Bernabeu ;
- Roxane Revon ;
- Michel Bourgeois ; et
- Michaël Pettini.
 
Les mois de novembre et décembre sont cruciaux pour finaliser les équipes et les programmes des candidat(e)s finalistes. Les programmes notamment, s'ils seront portés par des femmes ou des hommes, se doivent de refléter la richesse des expériences de tous les citoyen(ne)s qui apporteront leurs propres expériences, idées et visions.
 
Les propositions des candidat(e)s ont besoin d'être confrontées à la vie réelle pour se consolider, se préciser. C'est ici tout l'enjeu d'une candidature citoyenne et sa plus-value par rapport à une candidature partisane.
 
Aidons donc nos candidat(e)s ! Donnons leur dès maintenant notre énergie et notre savoir-faire citoyen pour faire de LaPrimaire.org LA vraie alternative aux partis politiques traditionnels.
 
Pour cela, nous organisons des Cafés LaPrimaire dans les plus grandes villes de France afin de permettre aux citoyen(ne)s de rencontrer et d'échanger avec les candidat(e)s finalistes.
 
Ainsi, un Café LaPrimaire "Rencontre et débat participatif avec les 5 candidat(e)s finalistes" se tiendra notamment à :

Paris
le vendredi 18 novembre 2016
de 19h00 à 21h00
TheFamily - 25, rue du Petit Musc, 75004 Paris
 
Les Cafés LaPrimaire sont conçus comme des espaces collaboratifs, de discussion et d'échange dans un esprit constructif et bienveillant, ouverts aux citoyens désireux de participer au débat d'idées suscité par les 5 candidat(e)s finalistes de LaPrimaire.org en vue de l'élection présidentielle de 2017.

Lille - Café LaPrimaire spécial "finalistes"
23 Rue Malus, 59000 Lille, France
mer., 16 novembre, 19:00 – 21:00

Le processus d’élection du candidat de laprimaire.org a commencé en avril. Près de 90 000 citoyens se sont inscrits à cette démarche sur Internet. On peut encore les rejoindre. Un débat se tiendra avec les cinq candidats finalistes mercredi.

Ne pas confondre cette primaire-là avec les autres. «  laprimaire.org est la première primaire en ligne 100 % démocratique et ouverte qui permet aux citoyens de choisir leurs candidats et de co-construire les projets politiques  », expliquent les organisateurs de cette initiative citoyenne. Depuis avril, des dizaines de milliers de citoyens (ils étaient 87 374 au compteur du site laprimaire.org hier) ont participé à cette primaire en choisissant d’abord, parmi 265 candidats, les seize qui méritaient selon eux d’être retenus.

LaPrimaire.org a proposé aux citoyens français de se présenter pour la présidentielle 2017. Sur sa plateforme en ligne 500 personnes ont postulé pour devenir le candidat étiqueté LaPrimaire.org. Après le premier tour ils ne sont plus que cinq.
Depuis le 4 avril 2016 LaPrimaire.org se mobilise pour proposer à la présidentielle 2017 un candidat sans étiquette politique porté par un projet citoyen. Entre les 26 octobre et 6 novembre n’importe quel internaute a donc pu voter pour l’un des 12 candidats retenus par la plateforme pour représenter les citoyens français à la présidentielle.
Plus de 53 380 personnes ont voté à cette élection un peu particulière. En effet, LaPrimaire.org s’est basée sur des recherches du CNRS et de l’ENS pour mettre au point le meilleur système électoral. Le but étant de respecter le plus possible le choix des électeurs.

QUI SONT LES CANDIDATS DU DEUXIÈME TOUR ?
– Charlotte Marchandise, 41 ans, formatrice, élue par 71% de mention bien
– Nicolas Bernabeu 31 ans, médecin, élu avec près de 56% de mention Bien
– Roxanne Revon, 30 ans, metteur en scène et professeur, élue avec plus de 53% de mention Bien
– Michel Bourgeois, 59 ans, avocat et auteur de Réinventons la France, élu avec 66% de Assez Bien
– Michael Pettini 42 ans, médecin, élu avec 64% de Assez Bien

Désignés selon un mode de scrutin dit du « jugement majoritaire », où les participants sont invités à donner un avis, cinq candidats ont été qualifiés dimanche 6 novembre, à l’issue du premier tour de la primaire citoyenne proposée par LaPrimaire.org. 53383 votes en ligne ont été enregistrés pendant le scrutin qui a duré un peu moins de deux semaines.
 
Prochaine étape de cette primaire : des débats à Paris et dans plusieurs autres villes françaises, avant un second tour début décembre, lors duquel le candidat porté par ce mouvement sera désigné.
 
Charlotte Marchandise (formatrice, Ile-et-Vilaine), Nicolas Bernabeu (médecin, Corse du sud), Roxane Revon (metteur en scène, Paris), Michel Bourgeois (avocat, Alpes-Maritimes) et Michaël Pettini (médecin, Lot-et-Graonne), les cinq candidats encore en lice, sont conviés à un débat citoyen jeudi 8 décembre, de 19h à 21h, à La Maison des associations (place des Orphelins) à Strasbourg. Les inscriptions se font sur le site

Pour savoir de quel bureau vous dépendez, il suffit de vous connecter au site internet «laprimaire.org» ou de téléphoner à la hotline ouverte pour l'occasion, au 0821 20 20 16.

Le vote est ouvert à tous. Il n’est pas réservé aux adhérents des partis, rappelle Les Républicains sur le site laprimaire.org où près de 3 millions d’internautes auraient déjà demandé où se situait le bureau de vote le plus proche de leur domicile.

Dans une enquête Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde réalisée ce mois-ci, 57 % des Français interrogés assurent que la démocratie fonctionne mal. [..] Toujours selon la même enquête, si les Français avaient le choix entre un gouvernement “technocratique”, “autoritaire” ou “participatif” comme alternative à notre gouvernement représentatif, 77 % d’entre eux choisiraient la troisième option.

Elisa Lewis – Cela n’a échappé à personne, la démocratie française est en crise, et les fondamentaux sur lesquels elle repose sont en train de s’étriquer. Alors que le vote est au cœur de notre système politique, les élections sont boudées chaque fois davantage par les électeurs. Quant aux partis politiques, ils ne sont pas en reste. Ce sont les seuls organes qui orchestrent la vie politique, et pourtant, de l’extrême droite à l’extrême gauche, il n’y a pas plus de 400 000 adhérents à des partis en France, soit 0,6 % de la population.

Mais nous avons tous fini par croire que nous vivions dans le monde rêvé de la démocratie, car nous pouvons élire nos représentants. C’est un paradoxe total, et une erreur historique. Notre système représentatif électif, qui consiste à élire des représentants tous les cinq ans, a été inventé il y a plus de deux cents ans dans un contexte complètement différent.
 
Les révolutionnaires français et américains, à l’origine du concept de démocratie représentative, voulaient tourner le dos à l’idéal démocratique des Anciens tel qu’il était pensé à l’époque.
 
Ils associaient le mot démocratie avec la tyrannie des pauvres, la violence et le chaos. C’est pour cela qu’ils n’ont pas fait le choix de confier le pouvoir au peuple mais à une minorité éclairée, élue par le peuple. Nous vivons dans une aristocratie élective, une oligarchie, où la classe politique est très peu renouvelée.
 
Romain Slitine – Aujourd’hui, la démocratie est réduite au vote, et le citoyen est donc dans une position passive par rapport à la démocratie. Son principal outil d’orientation des décisions ou de pression est le bulletin de vote ou, à défaut, l’abstention, tous les cinq ans. Tout l’enjeu des initiatives citoyennes est de passer de citoyens passifs à des citoyens actifs.

Dans ce contexte, nous devons passer du droit de voter au droit d’agir. Surtout, nous devons passer d’une démocratie par intermittence à une démocratie continue, pleine et entière.

La démocratie représentative et élective telle que nous la connaissons n’est pas possible sans partis, car notre système politique est construit autour des partis. Pour autant, les partis ne sont structurants que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et la démocratie peut donc fonctionner sans partis.

Les médias ont évidemment un rôle très fort. L’actualité, c’est les médias mais les médias font aussi beaucoup l’actualité. C’est essentiel que les médias s’intéressent et éclairent ces initiatives citoyennes. Ils ont un rôle à jouer dans cette réflexion et dans le débat politique sur la refonte de notre système démocratique. Pourtant, dans les matinales, sur les plateaux politiques, ils n’invitent que les responsables politique en place. Cette uniformité de la parole nous empêche de regarder l’ensemble des alternatives qui pourraient s’offrir à nous.

Beaucoup assurent que le problème de la démocratie tient aux citoyens, qui ne seraient pas des bons électeurs et n’auraient rien compris : ils ne vont pas voter, ou voteraient mal. Ce discours n’est pas populiste, mais est tout autant dangereux pour la démocratie. Il tend à laisser la barre aux experts et à augmenter l’exclusion des Français de la vie politique. Et légitime le fait de conserver le pouvoir politique au sein d’un cercle de privilégiés.

Initiatives citoyennes - Pour renouveler les candidats à l'élection présidentielle, Thibault Favre et David Guez ont lancé LaPrimaire.org. l'objectif : permettre aux Français de choisir librement et directement les candidats qu'ils souhaitent voir se présenter en 2017, sans passer par les partis.

Étymologiquement, la démocratie signifie le pouvoir par le peuple. Elle s’oppose à l’aristocratie où le pouvoir est détenu par une minorité.
 
Dans la société d’aujourd’hui, force est de constater que ce que nous appelons démocratie n’en est pas une. Le pouvoir réel est toujours détenu par une minorité.

se faire élire et être un élu sont deux métiers fondamentalement différents voire antagonistes. [..] Deux qualités sont essentielles pour être élus : la popularité et l’accès à l’argent, l’argent permettant d’acheter la popularité à travers les campagnes électorales. L’élection va donc favoriser l’émergence de personnages riches, représentants les intérêts d’autres riches et étant maîtres dans l’art de l’apparence ou du détournement de l’attention à travers un programme aussi inutile que mensonger.

Comment apporter de nouvelles idées dans un système structurellement construit pour favoriser le conservatisme ?
 
Le candidat Jean-Luc Mélenchon, par exemple, promet s’il est élu de former une assemblée constituante puis de démissionner. Dans l’idée, c’est évidemment magnifique. Mais Mr Mélenchon reste un homme politique traditionnel issu d’un parti traditionnel cherchant avant tout à défendre des valeurs. Cette défense de valeurs pourrait être en conflit avec la mise en place d’un nouveau système.

Date : Jeudi 1 décembre 2016, de 18h15 à 20h
 
Organisée par : LaPrimaire.org
 
Présentation : Débat participatif avec les 5 candidats finalistes de LaPrimaire.org
 
Intervenants : Liste des candidats disponible sur https://laprimaire.org/ (connus au cours du mois de novembre)
 
Lieu de la manifestation : IEP, Amphi B. Etienne

« Vote anti-sarko » accusé d’avoir faussé la primaire de la droite, « vote utile » déjà manipulé par les futurs candidats de la primaire de gauche, « vote sanction » et petits candidats dénoncés pour expliquer le 21 avril 2002… Le vote donne-t-il encore une vraie légitimité d’adhésion démocratique à nos élus ? Pour la présidentielle, l’élection reine, comme pour beaucoup d’autres, la Ve République ne jure que par le scrutin uninominal à deux tours. Conçu pour faciliter la stabilité partisane, ce mode de scrutin n’a que trop bien fonctionné : en favorisant la victoire du camps le plus rassemblé il décourage le vote pour les petits candidats, appauvrit l’offre démocratique et rend l’électeur frustré, si ce n’est aigri. Celui-ci devient stratège, vote par calcul, à contre-coeur ou bien ne vote plus du tout. Voici quelques pistes pour redynamiser la grand-messe démocratique de l'élection présidentielle.

Deux chercheurs français, Rida Laraki et Michel Balinski, ont imaginé un mode de scrutin encore plus fin qu’ils ont appelé le jugement majoritaire. L’électeur est appelé à juger chaque candidat, en cochant une mention parmi 7 proposées : excellent ; très bien ; bien ; assez bien ; passable ; insuffisant ; à rejeter. En cumulant les mentions, comme dans l’image ci-dessous, chaque candidat se voit attribuer la mention qui, cumulée avec les mentions supérieures, atteint le niveau de 50 %.
 
 Cette méthode cumule de nombreux avantages. Elle conserve d’abord les intérêts des méthodes précédentes : comme dans le vote par approbation elle permet aux électeurs d’exprimer leurs points de vue sur plusieurs candidats sans nuire au résultat final de leur candidat favori. Comme dans le vote par notation, elle permet d’affiner son choix en enrichissant encore davantage le spectre des réponses possibles.
 
Le jugement majoritaire cumule les avantages des autres systèmes et encourage le vote sincère