Reprise du message précédent :
Je n'en peux plus, je craque :
 
ARRÊTEZ D'UTILISER INVESTIR DANS LE SENS D'OCCUPER !    
On n'investit pas un nouveau bâtiment, un nouveau siège car c'est complètement con si l'on n'est pas policier puisque cette acception d'"investir" signifie "cerner", "entourer".
 

N’est-ce pas une métaphore pour dire que notre présence dans ce lieu est très remarquée, à la manière d’une invasion ? Par exemple un jeune qui laisserait traîner ses chaussettes partout chez lui.
 
Au-delà de ça et au vu de certains messages récents, ne doit-on pas laisser la langue évoluer ? Ce n’est pas le premier mot qui s’enrichirait d’un nouveau sens au cours du temps. Quelles sont les limites pour ne pas figer la langue ?

J'ai corrigé. J'étais parti sur une autre construction de phrase et ai changé en cours de route

J'aime bien le "Les GJ ont investi le rond point de x".
Bien la première fois que des GJ investissent

C'est un glissement de sens médiéval : D'abord on investit le château, et en général, on finit par l'occuper, quand les assiégés n'ont plus rien à boire ou crouter.
 
A+,

Un glissement de sens récent qui mérite une bonne paire de claques pour empêcher la propagation de l'infection.

Pour ma culture personnelle, c'est après quelle année qu'on n'accepte plus aucune modification de la langue ?  

Ça va paraître stupide mais avez-vous une astuce ou des règles à respecter pour placer virgules et points là où il en faut ?
 
J'avais des remarques sur hfr que je ne prenais pas trop au sérieux en me disant qu'il y avait un mélange de : on n'aime pas les posts trop longs et on aime taper sur la moindre erreur. Force est de constater que je me prends des remarques aussi de la part d'amateur de pavés et des personnes loin d'être à cheval sur le bon usage de notre langue.
 
Ça semble sûrement simple pour beaucoup, selon la façon dont on met des pauses à l'oral, mais je me trouve désemparé, incapable de savoir où il en faut. Quand je me relis ça semble fluide, c'est seulement lorsque je me relis quelques semaines après que je m'en rends compte, parfois. Peut-être est-ce parce que sur le moment je sais ce que je veux dire par cœur et donc récite très vite dans ma tête mais même en me relisant lentement je n'y arrive pas.

Personnellement, je trouve utile de me relire ou plutôt revoir : sans faire attention au sens d'abord, si je vois qu'une phrase se termine trois lignes après avoir commencé, je me dis qu'il y a peut-être quelque chose à changer. Si je vois qu'il y a plein d'informations entre parenthèses (ma faiblesse), j'essaie d'enlever les parenthèses pour mettre l'information dans la phrase, quitte à la finir plus tôt. Et ensuite, en commencer une autre.
Enfin, une relecture lente comme tu dis, pour identifier les fautes d'orthographe et de grammaire, et vérifier la fluidité de la lecture.
 
Mais avec le temps qui passe, et ma pratique presque exclusivement hfrienne de l'écriture en français, ça devient de plus en plus difficile.

 
Pour se forcer à diminuer la virgulance tu peux partir sur le le principe suivant : deux virgules dans une phrase c'est trop.
 
Après le problème c'est surtout la répétition des phrases lourdes qui dérange je pense. Une comme ça dans un texte on s'en remet
 
Après un truc tout con :

Ce "parfois" s'insérerait bien plus joliment juste avant compte, sans virgule.

Intéressant.
C'est vrai que quand je rédige sur mon blog POGNON, j'ai des alertes automatiques WordPress pour éviter une rédaction trop lourde, entre autres :
- moins de 25 % de phrases > 20 mots ;
- des mots de liaison (en effet, ainsi, par exemple, ceci dit, etc.) entre chaque phrase ou presque ;
- 10 % max de phrases passives ;
- un paragraphe = 5 lignes max ;
- un titre tous les 3 paragraphes max, etc.
 
J'ai dû apprendre la rédaction Web sur le tas. Avant je faisais des phrases bien plus longues (50 % de phrases > 20 mots et maintenant je tiens sous 25 %), trop de phrases passives, pas de mots de liaison (donc manque de fluidité), trop de pavés...
Cela a été douloureux mais maintenant, après des 10aines d'articles rédigés, c'est bon instinctivement ou presque.
Tout ça pour dire que oui, au-delà de l'orthographe et de la grammaire, c'est important pour les lecteurs

Peut-être s'appuyer sur le nombre de verbes conjugués dans la phrase ?
Plus une phrase contient de verbes conjugués, plus elle est complexe à rédiger, et potentiellement complexe à comprendre pour le lecteur.
Passer en revue les verbes conjugués pourrait peut-être te permettre de mieux réfléchir à l'organisation de ta phrase, pour ensuite repérer les différentes propositions subordonnées, et les "encadrer" avec des virgules.

Mais bon, j'admets que c'est peut-être un peu contraignant quand on veut simplement poster sur un forum

Le nombre de verbes est un bon indicateur également c'est vrai.
 
Après sur un forum c'est différent, on s'exprime à moitié comme à l'oral. Typiquement ce "après" qui débute ma phrase précédente ne sert absolument à rien

"par contre" aurait aurait aussi été approprié

Tu veux dire "en revanche"

plutôt en effet, "par contre" est moins synonyme dans ce cas

@ phœnix
 
Ta rédaction est sans faute de français, mais toutes tes phrases sont trop longues (25 à 35 mots) ; on peut se permettre une phrase longue de temps en temps.
 
 
@ nico
 

Il faut bannir ces abréviations inhabituelles.
En outre il est plus facile de taper dizaine que 10zaine.
 
Le CNRTL est souvent illisible avec toutes ses abréviations de spécialistes ne se mettant pas à la portée du lecteur.

 
 
Oui quand je rédige un article je ne mets ps ces abréviations à la con. (Enfin, j'avais ce travers au début, puis j'ai vite rectifié le tir).
Sur HFR je me lâche

Bonjour,
 
est ce que cela a un sens cette phrase : "la vie aguerri ma fragilité" ?
 
Juste pour changer le texte de la chanson de Balavoine "Lucie" où c'est "a guéri ma fragilité"
 

 
Quel est cet aveu sur la manière de se farder ?
 
Merci
 
0 fautes dans mon message  

Ce qui prouve qu'il n'y pas que l'orthographe qui est utile pour se faire comprendre

Je dirais: La vie aguerrit ma fragilité", donc le verbe au présent... Sauf que c'est un contresens. S'aguerrir, c'est justement l'inverse de se fragiliser.
Donc non, cette phrase n'a pas de sens, ou elle en a un: le contre!

 
En recherchant la définition de "aguerrir", je comprends la phrase modifiée ainsi :
 
"S'habituer aux dangers de la fragilité implicite.."
 
Sur la signification des manières de se farder, vous avez des infos sur ce possible "aveu" ?  
 

aguerrir, acquérir...équarrir ouais !
 
Sinon  
"Tous les hommes te regardent
Ils te salissent de leurs yeux
C'est la manière dont tu te fardes
Qui ressemble à un aveu"
Elle est maquillée comme une prostituée c'est tout

Je n'ai pas été jusqu'à rechercher l'inspiration du texte, mais bon, ça semble plausible l'histoire d'une prostituée..
 
Mais pour faire chier avec une dernière question, pourquoi il embrasse sa place et elle veut recommencer quoi ?
 
Lucie est parti recommencer à se prostituer et dans le lit vide, Balavoine embrasse son coussin faute d'autre chose ?
 
Ce topic en plus d'apprendre la grammaire, conjugaison et orthographe rendrait perspicace et extra-lucide ?

Merci pour vos précédentes réponses.

Je sors d'une réflexion et j'aimerais votre avis. Ne pensez-vous pas que l'on fait souvent une erreur en disant "je vais chez le coiffeur" ?

On pense souvent que l'erreur dans la phrase "je vais au coiffeur" vient de ce "au", mais ne serait-elle pas de parler de coiffeur pour évoquer le salon de coiffure ? Aller chez le coiffeur évoque un coiffeur bien précis : "le", or quand on va chez le coiffeur, pour la plupart des personnes j'entends, cela nous importe peu de savoir qui nous coupera les cheveux. On n'évoque pas réellement la personne mais le lieu dans ces moments. Si l'on nous demandait de lui passer le bonjour nous nous en trouverions bien embêté.

L'on devrait donc toujours dire, sauf si l'on identifie effectivement une personne et encore faut-il que ce soit chez lui : "je vais au salon de coiffure, à la boucherie". Non ?

Question subsidiaire après relecture, j'ai trouvé la réponse mais faisons-en un divertissement plutôt qu'un cours : Pourquoi utilise-t-on parfois "l'on", parfois "on" ? D'où vient ce l apostrophe au premier abord si étrange ?

C’est la boucherie du boucher, idem avec le salon de coiffure (de son proprio), peu importe qui te sert. Mais oui, c’est un abus de langage. Jadis, le barbier aurait ouvert son propre salon et t’aurait coupé les cheveux lui-même, donc c’est logique ; aujourd’hui n’importe qui peut ouvrir un salon de coiffure, pas forcément un coiffeur ou une coiffeuse.

Sérieux, c'est vrai??

 
Aussi vrai que les espaces devant les points d'interrogation.

S'il y a une vanne, je ne la saisis pas... Explication, stp?

En typographie française, on met une espace (insécable) notamment devant les caractères : ; ? !

Je ne savais pas... Ce que je savais, par contre, c'est qu'on les met au masculin !

C'est bien du féminin

Ce marronnier

 
En typo «espace» est féminin.

Une demi-espace insécable avant : et ; si je me souviens bien.

Bien essayé.

Tout ça pour un salon de coiffure... Elle a l'air chouette, ta vie...  

Tu joues, tu perds. Remercie-nous plutôt d’avoir appris des choses alors que tu faisais le malin.

pas tout à fait    
 
 
"Puis-je ouvrir un salon de coiffure sans diplôme?
N’est pas coiffeur qui veut ! Un véritable savoir-faire est en effet exigé. Ainsi, pour ouvrir un salon de coiffure, l’entrepreneur doit être titulaire au choix :
 
D’un brevet professionnel de coiffure ;
D’un brevet de maîtrise de coiffure ;
D’un diplôme inscrit au répertoire national de certification professionnelle dans un domaine directement lié à celui de la coiffure.
Toutefois, il est possible d’ouvrir un salon de coiffure sans diplôme. Il faut pour cela que l’un de vos salariés ou que votre conjoint soit titulaire des diplômes requis pour l’exercice de l’activité de coiffeur, et cités ci-dessus."
 
https://www.legalstart.fr/fiches-pr [...] -coiffure/

Là par contre...  

Ahh, enfin un qui répond à ma question au lieu de faire son intéressant! Merci!