cow2 a écrit :
tu nies la plus value des éditeurs quand même.
Elles recoivent des centaines de cassettes.
Elles font un tri
Elles prennent des risques économiques sur des artistes
Elles mettent à la disposition des moyens importants.
Cela a un cout et doit être rémunéré.
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Non, pas du totu, je ne nie pas la plus-value, je dis juste qu'elle n'est pas adaptee a tout le monde.
Un artiste recale, peut-etre qu'il auyrait pu marcher mais que le irsque etait trop grand.
Qqn qui est absolument genial et qui sera de tte facon decouvert par le bouche a oreille s'il arrive a etre distribue n'a pas forcement envie de pub et de perdre 90% des revenus generes au profit de la major?
Je ne dis pas que cela n'a pas de cout. Je dis que c'est une offre en bloc, 'file moi ta cassette, si ca me plait, tu signes la on enregistre, tu t'occupes de rien et tu recevvras des sous'.
Citation :
oui mais ca serait déloyal dans le sens où l'éditeur a déjà dépensé plein d'argent, il faut aussi qu'il récupére de l'argent avec les téléchargements. C'est une relation employé-employeur la relation éditeur-chanteur (sans parler des droits sur les paroles etc etc)
D'un côté, l'employeur paye l'employé par un contrat, par un pourcentage sur les ventes, de l'autre, l'employé touche de l'argent et pas l'éditeur.
Ok dans le cas où l'artiste ne passe que par les téléchargements.
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Ah non hein, surtout pas, je ne veux pas tuer les editeurs s'ils sont utiles.
Si un editeur a les droits, c'est lui qui decide de rentrer ou non dans le programme (d'ou l'inclusion des benefices des majors dans mon propos initial), et qui touche la proportion du fric allant avec les DL.
C'est seulement si l'artiste se produit seul, soit qu'il prefere, soit qu'il n'ait pas trouve de major pour faire l'investissement, soit enfin qu'il soit deja tellement connu, et plus lie avec une major, pour se debrouiller tout seul (si Madonna sort un nouvel album, je pense qu'on le saura meme sans pub).
Edit: apres, c'est la loi du marche: si l'editeur rend un vrai service, il aura encore des artistes clients qui lui laisseront prendre sa marge enorme. Si ca n'en vaut pas la peine et qu'il peut quasiment, pour certains, etre remplace par une structure simple, collective et largement automatisee, qule capitaliste se plaindrait de gagner ainsi en efficacite et productivite?
Citation :
Bah oui contrats. Rien n'empeche l'artiste de faire lui même sa promotion, sa production, sa pub et de récupérer tous les bénéfs de la vente.
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Tout a fait. Theoriquement. En pratique, il n'a pas les reins assez solides pour assurer seul sa distribution. Alors que la, si le bouche a oreille lui suffit, la distribution est assuree par un systeme peu couteux et public, qui permet a des millions de gens d'y avoir acces, et donc potentiellement a le rendre celebre rapidement.
Message édité par GregTtr le 05-11-2003 à 17:22:57