Reprise du message précédent :
Hello,
J'ai pas lu les pages précédentes car je suis en train de flooder E&E pour ma recherche d'emploi.

Je voudrais discuter ici du réseau professionnel.

- En avez vous un ?
- Trouvez vous que ça a un intérêt ?
- Le classifierez vous dans lien fort ou lien fiable selon le concept de la sociologie des réseaux ? Pour reformuler, quelle place prend il dans votre vie sociale ?
- Comment l'avez vous construit ?  (historique, volontaire,  involontaire...)

Beaucoup de fantasmes et d'incopréhensions du monde de l'entreprise dans ce message

Ca dépend ce que t'appelles réseau professionnel, personnellement je ne m'occupe pas vraiment de ça, mais je bosse dans un domaine assez spécifique, j'ai fait quelques boites, donc j'ai logiquement des connaissances/anciens collègues/anciens camarades de classe dans la plupart des boites de ma zone d'activité. Vu que je suis relativement sympa et pas trop mauvais ( ), en général je peux compter sur eux pour appuyer mes candidatures ou me proposer des jobs.
Mais je fais rien de particulier pour l'entretenir non plus.

 
 
Pour ma part : gros réseau pro, qui se construit totalement naturellement pendant les études. En gros, dans la région et pour une même génération, on se connaît à peu près tous. Et il y a régulièrement des rencontres en congrès et autres.  
Ça a eu évidemment un gros intérêt quand j’ai quitté le CHU pour chercher des remplacements et finalement trouver un poste : savoir qui appeler, avoir déjà « bonne réputation », forcément ça donne une longueur d’avance par rapport à un inconnu qui débarque d’une autre région.  
La place dans la vie sociale c’est compliqué à déterminer parce que la distinction est parfois difficile entre « réseau » et « amitié » (ou le stade d’en dessous). Mais pr exemple, je suis en congrès à paris en ce moment, et il est d’usage de se retrouver le jeudi soir dans un bar pour boire un verre, c’est toujours très sympa de revoir des gens que tu vois pas très souvent / que t’as pas vu depuis longtemps.  
 
 
Pour mon conjoint, c’est quelque chose qu’il a beaucoup développé ces dernières années. C’était au départ surtout pour trouver des gens avec qui partager ses problématiques professionnelles quotidiennes et au final ça prend de plus en plus de place. Mais c’est assez logique, les rencontres avec des gens qui partagent pas mal de choses ça devient assez vite des copains. L’intérêt n’est pas forcément immédiat, mais c’est toujours utile de connaître du monde, et souvent y a un côté assez « exponentiel » avec des opportunités qui apparaissent de plus en plus facilement plus le réseau se développe.

 
Sans réseau professionnel, il n'y a que peu/pas d'opportunités de qualité passé 35 ans. Condamné à évoluer dans l'entreprise où l'on est situé au gré des HR qui n'ont pas vraiment tes intérêts en tête. Bref dans la majorité des cas cela promet une carrière stagnante passé cet âge.
 
Particulièrement sur ce topic qui regorgent d'ambitions de création de valeur pour les actionnaires, le réseau professionnel est indispensable.
 
La construction de mon réseau à l'adolescence, je l'ai déja écrit ici x fois, était passé par un fichier de tableur pour stocker mes contacts et penser à les recontacter regulierement pour prendre des nouvelles et en donner.
Parler à des gens de mon métier, de metiers adjacents est l'un des grands moteurs de ma vie pro : cafés pro actifs, déjeuners, petits déjeuners, évenements en soirée... j'ai du en fait pas loin de 1000 ces 20 dernières années.
 
A mesure que la vie progresse, la construction du réseau se mele avec vie sociale, sport, voyages, bref il peut se meler intégralement avec le simple fait de se faire des relations/amis en tant qu'adulte parfois déraciné de son hameau d'enfance. C'est donc graduellement un plaisir plus qu'un effort conscient.  
 
Et comme les opportunités avancées sont TOUTES basées sur la confiance et les cercles de recommendations PLUS que sur les compétences, c'est en melant vie privée et réseau que les meilleures opportunités apparaissent.

 
Sans absolument aucun redface, je le comprends tellement mieux que toi  

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Ben je veux dire c'est un peu la base d'avoir des injonctions contradictoire et d'être sous staffé non ?  
 
Et l'absence de contraintes budgétaires il y a 30 ans j'en doute pas mal aussi

Tlm connaissait déjà d avance la réponse de lookoom

C'est digne d'un post linkedin ça

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Je crois que c'est assez difficile au bout de plusieurs années de boulot (dans un domaine ou dans une boite) de ne pas avoir de réseau professionnel en fait, ça se fait tout seul au gré des postes, des affinités, des manières communes de travailler, ...  
Perso quand je change de poste dans la cogip, c'est souvent à l'aide de mon réseau, que ce soit pour la prise de renseignement ou pour obtenir le poste. Dans ma vie sociale, à part quelques très bons amis ou quelques soirées entre collègues qui s'apprécient, ça ne prend pas de place par contre.

 
Comme nos enseignants nous l'ont appris depuis des dizaines d'années, la mise en retraite des boomers a provoqué le plein emploi,  
 
Évidemment tout le monde est sous staffé, chacun de nous remplace 3 personnes
 
C'est drôle qu'il ne s'en rende compte que maintenant
 
Seuls les médecins semblent en moyenne avoir ralenti le rythme, on avait des médecins en bousie qui ne comptaient pas leur temps  

Quand tu connais trop de gens et que tu finis par mélanger  
Moi j’ai bonne mémoire et je parle à beaucoup de gens mais la je commence à saturer/mélanger et regretter de ne pas avoir fait pareil.  
 
Pour véto bien sûr il y a un réseau pro pour les mêmes raisons que les médecins. Mais souvent c’est dur de différencier pro et amitié. Et l’utilité me semble limitée vu mon exercice très spécifique je n’ai pas masse d’opportunités de changer. Mais une copine m’a proposé de venir bosser avec elle ça fait toujours plaisir
 
Pour l’informatique, pas vraiment de réseau pro non plus. Et je suis dans une boîte 100% remote je n’ai jamais rencontré mes collègues hormis l’autre qui est à paris et qui va sûrement rester dans mon réseau pro. Parce qu’il joue à mon mentor, sauf que plus ça va plus je trouve qu’il est pas pertinent et navigue encore bien les office politics que moi mais bon si ça me permet de garder son affection d’acquiescer à ses directions sur ma carrière, je continue.  
 
Les autres, non français, jamais vus, ça va être dur d’en tirer quelque chose ensuite. Je compte plus sur la boîte et les conditions de travail pour me revendre ensuite.  
 
D’un autre côté l’informatique y’a tellement de demande que c’est pas essentiel. (Veto aussi cela dit)

 
Je suis dans un petit milieu, j'ai pas vraiment de réseau, plus plein d'anciens collègues (en gros on va pas chercher aprendre des nouvelles mais si besoin on hésite pas à se contacter), mais la réputation joue beaucoup.
En gros quand je cherche un taff je demande le retour sur les boîtes/équipes.
 
Et inversement quand on recrute on se renseigne sur la personne via les connaissances.
 
J'ai eu accès à certains entretiens juste parceque je connaissais certaines personnes (bosser dans le même labo etc) et après j'ai fait l affaire.
 
Donc peu d'impact dans ma vie sociale mais fort impact pro. Construction involontaire mais faut être un minimum agréable à vivre, un mec brillant techniquement mais odieux à vivre on se le recommande pas.

 
exactement pareil
 
je viens de changer de poste, c'est un ancien chef qui m'a recruté : il sait que ça se passera bien, qu'on est sur la meme longueur d'onde
et au gré des changements de postes de chacun, ça fait vite du monde dans le réseau sans avoir à spécialement le travailler
 
tu rajoutes à ça les gens qu'on cotoie pour ci ou ça (sport cogip, amis communs, quelques soirées arrosées) et ça permet d'avoir pas mal de contacts pour se renseigner sur un poste ou une personne.
 
après chez nous c'est assez petit, et tout ce sait très vite  
 

J'étais un jeune vieux dès l'adolescence, par la force des choses.

1/ J'ai grandi globalement seul avec ma mère divorcée. A 9 ans, mon dernier grand parent nous quittait donc j'étais vraiment seul avec elle, qui faisait face à un appauvrissement rapide. Ca pleurait beaucoup le soir à la maison au gré des désillusions pro de sa part, de tentative de retrouver un compagnon qui ne marchaient pas, de dépenses imprévues qui n'étaient pas financables facilement et qui nécessitait de piocher toujours et encore dans le bas de laine qui s'épuisait rapidement.

2/ Bilan je peux te dire que dès mes 12-13 ans, j'avais très très bien compris et c'était quasi hebdomadaire qu'il fallait : être rapidement autonome financièrement, qu'il allait fallait peut être l'aider dans le futur et qu'elle avait un réseau faible, qu'il faut se constituer un réseau d'ami pour survivre même en cas de coups durs. Il FAUT avoir des gens sur qui tu peux compter. C'était présenté un peu en mode survie, pas en mode "developpe ton réseau pro". J'avais un petit carnet et je notais le nom de mes amis du college avec les numéros de téléphone, etc...

3/ En revanche, on avait un ordinateur à la maison avec la suite Corel (WordPerfect, etc...) et donc j'ai commencé à créer d'abord un tableur juste pour copier mon carnet et puis j'ai developpé la discipline de le mettre à jour. Je me rappelle avoir trouvé une sorte de livre "Que sais-je" quasi gratuit dans un vide grenier à Villeurbannes qui parlait du "réseau professionnel", je rentrais en seconde et il y avait plein de conseils de bon sens. Bon après j'ai fait une depression 12-18 mois et ce fut en pause mais j'ai repris l'effort de plus belle en école d'ingénieur et en prépa.

le mélange Cosette / Linkedin

Rien du tout pour ma part. Ca a probablement un gros intérêt pour ceux qui souhaitent faire carrière, ce qui n'est pas mon cas.

 
Tu es un surhomme lookoom

 
Lookoom n'est pas un homme, c'est l'unique specimen d'une nouvelle espèce

Merci de vos réponses.
J'ai pas conscience tout de suite qu'on pouvait se construire un réseau naturellement. Je pensais que c'était réservé aux gens bien nés, aux grandes écoles.

J'avais fait la fac, des stages ou des CDD ou j'avais des contacts et des copines mais sans plus. j'ai toujours été très mauvaise sur les amitiés.

A la fac, je suis devenue proche de ma DR de mémoire (vu sa famille, l'ai aidée, m'a offert un PC), et puis j'ai rencontré son milieu, dont une sociologue, que j'ai considérée comme mon mentor.
Alors je me suis mise à bosser pour elle (payée), et je lui ai rendu des services (des gens sur lesquels enquêter dans ma famille de prolos).

Et naturellement après, elle m'a conseillée pour du taf. De fil en aiguille, j'ai eu un réseau à la fac, des gens pour qui j'ai bossés (bien), et des gens qui me proposaient des missions (précaires).

Ces gens m'ont permis de prendre la confiance et de me pistonner pour des thèses, et pour mon premier CDI.

Je me suis rendue compte que j'étais meilleure en contact pro qu'en contact amical et donc j'ai lié de bons contacts, non pas forcément avec mes collègues directs, mais des prestataires, des directeurs d'autres services...

J'ai capitalisé là dessus et créé un groupe de gens qui font le même métier qui moi dans différents musées. Beau move, c'est finalement qqun de ce milieu qui m'a sur la piste pour mon move public -> privé.

J'en ai aussi profité pour faire des interventions gratos à la fac pour l'orientation pro.

J'ai toujours été adorable avec mes prestas donc :
- ils me suivent selon mes postes
- me demandent des conseils pour des missions/choisir leurs tarifs
- me proposent maintenant de déjeuner

Et du coup maintenant que je ne travaille plus, je réalise que je peux quasiment quelqu'un à déjeuner tous les jours pour un truc "pro" (anciens collègues, presta, clients, anciens directeurs de labo à la fac, gens du secteur..) alors même que j'ai du mal à gérer mon réseau amical proche.

Je lookoomise et j'en profite pour capitaliser dessus. J'ai beaucoup moins honte d'envoyer un message via Linkedin ou de parler en événement pro, que d'essayer de gratter l'amitié sur Instagram ou Facebook, ou pire, en soirée.

HFR est bien aussi une mine d'or.

Si j'avais pu faire la même chose pour mon véritable amical, je serai peut être mieux entourée, mais j'ai jamais été foutue de faire ça  

J'ai un bon réseau avec les recruteurs moi à force de postuler beaucoup et d'aller à chaque fois jusqu'au dernier round ou je me fais kicker  

 
Vu que tu as fait des études et que tu déjeunes souvent avec des connaissances apparemment régulièrement issues du milieu scolaire/pro, permets moi d'en douter

 
C'est impossible à part de vivre seul dans une grotte.

Vous êtes en mode lookoom genre on fréquente forcément les gens pour reseauter ? Really ?

 
 
Si tu manges toujours avec les 3 même personnes ça ne te mène pas forcément très loin.
Même si bien sur ça peut suffire.

 
 
Tu te meprends sur le « forcément ».  
 
Perso je suis plutôt sociable, j’aime rencontrer des gens / parler avec des gens, donc ce n’est pas une contrainte de voir des gens qui ne sont pas forcément des amis.

 
C'est une relation sociale comme une autre. Des gens que t'aimes bien sinon la relation est dure à entretenir (et que si tu les aimes pas c'est aussi moins de familiarité et donc d'infos d'insiders sur les boites / équipes), avec lesquels tu as bossé de près ou de loin, ou des similarités. C'est gagnant gagnant et même agréable.
 

 
nan mais bon : l'ancien chef qui te rappelles pour revenir bosser pour lui ça arrive fréquemment je pense
et puis y a des anciens collègues que ça fait plaisir de retrouver pour un dej à la cantine un midi.  
Des gens à aller voir quand on a une reunion près de là ou ils bossent, etc
 
un reseau minimal se constitue sans effort, y a pas besoin de grinder les contacts, meme si c'est toujours possible

La plupart sont très éloignés de mon domaine et n'ont aucun intérêt professionnellement (genre des profs..). Sauf ceux qui sont aussi dans ma boîte évidemment, mais bon c'est un réseau interne on va dire.

 
Oui pareil, je vais discuter avec la table à côté etc etc  
 
Mais dans le post initial y avait le notion de reseauter et que si tu fais une bouffe avec les collègues c est ça

 
Oui tout à fait, "réseau pro" c'est impressionnant dit comme ça, mais au final ce sont juste des connaissances que tu te fais au fur et à mesure de ta vie professionnelle, c'est assez naturel.
Y'a pas besoin que ça soit une volonté spécifique.
J'avoue que ça m'est déjà arrivé que quelqu'un me reconnaisse et moi pas, complètement zappé. Je devais faire partie de son réseau pro mais lui pas du mien

 
ça dépend des métiers
par exemple commercial sans réseauter activement c'est suicidaire

C'est intéressant cette dichotomie perso/pro.

Au final tu sembles avoir très bien compris les ficelles simples de la construction d'un réseau accretif dans le contexte de ton activité et de ton travail.
L'étape suivante est logique et intervient généralement dans le sillage de tes évolutions pros : plutôt te placer en mentor, coacher des jeunes, trouver des stages, trouver des jobs, facilité des mobilités/promotions : bref te construire une assise générationnelle n-1 de qualité. Parfois, cette couche relationnelle percole naturellement vers ton réseau générationnel n+1 car leurs père/oncle/etc... va être ravi. Et sans calcul préalable. La clef est assez simple : rendre des services sans attendre rien en retour, souvent, pro activement.

Je ne prétends pas avoir une intelligence émotionnelle infinie pour la sphère perso toutefois j'applique les 3 grands principes suivants pour alimenter mes amitiés :

1/ Toujours laisser la personne plus energisée, heureuse, inspirée et intéressée après l'interaction. Ne PAS arriver auprès d'amis avec l'attente qu'ils doivent encaisser toutes tes émotions négatives, tes plaintes, tes douleurs. Ca c'est pour soit la famille proche, soit des amis à la vie à la mort, soit son psychothérapeute. Si on le fait modérement avec un ami, il faut l'équilibrer avec d'autres sujets d'intérêt, des projets de trucs futurs, ou une écoute attentive à son sujet.

2/ Rendre service, proposer son aide, en toute circonstance : être fiable.

3/ Si il faut relancer plus de 2x pour une réponse, un projet, etc... c'est que la personne va mal et il faut proposer son aide urgemment, soit se desinteresse, n'a pas la bande passante pour cette amitié. La personne est retrogradée en relation perso/pro si il y a un fil conducteur pro adjacent, sinon quitte le cercle d'action et passe en cercle de contact. Mais courir après les gens frequemment n'est pas le signe d'une relation de qualité, il faut lacher prise.

Ben oui, dès lors que tu te nourris de la stimulation intellectuelle un minimum, TOUTE personne est intéressante à différent degré.

Lookoom qui confond hfr et son live deal  

 
Son quotidien dans une boîte qui part en cacahuètes alors, mais c'est pas mon objectif long terme comme contexte.
 
Si c'est ce que tu vis tu devrais songer à te barrer

 
Réseau basique au gré des rencontres pro/voisinage hasard mais je ne fais rien de spécial (pas d'évènement etc).  
Assez efficace je pense, je ne l'ai pas encore actionné ici mais je pense que ça déboucherait vite.
J'ai demandé à une ancienne collègue devenue amiebassez haut placée dans une boîte de me coopter (elle connait bien le n+1 du poste), elle a envoyé la reco à 10h du mat j'avais un mail dès RH à 14h, ça m'a fait rire

J'ai trouvé mes deux derniers posts de manière informelle.
 
L'un sur une communauté en ligne, l'autre via des gens que je connais.
 
J'ai compris tard qu'il fallait rencontrer des gens donc un jour je me suis mis à fréquenter des évènements liés à mon domaine. À force de se pointer régulièrement les gens finissent par te connaître puis tu croises un groupe noeud composé de plus où moins les mêmes personnes.
 
C'est soi ça soit être techniquement excellent.

Ici j’ai été appelée un soir par une ancienne collègue qui m’a engueulée pour avoir candidaté quelques heures plus tôt sans passer par elle
J’espère qu’elle a quand même eu sa prime de coopt, j’ai dit et répété que c’était grâce à elle que je suivais la boîte

Intéressant développement au Bhoutan, sur un sujet discuté ici il y a peu
 
https://www.lefigaro.fr/voyages/au- [...] s-20220802
 
Qu'en pensez-vous ? Est-ce applicable ailleurs ?
 
Seule contrepartie : la taxe, elle, ne disparaît pas. Elle voit même son montant tripler. Il faudra désormais reverser 200 dollars (environ 190 euros) par jour au gouvernement pour fouler le sol du Bhoutan.
 
D'après le communiqué du gouvernement publié en juin, cette taxe servira à «financer et construire un secteur touristique plus durable». Une sélection économique et assumée par le Bhoutan, qui a résumé cette stratégie par la formule suivante «Valeur élevée, faible volume». En clair, le tourisme respectueux plutôt que le tourisme de masse : « Le tourisme est une valeur stratégique et un atout national» a déclaré dans le communiqué le directeur général du conseil du tourisme bhoutanais, Dorji Dhradhul. «Veiller à sa soutenabilité écologique est vital pour assurer la sécurité des générations futures» a-t-il ajouté. Le ton est donné pour les touristes en quête de la découverte de l'Himalaya.