Reprise du message précédent :
En France, 30% de déchets en moins dans les décharges depuis 2010 https://www.liberation.fr/environne [...] IT6NCKN7I/

Comme le dit l'article c'est surtout l'augmentation prohibitif des taxes liées à l'enfouissement qui a réorienté les déchets ailleurs (incinération notamment), donc derrière un titre (probablement vrai) on n'a malheureusement aucune idée de la signification réelle.
 
On peut très bien avoir fait +45% de déchets incinérés en parallèle.

"5 tonnes de dechets" par habitant mentionnes a la fin de l'article, ca n'a pas trop de sens comme chiffre.
 
Ca inclut les dechets issus de la construction, qui representent de memoire 70% du volume, et dont le traitement n'a rien a voir avec le reste (car dechets inertes et valorisables pour l'essentiel).  
 
Ca devrait etre traite comme un sujet totalement separe.

C'est un problème récurrent, le manque de définition de "déchet" dans les articles.
Certains incluent ce qui part au recyclage, d'autres non. Certains incluent comme tu le dis l'ensemble des déchets, d'autres s'en tiennent à ce qui est collecté par le système de ramassage des ordures, ...
 
Le péquin lambda va lire : 5 tonnes par an, c'est dingue ! Non moi ma poubelle elle fait max 30kg par semaine, 52 semaines par an ça fait 1,5 tonnes, ça va je fais partie des très bons élèves, c'est clairement pas à moi de faire des efforts.
 
Après, lehman brothers, ces déchets ils existent, donc c'est aussi finalement cohérent de les répartir par rapport à la population. On a la même problématique avec le bilan carbone : tu peux être neutre ou presque si tu veux (pas facile mais tu dépendras toujours d'une partie hors de ton contrôle issue des infrastructures, du fonctionnement du système publique, écoles, hopitaux...
Perso plus de la moitié de mon bilan carbone c'est ça (d'après les calculateurs).

Salut les spécialistes, je me posais une question concernant l'achat de textiles neuf/occasion.
 
Concrètement j'en achète très peu, je ne renouvelle vraiment que quand c'est hors d'usage. J'achète de plus en plus d'occasion sur Vinted. Je vis à la campagne, pas de boutique d'occasion à proximité par contre je peux trouver du neuf juste à côté de mon travail.  
 
Est-ce que le bilan carbone est vraiment nettement intéressant pour de l'occasion avec transport de multiples paquets par rapport à du neuf sans trajet supplémentaire? Spontanément j'aurais tendance à dire que oui mais certains 'entre vous ont peut-être de vrais chiffres?

J'ai beaucoup de mal avec la notion d'empreinte carbone pour 2 raisons :
- soit on raisonne en marginal, dans ce cas ca signifie par exemple que la classe eco dans l'avion n'a presque aucune empreinte carbone par exemple (car l'avion decolle si la business est pleine, l'eco ne change rien)
- soit on raisonne en moyenne sur des chaines, et dans ce cas ca signifie que les secteurs qui produisent pour d'autres secteurs n'ont aucun impact propre (et au premier rang desquels l'industrie petroliere).

Dans les 2 cas on arrive tres vite a la limite de la methodo, sans meme commencer a creuser les questions de qualite et fiabilite de la donnee, etc.

En l'occurrence, les traiement des dechets du batiment, des ordures menageres, et des eaux usees (qui sont aussi des dechets !) sont des sujets separes qui n'ont pas vocation a etre agreges.

Dans une optique de reduction de l'empreinte ecologique ou de reduction des dechets, il faut s'attaquer aux sources directement. Si on veut donner un chiffre qui a du sens pour le menage, il faut lui donner la moyenne de ce qu'il sort en ordures directes et potentiellement indirectes, et les leviers d'action qu'il a. Aller rajouter le batiment la-dedans n'a pas de sens.

En l'occurrence je pense que l'auteur de l'article a sorti le chiffre sans reflechir.

 
 
Fais le calcul    
 
https://agirpourlatransition.ademe. [...] ison-colis
 
cadeau
https://impactco2.fr/outils/habillement
https://multimedia.ademe.fr/infogra [...] C3%A9unis.

Et aussi, réduire le problème au carbonne, ça amène à plein de simplifications qui peuvent avoir des effets contreproductifs.  
-> planter des arbres pour compenser (alors que les arbres multicentenaires ne sont pas comparables à de jeunes arbres, et que les graines ont besoin de plusieurs années de bichonnage pour donner un arbrisseau qui ne se fera tuer par le premier chevreuil venu...)  
-> oublier la pollution, les effets sur les biomes et les espèces...  
 
Je pense aussi que le carbonne en cycle (une vache mange de l'herbe, pète, l'herbe qui pousse absorbe du carbonne de l'air, une vache mange de l'herbe...) n'est pas comparable à du destockage de carbonne souterrain qui a mis des temps géologiques à être retiré du cycle du carbonne à la surface...). Et que les déchets plastiques, carbonne ou pas, sont un problème du fait de leur non-décomposition et de la pollution engentrée

Ça ne répond pas à la question mais dans ma campagne j’ai des ressourceries et des Emmaus pour les trucs d’occasion. Et c’est l’extrême bordure de la diagonale du vide.
Alors c’est sur qu’on va pas y trouver du Dior hein Mais ça participe un peu à renouveler les placards.

 
 
Merci

On est tout à fait d'accord, c'est juste 2 choses différentes :
- d'un côté ce qu'il faut utiliser pour communiquer au grand public (ce qu'il met dans ses poubelles).
- de l'autre le package global, qu'il ne faut pas oublier non plus, mais pour d'autres usages (création et amélioration des infrastructures ou formation des professionnels par exemple).
C'est justement le constat qu'une grosse partie des déchets est d'origine "professionnelle" qui devrait influencer sur l'amélioration des process pour réduire voir supprimer ces déchets ainsi qu'améliorer leur recyclage.
Nos méthodes de construction par exemple ont vachement de mal à évoluer. Continuer à faire de la résidence individuelle à base de parpaing/polystyrène/placo ça ne me semble pas exactement LA manière idéale de construire en 2024 si on veut faire du zéro déchet et atteindre une neutralité carbone. Et c'est pas les 3 panneaux solaire et le chauffe-eau thermodynamique qui vont régler ça.
Sauf que la très grosse partie du domaine du bâtiment avance à 2 à l'heure, ne se forme pas, et continue décennie après décennie à faire la même daube : vite-fait mal-fait, comme demandé par le promoteur. Et on n'oublie pas d'enterrer le max de gravats (briques et tuiles cassées, ferrailles...) dans le jardin avant de le recouvrir avec une benne de terre végétale pour fournir la maison "comme sur le prospectus" parce que ça coûte toujours moins cher que d'aller porter ça à la déchetterie