Reprise du message précédent :

Je suis d'accord.
A+,

Salut,
 
Situation : un parent emmène son enfant à la crèche.
 
Question du père à la mère : Alors, il y avait du monde à la crèche ?
Réponse de la mère : Pour le moment, il n’y avait personne.
 
Je me pose une question sur le « pour le moment + imparfait ».  
 
Est-ce une faute ?
 
J’ai vu que Jacques Chirac avait aussi dit ça sur une interview (22/09/2003) mais je ne sais pas
 
Merci

Oui c'est une faute, les deux ne sont pas compatibles.

C'est d'ailleurs bizarre que « pour le moment » soit interprété comme « le moment présent » et pas un autre.
 « Pour le moment passé, il n'y avait personne. »

C'est un déictique qui ancre l'énoncé dans le présent du locuteur,. On utilise à ce moment-là pour un énoncé coupé de la situation d'énonciation.

Pour l'histoire de Chirac, je n'ai pas la référence, tu as un extrait ?

Merci
 
C’est dans cette interview pour Chirac
 
https://www.elysee.fr/front/pdf/ely [...] 282-fr.pdf
 

"Jusqu'à ce moment, il n'y avait personne" ça marche par contre

 
Il dit ça aussi
 
QUESTION - Mais les Européens, les citoyens d'Europe ne veulent pas dépenser plus d'argent pour la défense. D'ailleurs, ils ne sont pas convaincus qu'il y ait une menace réelle ?
 
LE PRESIDENT - Mais, cela ils vont y arriver. Pour le moment, il n'y avait que l'Angleterre. Nous, on avait beaucoup baissé, on remonte. Les Allemands avaient beaucoup baissé, ils remontent.

Bah, c'est faux
« Pour le moment » avec « avait » ne va pas.

Soit « Jusqu'à maintenant, il n'y avait que les rosbifs » ce qui induit qu'il y a eu un changement ou soit  « Pour le moment, il n'y a que les rosbifs »
On peut substituer « maintenant » par un autre adverbe évidemment.

En revanche, bizarre la formulation de la réponse par rapport à la question.

jusqu'alors

Le "Pour le moment" est bizarre, je trouve dans ce contexte Un truc du genre "Au moment où j'y étais" ou "Quand j'y étais" serait plus approprié.

"Non, personne" suffit.

Pour moi, le Pour le moment ancre l'énoncé dans le moment de l'énonciation par le locuteur (techniquement, il actualise l'énoncé), et donc, il n'est compatible qu'avec le présent. Pour le moment apporte une nuance supplémentaire : le fait que le locuteur s'attende à ce que la situation énoncée évolue.
A+,
 

Merci à tous

https://www.lemonde.fr/campus/artic [...] 01468.html
 
4 / 8

5/8.

6/8
 
mais j'ai pas compris la dernière (l'histoire de la planète Mars).  

ah ben moi j'ai compris celle là (enfin je les ai toutes comprises sauf une qui n'avait aucune explication), ça dit que sur un titre tu mets une majuscule et que faut la foutre sur le mot qui donne son sens à l'ensemble

enfin je crois

6/8 également.

Les explications sur le site sont assez sommaires, en effet.

Je ne connaissais pas la règle de l'accord des participes avec l'adverbe "en".
 
Du coup on doit dire "Des erreurs, j'en ai fait" et non "Des erreurs, j'en ai faites" ?

Qui ici disait "facile, suffit de se souvenir du moine en train de retranscrire" ?  
Les pommes, j'en ai mangé, les compotes je les ai mangées.
Et qui disait "c'est bien cette complexité, ça fait la beauté de la langue française ?"   ²

4 / 8

"En" remplace "De cela"

Bonjour
 
Est-ce que ça a un nom quand un verbe a deux formes de participes selon le contexte ?  
 
Par exemple, on a ressortir qui peut vouloir dire sortir de nouveau (« en ressortant de la maison ») et qui peut vouloir dire relever de (« en ressortissant de telle juridiction »).  
 
Est-ce que c'est un seul verbe ou bien deux verbes différents qui sont quasiment homomorphes ?

> deux verbes différents qui sont quasiment homomorphe
L'un est lié à sortir : re-sortir
L'autre à ressort (être du ressort de) : ressort-ir
 
A+,

 
 
Ça ne m'étonne pas (j'avais fait le rapprochement avec « du ressort de »). Je trouve marrant que l'un soit régulier (peut-être parce qu'il est fabriqué à partir d'un substantif, j'ai l'impression que c'est une caractéristique fréquente) tandis que l'autre ne l'est pas (parce qu'il est fabriqué à partir d'un verbe irrégulier lui-même).

source : lemonde.fr

êtes-vous d'accord pour dire que cette phrase ne va pas ?

"De nombreux témoins et archives doutent de sa réfutation."

Oui, en tout cas, quand je l'ai lue dans le journal, j'ai tiqué comme toi.

Oui, des témoins peuvent douter mais des archives ne doutent pas, elle font douter. J'ai lu l'article en déjeunant mais j'ai pas fait gaffe. C'est l'emploi du verbe "douter" qui m'a fait tiquer puisque la majorité de ces témoins ne doutent pas du tout qu'il ait été au courant et les archives le confirment sans aucun doute possible. On est dans le même cas que les mots climatosceptique ou eurosceptique qui la plupart du temps qualifient des gens qui nient le réchauffement climatique (on rencontre maintenant le mot climatodénialiste mais il reste rare) ou sont anti-UE.

De ce que je lis réfuter c'est lorsque tu prouve que ton adversaire a tort avec des arguments solides.
Après c'est effectivement la première fois que je rencontre "réfutation".
 
J'aurais écrit : "De nombreux témoins (...) doutent de ses dénégations".  

Salut le peuple, laquelle de ces deux phrases "sonne" le mieux, selon vous ??
 
Appelle-moi le malade, le barjot qui marche en solo.
Appelle-moi le barjot, le malade qui marche en solo.

la 1 car ça monte crescendo

La 1 parce que « malad'qui » sonne mal dans la deuxième.

si c'est pour que ça "sonne" mieux, j'ajouterais un "O"    
 
Appelle-moi le dingo, le barjot qui marche en solo.

Ça monte crescendo ?  

Ben oui c'est comme monter en haut

 
 
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi « coteau » ne s'écrit pas avec un accent circonflexe.
J'envoie régulièrement des courriers à une connaissance dont l'adresse contient « coteaux » que j'écrivais avec un accent, et cette connaissance m'a fait part de ma bourde orthographique
 
Si je regarde l'étymologie sur le cnrtl, ça dérive bien de côte (coste), donc je ne pige pas, il doit bien y avoir une raison sur la disparition de cet accent circonflexe

Apparemment ce mot avec un accent circonflexe existe bien : https://fr.wiktionary.org/wiki/c%C3%B4teau