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Auteur Sujet :

Droit des femmes à disposer d'elles-mêmes... vraiment?

n°3036148
justelebla​nc
Posté le 23-06-2004 à 11:05:51  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

-arnadul- a écrit :

ils ont beau être chercheurs, ce ne sont pas des machines.
Un spécialiste des feux d'artifices, tu le mets devant un beau feu du 14 juillet, c'est pas une honte s'il fait spontanément "oh la belle bleue".
Idem pour les chercheurs en question, z'ont le droit d'avoir des réactions humaines et de pas toujours être empêtrés dans leur rigueur et précautions scientifiques.
Je pense que c'est plus la situation qui pousse à les trouver hautains (ptet qu'ils le sont en vrai, je sais pas), et la manière dont leur intervention est apparue dans le débat.
 


mouais...

-arnadul- a écrit :


 
 
PS: j'aime bien tes exemples :D


pas facile à retranscrire l'accent d'hubert :/
:d


Message édité par justeleblanc le 23-06-2004 à 11:06:07
mood
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Posté le 23-06-2004 à 11:05:51  profilanswer
 

n°3036279
GregTtr
Posté le 23-06-2004 à 11:17:58  profilanswer
 

-arnadul- a écrit :

Je juge aussi choquantes les remarques de GregTlr qui pense pouvoir placer une ligne de démarcation entre la science et ce qui n'en est pas.


Pas besoin de mettre une ligne de demarcation nette.
Meme si la frontiere est floue, il y a un moment ou on est sur qu'on l'a passee.
Exemple quand une debile est capable d'ecrire dans une these que les hommes ont 12 partenaires sexuels feminins et que les femmes ont 4 partenaires masculins sans meme s'apercevoir que ca implique directement qu'il y a forcement 3 fois plus de femmes que d'hommes, ou que le chiffre est faux. Par exemple.
 
Par ailleurs, il y en a bien une de frontiere: quand les gens ne font pas de raisonnement deductif, ce n'est plus de la science.

n°3036620
corran
Posté le 23-06-2004 à 11:52:09  profilanswer
 

GregTtr a écrit :


Exemple quand une debile est capable d'ecrire dans une these que les hommes ont 12 partenaires sexuels feminins et que les femmes ont 4 partenaires masculins sans meme s'apercevoir que ca implique directement qu'il y a forcement 3 fois plus de femmes que d'hommes, ou que le chiffre est faux. Par exemple.
 


 
le thermomètre est faux, cassons le thermomètre  :sarcastic:

n°3036732
BigJoke
Onzeraudeuguaine
Posté le 23-06-2004 à 12:03:47  profilanswer
 

lorelei a écrit :

C'est vachement rigolo, quand même. Personne n'oserait dire le quart du tiers de ce qui est dit actuellement sur des études telles que celles postées par JJ. Les "sciences" humaines ont encore bien du chemin à faire avant qu'on les considère ausi respectueusement que les sciences dures.
 
(Et à vrai dire, je préfèrerais plutôt que les sciences dures soient elles aussi confrontées aux mêmes remises en cause plutôt que d'être aussi béatement acceptées que les théories scientifiques "dures" )


 
Remettre en cause les sciences dures ? Face à quoi ? Face au facteur humain qui n'en fait pas partie ?
 
Sciences humaines ? Non, l'association des deux mots n'est pas une erreur. Une science, c'est une étude d'un domaine. Et on peut étudier l'humain, c'est un fait. Mais le facteur humain est présent. Et garde toujours une part d'imprévisibilité. Voilà pourquoi les sciences humaines ne sont pas "au même niveau" que les sciences dures. Ca ne remet aucunement en cause le principe même des sciences humaines. C'est simplement une nuance qu'il faut garder à l'esprit...

n°3036735
GregTtr
Posté le 23-06-2004 à 12:03:50  profilanswer
 

corran a écrit :

le thermomètre est faux, cassons le thermomètre  :sarcastic:


 :??:  
Desole, je ne comprend pas.
Je dis juste que quand qqn ne s'apercoit meme pas d'un contradiction flagrante dans ses donnees alors que n'importe quel individu de 4eme qui reflechit 5mn peut le voir, cette personne n'est pas scientifique, meme si elle a un titre de sociologue.
 
Si elle avait dit "ce n'est pas possible qu'il y ait une difference, donc c'est soit que les gens mentent (les femmes sous-declarent, les hommes sur-declarent) soit que mon etude est pourrie par un echantillon totalement non representatif", tres bien.

n°3036757
GregTtr
Posté le 23-06-2004 à 12:06:22  profilanswer
 

BigJoke a écrit :

Remettre en cause les sciences dures ? Face à quoi ? Face au facteur humain qui n'en fait pas partie ?
 
Sciences humaines ? Non, l'association des deux mots n'est pas une erreur. Une science, c'est une étude d'un domaine. Et on peut étudier l'humain, c'est un fait. Mais le facteur humain est présent. Et garde toujours une part d'imprévisibilité. Voilà pourquoi les sciences humaines ne sont pas "au même niveau" que les sciences dures. Ca ne remet aucunement en cause le principe même des sciences humaines. C'est simplement une nuance qu'il faut garder à l'esprit...


Histoire de me faire mieux comprendre:
Je suis entierement d'accord avec BigJoke.
Je ne nie pas aux sciences humaines une possibilite d'etre des sciences entre les mains des bonnes personnes.
Je constate juste que beaucoup de personnes travaillant dans les sciences humaines n'ont pas des raisonnements scientifique.
 
Ce n'est pas la science humaine "sociologie" qui est en cause, mais ceux des sociologues qui n'ont pas une demarche scientifique.

n°3036760
BigJoke
Onzeraudeuguaine
Posté le 23-06-2004 à 12:06:31  profilanswer
 

lorelei a écrit :

Oué, vala, quoi. N'oublions pas que nous sommes sur un forum info, et que pas mal de gens ici ont fait des études plutôt scientifiques, d'où ce mépris pour ces disciplines [:spamafote]
 
Mais c'est plutôt pas mal, parce que ça illustre à quel point les préjugés inconscients orientent le discours des gens... et c'est un peu exactement la même chose pour la différenciation sexuée et l'inégalité considérée comme "naturelle" :/


 
Pour ma part, ce n'est pas du tout du mépris. C'est plutôt une volonté de garder les choses "à leur place". Les sciences humaines ont leur intérêt. Les sciences dures ont leur intérêt. Les mécanismes de l'un et de l'autre ne sont pas comparables. Les unes et les autres ne sont pas directement comparables.

n°3036806
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 23-06-2004 à 12:11:34  profilanswer
 

BigJoke a écrit :

Remettre en cause les sciences dures ? Face à quoi ? Face au facteur humain qui n'en fait pas partie ?
 même des sciences humaines. C'est simplement une nuance qu'il faut garder à l'esprit...


j'voudrais pas avoir l'air mais des erreurs dans les sciences "dures", y'en a eu, et y'en aura, hein...


---------------
Rock'n Roll - New Noise
n°3036821
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 23-06-2004 à 12:13:44  profilanswer
 

BigJoke a écrit :

Pour ma part, ce n'est pas du tout du mépris. C'est plutôt une volonté de garder les choses "à leur place". Les sciences humaines ont leur intérêt. Les sciences dures ont leur intérêt. Les mécanismes de l'un et de l'autre ne sont pas comparables. Les unes et les autres ne sont pas directement comparables.

Je n'ai effectivement pas envisagé tes posts comme méprisants, en effet, ni ceux de Greg. Ceux de Printf, par contre...


---------------
Rock'n Roll - New Noise
n°3036922
BigJoke
Onzeraudeuguaine
Posté le 23-06-2004 à 12:24:06  profilanswer
 

lorelei a écrit :

j'voudrais pas avoir l'air mais des erreurs dans les sciences "dures", y'en a eu, et y'en aura, hein...


 
Les sciences dures ne sont pas LA vérité. Les sciences sous-entendent toujours une petite expression qu'il ne faut pas oublier : "ceci est vrai (ou faux, peu importe), jusqu'à preuve du contraire". Par essence, les sciences dures acceptent la remise en cause.
 
D'un autre côté, les sciences humaines (et par extension toutes celles qui comportent un facteur humain) sont le domaine du "tout et n'importe quoi" potentiel. Le "potentiel" a son importance. En sciences dures, on ne peut pas faire ce qu'on veut. Enfin si, on peut le faire, mais on s'expose alors au risque de se faire retourner comme une crêpe par le premier "gars qui regarde plus loin que le bout de son nez" venu. En sciences humaines, c'est pas toujours le cas. Car il y a, justement, ce facteur humain. Et l'humain, on peut lui faire dire tout et n'importe quoi. Comment veux-tu "expliquer" l'humain ? Ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas l'étudier. Mais avec un minimum de sérieux. Sérieux que je n'ai pas l'impression d'observer suffisamment régulièrement, comme semble le dire aussi Greg.
 
"Ils" rigolent parce que certains ici pensent qu'il existe des différences naturelles entre les hommes et les femmes ? Tant mieux pour eux si ça les fait rire. Mais qu'on ne me demande pas de les cautionner alors. Parce qu'ils auront beau faire toutes les études qu'ils veulent, les différences EXISTENT. EDIT : et ces différences ne sont pas toutes dues à l'environnement, l'éducation,... Certaines sont dues à la biologie. Ca fait aussi partie de la "donne de départ". END EDIT
 
La bonne étude à faire selon moi, c'est d'essayer de savoir pourquoi cette différence entraîne parfois une balance "mieux / moins bien" (dans le sens de la supériorité de l'un par rapport à l'autre). Et étudier ce qu'on pourrait faire pour que ça change. Là je dis d'accord. Mais vouloir nier l'évidence ? A moins d'aimer la masturbation intellectuelle, je n'en vois pas l'intérêt. Mais ça ne fera pas avancer le schmilblick, et je dirais même qu'au contraire, c'est dommageable pour la Femme.


Message édité par BigJoke le 23-06-2004 à 12:27:19
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Posté le 23-06-2004 à 12:24:06  profilanswer
 

n°3036986
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 23-06-2004 à 12:30:34  profilanswer
 

Franchement, ils ont pas vraiment rigolé. Ils étaient surtout effarés. par certaines réaction. Et en effet, qqun a dit à un moment "c'est dur, quand on est le nez dans le guidon, d'oublier certaines théories qui nous semblent évidentes"
 
En tout cas, ils ne parlent pas de différence, mais de différenciation. c'est différent.


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Rock'n Roll - New Noise
n°3037105
printf
Baston !
Posté le 23-06-2004 à 12:41:57  profilanswer
 

lorelei a écrit :

Je n'ai effectivement pas envisagé tes posts comme méprisants, en effet, ni ceux de Greg. Ceux de Printf, par contre...


 
ça tombe très bien, puisqu'ils étaient effectivement méprisants [:xp1700]
Mais bien sûr cela n'engage que moi [:spamafote]


---------------
Un matin je me lèverai et il fera beau.
n°3037816
Ars Magna
Digitale Gaudium
Posté le 23-06-2004 à 13:57:37  profilanswer
 

justeleblanc a écrit :

ou hubert reeves " le pulsar est lidicul et complètement inutile dans la glande fable de l'univels, ah un tlou noil ça au moins c'est bo "


 
Avec l'accent en prime !!! :lol: :lol:

n°3037867
Ars Magna
Digitale Gaudium
Posté le 23-06-2004 à 14:02:34  profilanswer
 

lorelei a écrit :

En tout cas, ils ne parlent pas de différence, mais de différenciation. c'est différent.


 
Jolie phrase :pt1cable:

n°3037890
GregTtr
Posté le 23-06-2004 à 14:05:06  profilanswer
 

lorelei a écrit :

Je n'ai effectivement pas envisagé tes posts comme méprisants, en effet, ni ceux de Greg.


Ouah. Ca me fait plaisir. Pour une fois que j'ai du reussir a faire passer ma pensee a peu pres correctement alors...
Aurais-je partiellement appris a m'exprimer? bon, surement pas quand meme, mais deja c'est pas mal si j'ai reussi a exprimer de facon a peu pres nuancee mon propos sur les sciences humaines/les cheercheurs en sciences humaines/les scientifiques qui font des sciences humaines.
 
Et puis en rentrant je vais apprendre que j'ai gagne au loto en plus.
Et que ma femme est rentree en 47h chrono plus vite que la Redoute.

n°3038183
BigJoke
Onzeraudeuguaine
Posté le 23-06-2004 à 14:35:48  profilanswer
 

-arnadul- a écrit :

(Non P => Non Q) =>pas (P=>Q)
 
donc cette frontière n'en est pas une.


 
Ben dans ce que disait Greg, l'important (EDIT : à mon sens END EDIT) n'était pas le mot "déductif", mais surtout le mot "raisonnement" :)
 
Après, y a de bonnes déductions et de mauvaises déductions. (toute ressemblance avec des chasseurs de galinette cendrée est purement volontaire :D)


Message édité par BigJoke le 23-06-2004 à 14:45:48
n°3038278
BigJoke
Onzeraudeuguaine
Posté le 23-06-2004 à 14:45:06  profilanswer
 

-arnadul- a écrit :

on sait depuis qq décennies que la présence d'un observateur pourrit les conclusions des expériences.


 
Ola... doucement ! :) A quel niveau ? La présence d'un observateur ne pourrit absolument pas les conclusions des expériences relatives au Mouvement Rectiligne Uniforme d'un mobile. 'faut pas trop pousser non plus. Quand on va vers l'infiniment petit, il est vrai que la connaissance d'une info (la vitesse d'un électron) entraîne automatiquement un flou sur une autre (sa position). Ceci dit, qu'on parle de vitesse ou de position, ça n'a aucun sens si y a personne pour le voir. Le sens, il vient de l'Homme (enfin, je veux bien concevoir qu'on puisse voir les choses différemment).
 

-arnadul- a écrit :


D'autre part, une bonne partie des sciences dures, la mécanique quantique notamment s'appuie sur une vision probabiliste.
Sans parler de la logique floue, des théorémes d'indécidabilité etc..


 
Quel que soit le domaine, les probabilités ne posent aucun problème. A partir du moment où il s'agit d'une probabilité certaine. Genre quand tu lances un dé, tu as exactement une chance sur six d'obtenir un, deux, trois, quatre, cinq ou six.
 
Le problème se poserait si on te disait qu'au lancer de dé, t'as plus ou moins environ à peu près une chance sur six, mais en fait ça dépend du contexte émotionnel de celui qui le lance blablabla... :)
 

-arnadul- a écrit :


Donc c'est un peu dur d'argumenter sur le fait que l'imprévisibilité du phénoméne soit un obstacle à être une vraie science. (autre chose : les décimales de pi sont imprévisibles et pourtant c'est un sujet d'étude intarissable)


 
Là, j'aurais bien envie de te parler de ma vision des choses, selon laquelle les décimales de Pi sont prévisiblement imprévisibles (ou imprévisiblement prévisibles, c'est selon), mais je crains qu'on ne s'éloigne du sujet à une vitesse "grand V" :D
 
Bref, il y a une différence de niveau entre sciences dures et sciences humaines. Mais rien n'empêche de faire "convenablement" des sciences humaines.
 
J'aime bien la nuance apportée par Lorelei, entre différence et différenciation. Mais j'avoue que très honnêtement, je ne vois pas trop ce que ça veut dire dans ce contexte... C'est beau comme formulation, mais je ne comprends pas.

n°3039020
GregTtr
Posté le 23-06-2004 à 15:44:32  profilanswer
 

-arnadul- a écrit :

Revenons au sujet...
Greg, j'ai pas bien compris ça:
"Et que ma femme est rentree en 47h chrono plus vite que la Redoute."
Ta femme est partie faire les soldes à la Redoute ? :??:
Ou bien tu redoutes que ta femme rentre trop vite des soldes ?
Lapin compris  :pt1cable:


Euhhh...
Deja je suis pas sur que me parler de mon ex-femme nous fasse revenir au sujet.
Et a part ca, c'est juste que tant qu'a etre chanceux d'avoir ete compris, je pourrais etre aussi etre chanceux et gagner au loto sans avoir joue, ou bien etre chanceux et que ma femme revienne en 47h sans que je sois alle chez Mamadou le grand sorcier mondialement connu du squat de la rue Saint Denis avec resultats garantis.
 
Et je suis meme pret a attendre la fin des soldes...

n°3039529
NHam
Stop, look and listen.
Posté le 23-06-2004 à 16:22:27  profilanswer
 

BigJoke a écrit :

Les sciences dures ne sont pas LA vérité. Les sciences sous-entendent toujours une petite expression qu'il ne faut pas oublier : "ceci est vrai (ou faux, peu importe), jusqu'à preuve du contraire". Par essence, les sciences dures acceptent la remise en cause.
 
D'un autre côté, les sciences humaines (et par extension toutes celles qui comportent un facteur humain) sont le domaine du "tout et n'importe quoi" potentiel. Le "potentiel" a son importance. En sciences dures, on ne peut pas faire ce qu'on veut. Enfin si, on peut le faire, mais on s'expose alors au risque de se faire retourner comme une crêpe par le premier "gars qui regarde plus loin que le bout de son nez" venu. En sciences humaines, c'est pas toujours le cas. Car il y a, justement, ce facteur humain. Et l'humain, on peut lui faire dire tout et n'importe quoi. Comment veux-tu "expliquer" l'humain ? Ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas l'étudier. Mais avec un minimum de sérieux. Sérieux que je n'ai pas l'impression d'observer suffisamment régulièrement, comme semble le dire aussi Greg.
 
"Ils" rigolent parce que certains ici pensent qu'il existe des différences naturelles entre les hommes et les femmes ? Tant mieux pour eux si ça les fait rire. Mais qu'on ne me demande pas de les cautionner alors. Parce qu'ils auront beau faire toutes les études qu'ils veulent, les différences EXISTENT. EDIT : et ces différences ne sont pas toutes dues à l'environnement, l'éducation,... Certaines sont dues à la biologie. Ca fait aussi partie de la "donne de départ". END EDIT
 
La bonne étude à faire selon moi, c'est d'essayer de savoir pourquoi cette différence entraîne parfois une balance "mieux / moins bien" (dans le sens de la supériorité de l'un par rapport à l'autre). Et étudier ce qu'on pourrait faire pour que ça change. Là je dis d'accord. Mais vouloir nier l'évidence ? A moins d'aimer la masturbation intellectuelle, je n'en vois pas l'intérêt. Mais ça ne fera pas avancer le schmilblick, et je dirais même qu'au contraire, c'est dommageable pour la Femme.


 
Dans le souci de simplifier:
La science ne serait-elle pas tou bêtement la validation d'une hypothèse par l'expérience reproductible?


---------------
La différence entre la sensualité et la perversion: La sensualité c'est avec la plume, la perversion avec le poulet entier.
n°3039554
Ars Magna
Digitale Gaudium
Posté le 23-06-2004 à 16:24:25  profilanswer
 

NHam a écrit :

Dans le souci de simplifier:
La science ne serait-elle pas tou bêtement la validation d'une hypothèse par l'expérience reproductible?


 
Pas seulement, ça reste un principe parmi d'autres.

n°3039557
GregTtr
Posté le 23-06-2004 à 16:24:45  profilanswer
 

-arnadul- a écrit :

j'ai mieux compris, good luck ;)


Bof, de tte facon je m'en fous, ce n'etait qu'une trainee qui voulait travailler et qui ne faisait meme pas tres souvent la cuisine.
Ca m'aurait fait mal d'avoir une femme qui aurait vole le travail d'un chomeur.
 
[recentrage de topic inside :D]

n°3039566
Ars Magna
Digitale Gaudium
Posté le 23-06-2004 à 16:25:33  profilanswer
 

GregTtr a écrit :

Bof, de tte facon je m'en fous, ce n'etait qu'une trainee qui voulait travailler et qui ne faisait meme pas tres souvent la cuisine.
Ca m'aurait fait mal d'avoir une femme qui aurait vole le travail d'un chomeur.
 
[recentrage de topic inside :D]


 
:lol: Violent comme recentrage - tu aurais fait la joie du PC à une époque :D

n°3039691
BigJoke
Onzeraudeuguaine
Posté le 23-06-2004 à 16:36:16  profilanswer
 

GregTtr a écrit :

Bof, de tte facon je m'en fous, ce n'etait qu'une trainee qui voulait travailler et qui ne faisait meme pas tres souvent la cuisine.
Ca m'aurait fait mal d'avoir une femme qui aurait vole le travail d'un chomeur.
 
[recentrage de topic inside :D]


 
Bon ben... histoire que tu fasses pas des efforts pour rien, j'ai une question. :)
 
Dans les gens qui vous entourent, vous voyez beaucoup d'hommes (relativement jeunes) qui considèrent comme "obligatoire" que ce soit la femme qui fasse la cuisine (et tout le reste, parce que bon, le gars qui fait tout, SAUF la cuisine pour des raisons x et y, c'est pas forcément la pire des choses) ?
 
Parce que j'ai beau bien regarder, autour de moi, j'en connais pas.
 
Attention, j'en connais plein qui ne font pas grand chose. Mais je ne suis pas sûr qu'ils partent du principe que leur compagne est OBLIGEE de le faire. Comme je vois la chose, dans beaucoup de cas (ceux qui m'entourent, je n'en tire pas de conclusion générale), j'ai nettement l'impression qui si un jour, madame s'asseyait dans le divan au lieu de préparer à bouffer, passé le premier moment de "stupeur" de monsieur, ben il se lèverait, et il irait faire la popotte dans la cuisine.
 
Finalement, je pose le problème de cette manière : est-il impossible que d'une certaine manière, inconsciente ou pas peu importe, certains comportements soient tellement ancrés que ne se pose même plus la question de leur nécessité. Genre : "je fais à bouffer pour montrer que je suis une bonne "femme d'intérieur", si je ne le fais pas il va me quitter". Alors que c'est pas forcément vrai.
 
J'ai bien dit que c'était une question, question pour laquelle je n'ai pas de réponse à priori. C'est juste une idée que j'ai au sujet de mon entourage.


Message édité par BigJoke le 23-06-2004 à 16:36:51
n°3039780
corran
Posté le 23-06-2004 à 16:46:36  profilanswer
 

GregTtr a écrit :

:??:  
 
Si elle avait dit "ce n'est pas possible qu'il y ait une difference, donc c'est soit que les gens mentent (les femmes sous-declarent, les hommes sur-declarent)  


 
c'est ce que toutes ces études (car il n'y en a bien sûr pas eu qu'une seule) concluent...
ce genre d'études, par ses contradictions apparentes, permet de mettre en exergue (en argumentant avec des données chiffrées) les différences de représentations et surtout d'attentes par rapport aux relations sexuelles entre les deux sexes.

n°3039808
GregTtr
Posté le 23-06-2004 à 16:51:24  profilanswer
 

ben en l'occurence, celle dont je parle justement, elle ne s'etait meme pas apercu de la contradiction. Elle utilisait les chiffres pour argumenter sur le fait que les hommes couchaient plus que les femmes, ce qui est totalement  :ouch:


Message édité par GregTtr le 23-06-2004 à 16:51:42
n°3039822
Xamoth
Slapping young trads
Posté le 23-06-2004 à 16:53:24  profilanswer
 

BigJoke a écrit :

Bon ben... histoire que tu fasses pas des efforts pour rien, j'ai une question. :)
 
Dans les gens qui vous entourent, vous voyez beaucoup d'hommes (relativement jeunes) qui considèrent comme "obligatoire" que ce soit la femme qui fasse la cuisine (et tout le reste, parce que bon, le gars qui fait tout, SAUF la cuisine pour des raisons x et y, c'est pas forcément la pire des choses) ?
 
Parce que j'ai beau bien regarder, autour de moi, j'en connais pas.
 
Attention, j'en connais plein qui ne font pas grand chose. Mais je ne suis pas sûr qu'ils partent du principe que leur compagne est OBLIGEE de le faire. Comme je vois la chose, dans beaucoup de cas (ceux qui m'entourent, je n'en tire pas de conclusion générale), j'ai nettement l'impression qui si un jour, madame s'asseyait dans le divan au lieu de préparer à bouffer, passé le premier moment de "stupeur" de monsieur, ben il se lèverait, et il irait faire la popotte dans la cuisine.
 
Finalement, je pose le problème de cette manière : est-il impossible que d'une certaine manière, inconsciente ou pas peu importe, certains comportements soient tellement ancrés que ne se pose même plus la question de leur nécessité. Genre : "je fais à bouffer pour montrer que je suis une bonne "femme d'intérieur", si je ne le fais pas il va me quitter". Alors que c'est pas forcément vrai.
 
J'ai bien dit que c'était une question, question pour laquelle je n'ai pas de réponse à priori. C'est juste une idée que j'ai au sujet de mon entourage.

moi je fais rien, sauf la cuisine. :D


---------------
Enculé d'ta race !
n°3039871
cow2
Posté le 23-06-2004 à 16:58:48  profilanswer
 

BigJoke a écrit :

Dans les gens qui vous entourent, vous voyez beaucoup d'hommes (relativement jeunes) qui considèrent comme "obligatoire" que ce soit la femme qui fasse la cuisine (et tout le reste, parce que bon, le gars qui fait tout, SAUF la cuisine pour des raisons x et y, c'est pas forcément la pire des choses) ?
 


 
C'est plus subtil que ça :D
Au début je considérais pas ça 'obligatoire'.
Mais avec l'habitude, bin il se trouve que je fais rien chez moi et ma femme tout.
Je dirais jamais que c'est 'obligée' mais je dis que je préfère quand c'est elle qui s'occupe de tout :whistle:

n°3039949
justelebla​nc
Posté le 23-06-2004 à 17:05:06  profilanswer
 

lal0utre a écrit :

Un autre truc aussi: le besoin de faire la corvée.
Exemple (c'est un je général): je sais que mon mec ne me demande pas de faire le ménage, mais moi j'ai pas envie de vivre dans la saleté, et comme il ne le fait pas, ben je le fais.  

il est malin :)
 

lal0utre a écrit :

Dois-je l'obliger à partager le ménage ?


et comment ?

n°3039966
titounne
Posté le 23-06-2004 à 17:07:05  profilanswer
 

lal0utre a écrit :

Un autre truc aussi: le besoin de faire la corvée.
Exemple (c'est un je général): je sais que mon mec ne me demande pas de faire le ménage, mais moi j'ai pas envie de vivre dans la saleté, et comme il ne le fait pas, ben je le fais. Mais lui ça le dérangerait pas de continuer à vivre dans la saleté. Dois-je l'obliger à partager le ménage ?


Ben oui faut l'obliger. En tt cas moi c'est ce que je fait.
 
Et ne pense pas que les mec "jeune" pense que c obligatoirement a la fille de faire la cuisine, mais peut etre au debut c comme ça et puis l'habitude venant...  
Je croit a la limite que ça serait peut etre plus le menage qui serait vu comme une corvée de femmes que la cuisine. Mais bon je peut largement me tromper vu que dans mon entourage y a bcp de celibataire et qui on tj vecu seul


---------------
Des images
n°3039968
corran
Posté le 23-06-2004 à 17:07:15  profilanswer
 

BigJoke a écrit :


 
Finalement, je pose le problème de cette manière : est-il impossible que d'une certaine manière, inconsciente ou pas peu importe, certains comportements soient tellement ancrés que ne se pose même plus la question de leur nécessité. Genre : "je fais à bouffer pour montrer que je suis une bonne "femme d'intérieur", si je ne le fais pas il va me quitter". Alors que c'est pas forcément vrai.
 
J'ai bien dit que c'était une question, question pour laquelle je n'ai pas de réponse à priori. C'est juste une idée que j'ai au sujet de mon entourage.


 
ce n'est pas impossible, c'est effectivement ce qui se passe, et que l'on trouve lorsque l'on interroge un peu plus en profondeur les motivations des personnes. voir, non pas à propos de la cuisine, mais du linge, l'étude passionnante de kaufmann : la trame conjugale (6€ dans toutes les bonnes fnac & co), qui analyse les couples à travers l'attribution de la "corvée" du linge. livre que je conseille à tous les couples qui veulent s'installer ;)
mais c'est vrai plus généralement de toutes les normes et coutumes (j'entends, le processus de conditionnement, ou, terme moins fort, d'intériorisation) d'une société.

n°3039998
GregTtr
Posté le 23-06-2004 à 17:11:34  profilanswer
 

whaouh, je suis content, mon recentrage a trop bien marche, je ne m'y attendais pas a ce point. :D


Message édité par GregTtr le 23-06-2004 à 17:11:48
n°3040028
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 23-06-2004 à 17:14:00  profilanswer
 

La fameuse "tolérance à la crasse" majoritairement plus haute chez les hommes que chez les femmes... à mon avis entre autres parce qu'une petite fille avec une chambre en bordel, les parents la feront plus rapidement chier qu'un petit garçon avec le même bordel dans sa chambre :o


---------------
Rock'n Roll - New Noise
n°3040057
justelebla​nc
Posté le 23-06-2004 à 17:15:38  profilanswer
 

:fou:  

lorelei a écrit :

La fameuse "tolérance à la crasse"  


fameuse ? connaissois, encore une fois, pas ça
 

lorelei a écrit :

à mon avis entre autres parce qu'une petite fille avec une chambre en bordel, les parents la feront plus rapidement chier qu'un petit garçon avec le même bordel dans sa chambre :o

:D  

n°3040082
GregTtr
Posté le 23-06-2004 à 17:17:57  profilanswer
 

Moi j'etais pour le partage equitable du menage.
Pour que je trouve ca propre chez moi, il faut que le menage soit fait tous les deux mois. Donc fallait le faire chacun notre tour tous les deux mois, donc une fois tous les 4 mois chacun.
Pour le reste, si elle trouvait que c'etait pas assez propre, c'etait juste pour son propre plaisir egoiste qu'elle voulait que le menage soit fait toutes les semaines, donc c'etait a elle de le faire.
Le partage equitable, on partage ce qui est d'interet general, chacun fait ce qui est d'interet personnel.
:D
 
(pas mal hein? :whistle:)

n°3040097
corran
Posté le 23-06-2004 à 17:19:15  profilanswer
 

lorelei a écrit :

La fameuse "tolérance à la crasse" majoritairement plus haute chez les hommes que chez les femmes... à mon avis entre autres parce qu'une petite fille avec une chambre en bordel, les parents la feront plus rapidement chier qu'un petit garçon avec le même bordel dans sa chambre :o


 
ben oui, il faut laisser s'exprimer la créativité du petit :o

mood
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