Un article dans le magasine "Marianne" de cette semaine me semble nécessiter une interrogation beaucoup plus importante que celle qui est posée par la journaliste. En l'occurrence, l'article est intitulé : "Quand l'écologie renvoie les femmes à la maison".

Où l'auteur aborde la problématique actuelle des femmes conscientes de l'impact écologique de leur vie de famille et particulièrement de la maternité qui préfèrent quitter leur travail pour s'occuper de façon plus écologique de leur proches et leurs enfants. Les mises en gardes sont nombreuses concernant l'impact des produits actuels sur la santé des enfants et l'utilisation de jetables comme les couches pour bébé sont autant d'argument en faveur du retour aux méthodes dites anciennes.

Dépassé pour certains, élan écologique donc moderne pour d'autres, cette situation pointe, selon Elisabeth Badinter, la problématique de la femme au travail. En ce sens, elle met en exergue le fait que dans un couple, le travail de l'homme est souvent plus rémunérateur que celui de sa concubine. Dès lors, dans une logique purement économique, si l'un d'eux doit rester à la maison, autant que ce soit celui qui gagne le moins.

J'ai noté deux choses qui ne sont pas abordées plus précisément dans l'article.

Premièrement, dans l'hypothèse d'un salaire équivalent voire supérieur pour la conjointe, l'homme serait-il nécessairement le choisi par le couple pour s'occuper du nouveau né, des enfants, de la maison en quelque sorte ?

Deuxièmement, je ne suis pas certain que l'utilisation de méthodes anciennes soient une régression. Nous avons aujourd'hui les premiers résultats de la modernité des années 1980 : les plats préparés ; les biberons en plastique ; les couches jetables et j'en passe ont véritablement un impact sur l'écologie. Le dilemme existe donc entre le pratique et l'écologique. La modernité ne serait-elle pas une adaptation écologique en connaissance de cause ? Ce retour à des méthodes décriées au XXe siècle est-il réellement une régression pour la société contemporaine et que nous voulons moderne ?

Je mettrais l'article en question en ligne dès que le magasine ne sera plus en vente, en attendant courrez l'acheter

Dans l'absolu, je crois pas que l'écologie fasse régresser la société. Je veux dire par là qu'il n'y pas de fatalité, pas jusqu'à un certain degré en tout cas.
 
Par contre, quand on voit ça et là les élucubrations de certains "extrémistes verts", oui si on les écoutait on retournerait à l'âge de pierre au nom de l'écologie .
Un jour, ces extrémistes seront pris pour ce qu'ils sont, des extrémistes. Mais pour l'instant, à part moi et mon esprit malade je n'ai jamais vu personne critiquer la frange la plus malade mentale des écolos.

Pour ma part, venant pourtant d'un milieu proche de l'écologie, je me méfie continuellement des gourous écologistes.
Si je reste persuadé que beaucoup des avancées techniques qui font la modernité sont pertinemment néfastes, le "retour à l'âge de pierre" comme tu le dis, n'est pas une solution.
 
Cependant, peut on décemment considérer l'allaitement comme une régression ? L'utilisation de couches-culottes lavables permet une économie proche de 1000€ et réduit considérablement l'impact de la maternité sur la nature, un peu comme tout produit jetable (et souvent pratique, admettons-le).
 
La modernité contemporaine est-elle l'avancée technologique au service du pratique et de la vie pour le travail et le rendement ou bien, en prenant conscience de notre vie sur Terre et profiter du meilleur des deux, à savoir la technologie et l'écologie ? Dans l'absolu, je considère qu'il est important de faire la part des choses et réfléchir sur la recrudescence depuis quelques années des cancers, maladies infectieuses et allergies diverses ; tout cela en dépit des avancées remarquable dans le domaine médical.

Merci pour le Up!

Je t'avouerai que je suis tombé sur cette image d'élan vert qui m'a paru tout à fait pertinent pour ce topic

il fait regresser la société actuellement car on n'a pas prevu le coup avec une bonne longueur d'avance  

 
D'un certain point de vue, ça peut être considéré comme une progression quand même.
 
Mais je crois d'avantage à une simple évolution. Le progrès , j'en vois pas la tête encore.