Reprise du message précédent :
Le suicide peut faire chier les proches mais on peut pas dire que c'est ''mal''.

 
Au secours ? Que se passe-t-il ?

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Il est difficile de savoir combien de personnes parmi les victimes de la 2GM étaient dépressives et suicidaires. Mais admettons: je serais porté à penser que le problème tient au manque de solutions possibles quand tout "va bien".  
En temps de guerre, la vie est tellement dure... Mais si tu regardes l'après-guerre, tu verras que la guerre cause des traumatismes durables, qui sont paradoxalement plus mal vécus après la fin du conflit que pendant (notamment le bien nommé stress post-traumatique).

o/

Ce qui me retient, ce sont mes enfants, je sais ce que c'est de perdre sa maman, alors pas question de leur faire subir le même chagrin. Recul que je peux avoir "grâce" aux médocs, car sans, elles gardent le souvenir de leur maman conduite à l'hôpital suite à une TS.
 

 
Psychiatre: 41 €, avantage: il peut délivrer des ordonnances et c'est remboursé
 
Tu pourras trouver des infos dans "troubles bipolaires" menu "sante"
 

Moi aussi
 
Ayant conscience de mon anormalité, j'ai fait des recherches poussées qui m'ont mené à identifier moi-même ce que j'avais.
 
J'ai trouvé des études évoquant des cas similaires au mien et soulignant à quel point ils étaient "rares" voire "uniques". Si j'allais me dénoncer à un psychiatre faisant de la recherche, je pense qu'il serait ravi de m'étudier.
 
Mais comme j'ai un poste en or dans la fonction publique, hors de question de me tirer une balle dans le pied
 
Si les gens savaient...

La normalité chez l'être humain d'une certaine façon ça n'existe pas, on a tous nos petits (et parfois gros) problèmes psychologiques, faut le savoir.
 
je ne sais plus quel psy avait dit qu'un être humain sans névrose, ça n'existe tout simplement pas. A part la période des 9 mois bien au chaud dans la matrice, c'est après que ça se complique.

Certainement, oui
 
Et ce ne sont pas ceux qui consultent qui en ont forcément le plus besoin.

 
En CMP, les consultations sont gratuites, il y a des psychiatres et des psychologues.
 
Ma psychiatre prend 65€ la consultation (pas donné), pour 45'-1h de consultation.
Le psychiatre peut délivrer des ordonnances car il est médecin, contrairement au psychologue/psychothérapeute. Si tu vois un psychologue et que tu as besoin de médocs, il te faudra une ordonnance de ton médecin généraliste.
 
La manière dont ça se passe, ça dépend du psy. En général il te demande pourquoi tu viens, tu racontes un peu ta vie, tes problèmes, puis après il te propose plusieurs types de solutions (thérapie, médocs, bouquins, exercices). Après il y a différents types de psy, selon leur école de pensée, ils ne fonctionnent pas de la même manière.

Et pour connaitre l'origine d'un traumatisme, on peut faire appel aussi à un psychanalyste mais là il faut s'engager dans une cure d'une période assez longue. Est-ce que quelqu'un a une idée des tarifs ? Est-ce que ça vaut vraiment le coup ?

Sais pas.

En tout cas, je ne vais voir aucun spécialiste à cause de ça (et je n'ai pas les moyens de payer plein pot).

 
Affiliée à la mutuelle de tes parents ?
Certains psy te font des réductions si tu n'a pas les moyens de payer le tarif.

Oui.
 
Pour le reste, je ne savais pas Après, j'ai pas le temps de faire la course aux psy qui auront l'amabilité de me faire des réductions.  
De toute façon, il n'y a pas urgence, mon "cas" n'est pas très grave, et puis là, je vais assez bien.  

Ouais, c'est toujours bon à savoir. Je sais que la mienne le fait, j'en connais d'autres qui le font aussi, reste à savoir si c'est une pratique très généralisée ou non.

Le psychiatre bosse donc a titre de "médecin", c'est remboursé par la sécu ?

Oui

 
Oui, moi je suis remboursée à hauteur de 25 euros environ par la sécu. Le reste c'est ta mutuelle/ta poche.
Par contre psychologues, psychanalystes, psychothérapeutes ne sont pas remboursés du tout.

 
J'ose imaginer que les médocs sont uniquement en complément à un traitement non matériel, n'est-ce pas ?

 
Oui, les médocs tout seuls, ça sert à rien, un peu comme si on te mettait un pansement sur un bras cassé.

pour ces infos.

 
 
je vois
 
merci pour l'info

Source : http://missgally.com/blog/index.ph [...] loque-time

On conseille souvent de consulter, mais de voir un psy ça aide vraiment quand on a envie de se foutre en l'air ?

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Ca dépend dans quelle optique tu vas consulter. Si tu n'y vas pas de ton plein gré, autant ne pas y aller. Il faut que tu sois convaincu que le psy peut t'aider, qu'il en a les moyens et qu'il est là pour ça.

Ben en fait je crois pas trop au psy, pis j'ai surtout pas envie de me retrouver à l'hopital (ça m'est déjà arrivé par erreur, pour ébriété sur la voix publique, les flics savaient pas où me foutre, je suis resté une semaine le temps que le psy vienne voir que j'avais rien à faire là (à ce moment de ma vie en tout cas, fête trop arrosée), à par shooter les gens et en faire des loques...).
Mais ça fait quelques semaines que je recherche sur le net les méthodes de suicide médicamenteux qui existent, je me dit que peut être ça vaut le coup que ma vie est moins terrible que comment je la rescent. J'avais déjà essayé, mais s'allonger sur le nationale en pleine nuit à la sortie d'un virage ça fait super flipper, pis les gens ont réussi à m'éviter
J'ai aussi tenté de sauter du 6ème mais au final j'ai juste escaladé jusqu'au second pis c'est pas terrible de se donner en spectacle aux voisins, et maintenant j'habite au 2eme.

Et pourquoi tu cherches à te tuer ?
Pourquoi tu ne crois pas aux psy ? Tu penses qu'ils ne sont pas capables de t'aider / qu'ils s'en foutent ?

Edit : ortho

Parce que suite aux différentes petites tentatives j'ai eu droit au psy de garde aux urgences, et que je vois pas en quoi ces gens auraient pu m'aider.
 
Pour mon envie d'en finir, c'est une histoire trèèès longue.
 
Ca commence en terminale, j'avais déménagé sur Paris depuis un an, et (j'ai beaucoup déménagé) je n'ai pas réussi à me faire de vrai groupe d'amis comme partout ou j'vaais été avant, et ça a subitement empiré, un jour sans que je sache pourquoi tout mon lycée s'est mis à m'éviter, je me retrouvais tout seul à ma table en cour, les gens changeaient de place à la cantine quand je m'asseyais à coté... bref. Depuis ce jour mes relations sociales sont quasiment à 0.
 
Puis l'été dernier, j'ai rencontré une fille, ça a duré 2 mois (mes relations précedentes, hormis la première de 2 ans) ne duraient pas plus d'une semaine. Elle m'a appris à la fin du mois d'aout qu'en fait elle s'amusait juste, qu'elle avait déjà un copain depuis 7 ans... Les "je veux vivre avec toi etc" tournent dans la tête un bon moment ensuite (comme dans les films). Puis pour la seule fille à qui j'ai osé dire "je t'aime" ça le fait moyen.
La j'ai commencé à vraiment vouloir en finir. Je vis tout seul dans mon 15m² à me saouler tout seul les week end, mon boulot me gonfle, j'ai aucun amis, aucune connaissance, et mes relations avec ma famille sont suffisement tendue pour pas que je veuille en entendre parler (mon père ne m'a jamais parlé que pour m'engueuler). Et ça fait 5 ans que je vis sur paris, et 4 ou je ne connais absolument personne.
Pis y a les autres. Les gens qui passent devant chez moi en groupe, les couples qui se balladent, ça fait péter le taux de jalousie.
J'ai 22 piges depuis un moment, et je connais plus ça depuis mes 17 ans.  
J'ai passé le jour de l'an et noël cloitré dans ma chambre, en fait c'est comme ça depuis quelques années.
 
J'ai essayé de remedier à ça, j'essaie de sortir, de tapper la discute avec des gens (à mon boulot, en trainant à la fnac). Mais je suis un handicapé social.
 
Et pis pour les relation amoureuse, je suis jamais (hormis la fille de cette été) sorti avec une fille parceque je le voulais, mais uniquement parceque je ne la repoussait pas, oui c'est une forme de mensonge. Mais bon comme au bout de quelques temps elles trouvent toujours un autre mec (c'est toujours pareil d'ailleurs, c'est bizarre, je suis une roue de secours).
 
Voila un gros résumé, on ajoute à ça plein de petit événements trop longs à décrire, ça devient vite insupportable.  
Et j'arrive plus à me saouler, la moindre goutte d'alcool me donne la nausée, et comme j'ai mon 15m² depuis 1 mois, je sais pas où on peut trouver de quoi fumer, j'avais déjà essayé une paire de fois, ça m'avait pas fait d'effet de toute façon.
 
Je commence à devenir un alcoolique, comme ma mère que je haïssais tant (mon petit surnom était "fausse couche", et elle racontait au voisin qu'on (mon père mon frère et moi) la battait).
 
Paté

Effectivement ça m'a pas l'air tout rose cette vie.
 
Ca t'arrive de boire en semaine ou uniquement le weekend ? Pourquoi tu bois ? Pour oublier que tu es seul ? Pour tenter de t'amuser ?
 
Ces gens que tu vois passer devant chez toi en groupe ou en couple, tu les hais parce qu'ils ont une vie que tu aimerais avoir ?
 
La chose essentielle qui te manque, à ton avis c'est quoi ? des amis ? une copine ? une famille qui te soutient ? de l'affection ?
 
T'arrive-t-il de partager des bons moments avec des gens ? Parles-tu avec des collègues au boulot ?
 
Je sais, je pose beaucoup de questions

Plutôt le week end, pour oublier, et ça m'amuse de regarder arte ou ce genre de chaîne la nuit en étant dans un état second. Mais j'arrive plus à boire une goutte sans me sentir mal.

Oui, c'est la jalousie mesquine.

Des amis evidement, une copine aussi (ça va de pair avec l'affection), c'est magique quelqu'un qui nous aime et qu'on aime (et c'est aussi un oreiller incomparable   ).
Pour une famille derrière moi j'en ai pas vraiment eu même à l'époque où ça allait donc bof.

Bah oui j'essaie de causer, c'est d'ailleurs la raison qui fait que j'ai pas arrété de fumer (vive la pause cigarette).
Je commence de plus en plus à ressembler à un toxico, bon j'ai pas encore les dents ni les ongles jaunes, ça viendra il parait.

Ca fait bizarre de se lacher sur un forum.
Hey t'es ma voisine  

Je suis ta voisine ?
 
Tu n'as donc aucun vrai ami ? Si tu en avais, de quoi penses-tu que vous parleriez ? (pas dans un monde de bisounours, mais dans la réalité )
 
Que ressens-tu quand quelqu'un vient te voir pour te parler ? Tu es content / tu penses qu'il a besoin d'un service ?
 
Qu'est-ce qui, à ton avis, est plus important que toute chose dans la vie ?

J'ai dis ça au pif, tu vis dans le même département c'est tout.
 

dans l'ordre:
non,
de tout de rien (des aneries, de film, de bouquins/bd, de sport, des annectodes, des délires sur des complots mondiaux etc...)
c'est chouette mais rare
ben ça fait plaisir (je suis pas parano)
aucune idée.
 
Ca commence à ressembler aux discussions avec les psy, l'horreur
 

C'est si horrible que ça ?
 
En fait mon profil n'est plus à jour, je n'habite plus dans le 92. Mais pas loin quand même.
 
Donc, tu ne penses pas que tu parlerais de problèmes perso avec tes amis ?
 
Une dernière question : pourquoi ça s'est mal passé avec le psy que tu as vu lors de ton séjour à l'hosto ?

Bonjour, je n'ai pas songé au suicide mais je voulais savoir votre avis parce que un de mes camarade de première (17 ans) s'est suicidé sur une ligne TGV...
Je ne le connaissais pas trop, mais c'est le type de personne sympa, bien vivante, il avait des bonnes notes, pas mal d'amis dans la classe même, bref aucun problème. Il s'est suicidé une semaine avant de recevoir son correspondant canadien, 1 mois avant de partir au Canada!
Petit détail il est mort samedi, mais le vendredi il avait envoyé un mail à ses amis de la classe contenant son mot de passe de son compte au lycée, ce qui laisse présager une préméditation.
Bref personne ne comprend pourquoi il a fait ça, je ne connais pas sa situation familiale mais je me demande bien ce qui a pu lui passer par la tête, est ce que quelqu'un aurait des suggestions?
Ca parait tellement incroyable...

Sans le connaître, c'est difficile de comprendre les raisons qui l'ont poussé à se tuer. Ca peut être un ensemble de choses qui n'ont pas une grande importance, mais qui, mises bout à bout, rendent la vie insupportable.
 
On ne sait jamais réellement ce qui se passe dans la tête des gens. Il pouvait avoir l'air bien dans sa peau mais être mal intérieurement.
 
S'il a donné son mot de passe, peut-être qu'il y a sur son compte des choses qui pourraient expliquer son geste.
 
Maintenant, ce qu'il faut faire, c'est soutenir son entourage, ne pas laisser tomber ses amis, ne pas les laisser s'enfoncer dans la rumination ou la culpabilité.

Oui, pour l'histoire du mot de passe on a cherché mais rien trouvé, on suppose plutôt qu'il l'a donné pour que les autre personnes de TPE (projet de 1°S qui consiste a faire une documentation+une maquette  qui compte pour le BAC)puisse continuer sans lui.
Le truc c'est que le TPE final est dans 2 semaines, et on dirait qu'il a "lâché" si on peut dire les personnes avec qui il a fait le projet...
ca doit se jouer du côté familiale, mais je ne sais pas du tout ce qui s'est passé de ce côté, donc le mystère reste entier