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Auteur Sujet :

Pourquoi y a t-il des gens plus "humains" que d'autres ?

n°5427478
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 29-04-2005 à 10:55:12  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

le penseur fou a écrit :

Hephaestos , je crois que tu fais du Darwinisme social , ça marche pas  :non:


 
Moi je crois que tu n'as pas suivi les travaux faits depuis une trentaine d'année dans le domaine.

mood
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Posté le 29-04-2005 à 10:55:12  profilanswer
 

n°5431100
LLo
C\\\'est ainsi
Posté le 29-04-2005 à 17:26:53  profilanswer
 

Vive Rouseau !

n°5431104
LLo
C\\\'est ainsi
Posté le 29-04-2005 à 17:27:10  profilanswer
 

Vive Rousseau !

n°5431116
Dr_Clex
:o)
Posté le 29-04-2005 à 17:28:26  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :

Ooh , quel magnifique jugement !  Combien tu dois etre intelligent et cultivé pour prononcer une telle sentence a l'egard de ce topic !
Quel discernement ! :sarcastic:


 
Ah bon tu trouves que tous les topics ont le même niveau intellectuel  :??:

n°5431819
Prozac
Tout va bien
Posté le 29-04-2005 à 18:56:30  profilanswer
 

Lexmark a écrit :

Donc pour etre "humain" il ne faut pas etre "faible" mais "fort" ?! ...
 
Non pour etre humain il faut etre sensible ... Sensible a ce qu il l entoure, a la perception des rapports entre les hommes par exp.


 
"Fort" ne veut pas dire "violent".  
 
Pour etre sensible et assumer cette sensibilité dans un environnement dur, il faut de la force.
 
Un "faible" transigera avec sa sensibilité pour échapper aux contraintes qu'il ne parvient pas à surpasser ou à accepter


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°5451815
diane5
Posté le 02-05-2005 à 14:24:28  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :

J'ai toujours considéré les optimistes débordants comme (au mieux) des naifs béats , mais aujourdhui que je suis moins patient , je trouve que leur betise touche a l'obcénité .
Pourquoi ? Parce ce qu'il faut surtout bien s'aimer pour voir tout en rose!
Bon , tu es sans doute une ado plus ou moins attardée alors je resterai tolérant ,mais évite de donner des leçons de psycho/morale/philo , tu n'as pas le vécu necessaire .
 
Peut etre comprendras tu un jour que pour "etre humain" , il ne suffit pas de naitre .
Tiens , je sais pas si la formule a déja eté prononcée ,mais j'ai envie de dire que :
" on ne nait pas humain , on le devient " (ou pas)


 
je savais pas qu'ils fallais faire étal de son vécu,pour etre ecouté,ou donner sont point de vue..
ni que les dogmes de la psycho/philo/morale,etaient a ce point etriqué qu'ils se cantonent aux ecris et pensées de quelque erudits celebres.
j'suis pas aller boucou a l'école moi,désolée j'ai pas été formatée, :D j'suis obligée de dire sans le filtre de l'education nationale,qui sais faire des beaux moutons de panurges...
 
ainsi donc tu detiendrais la vérité universelle et quiconque donne un avis (si naif soit il)te fait dire "bétise ou obscénités" c'est tout ce que tu peux faire?  
 
c'est vrais que j'aissaie d'etre moi,y compris dans ce que je pense,et désolée de te décevoir,oui je prefere parler avec optimisme.  
et les pessimistes,les donneurs de lecon  ne me font pas  plier sur ce point:je reste respectueuse de l' humain curieuse et toujours heureuse de ses parcours de ses réussites et ses échecs,et je SAIS pardonner comme celles et ceux qui SAVENT ce que veux dire la faim,les violences ,la peur,la souffrance physique le dénuement.
de plus comment juge tu toi le parcour humain?et le mien,en l'occurence?
bien sur nous sommes primaires,destructeur egoiste etc,etc,c'est ca, etre réaliste?
c'est dire comme les autres,pleurer sur notre condition?masturbation intellectuelle?auto satisfaction de repeter des lecons bien apprises?dire que les choses vont mal ou s'arranger pour que les autres le croient?la fin du monde le chaos et quoi la décadance?
comme les médiats?  :heink:  
 
et puis un peu de mémoire tres cher;ado tu l'a été non?t'as oublié,
peut etre n'as tu pas d'enfants pour te rappeler leurs préocupations adolescentes et leurs vocabulaires...
sans rancune :jap:  

n°5452188
le penseur​ fou
Posté le 02-05-2005 à 15:06:08  profilanswer
 

diane5 a écrit :

je savais pas qu'ils fallais faire étal de son vécu,pour etre ecouté,ou donner sont point de vue..
ni que les dogmes de la psycho/philo/morale,etaient a ce point etriqué qu'ils se cantonent aux ecris et pensées de quelque erudits celebres.
j'suis pas aller boucou a l'école moi,désolée j'ai pas été formatée, :D j'suis obligée de dire sans le filtre de l'education nationale,qui sais faire des beaux moutons de panurges...
 
ainsi donc tu detiendrais la vérité universelle et quiconque donne un avis (si naif soit il)te fait dire "bétise ou obscénités" c'est tout ce que tu peux faire?  
 
c'est vrais que j'aissaie d'etre moi,y compris dans ce que je pense,et désolée de te décevoir,oui je prefere parler avec optimisme.  
et les pessimistes,les donneurs de lecon  ne me font pas  plier sur ce point:je reste respectueuse de l' humain curieuse et toujours heureuse de ses parcours de ses réussites et ses échecs,et je SAIS pardonner comme celles et ceux qui SAVENT ce que veux dire la faim,les violences ,la peur,la souffrance physique le dénuement.
de plus comment juge tu toi le parcour humain?et le mien,en l'occurence?
bien sur nous sommes primaires,destructeur egoiste etc,etc,c'est ca, etre réaliste?
c'est dire comme les autres,pleurer sur notre condition?masturbation intellectuelle?auto satisfaction de repeter des lecons bien apprises?dire que les choses vont mal ou s'arranger pour que les autres le croient?la fin du monde le chaos et quoi la décadance?
comme les médiats?  :heink:  
 
et puis un peu de mémoire tres cher;ado tu l'a été non?t'as oublié,
peut etre n'as tu pas d'enfants pour te rappeler leurs préocupations adolescentes et leurs vocabulaires...
sans rancune :jap:


Tout le monde peut donner son point de vue , seulement il convient de ne pas faire le "donneur de leçon" (et c'est ce que j'ai perçu chez toi) .
Oui, il y a des choses qui demandent un certain vécu ou ressenti et pas seulement de la pure spéculation intellectuelle . Tu remarqueras que j'ai pas dis : "faire étalage de son vécu" .
 
J'ai pas cité d'erudits ici que je sache , et peut importe que tu ais fait des études ou non , il me parait bien évident que le sujet n'a rien d'académique .
En ce qui concerne le "formatage" ,mon point de vue a moi c'est que :
«Qu'as-tu à regarder la paille qui est dans l'oeil de ton frère? Et la poutre qui est dans ton oeil à toi, tu ne la remarques pas!» Comment peux-tu dire à ton frère: "Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton oeil", toi qui ne vois pas la poutre qui est dans ton oeil? Hypocrite, ôte d'abord la poutre de ton oeil; et alors tu verras clair pour ôter la paille qui est dans l'oeil de ton frère.»  
Et oui, je trouve que c'est plutot toi qui a énuméré tous les poncifs et clichés de base du "bien pensant" (on peut etre formatée sans avoir fait d'etude ).
 
Je ne détiens certainement pas la vérité universelle , mais il y a parfois des sujets qui me sont trés sensibles ( tout le contraire d'un académisme que j'ai toujours abhorré ) .
Je te visais pas personnellement car je prend l'age en compte (l'optimisme a son charme a l'adolescence et il en a encore plus s'il est de sexe féminin, il constitue , je crois , ce que l'on appelle "le repos du guerrier" :whistle:  ).
 
Ne pas etre optimiste ne veut pas dire etre pessimiste .
Les pessimistes baissent les bras , les optimistes ,eux, ferment les yeux .
Non j'ai pas d'enfant , mais a vrai dire , j'ai toujours eté ainsi .
 
 
ps: pourquoi cette réaction tardive ?
 
 

n°5463718
leFab
Itadakimasu !!!
Posté le 03-05-2005 à 19:12:12  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :

Tout le monde peut donner son point de vue , seulement il convient de ne pas faire le "donneur de leçon" (et c'est ce que j'ai perçu chez toi) .
[...]
ps: pourquoi cette réaction tardive ?


 
Je suis qd même d'accord avec le début de son post initial, surlequel tu as renchérit.
 

Citation :

depuis quand y aurrais il des humains plus ou moins humain que d'autre??  
sur quoi pourrions nous bien nous baser pour juger ainsi un autre humain?


 
Tu poses d'emblée qu'il existe des gens plus humains que d'autres. Sans même définir cette notion sachant qu'elle est hautement subjective. Certains verront l'humanité dans la sensibilité, d'autres dans l'empathie (quoique ce soit une notion plutôt animale qu'humaine), ou dans la sagesse ou que sais je encore. Comment dés lors poser que cette notion est absolue, intrinsèque à un individu (elle ne dépend pas de l'appréciation de la personne qui juge l'humanité de l'autre) et qu'il existe des gens "plus humains" que d'autres dans l'absolu ? Ca me parait être sacrément culotté toutes ses affirmations.
 
Le topic part sur ce postulat "Il existe des gens plus humains que d'autres", et tu demandes ensuite "pourquoi". Mais je trouve que le postulat de départ est biaisé...


Message édité par leFab le 03-05-2005 à 19:14:39

---------------
L'ennemi est con : il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui ! (Desproges)
n°5464696
Prozac
Tout va bien
Posté le 03-05-2005 à 20:48:23  profilanswer
 

Une définition me parait relativement simple, même si elle est incomplète : est humain celui qui domine ses pulsions animales, son instinct. Avec pour seul postulat de base que la nature de l'homme est mauvaise et qu'elle doit être dominée.
 
Si l'homme est naturellement un loup pour l'homme, l'humain ne se comporte pas comme un loup. Si l'homme est un prédateur, l'humain sera un berger. Si pour l'animal il n'y pas de limites sur les moyens qui le sépare de la fin, l'humain suivra les règles qu'il s'est dictées, et qui ne lui sont pas seulement inspirées par des soucis d'efficacité. L'animal fuit le feu, attaque par défaut si il n'y a pas de danger et si possible par derrière.
 
C'est purement subjectif mais ça n'empêche pas d'en définir un sens (sinon on ne peut plus mettre dans le dictionnaire "beau", "agréable", "méchant", tout ce qui ne se mesure pas avec un double décimètre).
 
C'est ma définition, et je n'ai aucun doute que certain hommes sont plus difficiles à différencier des animaux que d'autres.


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°5464763
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 03-05-2005 à 20:51:15  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Une définition me parait relativement simple, même si elle est incomplète : est humain celui qui domine ses pulsions animales, son instinct. Avec pour seul postulat de base que la nature de l'homme est mauvaise et qu'elle doit être dominée.


 
 
Un consil : si tu utilises des postulats complétement cons pour élaborer une théorie, la théorie ainsi élaborée a de grandes chances de s'avérer fausse (il parait que c'est une contradiction, on ne peut qu'avérer vrai quelquechose, mais je suis un rebelle alors voila.)

mood
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Posté le 03-05-2005 à 20:51:15  profilanswer
 

n°5464792
el_boucher
Posté le 03-05-2005 à 20:53:23  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :

ça tient a quoi selon vous ?
 
A l'intelligence , a l'education et a la culture ?   je ne pense pas.
Je suppute que ça tient essentiellement a la force morale :
Les "faibles" n'ont pas la force d'etre honnetes (ils assument pas) , alors ils trichent avec les autres (hypocrisie, mensonge) et avec eux-memes (peur de la lucidité) .
 
Ceci dit , je suis peut etre dans l'erreur mais j'aime faire réagir  :p


 
pour reprendre un peu ce que tu dis mais d'une autre façon...:)
 
je dirais personnellement que pour pouvoir vraiment être à l'écoute des autres, il faut etre capable de s'oublier un instant :
 
les gens qui sont bien dans leur peau, qui aiment (rien de péjoratif ici) leur personne, auront sans doute certaines facilité à s'oublier (cela ne leur "coute" rien et ne peut que leur "rapporter" )
 
après des gens mal dans leur peau peuvent aussi arriver au meme stade "d'écoute" mais ca nécessite un certain altruisme peu commun à mon avis...on peut meme citer quelques exemples de personnes mal dans leur peau mais qui "survivent" au contraire en aidant, et en écoutant les autres...c'est une sorte d'échapatoire...(ce qui n'enlève biensur rien à leur mérite d'aider les autres ;))


---------------
"This snake-skin jacket is the symbol of my individuality and my belief in personal freedom" - Saylor
n°5464824
el_boucher
Posté le 03-05-2005 à 20:55:12  profilanswer
 

PS: en allant plus loin, je pense que le fait d'etre bien dans sa peau, d'etre bien avec soi, de s'accepter (c'est moins fort que s'aimer...) est une condition nécessaire pour pouvoir aimer dans le sens plein du terme...:) en tout cas, ca me parait beaucoup plus facile ;)


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"This snake-skin jacket is the symbol of my individuality and my belief in personal freedom" - Saylor
n°5464892
le_noob
Posté le 03-05-2005 à 20:59:15  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :

Il me semblait evident qu'etre puissant , avoir du pouvoir , des moyens , etre "bien né" ... ce n'etait pas forcément du a des qualités personnelles . Arriver a cela tout en restant honnete , la il faut de la force (encore faut-il en avoir l'envie )
 
Etre honnete avec soi-meme c'est etre lucide , sans complaisance  et ne pas se faire de cadeaux en cherchant la facilité (par exemple)
Je ne crois pas que l'education ait une grande influence la dessus ( si on regarde la difference qu'il peut y avoir entres freres et soeurs)


Tu parles des prétentieux ?
 
Cherches pas, vous l'êtes tous.
 
edit : je m'explique : les prétentieux ne sont pas honnêtes selon ta définition de l'honnêteté.


Message édité par le_noob le 03-05-2005 à 21:34:55
n°5465512
le_noob
Posté le 03-05-2005 à 22:04:32  profilanswer
 

Cutter a écrit :

Est-ce que être honnête c'est faire preuve de conscience? Je pense que ça n'a pas grand chose à voir.
Et de toute façon je ne pense pas qu'on puisse dire que quelqu'un qu'il est moins humain qu'un autre. Chaque être humain naît avec son "humanité" en lui. C'est comme si on se demandait si les indiens d'amérique avaient une âme.


Cutter a écrit :

Est-ce que être honnête c'est faire preuve de conscience? Je pense que ça n'a pas grand chose à voir.
Et de toute façon je ne pense pas qu'on puisse dire que quelqu'un qu'il est moins humain qu'un autre. Chaque être humain naît avec son "humanité" en lui. C'est comme si on se demandait si les indiens d'amérique avaient une âme.


Qu'est ce que l'âme a à voir là-dedans ?
 

le penseur fou a écrit :

Etre "humain" ça ne signifie pas appartenir a la race humaine comme beaucoup le croit naivement .
Comme disait Desproges : "il y a plus d'humanité dans l'oeil d'un chien qui remue la queue que ..."
L'erreur est de définir "humain" par opposition avec "animal" . Etre "humain" c'est une qualité pas un fait .
Hitler n'etait pas (ou plus) "humain" .
"l'humanité" ça s'acquiere et ça se perd aussi.
 
C'est bien la morale chrétienne (déformée du message d'origine selon moi) qui veut que tout le monde il est beau tout le monde il est gentil et qui fait que l'on plaint parfois davantage les bourreaux que les victimes (faut essayer de les comprendre  :sarcastic: ).
Mais moi je dis : "a vouloir faire trop bien on fait mal"


L'erreur est de croire qu'il y a des bourreaux et des victimes.
 

le penseur fou a écrit :

J'ai toujours considéré les optimistes débordants comme (au mieux) des naifs béats , mais aujourdhui que je suis moins patient , je trouve que leur betise touche a l'obcénité .
Pourquoi ? Parce ce qu'il faut surtout bien s'aimer pour voir tout en rose!
Bon , tu es sans doute une ado plus ou moins attardée alors je resterai tolérant ,mais évite de donner des leçons de psycho/morale/philo , tu n'as pas le vécu necessaire .
 
Peut etre comprendras tu un jour que pour "etre humain" , il ne suffit pas de naitre .
Tiens , je sais pas si la formule a déja eté prononcée ,mais j'ai envie de dire que :
" on ne nait pas humain , on le devient " (ou pas)


Je confirme : t'es prétentieux.
 

le penseur fou a écrit :

Pour vivre de manière cohérente avec tes valeurs il faut etre fort (d'autant plus si elles sont exigentes)
Les (autres) animaux se comportent parfois de manière "humaine" si bien que je ne crois pas qu'il faille opposer l'homme aux autres animaux pour definir "l'humain" .
ça a peut etre a voir avec l'absence d'indifférence (et donc avec l'alterité) , va savoir ...
 
fort <> brute , mais pour Dark vador on peut pas dire qu'il soit pas "humain" , plutot qu'il a voulu tuer son humanité qu'il considerait comme de la faiblesse .
Pour Hannibal lecter , il est trés humain au contraire (excessivement) , du moins dans la version du livre .
les plus faibles sont les moins exigeants , tentés par la facilité .
"nécessaire mais pas suffisant" , oui sans doute faut-il également de la sensibilité  :jap:


Il n'éxiste qu'une seule force, et tu ne sembles pas en être pourvu. La puissance est beaucoup trop baffouée à l'heure actuelle, ça ne peut mener à rien de bon.
 

el_boucher a écrit :

PS: en allant plus loin, je pense que le fait d'etre bien dans sa peau, d'etre bien avec soi, de s'accepter (c'est moins fort que s'aimer...) est une condition nécessaire pour pouvoir aimer dans le sens plein du terme...:) en tout cas, ca me parait beaucoup plus facile ;)


Je ne suis pas d'accord, les gens bien dans leur peau sont facilement tenté de considérer les gens mal dans leur peau comme inférieurs.
 
 
Ce qui m'insupporte au plus haut point dans toutes les conversations humaines, c'est cette prétention des uns et des autres à se croire meilleur et à vouloir le dire (je n'emploi pas le terme montrer, car quand il y a démonstration, il n'y a pas besoin de le dire).
Le pire étant lorsque l'assemblée se met d'accord sur l'infériorité d'un groupe de personne, et chacun vient à tour de rôle donner des exemples confirmant l'infériorité des dites personnes, tout en n'oubliant pas de rappeller à quel point ils en sont supérieurs.
 
Je ne comprends vraiment pas d'où provient ce besoin de toujours se placer sur un pied d'estal.
Besoin de se rassurer, réponse à une forte frustration, masturbation ??
 
 
 
Je ne supporte plus l'être humain, le moindre signe de prétention et surtout le dénigrement d'autrui me fait haïr la personne. Et vu que tout le monde est concerné, je ne supporte absoluement plus personne (ou presque).
 
(Je suis bien conscient que moi-même par mon attitude je deviens prétentieux, mais c'est plus fort que moi. Je ne comprends vraiment pas qu'on puisse dénigrer les autres, ça m'énerve.)

n°5465956
Prozac
Tout va bien
Posté le 03-05-2005 à 22:40:38  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Un consil : si tu utilises des postulats complétement cons pour élaborer une théorie, la théorie ainsi élaborée a de grandes chances de s'avérer fausse (il parait que c'est une contradiction, on ne peut qu'avérer vrai quelquechose, mais je suis un rebelle alors voila.)


 
Tu postules que c'est con sans le moindre petit argument ou explication ou opinion ou signe d'intelligence
 
C'est une démonstration par l'absurde ? Essaye encore


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°5465995
soon46
Posté le 03-05-2005 à 22:42:47  profilanswer
 

le_noob a écrit :


Je ne comprends vraiment pas d'où provient ce besoin de toujours se placer sur un pied d'estal.
Besoin de se rassurer, réponse à une forte frustration, masturbation ??
Je ne supporte plus l'être humain, le moindre signe de prétention et surtout le dénigrement d'autrui me fait haïr la personne. Et vu que tout le monde est concerné, je ne supporte absoluement plus personne (ou presque).
(Je suis bien conscient que moi-même par mon attitude je deviens prétentieux, mais c'est plus fort que moi. Je ne comprends vraiment pas qu'on puisse dénigrer les autres, ça m'énerve.)


 
c'est marrant , mais en relisant ce que tu as marqué , j'ai l'impression que toi aussi tu te met en haut !!! et oui !  
avec toi y a Bien, (toi) et Pas bien : les autres ! donc , tu denigres les autres !  
 
 [:alvas]  vous me faites trop rire !!!  [:alvas]
j'ai l'impression de lire "femme actuelle"  :lol:  des super phrases avec des idées super toutes faites tout en melangeant des termes de "psychologie" dont peu de monde cannait les significations exact ....   :lol:  
 :hello:  
 


Message édité par soon46 le 03-05-2005 à 22:46:24
n°5466200
Prozac
Tout va bien
Posté le 03-05-2005 à 22:57:10  profilanswer
 

Citation :

Les philosophes ont tendance à avoir une position trés politiquement correcte du bien est du mal.
 
Depuis une trentaine d'années, des avancées énormes ont été faites en science de l'évolution, qui s'attaquent à la compréhension des comportements humains.
 
En particulier, tous les êtres humains sont dotés par la nature d'un 'sens moral' qui les pousse à agir bien, à ressentir des remords lorsqu'ils font du mal, à se sentir blessé lorsqu'ils sont trahis, éventuellement à se venger.
 
Tout ça correspond à une stratégie de maximisation des gains dans un environnement où l'on peut gagner beaucoup à avoir des interractions sociales fortes.


Comme tu l'as dit, c'est un fonctionnement de base qui est partagé avec le comportement des animaux.
 
 

Citation :

Là où vous avez raison, c'est que ce sens moral s'adapte à la situation dans laquelle on évolue : on a plus à gagner à être trés égoistes dans certains environnements que dans d'autres. Il est alors naturel que, pour un enfant élevé dans la pauvreté et dans un climat d'hostilité et de violence, le sens moral soit moins fort puisqu'il sait (inconsciemment) qu'il a peu de chance de bénéficier d'une bonne réputation et d'interraction fortes avec ses congénères.


la question du penseur fou se place dans un contexte social, qui permet observation et comparaison de plusieurs individus (sa question initiale met côtes à côtes deux individus distincts, pas une personne dans un environnement quelconque). Le sens moral est moins fort si il a moins à gagner de la vision qu'auront les autres de lui, et des bénéfices qu'il retirera de sa réputation. OK.
 
Et tu postules que cette théorie s'applique à l'ensemble des individus (chacun agit dans le sens de cette optimisation) ou bien s'établit de manière plus large comme une constante des groupes humains ?


Message édité par Prozac le 03-05-2005 à 22:58:27

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La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°5466416
yoyo tchik​ita
Je suis le mythe d'HFR
Posté le 03-05-2005 à 23:19:10  profilanswer
 

c'est une question d'education et d'experience de la vie !


---------------
Je suis un mâle alpha, et j'aurais tendance à dire que je vous aime tous mais je sais que je suis la personne la plus brillante du forum. Pourquoi ? Je suis mignon, intelligent, marrant, malin....-> voir la suite dans ma config matérielle...
n°5466601
le_noob
Posté le 03-05-2005 à 23:40:27  profilanswer
 

soon46 a écrit :

c'est marrant , mais en relisant ce que tu as marqué , j'ai l'impression que toi aussi tu te met en haut !!! et oui !  
avec toi y a Bien, (toi) et Pas bien : les autres ! donc , tu denigres les autres !  
 
 [:alvas]  vous me faites trop rire !!!  [:alvas]
j'ai l'impression de lire "femme actuelle"  :lol:  des super phrases avec des idées super toutes faites tout en melangeant des termes de "psychologie" dont peu de monde cannait les significations exact ....   :lol:  
 :hello:


On peut haïr les autres sans les dénigrés, je n'ai dit nul part que mon comportement est mieux que celui des autres. Je dis que je n'arrive pas à m'y faire. D'ailleurs je dis plutôt que mon comportement est mauvais puisqu'il m'exclus.

n°5468097
le penseur​ fou
Posté le 04-05-2005 à 09:33:02  profilanswer
 

Oulaah Que de réponses interessantes d'un seul coup!! :ouch:  
Je sais plus ou donner de la tete moi  :sweat:  
 
 
Le fab a ecrit:

Le topic part sur ce postulat "Il existe des gens plus humains que d'autres", et tu demandes ensuite "pourquoi". Mais je trouve que le postulat de départ est biaisé...


Oui tu as raison (je reconnais bien la le scientifique) , mais ce topic est une invitation au dialogue , tous les points de vue sont les bienvenus . Il n'a pas pour vocation/prétention d'épuiser le sujet mais plutot de connaitre les diddérentes manieres de penser  :) .
 
 
Une définition me parait relativement simple, même si elle est incomplète : est humain celui qui domine ses pulsions animales, son instinct. Avec pour seul postulat de base que la nature de l'homme est mauvaise et qu'elle doit être dominée.  
 
Prozac a écrit:


Une définition me parait relativement simple, même si elle est incomplète : est humain celui qui domine ses pulsions animales, son instinct. Avec pour seul postulat de base que la nature de l'homme est mauvaise et qu'elle doit être dominée.  
Si l'homme est naturellement un loup pour l'homme, l'humain ne se comporte pas comme un loup. Si l'homme est un prédateur, l'humain sera un berger. Si pour l'animal il n'y pas de limites sur les moyens qui le sépare de la fin, l'humain suivra les règles qu'il s'est dictées, et qui ne lui sont pas seulement inspirées par des soucis d'efficacité. L'animal fuit le feu, attaque par défaut si il n'y a pas de danger et si possible par derrière.


Je ne défini pas "l'humain" par opposition a l'animal ( ce que font la plupart des gens).
Je dirais meme que l'animal n'est pas "inhumain" , seul un humain peut etre "inhumain" .
Chez l'animal les choses sont plus simples , je ne crois pas que les betes soient capables de perversion par exemple , a mon avis c'est l'intelligence de l'homme qui , parfois, est cause de son dévoiement . Tu prends l'exemple des loups , mais ils ont des codes sociaux trés elaborés , l'expression "l'homme est un loup pour l'homme" devrait plutot se comprendre comme : certains hommes considèrent les autres hommes comme des proies .
 
El boucher a écrit:


je dirais personnellement que pour pouvoir vraiment être à l'écoute des autres, il faut etre capable de s'oublier un instant :  
 
les gens qui sont bien dans leur peau, qui aiment (rien de péjoratif ici) leur personne, auront sans doute certaines facilité à s'oublier (cela ne leur "coute" rien et ne peut que leur "rapporter" )  
 
après des gens mal dans leur peau peuvent aussi arriver au meme stade "d'écoute" mais ca nécessite un certain altruisme peu commun à mon avis...on peut meme citer quelques exemples de personnes mal dans leur peau mais qui "survivent" au contraire en aidant, et en écoutant les autres...c'est une sorte d'échapatoire...(ce qui n'enlève biensur rien à leur mérite d'aider les autres )
PS: en allant plus loin, je pense que le fait d'etre bien dans sa peau, d'etre bien avec soi, de s'accepter (c'est moins fort que s'aimer...) est une condition nécessaire pour pouvoir aimer dans le sens plein du terme... en tout cas, ca me parait beaucoup plus facile


Je trouve que ce que tu dis est trés interessant , mais a mon avis les gens bien dans leur peau ont plus de mal a s'oublier que ceux qui ne le sont pas.
Quand on est bien dans sa peau on jouit de soi meme alors que celui qui est insatisfait de lui-meme (j'ai pas dit "qui se hait" )  developpera plus facilement de l'empathie (il trouvera son bonheur dans le bonheur des autres).
D'ailleurs , je me demande si on est pas insatisfait de soi justement parce ce qu'on a deja cette empathie et ce sens de l'alterité .
 
 
Le noob a fait un florilège:

Tu parles des prétentieux ?  
Cherches pas, vous l'êtes tous.  
edit : je m'explique : les prétentieux ne sont pas honnêtes selon ta définition de l'honnêteté.
L'erreur est de croire qu'il y a des bourreaux et des victimes
Je confirme : t'es prétentieux
Il n'éxiste qu'une seule force, et tu ne sembles pas en être pourvu. La puissance est beaucoup trop baffouée à l'heure actuelle, ça ne peut mener à rien de bon.  
 


 
Moi j'aime bien les misanthropes  :)  (ils sont exigeants envers eux memes avant de l'etre avec les autres).
Bien sur que les prétentieux ne peuvent etre honnetes  :jap:  
Si si il y a des bourreaux et des victimes! ( il se peut toutefois qu'il y ait davantage de bourreaux en puissance)
Je ne suis pas prétentieux (pour autant que je puisse en juger je ne peux pas l'etre) , je suis juste un peu provocateur car j'aime quand ça bouge plutot que quand ça dort  .
La force brute ? ( c'est une des rares choses  qui me rend reticent a Nietzsche) d'ailleurs je ne considère pas la force sans l'intelligence et monsieur Nietzsche dit que l'intelligence s'est développée chez les faibles , les esclaves  comme seul reaction possible face aux forts , aux maitres qui , eux , n'en avaient pas besoin pour dominer .
il faut noter que Nietzsche lui-meme ne se considerait pas comme un fort mais qu'il admirait la force , ce qui est un peu mon cas (quand ellle est accompagnée de l'intelligence).
En bref , pour moi la force ce serait  surtout la volonté (une volonté de fer)
 
 
 
 
 
 
 

n°5468306
dobeliou
Posté le 04-05-2005 à 10:07:00  profilanswer
 

tres interessant tout ca :jap:

n°5473043
Prozac
Tout va bien
Posté le 04-05-2005 à 19:33:55  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :


Je ne défini pas "l'humain" par opposition a l'animal ( ce que font la plupart des gens).
Je dirais meme que l'animal n'est pas "inhumain" , seul un humain peut etre "inhumain" .
Chez l'animal les choses sont plus simples , je ne crois pas que les betes soient capables de perversion par exemple , a mon avis c'est l'intelligence de l'homme qui , parfois, est cause de son dévoiement . Tu prends l'exemple des loups , mais ils ont des codes sociaux trés elaborés , l'expression "l'homme est un loup pour l'homme" devrait plutot se comprendre comme : certains hommes considèrent les autres hommes comme des proies .


Je suis globalement d'accord avec ça. Mon interprétation de "l'homme est un loup pour l'homme" est correcte et rejoint la tienne sur une partie du fond.
 
Mais ton interprétation de l'inhumain est cependant très anthropomorphique. La plupart des personnes qui ont la même lecture de moi opposent sans doute de la même manière la notion d'inhumanité à l'humanisme (liée à la l'idée qu'il y a des valeurs typiquement humaine, sans doute le sens que tu as improprement lié au mot "humain" dans ta question initiale), et non à l'humanité.
 
Les animaux ont parfois un comportement qui a les apparences des comportement humains et humanistes (ils ne tuent pas lorsqu'ils n'ont pas faim...) mais je ne crois pas à un système de valeurs autres que la faim, la peur ou la volonté d'économiser son énergie qui va les pousser à ne pas tuer le premier animal qui va passer. Sauf comportement d'animal fou (les bergers allemands psychopates, les animaux dressés à avoir peur de tout être vivant par une maltraitance systématique...), cette même absence de valeur va les préserver de la notion de domination, sauf si il s'agit de protéger sa descendance, éliminer ce qui menace sa propre sécurité et survie (protéger les proies qu'il a tuées), lui permettre d'assurer sa descendance (en éloignant des concurrents)...Je ne crois pas qu'il y ait chez les animaux au plaisir gratuit de la domination que l'on observe chez certains humains.


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°5473766
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 04-05-2005 à 20:59:17  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Tu postules que c'est con sans le moindre petit argument ou explication ou opinion ou signe d'intelligence
 
C'est une démonstration par l'absurde ? Essaye encore


 
Tu vas sur scholar.google.com et tu fais une recherche sur 'altruism'.

n°5473796
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 04-05-2005 à 21:01:33  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Citation :

Les philosophes ont tendance à avoir une position trés politiquement correcte du bien est du mal.
 
Depuis une trentaine d'années, des avancées énormes ont été faites en science de l'évolution, qui s'attaquent à la compréhension des comportements humains.
 
En particulier, tous les êtres humains sont dotés par la nature d'un 'sens moral' qui les pousse à agir bien, à ressentir des remords lorsqu'ils font du mal, à se sentir blessé lorsqu'ils sont trahis, éventuellement à se venger.
 
Tout ça correspond à une stratégie de maximisation des gains dans un environnement où l'on peut gagner beaucoup à avoir des interractions sociales fortes.


Comme tu l'as dit, c'est un fonctionnement de base qui est partagé avec le comportement des animaux.
 
 

Citation :

Là où vous avez raison, c'est que ce sens moral s'adapte à la situation dans laquelle on évolue : on a plus à gagner à être trés égoistes dans certains environnements que dans d'autres. Il est alors naturel que, pour un enfant élevé dans la pauvreté et dans un climat d'hostilité et de violence, le sens moral soit moins fort puisqu'il sait (inconsciemment) qu'il a peu de chance de bénéficier d'une bonne réputation et d'interraction fortes avec ses congénères.


la question du penseur fou se place dans un contexte social, qui permet observation et comparaison de plusieurs individus (sa question initiale met côtes à côtes deux individus distincts, pas une personne dans un environnement quelconque). Le sens moral est moins fort si il a moins à gagner de la vision qu'auront les autres de lui, et des bénéfices qu'il retirera de sa réputation. OK.
 
Et tu postules que cette théorie s'applique à l'ensemble des individus (chacun agit dans le sens de cette optimisation) ou bien s'établit de manière plus large comme une constante des groupes humains ?


 
Je ne postule rien du tout, je m'appuie sur les études qui ont été menées ces dernières décennies parmi les populations du monde entier. Je n'ai pas le temps dans l'immédiat, je te promets (si tu le souhaites) de te fournir les références d'articles de revues trés sérieuses (dont une revue parue dans Nature en 2004 je crois).
 
Cette théorie s'applique à tous les individus, avec les variations inévitables d'un individu à l'autre (sachant que les variations peuvent provenir à la fois de l'environnement, ou de l'individu lui-même.).
 
/edit voila une phrase qu'elle est moche, mettez là sur le compte de la précipitation, merci de bien vouloir l'ignorer.J'ai tendance à insister sur le caractère inévitable d'un tel comportement parceque l'erreur est globalement commise dans l'autre sens : on croit par nature au libre arbitre, là où nous sommes dans les faits guidés par nos émotions et notre instinct. Cependant, le libre arbitre existe, mais il n'a qu'un faible pouvoir dans les faits sur notre comportement.


Message édité par hephaestos le 04-05-2005 à 22:04:37
n°5473941
LLo
C\\\'est ainsi
Posté le 04-05-2005 à 21:20:10  profilanswer
 

Moi je n'en démords pas ! J'apprécie la philosophie de Rousseau ! et malgré mon niveau d'instruction désespérement considéré limité et moyen pour les mentors de ton espèce, je me plais naïvement à apprécier avec optimisme la légèreté de l'être en faisant abstraction de ces notions subjectives jugées sans intérêt notoire pour moi (= masturbation intellectuelle).


---------------
LLo
n°5474004
Prozac
Tout va bien
Posté le 04-05-2005 à 21:29:04  profilanswer
 

Hephaestos, tu me sembles surtout considérer que la sociologie étudie les comportement à l'échelle des individus, alors ce ses résultats doivent être ramenés à un groupe. En physique, les lois doivent (hors raisonnements statistiques) être vérifiées pour 1'entité observées aussi bien que pour x entités observées. Le sociologue ne décrit pas les lois comportementales d'un individu mais d'un groupe.
 
Un sociologue n'est pas un psychologue, même si les deux peuvent être complémentaires pour saisir un même problème. Il verra les individus comme un facteur d'incertitude dans les théories qu'il utilise (admettre une incertitude, une variabilité n'est pas remettre en cause, cf lois statistiques). Il observe les dynamiques des interactions à l'intérieur des groupes. Le psychologue verra l'individu comme le centre de son étude, y incluant éventuellement les interactions avec les autres en tant que simples facteurs influents.
 
Je n'ai pas parlé de libre arbitre (volontaire), mais simplement de différences de l'un à l'autre.
 
Je ne remet pas en doute le sérieux des publications auxquelles tu te réfère, mais l'interprétation que tu en as. Et plus encore l'utilisation que tu en fais pour expédier un contradicteur.


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°5474005
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 04-05-2005 à 21:29:20  profilanswer
 

LLo a écrit :

Moi je n'en démords pas ! J'apprécie la philosophie de Rousseau ! et malgré mon niveau d'instruction désespérement considéré limité et moyen pour les mentors de ton espèce, je me plais naïvement à apprécier avec optimisme la légèreté de l'être en faisant abstraction de ces notions subjectives jugées sans intérêt notoire pour moi (= masturbation intellectuelle).


 
C'est ce que j'essaie de faire comprendre : il n'y a plus de subjectivité depuis quelques temps déjà en la matière.

n°5474122
LLo
C\\\'est ainsi
Posté le 04-05-2005 à 21:44:17  profilanswer
 

Serait-il pas un peu intellectuo-maniaco-mégalo-psycho dépressif? hum... Bon si cela peut te rassurer dans ta théorie de l'évolution humaine, je suis prêt à m'instruire en acceptant toutes les références bibliographiques que tu voudras bien me céder, si tu daignes néanmoins effectuer une bonne action en faveur de l'humanité, tout en acceptant le témoignage de mon "hypocrisie" entâchée de belle sincèrité.


---------------
LLo
n°5474141
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 04-05-2005 à 21:46:09  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Hephaestos, tu me sembles surtout considérer que la sociologie étudie les comportement à l'échelle des individus, alors ce ses résultats doivent être ramenés à un groupe. En physique, les lois doivent (hors raisonnements statistiques) être vérifiées pour 1'entité observées aussi bien que pour x entités observées. Le sociologue ne décrit pas les lois comportementales d'un individu mais d'un groupe.
 
Un sociologue n'est pas un psychologue, même si les deux peuvent être complémentaires pour saisir un même problème. Il verra les individus comme un facteur d'incertitude dans les théories qu'il utilise (admettre une incertitude, une variabilité n'est pas remettre en cause, cf lois statistiques). Il observe les dynamiques des interactions à l'intérieur des groupes. Le psychologue verra l'individu comme le centre de son étude, y incluant éventuellement les interactions avec les autres en tant que simples facteurs influents.
 
Je n'ai pas parlé de libre arbitre (volontaire), mais simplement de différences de l'un à l'autre.
 
Je ne remet pas en doute le sérieux des publications auxquelles tu te réfère, mais l'interprétation que tu en as. Et plus encore l'utilisation que tu en fais pour expédier un contradicteur.


 
Moi je mets en doute la compréhension que tu as de mon interprétation, liée à la piètre qualité de mon explication.
 
Ce qui est certain : l'altruisme réciproque, la compassion, le sens moral sont des éléments constituant l'être humain où que l'on soit et ne sont pas liés à une civilisation ou une culture. Le postulat 'l'homme est mauvais par défaut' est faux.
 
En effet, si l'homme a un sens moral (capacité de distinction entre le bien et le mal), c'est pour pouvoir adapter son comportement de manière à être bien perçu de ses semblables, chose essentielle pour pouvoir bénéficier de l'altruisme omniprésent dans toutes les sociétés. Par défaut, l'homme choisit donc librement l'attitude qu'il adopte en fonction de son sens moral.
 
Là où la nature est trés forte, c'est que notre sens moral s'adapte à notre situation. Quelques exemples :
 
-Lorsqu'il y a des témoins, quels qu'ils soient, nous avons un sens moral trés aigu. Nous éprouvons beaucoup moins de remords à propos d'actions qui ont été faites sans que personne ne le sache.
-Notre sens moral est variable selon les individus qui sont susceptibles de subir un préjudice suite à nos actions. En effet, il est peu avantageus de rendre service à un individu que l'on a peu de chances de rencontrer dans le futur. Pour cela, il est bon de faire une distinction franche entre les membres du clans (ceux avec qui on interragit souvent, et donc auprés de qui on a tout intérêt à garder une bonne réputation), et les étrangers. Ce n'est pas étonnant que nous n'ayons que peu de mal à tuer une personne pour peu qu'elle ne parle pas notre langue ou qu'elle ait des coutumes différentes des notres. (Et là je vous arrète tout de suite : le racisme est naturel en effet. Ca n'en fait pas un comportement moins insensé pour autant.

n°5474257
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 04-05-2005 à 21:58:34  profilanswer
 

LLo a écrit :

Serait-il pas un peu intellectuo-maniaco-mégalo-psycho dépressif? hum... Bon si cela peut te rassurer dans ta théorie de l'évolution humaine, je suis prêt à m'instruire en acceptant toutes les références bibliographiques que tu voudras bien me céder, si tu daignes néanmoins effectuer une bonne action en faveur de l'humanité, tout en acceptant le témoignage de mon "hypocrisie" entâchée de belle sincèrité.


 
L'hypocrisie est essentielle dans notre société. Ma grand-mère appelle ça la politesse  ;)
 
des références :
 
Les incontournables :
 
Dawkins, le gene égoïste (The selfish gene).
Dawkins, l'horloger aveugle (The blind Watchmaker).
 
Dawkins est le fondateur de cette théorie avancée du darwinisme, en tant que tel il a essuyé les platres auprés de ses confrères, et on comprend qu'il n'ait pas voulu se frotter plus que nécessaire à la question épineuse de l'être humain dans ses livres.
 
D'autres l'ont fait depuis :
 
John Maynard Smith The Moral Animal, Why We Are The Way We Are.  
 
Et un que je n'ai pas lu, mais qui est une bible en l'occurence :
 
DM Buss Evolutionary psychology: A new paradigm for psychological science
 
En particulier dans les deux derniers livres, tu trouveras une bilbiographie complète d'articles scientifiques couvrant le sujet (il y a plusieurs centaines de référence à vue de nez... et c'est pas du bluff, j'ai testé avec quelques unes  ;)). Cette bibliographie existe aussi dans les bouquins de Dawkins, mais il y manque à mon avis toutes les études véritablement impressionantes qui ont été faites depuis, notamment concernant l'être humain.
 
/edit : et si tu as accés à une base de donnée en ligne, je te conseille comme à Prozac d'aller faire un tour http://scholar.google.com et de faire une recherche avec les mots clefs suivants : human altruism, evolutionary psychology. Je comprendarais tout à fait que tu limite ta recherche aux grands journaux - Nature et Science ont pas mal publié sur le sujet)


Message édité par hephaestos le 04-05-2005 à 22:03:47
n°5474317
LLo
C\\\'est ainsi
Posté le 04-05-2005 à 22:06:54  profilanswer
 

Merci infiniment, cela m'intéresse, je vais me pencher sur la question.  


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LLo
n°5474598
Prozac
Tout va bien
Posté le 04-05-2005 à 22:31:22  profilanswer
 

Les personnes égoïstes ne le seraient que parce que c'est une manière de s'attirer une bonne réputation ? Ou est-ce une variation dans la tendance ?  
 
Le racisme est naturel, dis tu.  
 
Dans mes valeurs, le racisme ne jouit pas d'une réputation extraordinaire, même et d'autant plus que je sais qu'il est largement partagé par des gens avec lesquels j'ai du mal à me sentir tranquille et en une compagnie rassurante ou même utile. Tu dis que l'homme est naturellement bon ET raciste ? Ou suggérer que le racisme est moralement répréhensible est il du "politiquement correct" ? Woups, j'espère avoi raté un truc.
 
Tu restes cohérent dans le déroulement de tes explications. Sans pourtant effectivement remettre en cause le fait que les individus sont particuliers (tu ne semble pas oser le nier franchement).. Il y a bien sûr généralement une différence de comportement quand quelqu'un est accompagné par rapport à cette même personne quand elle est seule. C'est une tendance. Une personne qui ne change pas quand elle est seule ne se jauge peut être pas au regard des autres, mais au regard qu'elle porte sur elle même. N'y en a-t-il aucune ?
 
Tu es cohérent mais ça ne contredit pas le fait que les individus ont leurs particularités qui vont faire que ponctuellement, elles ne vont plus coller aux théories que tu évoques.
 

Citation :

Par défaut, l'homme choisit donc librement l'attitude qu'il adopte en fonction de son sens moral.

Son sens moral étant lui même guidé par la maximisation du bénéfice qu'il aura du retour des autres (ce que j'ai appelé la réputation. C'est de la liberté, ça ? Le terme est au mieux impropre.
 
et comment expliquer qu'il y ait des mouvements de résistance dans les régimes dictatoriaux, ou des personnes qui acceptent, ou qui ont honte d'accepter ? C'est caricatural (limite Godwin), je sais. Dans ces 3 cas, il y en a au moins un qui ne me semble pas s'intégrer à ton schéma. Les exceptions peuvent être minoritaires, il suffit qu'elles existent pour que le caractère systématique de ta démonstration pour démonter la question du penseur fou soit faux.
 
Et introduire un postulat par "Ce qui est certain" doit eveiller le doute. Dont acte.


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La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°5476863
le penseur​ fou
Posté le 05-05-2005 à 08:24:57  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Je suis globalement d'accord avec ça. Mon interprétation de "l'homme est un loup pour l'homme" est correcte et rejoint la tienne sur une partie du fond.
 
Mais ton interprétation de l'inhumain est cependant très anthropomorphique. La plupart des personnes qui ont la même lecture de moi opposent sans doute de la même manière la notion d'inhumanité à l'humanisme (liée à la l'idée qu'il y a des valeurs typiquement humaine, sans doute le sens que tu as improprement lié au mot "humain" dans ta question initiale), et non à l'humanité.
 
Les animaux ont parfois un comportement qui a les apparences des comportement humains et humanistes (ils ne tuent pas lorsqu'ils n'ont pas faim...) mais je ne crois pas à un système de valeurs autres que la faim, la peur ou la volonté d'économiser son énergie qui va les pousser à ne pas tuer le premier animal qui va passer. Sauf comportement d'animal fou (les bergers allemands psychopates, les animaux dressés à avoir peur de tout être vivant par une maltraitance systématique...), cette même absence de valeur va les préserver de la notion de domination, sauf si il s'agit de protéger sa descendance, éliminer ce qui menace sa propre sécurité et survie (protéger les proies qu'il a tuées), lui permettre d'assurer sa descendance (en éloignant des concurrents)...Je ne crois pas qu'il y ait chez les animaux au plaisir gratuit de la domination que l'on observe chez certains humains.


 
Bah tu sais , Les "valeurs" proprement humaines que tu cites sont peut etre surfaites .
On les déclame a tout bout de champ mais observe bien que quand on fait cela c'est toujours en situation de "confort" , bien nourris , au chaud , en sécurité , dans l'abondance ...
Mais dans les situations nettement moins confortables ( par exemple celles des autres animaux obligés de se battre en permanence pour survivre) , ces valeurs humaines disparaissent comme un nuage de fumée (le plus souvent).
Inversement (et malgré tout) il y a des animaux capables d'amour (certains "humanistes" en doute).
Tiens ça me fait penser justement que des humains ont eté receuillis par des loups .
 
Juste pour hephaestos, "le gène egoiste" c'est pas nouveau comme théorie , c'était déja ,en substance, dans "la metaphysique de l'amour" de Schopenhauer .
Et sinon , je pense que tu théorises un peu trop ce qui ne reste que des théories .

n°5476886
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 05-05-2005 à 09:11:43  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Les personnes égoïstes ne le seraient que parce que c'est une manière de s'attirer une bonne réputation ? Ou est-ce une variation dans la tendance ? [quotemsg]
 
Peu de personnes assument leur égoïsme.
 
Certaines le sont plus que d'autre parceque l'environnement dans lequel elles ont grandi ne favorise pas les interraction bénéfiques avec l'entourage (ça c'est les jeunes de banlieue qui grandissent dans la violence), d'autre le sont tout particulièrement  parce que cela fait partie des variations comme tu l'indiques.
 
Il faut aussi prendre en compte le fait que le monde d'aujourd'hui n'est pas celui dans lequel nous avons évolué. Il se peut donc trés bien que nous prenion (inconsciemment) des décisions quant à notre comportement qui ne sont pas les plus avantageuses.
 
[quotemsg=5474598,111,68360]
Le racisme est naturel, dis tu.  
 
Dans mes valeurs, le racisme ne jouit pas d'une réputation extraordinaire, même et d'autant plus que je sais qu'il est largement partagé par des gens avec lesquels j'ai du mal à me sentir tranquille et en une compagnie rassurante ou même utile. Tu dis que l'homme est naturellement bon ET raciste ? Ou suggérer que le racisme est moralement répréhensible est il du "politiquement correct" ? Woups, j'espère avoi raté un truc.


 
Ce que je dis, c'est que l'homme fait naturellement la  distinction entre les membres du clan et les étrangers. Pour cela, il se fonde sur certains indices qui n'ont plus aucune valeur aujourd'hui. La couleur de peau en est un. De plus, la part grandissante des interractions entre étrangers depuis quelques milliers d'années, qui atteint son paroxisme avec la mondialisation, rend la distinction membre du clan/étranger obsolète.
 
En revanche, nous avons toujours cette distinction profondément ancrée en nous. Fort heureusement, nous sommes également doués de raison, c'est pourquoi je ne souhaite pas avoir un discours fataliste : un homme rationel reconnaitra que le racisme n'a aucune raison d'être. Mais, l'expérience montre qu'il suffit de peu pour être raciste : grandir dans un environnement où il est accepté est généralement suffisant.
 

Prozac a écrit :


Tu restes cohérent dans le déroulement de tes explications. Sans pourtant effectivement remettre en cause le fait que les individus sont particuliers (tu ne semble pas oser le nier franchement).. Il y a bien sûr généralement une différence de comportement quand quelqu'un est accompagné par rapport à cette même personne quand elle est seule. C'est une tendance. Une personne qui ne change pas quand elle est seule ne se jauge peut être pas au regard des autres, mais au regard qu'elle porte sur elle même. N'y en a-t-il aucune ?
 
Tu es cohérent mais ça ne contredit pas le fait que les individus ont leurs particularités qui vont faire que ponctuellement, elles ne vont plus coller aux théories que tu évoques.


 
Disons que les hommes qui croient ne pas correspondre à cette théorie sont légions, ceux qui effectivement sortent du cadre sont véritablement des exceptions.
 
Note que tout de même, le raisonement rationel permet, sinon d'en sortir, d'en être conscient ce qui peut facilement nous aider à choisir les moments où l'on souhait 'combattre notre nature' (chose que l'on ne peut pas faire en permanence).
 

Prozac a écrit :


Citation :

Par défaut, l'homme choisit donc librement l'attitude qu'il adopte en fonction de son sens moral.

Son sens moral étant lui même guidé par la maximisation du bénéfice qu'il aura du retour des autres (ce que j'ai appelé la réputation). C'est de la liberté, ça ? Le terme est au mieux impropre.


 
En effet ce n'est pas de la liberté, mais le controle est inconscient, nous conservons le sentiment de libre arbitre. C'est un moyen trés puissant de guider notre action en nous laissant libres des modalités d'action.
 

Prozac a écrit :


et comment expliquer qu'il y ait des mouvements de résistance dans les régimes dictatoriaux, ou des personnes qui acceptent, ou qui ont honte d'accepter ? C'est caricatural (limite Godwin), je sais. Dans ces 3 cas, il y en a au moins un qui ne me semble pas s'intégrer à ton schéma. Les exceptions peuvent être minoritaires, il suffit qu'elles existent pour que le caractère systématique de ta démonstration pour démonter la question du penseur fou soit faux.


 
Précisemment, j'affirme que tous les régimes dictatauriaux du monde n'effacerons pas notre nature : nous serons toujours capable de distinguer le bien du mal, et de voir le mal lorsqu'il est évident.
Les gens qui acceptent ces régimes sans scrupules sont généralement ceux qui en tirent un bénéfice. Comme je l'ai déjà précisé, notre sens moral est trés plastique est s'efface trés facilement lorsque cela nous est potentiellement avantageux.
Les gens qui l'acceptent mais s'y sentent mal sont la majorité à mon avis, ils sont conscient que le régime est mauvais, mais leur instinct de survie (la peur en l'occurence) les invite à ne pas agir.
 
Pourquoi alors certains décident tout de même d'agir? je ne connais pas assez la sociologie des résistants pour répondre à ça... On peut penser que les célibataires et les personnes agées ont moins à perdre lorqu'ils se lancent dans la résistance (on y voit peu de femmes enceinte...). Globalement plus d'homme que de femme, non pas par machisme mais parceque les hommes adoptent plus facilement un comportement à haut risque / haut gain.  
Et bien sur la part de variation propre à chacun, que je ne nie pas mais qui est trés fortement exagérée dans la sagesse populaire, et que je m'efforce de remettre à sa place  ;)

n°5476895
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 05-05-2005 à 09:16:29  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :


Tiens ça me fait penser justement que des humains ont eté receuillis par des loups .


 
Aucun exemple avéré. Je me suis renseigné récemment à ce sujet   ;)
 

le penseur fou a écrit :


Juste pour hephaestos, "le gène egoiste" c'est pas nouveau comme théorie , c'était déja ,en substance, dans "la metaphysique de l'amour" de Schopenhauer .

Si ce n'est pas nouveau, c'est bien Dawkins qui a sérieusement lancé le sujet dans les années 70.

le penseur fou a écrit :


Et sinon , je pense que tu théorises un peu trop ce qui ne reste que des théories .


 
 
 
Moi je pense que tu ne t'es pas assez renseigné sur les travaux menés ces dernières décennies à ce sujet. Ce ne sont pas que des théories, elles ont fait l'objet et font toujours l'objets d'innombrables tests.


Message édité par hephaestos le 05-05-2005 à 09:16:43
n°5476937
le_noob
Posté le 05-05-2005 à 09:58:26  profilanswer
 

Je vois mal comment un enfant humain pourrait survivre avec des loups. Je ne pense pas que les loups soient capables d'aporter à l'enfant ne serait-ce que la nourriture dont il a besoin. Et il serait plus un handicap pour la meute qu'un atout. (se déplace moins vite, ne peu pas s'attaquer au gibier etc... )
Il serait une sorte de sous-loup, donc il ne survivrait pas bien longtemps à mon avis.

n°5477033
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 05-05-2005 à 10:55:03  profilanswer
 

le_noob a écrit :

Je vois mal comment un enfant humain pourrait survivre avec des loups. Je ne pense pas que les loups soient capables d'aporter à l'enfant ne serait-ce que la nourriture dont il a besoin. Et il serait plus un handicap pour la meute qu'un atout. (se déplace moins vite, ne peu pas s'attaquer au gibier etc... )
Il serait une sorte de sous-loup, donc il ne survivrait pas bien longtemps à mon avis.


 
En ce qui concerne un enfant humain, peu de gens pensent l'hypothèse probable.
 
En ce qui concerne l'adoption d'un bébé en revanche, elle n'est pas considérée comme étant totalement farfelue : les bébés mammifères sont conçus pour attirer l'affection de ses paires, même s'ils ne sont pas de la même famille.
 
Cette caractéristique est tellement forte qu'elle a une portée même à travers les espèces : il suffit pour cela de voir comment les hommes se comportent devant des bébés chats ou chiens, ou n'importe quel bébé mammifère. Il semble alors possible que la louve voie dans le bébé un être 'mignon tout plein' au même titre qu'une femme voit dans le bébé loup une petite créature 'craquante'.
 
Maintenant, j'ai du mal à imaginer un bébé têtant la mamelle d'une louve, ou mangeant la viande crue éventuellement prémâchée que cette dernière lui apporte...
 
Personnellement, je suis plutot d'avis que c'est un hoax, mais le doute subsiste.
 
Un site traite de ce sujet avec sérieux et objectivité :
 
 http://www.feralchildren.com/en/children.php?tp=0

n°5477327
le_noob
Posté le 05-05-2005 à 12:05:48  profilanswer
 

Je suis d'accord pour l'interaction entre espèce, on voit régulièrement des chiennes allèter des bébés tigre ou lion par exemple. Et le félin grandir parmi une portée de chien.
Mais il ne faut pas oublier que tout ça reste encadré par l'homme, est-ce que dans la nature le contact se fairait aussi facilement, je n'en suis pas sûr.

n°5477362
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 05-05-2005 à 12:11:17  profilanswer
 

on est d'accord alors ;)

n°5481000
le penseur​ fou
Posté le 05-05-2005 à 21:16:31  profilanswer
 

Pour ce qui est des humains acceuillis par des loups , effectivement il est difficile de reproduire l'expérience en laboratoire . Moi j'y crois (mes raisons sont multiples mais je ne peux fournir de preuves bien evidemment).
 
Je ne doute pas que le Darwinisme puisse expliquer en partie les comportements humains , mais je ne crois pas que ça puisse marcher dans tous les cas .
Bien sur beaucoup de comportements sociaux sont basés sur le donnant-donnant , dominants-dominés et visent a la position sociale la plus elévée possible dans un but , somme toute, sexuel (transmettre ses gènes) ,
mais si meme l'altruisme et l'honneteté sont souvent simulés , il existe des cas ou il ne le sont  pas .
 
Exemples:
Certaines personnes sont capables de se sacrifier pour les autres (et pas seulement pour leur progéniture)
Certaines personnes ne veulent pas se reproduire (transmettre leurs genes)
...
En bref , je crois  que tout ceci n'est pas qu'inné (figé) et que l'etre humain est susceptible d'évolution .
 
Sinon , autre truc interessant: certains pensent que la conscience est un reservoir de culpabilité , ça se pourrait, mais moi je dirais que cette culpabilité agit comme un catalyseur sans pour autant etre la source .

n°5482569
le_noob
Posté le 06-05-2005 à 00:15:30  profilanswer
 

Je dirais que la source de la culpabilité est le conflit entre la conscience et les pultions. Ou alors elle peut-être aussi simplement le témoin d'un conflit entre 2 pultions contradictoires.

mood
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