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La vie convenable c'est


 
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2.  Un conjoint, un pavillon, deux enfants et un scenic
 
 
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3.  Une carrière fulgurante, peu importe les impacts sur la vie privée
 
 
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Auteur Sujet :

Combien faut il par mois pour vivre convenablement?

n°72160143
babaz2
Posté le 05-01-2025 à 14:13:37  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

patx3 a écrit :

 

Tant que tu es en vie active, ton patrimoine va progresser, et tu auras inévitablement un patrimoine, à la veille de ta retraite, "disproportionné" si je reprends ton expression grotesque, par rapport à quelqu'un qui arrive dans la vie active.

 

Il n'y a donc aucun scandale ou aucune anormalité dans ce constat que tu faisais.

 

Ensuite, les retraités ont tendance à puiser un peu dans le patrimoine pour financer leurs dépenses mais c'est assez disparate.

 

Donc encore une fois, ton constat du départ n'avait aucun sens. :(

 

C est pourtant 'largement documenté' :O

 

Une source parmi les nombreuses disponibles :
https://www.sciencespo.fr/research/ [...] nerations/

Message cité 1 fois
Message édité par babaz2 le 05-01-2025 à 14:15:13
mood
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Posté le 05-01-2025 à 14:13:37  profilanswer
 

n°72160148
onina
Posté le 05-01-2025 à 14:14:53  profilanswer
 

sire deck a écrit :


Si c'est suffisamment documenté, tu n'auras aucun mal à nous trouver une source ? :o

 

J'attends aussi une source, j'avais cherché à une époque, rien trouvé.
D'ailleurs si c'était vraiment le cas, les CF auraient une moindre progression salariale par exemple vu qu'ils auraient une motivation en moins pour 'progresser', ce n'est pas le cas (c'est même un peu le contraire).

 

Par contre y'a des papiers montrant une moindre motivation des héritiers. :o


Message édité par onina le 05-01-2025 à 14:15:46
n°72160166
because th​e night
Modérateur
belongs to lovers
Posté le 05-01-2025 à 14:20:03  profilanswer
 

briseparpaing a écrit :


 
Je pense aussi que ces concepts sont mal définis.
Je suis très libéral (probablement plus que la majorité des gens ici). Mais dans une définition du libéralisme assez personnelle. En gros, je trouve que l'Etat (=la collectivité) s'immisce trop dans la vie des gens (je brûlerai tout le code civil français par exemple)
Et d'un autre coté, je suis plutôt classé à gauche et hyper-cartésien/analytique. Et je conçois que l'immense majorité des gens sont des crétins et que, sans l'Etat, ce serait une catastrophe. Je suis donc pour un meilleur contrôle de la vie des gens :o
C'est compliqué :o


[:kzimir]
oui oui supprimons le droit de propriété, le droit de la famille, le droit des obligations et des contrats, etc. etc.  
Ce qu'il ne faut pas lire  :sarcastic:


---------------
Internet  est un remède contre l'ignorance. Il est sans effet sur la connerie. (Jacques Lacan)
n°72160189
patx3
Posté le 05-01-2025 à 14:25:27  profilanswer
 

babaz2 a écrit :


 
C est pourtant 'largement documenté' :O  
 
Une source parmi les nombreuses disponibles :  
https://www.sciencespo.fr/research/ [...] nerations/


 
Complètement bancal comme approche... :/
 

Citation :

Cette modification de la fiscalité encouragerait les seniors à transmettre leur bien plus précocement afin d’éviter un impôt sur les héritages plus lourd. Par ailleurs, les parents faiblement altruistes et peu soucieux de transmettre suffisamment tôt leur patrimoine verraient la fortune familiale plus lourdement taxée au moment de la succession. Cette recette fiscale excédentaire pourrait alors servir un objectif socialement optimal, par exemple, être affectée à des financements de projets d’investissement de jeunes créateurs d’entreprise faiblement dotés en capital et ne bénéficiant pas d’un soutien familial important. La réforme Impher aurait le mérite de favoriser une circulation du capital vers des générations plus jeunes, qui ont une espérance de vie restante élevée et qui sont donc plus susceptibles d’investir dans des projets de long terme.


 
- Le gus pense qu'en taxant lourdement, ça fera des recettes supplémentaires. Or, taxer lourdement peut faire fuir les familles à l'étranger, ce qui se produit régulièrement en cas d'augmentation de fiscalité et finalement fait baisser les recettes (ça aussi c'est documenté)...
- Il y a déjà des mesures permettant la préparation de la succession, mais l'Etat les rogne en permanence par idéologie (passage des donations de 10 à 15 ans, limitation du pacte Dutreil, ...)  
- Le présupposé de l'investissement à long terme par de plus jeunes, je trouve ça assez bancal, regarde Hadada, qui a lancé un beau projet qu'il a revendu et aura profité du pognon d'investisseurs, et donc de boomers pour que lui aussi réussisse)...
 
C'est une étude de l'OFCE, donc boutique de gauche de Sc PO, ceci explique cela : faut taxer. :/


Message édité par patx3 le 05-01-2025 à 14:27:53
n°72160199
patx3
Posté le 05-01-2025 à 14:27:12  profilanswer
 

because the night a écrit :


[:kzimir]
oui oui supprimons le droit de propriété, le droit de la famille, le droit des obligations et des contrats, etc. etc.  
Ce qu'il ne faut pas lire  :sarcastic:


 
Bah, BPP est un faux communiste qui ne revendique pas son droit à la paresse, épargne comme un goret. Faut pas s'inquiéter quand il sort des trucs bizarres... :o

n°72160246
LooKooM
Modérateur
Posté le 05-01-2025 à 14:35:23  profilanswer
 

gloinfred a écrit :


 
D'un point de vue personnel, j'ai tout intérêt à ce que l'héritage ne soit pas taxé.
D'un point de vue sociétal, je suis convaincu que l'héritage open bar (comme il est en ce moment) est une énorme connerie.
 
La discussion est largement dépendante de l'endroit d'où on se place.
 
 
 
Dans la société actuelle c'est discutable.
Chopper quelques centaines de keuros en sortie d'école, ça a beaucoup plus d'impact que de passer du 8eme décile au 9eme décile de revenu...
 
J'ai eu une bonne éducation, ai fait des études considérées nobles et gagne correctement ma vie (dans les 10%). Sans cerise, je vivrais dans un appart avec un crédit sur 25 ans.
 
Sachant ça, mon objectif c'est de pouvoir lancer ma descendance directe avec plus de 500k€ en début de carrière...


 
'c'est une énorme connerie' mais tu te bats jusqu'au sang pour transmettre 500k par enfant, c'est ce qui te fait t'arracher à tous les niveaux pour y parvenir.
 
Bref non ce n'est pas une connerie. Soit tu acceptes une vie gérée par l'état avec HLM pour ton logement soit tu as envie d'être propriétaire et moins dépendant de l'ogre et le capital est alors central.
 

Brazeinstein a écrit :


 
Ben tant mieux si c'est le cas, ça fait de la consommation et les générations +1 (et ensuite +2) rentrent dans le rang. Ca se dilapide très vite un capital si on se contente de se tourner les pouces. Et finalement pour l'économie il vaut mieux que cet argent soit flambé plutôt que redistribué à des boulets via des prestations sociales.


 
Exactement. Avoir au moins deux enfants est le remède naturel contre la concentration de capital.
 

n°72160255
f_bardamu
Posté le 05-01-2025 à 14:36:54  profilanswer
 

LooKooM a écrit :


 
Vraiment pas en ligne avec ce que tu écris.
 
Bien ou mal n'est pas le sujet mais j'ai l'opinion que s'arracher au boulot, que ce soit pour de l'innovation, de l'entrepreneuriat ou une grosse carrière corporate passe 45 ans à énormément moins de sens si tu n'as pas d'enfant et/ou si tu ne peux pas laisser ta marque d'une façon ou d'une autre.
 
J'ai aussi l'opinion qu'il n'y a pas de concentration excessive possible : tant que l'opérateur parvient à maintenir son capital c'est qu'il est investi de façon correct et soutient la prospérité collective. Au gré des générations le capital s'étiole très vite et cela revient à la terre.
 
Pas d'accord non plus que l'héritage est contraire au mérite, c'est DU mérite à l'état chimiquement pur, de la part de ses parents. Qui nous leguent une culture, une éducation et du capital, le fruit de leur mérite passé. Si ta définition du mérite de limite à son parcours individuel, je trouve cela bien creux tant nous sommes tous le fruits de nos héritages génétiques, culturels, d'amour familial etc...  
 
Enfin, les pays nordiques ne sont vraiment pas des modèles selon moi, cela a fait long feu. La Norvège a une rente pétrolière gigantesque, bien investie dans un fonds souverain très agressif (Argentum, que j'ai conseillé et qui demeure un client aujourd'hui d'ailleurs...) doublé d'une forte culture socialiste redistributive. Et ils sont bien à la traîne en termes de croissance, d'innovation et tout cela bat de l'aile aujourd'hui.
 
Dernier point, le terme justice sociale est très irritant. Tout comme justice écologique ou autre terme qui cherche à forcer le socialisme comme unique boussole morale 'juste' au détriment des autres modèles de société. Derrière 'justice sociale' se cache généralement un égalitarisme forcené, l'antithèse de la méritocratie. Le poison qui comprime tous les salariés français ou presque entre 1 et 2.5x smic.


 
Merci d’avoir pris le temps de répondre. :hello:  
 
Les opinions exprimées dans ton message sont valables dans une perspective idéologique, mais elles ignorent des nuances importantes et des réalités économiques et sociales. La méritocratie, l’héritage, et la justice sociale ne s’opposent pas nécessairement : ils peuvent coexister dans un cadre équilibré, où l’effort individuel est valorisé tout en évitant les excès liés à la concentration des privilèges.
 
Sur le sens de l’effort professionnel après 45 ans et l’absence d’enfants :
Je ne suis pas d’accord avec l’idée que l’absence d’enfants ou la difficulté à laisser une “marque” personnelle après 45 ans rendrait l’engagement professionnel ou entrepreneurial moins valable. L’épanouissement dans le travail et la création de valeur vont bien au-delà de ces critères.
Beaucoup de personnes trouvent un sens à leur vie professionnelle dans l’impact immédiat de leur travail sur leurs équipes, leurs clients, ou même leur communauté, sans chercher une forme de transmission éternelle.
Là contribution à des projets d’innovation, d’éducation ou de transformation sociétale peut largement compenser l’absence d’enfants. Ces apports touchent souvent bien plus de personnes qu’un cercle familial restreint.
L’idée que tout effort professionnel doit être justifié par une postérité me semble réductrice et risque d’ignorer la richesse des motivations humaines (curiosité, passion, amélioration du présent, etc.).
 
Sur la concentration du capital :
La concentration excessive du capital est un problème avéré et non un simple point de vue :
Le capital peut théoriquement soutenir la prospérité collective s’il est bien réinvesti, mais l’histoire montre que ce n’est pas toujours le cas. Une concentration excessive limite souvent la mobilité sociale et génère des inégalités structurelles nuisibles à long terme.
Le capital s’étiole au fil des générations n’est pas une justification suffisante. Ce mécanisme ne fonctionne que dans des systèmes où l’impôt successoral et d’autres outils redistributifs existent, sinon la concentration peut se renforcer exponentiellement.
 
Sur le lien entre héritage et mérite :
L’héritage, bien qu’il puisse être le fruit du mérite des parents, est contradictoire avec la méritocratie lorsqu’il devient une source disproportionnée d’avantages :La méritocratie repose sur l’idée que chaque individu progresse en fonction de ses efforts et de ses talents, et non de ce qu’il a reçu. Lorsque l’héritage offre une avance considérable à certains, il biaise la compétition.
Laisser à un enfant un capital culturel ou éducatif est une forme de mérite familial enrichissante, mais transférer une fortune sans limite économique ou fiscale peut déséquilibrer l’égalité des chances.
Limiter le mérite à ce qui est hérité plutôt qu’acquis me semble incohérent avec l’idée d’une société où les talents individuels devraient primer sur les privilèges de naissance.
 
Si la Norvège dispose d’une rente pétrolière importante, cela n’explique pas tout. Les modèles suédois, finlandais ou danois, qui ne reposent pas sur des rentes naturelles comparables, restent parmi les plus performants au monde en termes de qualité de vie, d’éducation, d’équité sociale et même de compétitivité économique.
L’innovation et la croissance ne sont pas incompatibles avec une forte redistribution. On pourrait évoquer  Spotify, Klarna ou LEGO chez les pays nordiques qui restent des acteurs majeurs de l’innovation.
 
 
Sur le concept de justice sociale :
Le rejet du terme “justice sociale” me semble caricatural.
La justice sociale ne signifie pas égalitarisme absolu, mais bien la recherche d’un équilibre entre les mérites individuels et la protection des plus vulnérables.
Les systèmes qui favorisent uniquement la méritocratie pure sans mécanismes redistributifs tendent à creuser les inégalités, ce qui finit par fragiliser l’ensemble de la société (polarisation, stagnation de la consommation, instabilité sociale).
Si le “plafonnement” des salaires en France entre 1 et 2,5 SMIC est une critique légitime, il reflète davantage un problème structurel lié à la fiscalité et à l’organisation économique qu’à la justice sociale en elle-même.
 
(Désolé pour le pavé)

n°72160337
SekYo
Posté le 05-01-2025 à 14:53:14  profilanswer
 

LooKooM a écrit :

[...]
Pas d'accord non plus que l'héritage est contraire au mérite, c'est DU mérite à l'état chimiquement pur, de la part de ses parents. Qui nous leguent une culture, une éducation et du capital, le fruit de leur mérite passé. Si ta définition du mérite de limite à son parcours individuel, je trouve cela bien creux tant nous sommes tous le fruits de nos héritages génétiques, culturels, d'amour familial etc...  
[...]


On a vraiment pas la même définition de mérite alors. Pour rappel le mérite c'est ça:

Citation :

1. Ensemble des qualités qui rendent une personne ou ses actions dignes d’estime et de louange.  
2. Qualité remarquable dans l’ordre moral ou intellectuel.

( https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9M1800 )
Je ne vois pas en quoi sortir du "bon" vagin est une "action digne d'estime ou de louange". Par définition, la personne bien né n'y est pour rien, c'est le pur fruit du hasard.  
Que les parents lèguent à leurs enfants tout un capital (et pas que financier, on est bien d'accord), et que ces parents aient du mérite (parce qu'élever un enfant c'est pas toujours facile) on est d'accord. Par contre le fait d'hériter (donc d'être du coté "receveur" ) d'un fort capital ne nécessite aucun mérite.

n°72160439
LooKooM
Modérateur
Posté le 05-01-2025 à 15:12:38  profilanswer
 

SekYo a écrit :


On a vraiment pas la même définition de mérite alors. Pour rappel le mérite c'est ça:

Citation :

1. Ensemble des qualités qui rendent une personne ou ses actions dignes d’estime et de louange.  
2. Qualité remarquable dans l’ordre moral ou intellectuel.

( https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9M1800 )
Je ne vois pas en quoi sortir du "bon" vagin est une "action digne d'estime ou de louange". Par définition, la personne bien né n'y est pour rien, c'est le pur fruit du hasard.  
Que les parents lèguent à leurs enfants tout un capital (et pas que financier, on est bien d'accord), et que ces parents aient du mérite (parce qu'élever un enfant c'est pas toujours facile) on est d'accord. Par contre le fait d'hériter (donc d'être du coté "receveur" ) d'un fort capital ne nécessite aucun mérite.


 
C'est une définition très socialo-communiste du mérite si tu l'arrêtes à l'individu : le compteur est remis à 0 à chaque naissance avec l'idée que tout le monde reçoit la même éducation, culture et les mêmes chances. D'où l'obsession 'd'égalité des chances' brandie régulièrement en politique.
 
Ta lecture donneur/receveur m'est tout à fait étrangère, on réfléchit en lignée transgenerationelle, le mérite des parents se dissout dans leurs enfants etc... Bref ma lecture du mérite est bien au fil d'un temps long, congruente avec l'éducation, le capital, la culture et les valeurs transmises.

n°72160464
briseparpa​ing
Posté le 05-01-2025 à 15:18:24  profilanswer
 

because the night a écrit :


[:kzimir]
oui oui supprimons le droit de propriété, le droit de la famille, le droit des obligations et des contrats, etc. etc.  
Ce qu'il ne faut pas lire  :sarcastic:


 
Le code civil (ou code Napoléon) repose essentiellement sur la traduction législative de la morale chrétienne. Il est le plus gros obstacle à la libération des esprits.
Il est aussi l'incarnation de l'hypocrisie de la fausse laïcité.

mood
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Posté le 05-01-2025 à 15:18:24  profilanswer
 

n°72160476
briseparpa​ing
Posté le 05-01-2025 à 15:20:38  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Bah, BPP est un faux communiste qui ne revendique pas son droit à la paresse, épargne comme un goret. Faut pas s'inquiéter quand il sort des trucs bizarres... :o


 
 
En fait, c'est plus subtil que ça. Je n'épargne pas comme un goret, ce n'est pas une démarche volontaire. C'est le résultat d'un style de vie, je gagne beaucoup plus que mes besoins, il reste donc de l'argent. Ce n'est pas de l'épargne au sens strict, c'est simplement un résultat comptable.
Et je suis très paresseux en plus :o

n°72160489
LooKooM
Modérateur
Posté le 05-01-2025 à 15:23:55  profilanswer
 

f_bardamu a écrit :


 
Beaucoup de personnes trouvent un sens à leur vie professionnelle dans l’impact immédiat de leur travail sur leurs équipes, leurs clients, ou même leur communauté, sans chercher une forme de transmission éternelle.
Là contribution à des projets d’innovation, d’éducation ou de transformation sociétale peut largement compenser l’absence d’enfants. Ces apports touchent souvent bien plus de personnes qu’un cercle familial restreint.
L’idée que tout effort professionnel doit être justifié par une postérité me semble réductrice et risque d’ignorer la richesse des motivations humaines (curiosité, passion, amélioration du présent, etc.).
 
Le capital s’étiole au fil des générations n’est pas une justification suffisante. Ce mécanisme ne fonctionne que dans des systèmes où l’impôt successoral et d’autres outils redistributifs existent, sinon la concentration peut se renforcer exponentiellement.
 
Sur le lien entre héritage et mérite :
L’héritage, bien qu’il puisse être le fruit du mérite des parents, est contradictoire avec la méritocratie lorsqu’il devient une source disproportionnée d’avantages :La méritocratie repose sur l’idée que chaque individu progresse en fonction de ses efforts et de ses talents, et non de ce qu’il a reçu. Lorsque l’héritage offre une avance considérable à certains, il biaise la compétition.
Laisser à un enfant un capital culturel ou éducatif est une forme de mérite familial enrichissante, mais transférer une fortune sans limite économique ou fiscale peut déséquilibrer l’égalité des chances.
Limiter le mérite à ce qui est hérité plutôt qu’acquis me semble incohérent avec l’idée d’une société où les talents individuels devraient primer sur les privilèges de naissance.
 
Si la Norvège dispose d’une rente pétrolière importante, cela n’explique pas tout. Les modèles suédois, finlandais ou danois, qui ne reposent pas sur des rentes naturelles comparables, restent parmi les plus performants au monde en termes de qualité de vie, d’éducation, d’équité sociale et même de compétitivité économique.
L’innovation et la croissance ne sont pas incompatibles avec une forte redistribution. On pourrait évoquer  Spotify, Klarna ou LEGO chez les pays nordiques qui restent des acteurs majeurs de l’innovation.
 
 
Sur le concept de justice sociale :
Le rejet du terme “justice sociale” me semble caricatural.
La justice sociale ne signifie pas égalitarisme absolu, mais bien la recherche d’un équilibre entre les mérites individuels et la protection des plus vulnérables.
Les systèmes qui favorisent uniquement la méritocratie pure sans mécanismes redistributifs tendent à creuser les inégalités, ce qui finit par fragiliser l’ensemble de la société (polarisation, stagnation de la consommation, instabilité sociale).
Si le “plafonnement” des salaires en France entre 1 et 2,5 SMIC est une critique légitime, il reflète davantage un problème structurel lié à la fiscalité et à l’organisation économique qu’à la justice sociale en elle-même.
 
(Désolé pour le pavé)


 
On a fondamentalement une lecture différente de la société et on ne parviendra pas à se mettre d'accord toutefois je te remercie pour l'échange.
 
1/ l'érosion au fil des générations n'a pas besoin d'impôt successoral pour fonctionner, les mauvaises décisions des enfants, la feneantise, maladies et autres affres suffisent.
 
2/ oui, certains ont assez de satisfaction pro pour s'arracher passés 45 ans sans enfant ou donation, mais qui peut nier qu'en moyenne cela va freiner motivation et envie ? Que certains soient mus ex nihilo est très bien mais sont ils la majorité ?  
 
3/ l'égalité des chances est une chimère dangereuse : nos gènes ne sont pas égaux et le capital intellectuel et culturel ont un impact gigantesque. Le capital permet d'offrir soit une sérénité soit une capacité d'impact supplémentaire mais l'inégalité des chances est naturel et ne devrait pas être combattu sauf à vouloir affaiblir la société, le pays.
 
4/ la justice sociale n'est malheureusement pas utilisé pour une recherche d'équilibre, ce serait probablement positif. C'est utilisé exclusivement pour davantage de redistribution par crainte d'instabilité sociale, je te rejoins là dessus : une société meritocratique va de pair avec un ordre ferme, égalitaire lui.

n°72160495
briseparpa​ing
Posté le 05-01-2025 à 15:25:45  profilanswer
 

LooKooM a écrit :


 
C'est une définition très socialo-communiste du mérite si tu l'arrêtes à l'individu : le compteur est remis à 0 à chaque naissance avec l'idée que tout le monde reçoit la même éducation, culture et les mêmes chances. D'où l'obsession 'd'égalité des chances' brandie régulièrement en politique.
 
Ta lecture donneur/receveur m'est tout à fait étrangère, on réfléchit en lignée transgenerationelle, le mérite des parents se dissout dans leurs enfants etc... Bref ma lecture du mérite est bien au fil d'un temps long, congruente avec l'éducation, le capital, la culture et les valeurs transmises.


 
C'est une vision morale, liée probablement à ton éducation. "on" ne réfléchit pas une transmission intergénérationnelle, la majorité des gens (en occident en particulier) ont cette idéologie. Mais elle n'a rien d'absolue, ni d'automatique.  

n°72160497
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 05-01-2025 à 15:26:15  profilanswer
 

LooKooM a écrit :

 

C'est une définition très socialo-communiste du mérite si tu l'arrêtes à l'individu : le compteur est remis à 0 à chaque naissance avec l'idée que tout le monde reçoit la même éducation, culture et les mêmes chances. D'où l'obsession 'd'égalité des chances' brandie régulièrement en politique.

 

Ta lecture donneur/receveur m'est tout à fait étrangère, on réfléchit en lignée transgenerationelle, le mérite des parents se dissout dans leurs enfants etc... Bref ma lecture du mérite est bien au fil d'un temps long, congruente avec l'éducation, le capital, la culture et les valeurs transmises.

 

Ta définition ne manque pas d'intérêt mais je pense qu'elle est extrêmement minoritaire dans le langage commun :o


---------------
J'aurais voulu être un businessman
n°72160519
because th​e night
Modérateur
belongs to lovers
Posté le 05-01-2025 à 15:29:28  profilanswer
 

LooKooM a écrit :


 
C'est une définition très socialo-communiste du mérite si tu l'arrêtes à l'individu : le compteur est remis à 0 à chaque naissance avec l'idée que tout le monde reçoit la même éducation, culture et les mêmes chances. D'où l'obsession 'd'égalité des chances' brandie régulièrement en politique.
 
Ta lecture donneur/receveur m'est tout à fait étrangère, on réfléchit en lignée transgenerationelle, le mérite des parents se dissout dans leurs enfants etc... Bref ma lecture du mérite est bien au fil d'un temps long, congruente avec l'éducation, le capital, la culture et les valeurs transmises.


 
C'est une définition républicaine, pas « socialo communiste ».  
 
Ta vision tend à constituer une société de castes, soit des classes sociales dont on ne peut plus sortir. Tu es favorisé dès la naissance parce que tu es "bien né".  
C'est pas du mérite et ça provoque des révolutions [:lardoncru:2]


---------------
Internet  est un remède contre l'ignorance. Il est sans effet sur la connerie. (Jacques Lacan)
n°72160538
LooKooM
Modérateur
Posté le 05-01-2025 à 15:36:09  profilanswer
 

briseparpaing a écrit :


 
C'est une vision morale, liée probablement à ton éducation. "on" ne réfléchit pas une transmission intergénérationnelle, la majorité des gens (en occident en particulier) ont cette idéologie. Mais elle n'a rien d'absolue, ni d'automatique.  


 
Bien sur que si, cette pensée est très largement majoritaire que ce soit en Europe ou à travers le monde.  
 
C'est cette notion de 'remise des compteurs à 0' qui est très rare  à travers le monde. Corée du Nord et Biélorussie peut être.  
 
Je ne vois aucunement cette idéologie en Europe catholique du Sud, en Allemagne, en Grande Bretagne, en Amérique du Nord et du sud, etc...
 

Chou Andy a écrit :


 
Ta définition ne manque pas d'intérêt mais je pense qu'elle est extrêmement minoritaire dans le langage commun :o


 
En langage commun... En France presque exclusivement.

n°72160544
briseparpa​ing
Posté le 05-01-2025 à 15:37:51  profilanswer
 

Chou Andy a écrit :


 
Ta définition ne manque pas d'intérêt mais je pense qu'elle est extrêmement minoritaire dans le langage commun :o


 
Quand tu t"intéresses un peu à la question, tu t'aperçois que ce sont plutôt les libéraux qui défendent la méritocratie. Dans le communisme (au sens idéologique du terme, pas économique), on s'intéresse pas au mérite individuel, on l'exècre même.  
Pour être très réducteur (aussi), les libéraux prônent le mérite individuel et la suprématie de l'individu devant la société.
Les communistes ont exactement la vision inverse, ils pensent l'égalité comme l'écrasement des individualités et la puissance du collectif.
Dans ces deux cas (extrêmes), ça correspond à un positionnement de l'Homme qui est à la fois hyper-libéral (il pense son plaisir, son ego) et communautaire (il a besoin de l'appui des autres pour survivre). Et je pense que c'est pour ça que notre société est violente, parce qu'elle est tiraillée entre ces deux directions.
Mais il y a une constante dans ces deux extrêmes: les deux pensent que la transmission du capital financier entre les générations est une faute morale. Les deux sont donc hyper favorables à cette remise à zéro des compteurs.
 
Seuls ceux qui n'y réfléchissent pas beaucoup qualifient de "communiste" les gens qui veulent supprimer les successions entre les générations.
Et pour être assez transparent, je suis plus libéral que communiste, parce que les communistes ont aussi comme objectif de supprimer la transmission culturelle et éducative. En tout cas, ils veulent que l'éducation soit de la responsabilité de la société et non des parents. Et pour ça, ils utilisent des moyens violents que je réprouve car je suis un humaniste.

n°72160546
patx3
Posté le 05-01-2025 à 15:38:35  profilanswer
 

because the night a écrit :


 
C'est une définition républicaine, pas « socialo communiste ».  
 
Ta vision tend à constituer une société de castes, soit des classes sociales dont on ne peut plus sortir. Tu es favorisé dès la naissance parce que tu es "bien né".  
C'est pas du mérite et ça provoque des révolutions [:lardoncru:2]


 
Bah non, Hadada a bien profité d’investisseurs probablement boomers qui ont mis du pognon dans son projet, ce qui lui a permis de faire fortune. :)
 
Tu peux aussi réussir en n’ayant rien au départ. :o
 
J’ai quelques nombreux exemples dans mon entourage, à la fois côté créateurs mais aussi financeurs. :)
 
Le private equity sert bien à financer des projets de créateurs. :spamafote:
 
 
Ce qu’il faut surtout, c’est du capital et de plus en plus.


Message édité par patx3 le 05-01-2025 à 15:39:25
n°72160556
f_bardamu
Posté le 05-01-2025 à 15:41:34  profilanswer
 

LooKooM a écrit :


 
On a fondamentalement une lecture différente de la société et on ne parviendra pas à se mettre d'accord toutefois je te remercie pour l'échange.
 
1/ l'érosion au fil des générations n'a pas besoin d'impôt successoral pour fonctionner, les mauvaises décisions des enfants, la feneantise, maladies et autres affres suffisent.
 
2/ oui, certains ont assez de satisfaction pro pour s'arracher passés 45 ans sans enfant ou donation, mais qui peut nier qu'en moyenne cela va freiner motivation et envie ? Que certains soient mus ex nihilo est très bien mais sont ils la majorité ?  
 
3/ l'égalité des chances est une chimère dangereuse : nos gènes ne sont pas égaux et le capital intellectuel et culturel ont un impact gigantesque. Le capital permet d'offrir soit une sérénité soit une capacité d'impact supplémentaire mais l'inégalité des chances est naturel et ne devrait pas être combattu sauf à vouloir affaiblir la société, le pays.
 
4/ la justice sociale n'est malheureusement pas utilisé pour une recherche d'équilibre, ce serait probablement positif. C'est utilisé exclusivement pour davantage de redistribution par crainte d'instabilité sociale, je te rejoins là dessus : une société meritocratique va de pair avec un ordre ferme, égalitaire lui.


 
Nous avons effectivement des visions très différentes. Ce qui me semble central, c’est de reconnaître que la prospérité d’une société repose autant sur l’épanouissement individuel que sur une cohésion collective qui donne à chacun une chance de contribuer. Cela ne signifie pas niveler les différences, mais éviter qu’elles deviennent des barrières infranchissables.
 
 
Sur l’érosion du capital au fil des générations :
Tu as raison de souligner que des facteurs comme les mauvaises décisions ou la fainéantise peuvent suffire à dilapider un capital. Cependant, cela ne fonctionne pas systématiquement, et l’histoire montre que des dynasties économiques peuvent perdurer pendant des siècles, notamment dans des systèmes où l’absence de taxation des successions permet au capital de s’accumuler sans limite.

n°72160569
babaz2
Posté le 05-01-2025 à 15:44:44  profilanswer
 

LooKooM a écrit :

 

Bien sur que si, cette pensée est très largement majoritaire que ce soit en Europe ou à travers le monde.

 

C'est cette notion de 'remise des compteurs à 0' qui est très rare à travers le monde. Corée du Nord et Biélorussie peut être.

 

Je ne vois aucunement cette idéologie en Europe catholique du Sud, en Allemagne, en Grande Bretagne, en Amérique du Nord et du sud, etc...

 


 
LooKooM a écrit :

 

En langage commun... En France presque exclusivement.

 

Tu veux pas arrêter de vouloir faire passer ton idéologie extrémiste pour la norme et de faire passer la norme dans les democraties modernes pour l extrémisme ?

 

Ton 'mérite transgenerationnel', dans une langue moderee, ça s appelle l heritage, l aristrocratie, les privilèges à la naissance, l ancien régime

Message cité 2 fois
Message édité par babaz2 le 05-01-2025 à 15:45:57
n°72160577
briseparpa​ing
Posté le 05-01-2025 à 15:47:22  profilanswer
 

LooKooM a écrit :


 
Bien sur que si, cette pensée est très largement majoritaire que ce soit en Europe ou à travers le monde.  


 
Non, elle n'est majoritaire que dans les civilisations qui atteignent une certaine taille et qui ont besoin de s'organiser collectivement.
Les sociétés tribales n'ont souvent pas ces notions (la propriété par exemple), ainsi que les gobelins dans Harry Potter :o
Je dirais donc que c'est une notion qui résulte d'une organisation (la plus fréquente) et non d'une sorte d'immanence divine. En tout cas, rien ne prouve qu'elle soit la plus optimale (comme souvent en sciences humaines, on n'a pas la possibiltié de l'expérimentation pour trancher)
 
 

LooKooM a écrit :


 
C'est cette notion de 'remise des compteurs à 0' qui est très rare  à travers le monde. Corée du Nord et Biélorussie peut être.  
Je ne vois aucunement cette idéologie en Europe catholique du Sud, en Allemagne, en Grande Bretagne, en Amérique du Nord et du sud, etc...


 
Elle existe chez les libéraux (anglo-saxons en particulier).
Par ailleurs, il y a une contradiction interne au libéralisme qui fait que tu ne le verras pas dans des civilisations de grande taille, contrairement au régime pseudo-communiste: la nécessité d'un contrôle autocratique pour imposer l'idéologie. Par essence, le libéralisme ne veut pas imposer de contrôle, il ne peut donc pas imposer par exemple la remise à zéro des compteurs. Il laisse donc la tendance naturelle de l'homme à privilégier son égo et ses extensions (ses enfants). Il faut être un sociopathe ou un esprit particulièrement libre pour aller contre ça.
 

n°72160585
LooKooM
Modérateur
Posté le 05-01-2025 à 15:49:15  profilanswer
 

because the night a écrit :


 
C'est une définition républicaine, pas « socialo communiste ».  
 
Ta vision tend à constituer une société de castes, soit des classes sociales dont on ne peut plus sortir. Tu es favorisé dès la naissance parce que tu es "bien né".  
C'est pas du mérite et ça provoque des révolutions [:lardoncru:2]


 
Pas ma lecture ; l'inégalité devant la loi, un pouvoir faible, une croissance en berne déclenchent des révolutions.
 
La France de la seconde moitié du 19eme siècle favorisait la concentration du capital et la méritocratie et à permis l'émergence de conglomérats industriels majeurs.  
 
Pas simple de concilier pays fort et prospérité partagée certes inégalitairement et le concept d'egalitarisme et de remise des compteurs à 0 à chaque naissance.  
 
Mais on ne peut pas se lamenter de voir la France s'enfoncer dans les classements, de subir des privations de consommation relativement à d'autres pays ET vouloir une politique redistributive et egalitariste. C'est fromage OU dessert malheureusement.

n°72160596
Braindead
Posté le 05-01-2025 à 15:51:09  profilanswer
 

briseparpaing a écrit :

 

Le code civil (ou code Napoléon) repose essentiellement sur la traduction législative de la morale chrétienne. Il est le plus gros obstacle à la libération des esprits.
Il est aussi l'incarnation de l'hypocrisie de la fausse laïcité.

 

Il y a longtemps que le code en vigueur n'est plus vraiment  celui de 1804 hein  :lol:


---------------
la superstition ça porte malheur.
n°72160600
because th​e night
Modérateur
belongs to lovers
Posté le 05-01-2025 à 15:51:45  profilanswer
 

LooKooM a écrit :


3/ l'égalité des chances est une chimère dangereuse : nos gènes ne sont pas égaux et le capital intellectuel et culturel ont un impact gigantesque. Le capital permet d'offrir soit une sérénité soit une capacité d'impact supplémentaire mais l'inégalité des chances est naturel et ne devrait pas être combattu sauf à vouloir affaiblir la société, le pays.

 

4/ la justice sociale n'est malheureusement pas utilisé pour une recherche d'équilibre, ce serait probablement positif. C'est utilisé exclusivement pour davantage de redistribution par crainte d'instabilité sociale, je te rejoins là dessus : une société meritocratique va de pair avec un ordre ferme, égalitaire lui.


Promouvoir l'égalité des chances, c'est justement agir pour que le travail paye : c'est pour que les fils de pauvres n'aient pas à fournir un effort démesuré et inaccessible pour améliorer leur condition.

 

Ça commence à l'école (c'est là qu'on parle d'égalité des chances) : faire en sorte que chacun puisse acquérir un bagage scolaire correct quel que soit son niveau social de départ, éventuellement avec un petit coup de pouce de la société, qui a intérêt à ce que les gens soient instruits.
( je ne comprends pas, même dans ta vision idyllique du capitalisme heureux, ce que tu trouves à redire à ça  [:transparency] )

 

Ça n'a rien à voir avec un quelconque nivellement, comme tu dis le capital intellectuel et culturel a un fort impact, donc les enfants issus de classes sociales favorisées recevront de toute façon des bagages en plus, en terme de culture, de comportement etc.
y'a pas de "remise à zéro", c'est un homme de paille.

 

Quant à la justice sociale, c'est d'assurer que les gens sont égaux en droit: tu voudrais une justice de caste, comme sous l'ancien régime?  [:transparency]

 

c'est également promouvoir un certain degré de solidarité, veiller à ce que les plus faibles ne soient pas abandonnés au bord de la route, et ce, d'une façon qui ne soit pas attentatoire à leur dignité (contrairement à la charité privée).
C'est dans la Constitution (préambule de 1946)

Citation :

10. La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.

 

11. Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.

 

De fil en aiguille tu es fortement anti républicain  (alors que tu te proclames souvent de centre gauche  :sarcastic: )

Message cité 2 fois
Message édité par because the night le 05-01-2025 à 15:53:29

---------------
Internet  est un remède contre l'ignorance. Il est sans effet sur la connerie. (Jacques Lacan)
n°72160618
Brazeinste​in
Posté le 05-01-2025 à 15:53:44  profilanswer
 

babaz2 a écrit :

 

Tu veux pas arrêter de vouloir faire passer ton idéologie extrémiste pour la norme et de faire passer la norme dans les democraties modernes pour l extrémisme ?

 

Ton 'mérite transgenerationnel', dans une langue moderee, ça s appelle l heritage, l aristrocratie, les privilèges à la naissance, l ancien régime

 

Miroir magique hein. Vos arguments de gauche, alors que la gauche représente 20-25% des voix dans ce pays, et ce alors que ce pays est déjà très socialiste dans sa mentalité comparé à l'ensemble du globe, il faut arrêter de penser que c'est la norme et surtout que c'est la seule vérité valable.

 

Heureusement les études montrent que les jeunes générations en France changent et semblent plus en phase avec le capitalisme. Elles ne sont pas folles, elles voient que le fameux modèle d'exception français n'était plus qu'un écran de fumée. C'est ce qui me fait avoir un peu d'espoir sur l'avenir du pays personnellement.

Message cité 1 fois
Message édité par Brazeinstein le 05-01-2025 à 15:54:52

---------------
"Sans signature les messages sont trop petits." Confucius
n°72160644
briseparpa​ing
Posté le 05-01-2025 à 15:59:39  profilanswer
 

LooKooM a écrit :


 
Pas ma lecture ; l'inégalité devant la loi, un pouvoir faible, une croissance en berne déclenchent des révolutions.
 
La France de la seconde moitié du 19eme siècle favorisait la concentration du capital et la méritocratie et à permis l'émergence de conglomérats industriels majeurs.  


 
Il est très difficile de faire émerger une telle causalité. Il y a plusieurs phénomènes simultanés dans cette période: l'explosion de la science (le XIXème est charnière de ce point de vue), la libéralisation de l'économie est plus tardive et la suppression des rentes aristocratiques a été transformée en rentes bourgeoises depuis la fin du XVIIIème.
C'est aussi la période des grands conflits mondiaux (en particulier ceux liés au colonialisme et à la spoliation des richesses des autres peuples). Le développemetn de la médecine et l'explosion démographique datent aussi de cette période (transition démographique en occident) mais qui a provoqué l'autre ? c'est trop difficileà dire.
 
En tout cas, je ne pense pas que c'est la non-taxation des héritages (c'était le cas ?) qui a contribué majoritairement à la révolution industrielle,
 

LooKooM a écrit :


Mais on ne peut pas se lamenter de voir la France s'enfoncer dans les classements, de subir des privations de consommation relativement à d'autres pays ET vouloir une politique redistributive et egalitariste. C'est fromage OU dessert malheureusement.


 
Mon point de vue sur l'origine du décrochage observé en occident et particulièrement en France est tout autre. Et il me semble que ce serait encore pire sans les processus redistributifs qui permettent d'éviter un bain de sang.
 
 

n°72160646
patx3
Posté le 05-01-2025 à 16:00:00  profilanswer
 

f_bardamu a écrit :


 
Cependant, cela ne fonctionne pas systématiquement, et l’histoire montre que des dynasties économiques peuvent perdurer pendant des siècles, notamment dans des systèmes où l’absence de taxation des successions permet au capital de s’accumuler sans limite.


 
Mais il est où le problème ?
Ça n’empêche pas hadada de faire fortune. :)

n°72160654
briseparpa​ing
Posté le 05-01-2025 à 16:02:06  profilanswer
 

Braindead a écrit :


 
Il y a longtemps que le code en vigueur n'est plus vraiment  celui de 1804 hein  :lol:


 
Il a encore des beaux restes, en particulier sur la régulation de la vie intime des gens.
Pour le droit relatif aux contrats et au reste, un système contractuel serait suffisant (et il me semble bien que c'est le cas dans les pays anglo-saxons). Reste le tiers consacré aux problèmes de successions et d'héritage. Il serait facile de le supprimer d'un coup :o

n°72160686
because th​e night
Modérateur
belongs to lovers
Posté le 05-01-2025 à 16:09:07  profilanswer
 

C'est marrant ces arguments comme quoi « on est les seuls au monde à penser que », etc.
Ben oui.
Vous êtes en France, les gars. C'est la patrie de la littérature et des grands principes [:rage_anormale]
Welcome.  
 
On vous laisse l'épicerie.


---------------
Internet  est un remède contre l'ignorance. Il est sans effet sur la connerie. (Jacques Lacan)
n°72160701
Gars_lent
Pas rapide
Posté le 05-01-2025 à 16:13:07  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Mais il est où le problème ?
Ça n’empêche pas hadada de faire fortune. :)


 
 
Le problème est qu’ils parasitent la redistribution de la valeur créée.
Ils tirent profit d’une activité dans laquelle ils ont un impact plus que marginal.

Message cité 1 fois
Message édité par Gars_lent le 05-01-2025 à 16:13:21

---------------
Porte bien son pseudo.
n°72160707
patx3
Posté le 05-01-2025 à 16:14:11  profilanswer
 

Gars_lent a écrit :


 
Le problème est qu’ils parasitent la redistribution de la valeur créée.
Ils tirent profit d’une activité dans laquelle ils ont un impact plus que marginal.


 
Manquait plus que des poncifs à la bbtw ou à la dante. :/
 
L’apport à la valeur crée d’hadada est donc marginal ?

Message cité 1 fois
Message édité par patx3 le 05-01-2025 à 16:15:14
n°72160714
asmomo
Posté le 05-01-2025 à 16:15:46  profilanswer
 

gloinfred a écrit :

Tout euro en circulation depuis plus de 3 jours a déjà été taxé au moins une fois. Du coup on supprime toutes les taxes ultérieures?


 
Sans être libertarien il ne me parait pas malsain d'avoir une réflexion et un débat sur la fiscalité en reprenant tout à la base. Surtout quand le camp d'en face parle à longueur de journée de "justice fiscale" sans jamais expliquer cette expression.
 
Autre exemple la progressivité de l'impôt vs la flat tax.
 
Par ailleurs ce n'est pas juste moi qui me pose des questions sur les successions, les français sont largement contre les droits de succession.


---------------
New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
n°72160726
LooKooM
Modérateur
Posté le 05-01-2025 à 16:17:19  profilanswer
 

f_bardamu a écrit :


 
Nous avons effectivement des visions très différentes. Ce qui me semble central, c’est de reconnaître que la prospérité d’une société repose autant sur l’épanouissement individuel que sur une cohésion collective qui donne à chacun une chance de contribuer. Cela ne signifie pas niveler les différences, mais éviter qu’elles deviennent des barrières infranchissables.
 
 
Sur l’érosion du capital au fil des générations :
Tu as raison de souligner que des facteurs comme les mauvaises décisions ou la fainéantise peuvent suffire à dilapider un capital. Cependant, cela ne fonctionne pas systématiquement, et l’histoire montre que des dynasties économiques peuvent perdurer pendant des siècles, notamment dans des systèmes où l’absence de taxation des successions permet au capital de s’accumuler sans limite.


 
Si une famille reste fortunée au fil des siècles c'est qu'ils ont très bien gérés, qu'ils pilotent des actifs de grande qualité, je n'y vois rien à redire.
 

babaz2 a écrit :


 
 
 
Tu veux pas arrêter de vouloir faire passer ton idéologie extrémiste pour la norme et de faire passer la norme dans les democraties modernes pour l extrémisme ?
 
Ton 'mérite transgenerationnel', dans une langue moderee, ça s appelle l heritage, l aristrocratie, les privilèges à la naissance, l ancien régime


 
Si tu es né avec des gènes magnifiques et des parents aimants qui t'eduquent intelligemment, tu es un privilégié.
 
En revanche l'ancien régime c'était une justice à plusieurs vitesses et l'impossibilité, même avec de grands efforts de t'extraire fortement de ta condition. Ca n'a donc rien à voir.
 

because the night a écrit :


Promouvoir l'égalité des chances, c'est justement agir pour que le travail paye : c'est pour que les fils de pauvres n'aient pas à fournir un effort démesuré et inaccessible pour améliorer leur condition.
 
Ça commence à l'école (c'est là qu'on parle d'égalité des chances) : faire en sorte que chacun puisse acquérir un bagage scolaire correct quel que soit son niveau social de départ, éventuellement avec un petit coup de pouce de la société, qui a intérêt à ce que les gens soient instruits.
( je ne comprends pas, même dans ta vision idyllique du capitalisme heureux, ce que tu trouves à redire à ça  [:transparency] )
 
Ça n'a rien à voir avec un quelconque nivellement, comme tu dis le capital intellectuel et culturel a un fort impact, donc les enfants issus de classes sociales favorisées recevront de toute façon des bagages en plus, en terme de culture, de comportement etc.
y'a pas de "remise à zéro", c'est un homme de paille.
 
Quant à la justice sociale, c'est d'assurer que les gens sont égaux en droit: tu voudrais une justice de caste, comme sous l'ancien régime?  [:transparency]  
 
c'est également promouvoir un certain degré de solidarité, veiller à ce que les plus faibles ne soient pas abandonnés au bord de la route, et ce, d'une façon qui ne soit pas attentatoire à leur dignité (contrairement à la charité privée).
C'est dans la Constitution (préambule de 1946)

Citation :

10. La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
 
11. Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.


 
De fil en aiguille tu es fortement anti républicain  (alors que tu te proclames souvent de centre gauche  :sarcastic: )


 
Oula..Pas mal se lectures un peu rapides de ta part selon moi.
 
L'égalité des chances est utilisé comme avatar redistributif. Tout comme le concept de justice sociale.
 
En revanche je suis 100% en faveur de l'égalité devant la JUSTICE et d'être ultra ferme avec riches comme pauvres.
 
Faire de l'éducation une cause nationale je suis bien d'accord, c'est dans l'avantage de tous et surtout, la démocratie marche très mal si le niveau moyen est très bas, on le voit actuellement. Sous un angle culture du RÉSULTAT academique,n'as sous l'angle MOYENS. Bref avec une culture scolaire et disciplinée forte.
 
Et oui, je ne nie pas que la culture sociale française est jusque dans sa constitution, c'est précisément mon point : on n'a pas le droit de se lamenter de la forte baisse relative de la France vis à vis de sociétés taillées pour la compétition économique.


Message édité par LooKooM le 05-01-2025 à 16:20:16
n°72160727
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 05-01-2025 à 16:17:23  profilanswer
 

briseparpaing a écrit :

Un très bon libéral est forcément pour une taxation à 100% des héritages. Ca contribue à éviter la sclérose de l'économie et ça renforce la compétition.
Mais c'est contradictoire avec la notion de capitalisme puisque ça pénalise le renforcement des fonds et la concentration des capitaux.  
C'est une des raisons qui me font fortement douter de la pertinence de la notion de capitalisme libéral. En fait, en pratique, il y a très peu de libéraux (au sens français du terme, libéralisme économique) dans notre spectre politique, ce sont essentiellement des capitalistes, comme patx3.


Oui, il faut lire Adam Smith en entier.


---------------
"La physique, c'est les mathématiques du branleur curieux"© | "Les gens ont tellement peur d'avoir un futur pourri qu'ils se font facilement a l'idee d'avoir un present de merde, en somme"©
n°72160732
Gars_lent
Pas rapide
Posté le 05-01-2025 à 16:18:13  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Manquait plus que des poncifs à la bbtw ou à la dante. :/
 
L’apport à la valeur crée d’hadada est donc marginal ?


 
 
Ce n’est pas un poncif.  
Regarde la famille Mulliez par exemple.
 
Les rentes qu’elle dégage sont complètement disproportionnées par rapport à ce qu’elle peut apporter.

Message cité 2 fois
Message édité par Gars_lent le 05-01-2025 à 16:19:55

---------------
Porte bien son pseudo.
n°72160746
patx3
Posté le 05-01-2025 à 16:21:18  profilanswer
 

Gars_lent a écrit :


 
 
Ce n’est pas un poncif.  
Regarde la famille Mulliez par exemple.
 


 
Et ils t’empêchent de faire fortune ?
 
A cause des mulliez et autres, impossible de devenir riche aussi ? :heink:
 
Ou est ce à cause de prélèvements obligatoires qui grèvent 45% du pib ?

n°72160754
LooKooM
Modérateur
Posté le 05-01-2025 à 16:22:53  profilanswer
 

Gars_lent a écrit :


 
 
Ce n’est pas un poncif.  
Regarde la famille Mulliez par exemple.
 
Les rentes qu’elle dégage sont complètement disproportionnées par rapport à ce qu’elle peut apporter.


Très bon exemple la famille Mulliez.
 
Très nombreux héritiers qui ont 1-2-3m chacun. Capital familial qui se détruit très rapidement. Beaucoup d'erreurs stratégiques et absence d'investissements ambitieux depuis Decathlon il y a 20 ans.
 
C'est clairement une famille milliardaire qui sera une famille de 200 personnes avec quelques millions chacun grand maximum d'ici 2040. Et je suis très bien placé pour le savoir.
 
C'est l'illustration même d'un capital gigantesque qui retourne à la terre en a peine 40 ans.

n°72160764
babaz2
Posté le 05-01-2025 à 16:24:48  profilanswer
 

Brazeinstein a écrit :

 

Miroir magique hein. Vos arguments de gauche, alors que la gauche représente 20-25% des voix dans ce pays, et ce alors que ce pays est déjà très socialiste dans sa mentalité comparé à l'ensemble du globe, il faut arrêter de penser que c'est la norme et surtout que c'est la seule vérité valable.

 

Heureusement les études montrent que les jeunes générations en France changent et semblent plus en phase avec le capitalisme. Elles ne sont pas folles, elles voient que le fameux modèle d'exception français n'était plus qu'un écran de fumée. C'est ce qui me fait avoir un peu d'espoir sur l'avenir du pays personnellement.

 

Pourquoi réduire la question de l'injustice au socialisme ? Cela ressemble presque à une insulte. Je suis pas communiste, je suis pour le capitalisme et l'économie de marché  :jap:

 

Ce n est pas un débat capitaliste vs socialistes, mais plutôt capitalistes totalitaires simplistes vs capitalistes responsables nuancés  :O

n°72160768
Gars_lent
Pas rapide
Posté le 05-01-2025 à 16:25:52  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Et ils t’empêchent de faire fortune ?
 
A cause des mulliez et autres, impossible de devenir riche aussi ? :heink:
 
Ou est ce à cause de prélèvements obligatoires qui grèvent 45% du pib ?


 
Bien sûr que la présence de grands groupes empêchent de faire fortune
Tu crois que les barrières qu’ils apportent favorisent l’émergence de concurrent? C’est valable pour tout marché.
 
Il y a des pans entiers de l’économie qui sont phagocytés par quelques uns.
 
Les 45% de PIB comme tu dis permettent de redistribuer (mal certes) aux productifs et encore ça profite aussi aux investisseurs


---------------
Porte bien son pseudo.
n°72160773
briseparpa​ing
Posté le 05-01-2025 à 16:27:04  profilanswer
 

Gars_lent a écrit :


 
Bien sûr que la présence de grands groupes empêchent de faire fortune
Tu crois que les barrières qu’ils apportent favorisent l’émergence de concurrent? C’est valable pour tout marché.
 
Il y a des pans entiers de l’économie qui sont phagocytés par quelques uns.
 
Les 45% de PIB comme tu dis permettent de redistribuer (mal certes) aux productifs et encore ça profite aussi aux investisseurs


 
 
Ca redistribue surtout aux improductifs et aux inactifs :o

n°72160776
Shriv
Posté le 05-01-2025 à 16:27:42  profilanswer
 

dante2002 a écrit :

 

C’est quand même des œillets incroyables qu’il faut avoir pour écrire la chose en gras.

 

Les patrimoines conséquent sont quasiment toujours le résultat de spoliations ou de népotisme divers

 


Tout dépend de ce qu'on appelle conséquent. Même sans parler de familles multi millionnaires le sujet est délicat. Tes enfants vont démarrer dans la vie active avec des cerises qui sont issues du fruit de ton travail. Est ce que tu comptes donner toute ton épargne à une association où à l'état pour que tes enfants démarrent de zéro ?

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