Le biais c’est de croire que la non-envie existe forcément en tant que telle. Pour certains, c’est le cas probablement chez nous ça n’a jamais été le cas, c’est donc une somme d’arguments, de pour et de contre en essayant de faire une balance.
 
 
Déjà je doute que tu m’aies souvent vu le revendiquer CF, j’ai au contraire toujours dit être indécise, ne pas être ni pour ni contre.  
Ensuite, je pense avoir eu longtemps les « conditions » nécessaires à ce que l’envie vienne et c’est pour le moment pas le cas. Et bien si un jour l’envie vient, s’il n’est pas trop tard ben on s’y mettra, et s’il est trop tard et bien je pense que j’aurais assez de résilience pour que ça ne me gâche pas la vie.  

 
Dans le cas du collège de ma fille, l'interdiction est vraiment effective dans l'établissement. Le fait que les parents doivent récupérer le smartphone confisqué est particulièrement efficace - on a prévenu notre fille qu'on n'irait pas le chercher avant la fin de l'année scolaire.

Je me posais justement la question d'aller faire un tour sur le topic CF pour faire un état de mes actuels arguments pour/contre

 
Ca semble une demarche etrange d'aller sur un topic qui prone le "NON" pour decider si tu en veux vraiment. Mais apres tout pourquoi pas, si tu vas en parallele sur le topic Papa/Maman. Je me demande si l'un des deux cotes de la barriere arrive a etre objectif...  

Perso, il m'est d'avis que si on aborde les choses aussi "froidement" (no offense) qu'une liste de pour et de contre, c'est qu'au final on a pas vraiment envie. Le souci étant qu'il y a des contres que tu peux factuellement poser (coût, temps, impact sur le couple), +/- quantifiable mais qui sont presque "facile à projeter". Par contre les "pour", c'est un peu difficile de mon point de vue de se projeter et de tenter d'imaginer ce que ce sera, l'amour d'un gamin c'est vraiment un truc à part et non quantifiable (encore une fois AMHA).

 
Bah je suis allée lire les dernières pages du topic débat, apparemment y'a pas mal de parents dessus.

Perso, il m'est d'avis que si on aborde les choses aussi "froidement" (no offense) qu'une liste de pour et de contre, c'est qu'au final on a pas vraiment envie. Le souci étant qu'il y a des contres que tu peux factuellement poser (coût, temps, impact sur le couple), +/- quantifiable mais qui sont presque "facile à projeter". Par contre les "pour", c'est un peu difficile de mon point de vue de se projeter et de tenter d'imaginer ce que ce sera, l'amour d'un gamin c'est vraiment un truc à part et non quantifiable (encore une fois AMHA).

 
Bah je suis allée lire les dernières pages du topic débat, apparemment y'a pas mal de parents dessus.

 
Je trouve au contraire qu'on manque d'avis objectifs sur la parentalité. Et notamment des réponses à la question "pourquoi vous avez fait des enfants ?" autre que "j'avais envie".

Perso, il m'est d'avis que si on aborde les choses aussi "froidement" (no offense) qu'une liste de pour et de contre, c'est qu'au final on a pas vraiment envie. Le souci étant qu'il y a des contres que tu peux factuellement poser (coût, temps, impact sur le couple), +/- quantifiable mais qui sont presque "facile à projeter". Par contre les "pour", c'est un peu difficile de mon point de vue de se projeter et de tenter d'imaginer ce que ce sera, l'amour d'un gamin c'est vraiment un truc à part et non quantifiable (encore une fois AMHA).

Je suis pas sure que l’éducation soit suffisante pour prémunir les gamins de ça. On est aujourd’hui dans un monde où tout se passe sur les réseaux sociaux, je pense qu’on est beaucoup trop à la ramasse pour comprendre les enjeux et ce qui s’y joue et qu’on les met en garde avec notre prisme à nous.
J’ai l’impression qu’aujourd’hui ils ont le choix entre être hyper exposés ou bien hyper mis de côté par rapport à ça.

Je me fourvoie peut être hein, mais dans le reportage d’hier j’avais pas l’impression que c’était des cassos. Pareil autours de moi, j’ai une collègue dont la nièce lui a demandé à 8ans « comment il fallait faire pour être populaire sur IG », plein de collègues dont les gosses leur ont dit que plus tard ils voulaient « être influenceurs ». Alors bien sûr, c’est du même ordre que notre génération qui voulaient tous être archéologues, ça prédit pas le futur, mais quand même, je trouve que c’est un énorme virage de société et franchement, en regardant le truc hier, ça nous a vraiment conforté dans l’idée que c’était un argument vraiment fort pour nous pour ne pas envisager la parentalité.

 
Avec le recul, puisque mon premier est terminé, l'image la plus représentative pour le fait de faire un gosse je trouve, c'est entrer dans un tunnel pour en ressortir 23 ans plus tard

 
Je n'ai pas vu ce reportage, mais je te dirais de te méfier de ce que tu vois à la TV.
La télé n'est pas la réalité, un reportage ne traduit pas forcément la vraie histoire, ni ne saisit l'histoire dans sa globalité.
La télé est un outil de propagande avant tout, une machine à faire de l'audimat, dont les artisans que sont les journalistes ont des intérêts qui ne sont pas du tout ceux de l'objectivité.

 
Bah tu peux objecter exactement le même raisonnement pour ceux qui n'en veulent pas
 
Et d'ailleurs, ca me parait la meilleure motivation du monde , l'envie (ou pas). Ca se suffit à soi même.

Je trouve au contraire qu'on manque d'avis objectifs sur la parentalité. Et notamment des réponses à la question "pourquoi vous avez fait des enfants ?" autre que "j'avais envie".

Moi j'aime bien (pas spécifiquement celle ci, mais les maisons cube très vitrées)  

 
Je trouve au contraire qu'on manque d'avis objectifs sur la parentalité. Et notamment des réponses à la question "pourquoi vous avez fait des enfants ?" autre que "j'avais envie".

 
Je fonctionne pas du tout comme ça, et je trouve que c'est un raisonnement simpliste à titre personnel.
Un peu comme les "je t'aime" VS "je ne t'aime plus" : je trouve que ce ne sont pas des explications suffisantes, qu'on peut toujours décomposer plus rationnellement ses sentiments.

 
Prolonger ma lignée et empêcher, à mon niveau, le bouleversement démographique que subissent les sociétés occidentales.  
 

T'a pris un chien y'a pas longtemps nan? C'est quoi les raisons objectives d'avoir prit un chien à part "j'ai envie/c'est trop mignon"?

 
T'a pris un chien y'a pas longtemps nan? C'est quoi les raisons objectives d'avoir prit un chien à part "j'ai envie/c'est trop mignon"?

Tu as regardé Sex Education ?  
 
Je pense qu'on a fait partie d'une génération très sages... Nos parents se culbutaient dans les champs dans les 70', nos gamins font des sextos au lycées... nous on s'est vraiment fait avoir

Ben bien sûr qu'il y eu une étude de faite avant, les pour, les contre, un plan de charge.
 
L'approche analytique est indispensable à toute prise de décision.

 
- me pousser à sortir
- faire des balades agréables (j'ai tendance à peu me balader seule)
- m'occuper de quelqu'un d'autre que moi-même
- avoir une présence chez moi quand je suis seule
 
J'avais peur des chiens avant d'en prendre un, donc pas trop touchée par l'argument "c'est trop mignon".

 
Prolonger ma lignée et empêcher, à mon niveau, le bouleversement démographique que subissent les sociétés occidentales.  
 

 
Ba voila, pareil avec un gamin sauf qu'il te parle et te fait des bisous sans puer de la gueule

Ba voila, pareil avec un gamin sauf qu'il te parle et te fait des bisous sans puer de la gueule

 
Ba voila, pareil avec un gamin sauf qu'il te parle et te fait des bisous sans puer de la gueule

 
Je t'invite à décomposer davantage encore ta reflexion car tu es sur le point de faire un progrès selon moi.
 
Avoir la même vie que les autres est un fort rejet chez toi. Essaye de comprendre pourquoi.  
 
Etait-ce parce que des series/films/musiques mettaient en avant un héro différent des autres qui avait raison, la masse avait tort ?
Etait-ce parce que plusieurs fois tu as été humilié car tu étais différent étant plus jeune et tu as cette rage de revanche chevillé au corps ?
Etait-ce parce que tu es accro à cette sensation quand les gens te remarquent, t'identifient comme étant différent ?
 
Bref, comment nourrir cette confiance qui te permettrait d'être heureux selon tes propres axes de satisfaction plutôt que lors d'une incessante analyse relative avec le camp des bons et des mauvais comme seul prisme de lecture ?
 
Pour ce qui est de la pompe à serotonine, on en est tous là ou presque. Pour certains c'est le sucre, pour d'autres c'est l'adrenaline des jeux vidéos, pour d'autres encore c'est l'hypersociabilité, se sentir désiré sexuellement, etc... pas facile de couper mais en avoir conscience et graduellement chercher à équilibrer ses vices est plutôt salutaire à long terme

Rien à voir, ne serait-ce qu'en terme de :  
- Temps nécessaire
- Coût mensuel
- Possibilité de changer d'avis
- Impact sur le mode de vie

- me pousser à sortir
- faire des balades agréables (j'ai tendance à peu me balader seule)
- m'occuper de quelqu'un d'autre que moi-même
- avoir une présence chez moi quand je suis seule

J'avais peur des chiens avant d'en prendre un, donc pas trop touchée par l'argument "c'est trop mignon".

 
Oui évidemment que c'est différent, mais inversement les points positifs que t'a avec ton enfant sont censé largement surpasser ceux que t'a avec un toutou

Déjà lassés de s'occuper l'un de l'autre  

Sinon, ça contrebalançaient suffisamment les côtés embêtants?

 
Je ramasse pas les cacas de mon mec, je l'emmène pas chez le médecin et je lui prends pas la température en rectal quand il a un coup de mou.

Je trouve au contraire qu'on manque d'avis objectifs sur la parentalité. Et notamment des réponses à la question "pourquoi vous avez fait des enfants ?" autre que "j'avais envie".

 
Je ramasse pas les cacas de mon mec, je l'emmène pas chez le médecin et je lui prends pas la température en rectal quand il a un coup de mou.  
 
edit : mais sinon oui, contraintes contrebalancées, ravie de mon adoption

 
Bah non, parce que j'ai pesé ces arguments pour, avec les arguments contre du chien (coût, contraintes, vacances, encombrement...)
Donc il faut faire pareil avec un enfant, qui aura sûrement + d'arguments pour, mais aussi + de contraintes.