Je@nb a écrit :
Allez, soyons original, à moi de faire CR Marathon de Valence
tl;dr : j'ai DNS
Le projet
Après un printemps orienté plutôt .....
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Merci pour le CR
Tu avais quand même le rôle le plus ingrat : te taper la plupart des contraintes (ne pas sortir le soir, rester le samedi après-midi à ne rien faire…) sans avoir la récompense de courir la course. C’était super sympa de t’avoir avec nous en tout cas. Vivement la prochaine, où tu seras en pleine forme, j’en suis sûr.
Il faudrait aussi que je débriefe le week-end, mais finalement vous avez déjà tout dit. Je vais faire court.
Le contexte
Pour mon cas perso, l’année a été longue (la plus longue pour moi, avec 2 600 km et des poussières, ce qui est énorme à mon niveau). De très beaux moments, comme mon semi de Lisbonne en 1h44, les 20 km de Bruxelles en 1h39 ou encore Marvejols-Mende. Merci Boucher pour tout le travail : je sais que je ne suis pas toujours facile hahaha.
Mais aussi des temps faibles, avec mes deux marathons loupés. En avril, alors que j’étais en forme, j’ai arrêté au 30ᵉ km du marathon Bruxelles–Louvain…
Je savais que Valence serait difficile (je n’avais fait que deux marathons jusque-là, dont un seul terminé). Je n’ai pas eu une très bonne préparation, entre une grosse fatigue, un cardio trop haut par rapport aux derniers mois, un problème à l’épaule qui m’a immobilisé plusieurs jours au pic de la prépa (3 semaines avant le marathon), plus un virus pendant le taper qui m’a empêché de manger pendant deux jours…
Bref : pour moi, le marathon est aussi devenu un blocage mental. Je voudrais faire moins de 4 h, j’ai selon moi les capacités pour, mais je n’y arrive pas.
Le week-end
Les copains ont tout dit. Mais rencontrer Je@nb, SenorPollo (que je ne connaissais pas) ainsi que Sybela et nmmolko (que je connaissais déjà), c’était la meilleure partie pour moi. S’il n’y avait eu que la course, honnêtement cette fois je ne serais pas venu (à cause de la mauvaise préparation).
Le running, c’est beaucoup de temps seul, mais pour moi il prend tout son sens quand je suis avec des gens comme vous. C’était extra. Merci notamment à nmmolko pour le Airbnb c'etait top. J'ai aussi eu la chance de rencontrer Maxouw et de discuter longuement avec lui. Merci pour tous les conseils egalement, notamment sur le fueling.
La course
Objectif : 3 h 52, en 5'30/km. Le début est dur : impossible de courir normalement, beaucoup trop de monde. Après quelques kilomètres, je me cale en 5'30, mais je dois souvent relancer car je dérive en 5'40 (mais pourquoi ???). Je ne me sens pas super à l’aise. Je vois Je@nb (ne me demandez pas à quel kilomètre, je n’en sais rien) et ça me rebooste, ça me fait vraiment plaisir.
Je me sens mieux et au semi je reprends confiance. Puis je m’arrête subitement au 24ᵉ km… Pourquoi ? Honnêtement, je ne le sais même pas. Je me sentais trop mal ? Pas sûr. Je me suis encore mis trop de pression ? Probable.
Je veux abandonner, mais cette fois je ne m’y résous pas. Je me dis que le temps ne compte plus. Tant pis si je mets 5 h 30, ce n’est plus important : je veux la médaille et retrouver les copains. Alors j’alterne marche et course, sans me pousser très loin dans la difficulté, il faut le dire.
Je marcherai 58 minutes au total et je finirai en 4 h 28
L’après
Encore un marathon raté, et un temps dont je ne suis pas très fier. La présence des autres me fait vite digérer la déception et je passe une super seconde partie de journée, avec quelques bières, notamment avec les “vieux” comme moi (nmmolko et Sybela). On refait le monde en retournant à l’hôtel. C’était chouette.
Le lendemain, c’est plus dur : grosse déception, et déjà en partant une certaine nostalgie du moment passé. Mais bizarrement, je suis plus motivé que jamais. Impatient de recourir, de changer certaines choses, de comprendre les raisons de l’échec et de réessayer.
Vivement la prochaine fois !