Reprise du message précédent :
Un jour positif, c'est un jour où je fais autre chose ou qu'il m'arrive une situation (du genre un prof que j'aime pas qui est absent et je vais être heureux pour le restant de la journée)

Dans ce cas la fais comme moi: sèche les cours.

Je le fais assez et je ne suis déja pas trés bon en cours et si je le faisais à chaque fois j'enverrai directement ma démission et je ne pense pas que ce soit la meilleure solution.

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Tomazzi: Sans doute même si cela ne m'avance pas à grand chose.

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salut ben oui faut pas avoir honte c'est ce qu'on lit partout cependant t'as trjs des gens pour te faire culpabiliser et je dois dire que mon père ne m'aide vraiment pas à accepter d'aller mal, c'est bien simple dès que ça va pas c'est le psycho drame, en gros il gueule, il dit qu'il en a marre, il ramène tout à lui ( par exemple "moi aussi j'avais pas d'amis"   ), c'est insupportable ou alors c'est "maintenant les gamins sont hyperprotégés et au moindre truc de travers ils vivent ça comme un drame" "la vie c'est pas simple" enfin tous les clichés à la con qu'on entends à longueur de journée et que je ne supporte plus. Après les gens que je cotoie si j'épanche trop mes problèmes je deviens plus vraiment fréquentable surtout à mon âge, c'est très rare de tomber sur des personnes vraiment sensibles à ce qui t'arrive, en même temps je peux pas leur en vouloir de pas savoir ce que c'est la dépression, ça veut dire qu'ils ne l'ont jamais été et ça vaut mieux.
Sinon je suis "née triste" aussi je pense, j'ai trjs eu une faible estime de moi et je m'en veux car je me serais pas laissée faire autant de temps, faut dire que j'ai jamais non plus eu le sentiment d'être aidée, j'ai beau avoir pleuré assez souvent jeune, tout le monde s'en fichait, profs, adultes, parfois ça devait se voir que j'étais pas à l'aise,  mais non jamais, jamais on m'a aidé, c'est le contraire parfois, alors je suis franchement degoutée du genre humain je crois depuis, c'est même pas une histoire d'âge, j'en ai marre des cons...

 
Ne sois pas trop dure avec ton père, ce n'est effectivement pas facile de vivre avec un(e) déprimé(e). Il y a tout simplement des gens plus aptes à l'empathie que d'autres...quoi qu'il en soit, essaye de te mettre à sa place avant de le traiter de con.

c'est pas lui que je traite de con mais j'aime bien quand même cette manière de penser, ça vous viendrait à l'esprit de faire culpabiliser ou dévaloriser quelqu'un qui est handicapé physique?? Non, jamais. Un dépressif en plus de la maladie, on ne se sent vraiment pas soutenu parfois alors comment après on peut s'en sortir???

L'estime de soi, c'est quelque chose qui se construit, comme tout

 
J'ai pas dit le contraire, et tu remarqueras que j'ai lancé cette phrase sans aucune connaissance de ton contexte, de toi ni de ce mossieur...porter un jugement était la dernière de mes intentions.

 
Peut-être...peut-être pas.
 
Pourquoi attendre que les autres se gèrent, pour reprendre tes mots ? si c'est pas lui, ce sera un autre qui l'enfoncera. Elle doit apprendre à se protéger de toutes ces influences extérieures négatives.

ok ils culpabilisent peut être mais c'est pas une raison désolé, j'ai l'impression qu'on se met pas à ma place parfois et il y a de quoi. Je sais pas mais ramener les problèmes à soi, moi, moi ça va bien deux minutes... ou alors trouver des explications comme quoi on est hyperprotégé ou autre connerie du genre ça va bien deux minutes aussi, c'est si difficile que ça de ne pas juger les gens deux secondes?

Pour certaines personnes, c'est effectivement un calvaire de ne pas juger les autres

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Mais si, hélas.
C'est vrai que les gens ont tendance à voir la dépression comme une faiblesse, du nombrilisme, un manque de bonne volonté, bref à la juger très sévèrement. Parce que c'est la pensée dominante (pas mal de dépressifs le pensent eux-même et culpabilisent, refusent de demander de l'aide...). Et parce qu'ils veulent rejeter toute responsabilité: ton mal-être, ça ne peut pas être de leur faute. Ce dernier problème n'existe pas pour une maladie classique ou un handicap. Il m'a fallu un moment pour comprendre que les gens qui venaient me "conseiller" de me bouger voulaient juste mettre à moindre prix leur culpabilité à la poubelle.
 
Mais ne va pas croire que ces mêmes personnes sont compréhensives face à quelqu'un qui a une "vraie" maladie ou handicap. Ils n'osent pas dire publiquement ce qu'ils pensent, c'est tout... et c'est encore plus triste.

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Ca depend de l environnement familial. Perso j ai 39.5 ° C de fievre, un grippe carabinée donc je suis cloîtré chez moi. La famille est en bas, mais je veux pas contaminer tout le monde... Donc ouais le moral bof quoi :x
 
C'est un cas particulier mais la personne seule dans la vie (et y en a quand meme plus d'une) c'est sans doute pas facile tous les soirs, et tres dur les soirs comme celui-ci.

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C4esr à mourir de rire en fait  

un bon haut brion, ca remonte le moral

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pour avoir fait de la sociologie, en fait, c'est pas vraiment en hiver que le taux de suicide est haut, mais plutot au printemps et en ete, lorsque tout le monde sort et est heureux...

 
du pinard ?
 
c'est une de mes preferés, un pauillac grande classe

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euh un souvenir de quoi?

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tiens une etude presque detaille du suicide avec l'analyse du maitre , durkheim    
 
http://wwwens.uqac.ca/jmt-sociolog [...] _1985.html

Bon en effet, il ne fait pas état me semble-t-il d'une quelconque influence des fetes de fin d'année. Ma théorie tombe à la flotte.

Franchement poru avoir inviter un ami qui vivait seul l année derniere, il pourrait confirmer, que les "fetes de famille quand t as pas de famille" ca stigmatise la solitude et ca renvoie a pas mal de problemes personnels.
 
Perso j ai toujours trouvé ca deprimant alors que je n ai jamais été seul, et j irai meme jusqu a dire que la majorité des gens depriment a noel tant j ai deja entendu des gens l affirmer...

journée pourite  

et pour le 31 vous faites quoi?

franchement, aider un depressif, c'est pas une mince affaire. Comme a dit djaxbaston, il faut etre fort pour pouvoir en aider un. Perso, je pense que je suis fort, je suis jamais deprimé, je le suis des fois pendant une journée, mais c'est le maximum. La technique que j'applique est la suivante: je fais des choses qui m'approcheront de mon but, de ce qui me manque dans ma vie. Meme si j'ai pas l'impression de faire des progres, je le fais tout de meme car c'est toujours mieux que de rien faire, et je suis patient. Ensuite, d'un coup, les choses viennent d'elle meme, et la tu as l'impression de faire un bon enorme. C'est pas pour rien qu'on vous dit de vous bouger. Les autres t'aideront si ils voient que tu progresses, mais si leurs efforts sont vains, ils laissent tomber avant de se faire aspirer toute leur bonne volonté.
Je traite les deprimés que je rencontre avec des pincettes si j'en vois, je ne vais pas essayer d'aggraver la situation, mais a moins que cette personne m'est proche, je ne vais pas me laisser aspirer mon energie, je prefere la garder pour moi.

la dépression peut-être un état de faiblesse dans la mesure ou le sujet se sent exclu d'un groupe n'est-il pas envisageable de le rassurrer!

je m'incruste un peu à l'arrache mais bon

une petite recommandation: ici il y pas mal de pavé et c'est bien plus sympa si l'on met des espaces entre les lignes.

Concernant sefix et son boulot, vie ratée et tout le tralala, moi même il y a deux mois je voulais tout envoyer chier pcq, tout simplement, je ne suis bon à rien(je n'ai pas de don particulier,pas d'intelligence, rien quoi) et ce que je fais m'emmerde.

je gâche ma vie

je voulais avoir une vie réussie, ou en tout cas la moins ratée possible , être un érudit, que l'on dise de moi: "wow lui il est bon", bref ce genre de trip

puis j'ai réalisé que personne ne m'avais dis: la vie est juste, la vie sympa, la vie te permet de faire des choses que tu aimes ,un super taf.., tu auras une belle existence, belle femme, belle famille, des amis, tu sera heureux et tu mouras heureux, bref, que sa serait bisounoursland.

Où était-ce marqué sur le contrat, que tu auras une vie intéressante ?

nul part

Cependant, où est-ce marqué que tu dois avoir une vie intéressante ?

nul part

Ce n'est pas obligé de réussir sa vie et finalement peu de gens y arrive

(regardez autour de vous: est-ce que vos parents ont une belle vie ? est-ce que vous voulez finir comme eux ?, qui considérez-vous comme ayant réussis sa vie ?

Ha!

Y'en pas beaucoup hein !)

il n'y a pas d'échec, ce n'est pas honteux d'y arrivé, ce n'est pas honteux de ne pas y arrivé

je crois qu'il faut le prendre comme ça:
ok , je vis (presque indéniable), on m'a foutu là, j'ai rien demandé, j'ai plein d'emmerdes, mais c'est pas grave je vais joué.

et ce qui est , je trouve intéressant, c'est qu'a partir de là, finalement on peu commencer à faire ce qui nous plaît,

puisque pour moi une vie "la moins pénible possible, mais pas forcément la plus heureuse (puisqu'il n'y a plus vraiment de bonheur)"* c'est tout simplement de faire ce que l'on aime.

bien sur, je ne dis pas que l'on sera riche à gogo, une bonasse en guise de femme et plein de speudopotes mais quoi d'une vie plus réussie que de se consacrer aux choses qui nous sembles importantes ?

* en effet, je crois que le bonheur est ce qui doit être recherché (tout homme le recherche)
Or, maintenant, si l'on recherche plus rien (avant on cherchait à avoir une belle vie), il n'y a , par définiton de mon bonheur , plus de bonheur

et on ne recherche pas à faire ce que l'on veut, ça vient à nous directement; il n'y a pas l'idée de recherche ou bien d'emmerdements pour y arriver.

un autre petit truc: comme il n'y a pas de "justice/morale à la con", du coup , on peut être "méchant"  envers les autres , les exploités, les anarqués etc. pour reconnecter avec:

bien sur c'est salaud/faux/détestable, mais pourquoi pas ?

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si vous n'avez pas le moral, lisez bashfr.org c'est bien con, et sa détend

<Arcturus> je suis au fin fond de la dépréssion
<myrdin> donc tu peux nous faire le point météo ?

une belle vie une mauvaise vie est celle que l'on se fait bien ententendu je préfère me construire une belle vie comme je me l'imagine donc j'entreprends si celà ne fonctionne pas je recommence en changeant certains aspects mais je m'interdis d'abandonnerou de faire semblant.

 
Les gens qui m'ont aidé sont ceux qui ont continué à me traiter comme quand j'allais bien (quitte à attendre que ça passe quand ça n'allait pas). Mes crises n'obéissent pas à des critères rationnels, j'ai la même vie quand je vais mal et quand je vais bien, et je le sais. Me le rappeler ne change rien. De mon point de vue, essayer de me remonter le moral alors qu'il remontera tout seul plus tard, c'est une perte de temps.
 
En plus, si tu essayes sincèrement d'aider, tu vas effectivement te faire vampiriser le moral (testé et approuvé; quand je peux j'essaye de faire semblant quand ça ne va pas pour ne pas ruiner le moral des gens)

Baka: vallé de la mort . est ce vraiment resonnable.

 
moi j'ai encore plus le blues au printemps et en été, le soleil qui brille, tout ce monde "vivant" quand soi même on se sent mort à l'intérieur c'est pas top, ça augmente le sentiment de solitude...

 
Un truc plus sympa que pour le 24 !