Feel ya.  
 
A la fin de mon stage de fin d'études, je vivais financé par mes parents, dans un appartement à Lyon où j'ai pris la PIRE cacahouète de déprime de toute ma vie. A tel point que ma sœur m'a fait rentrer chez mes parents. En vérité j'avais plus une goute de motivation dans les veines, je faisais peur à voir tellement déprimé que j'avais plus AUCUNE perspective. Au début de chaque lettre de motivation je me "gonflais à bloc" en me répétant "T'es un bon mec, t'es un bon, t'as la win" ... à la fin de la lettre j'étais déjà en train de pleurer. Ensuite je suis allé à Paris où j'avais quelques potes, j'alternais chez mes parents (à la campagne, au calme, bien nourri, entouré) / Paris. Je me rappelle me balader à Monmartre, regarder la ville et me dire : "bordel, c'est pas possible qu'il y ait pas UN job, UNE place pour moi dans cette ville."  
 
Au final, sur impulsion d'une amie, je me suis mis à chercher n'importe quel taf à Paris ; et pas seulement dans ma spé. leet bac+5 ... (sciences po, fac étrangère, sciences éco, école d'ingé)
 
J'ai répondu à une offre d'emploi dans l'événementiel (les mecs en costume dans les salons commerciaux) + j'ai trouvé un faux taff en auto-entrepreneur (500€/mois) pour faire de l'animation de réseau pour un syndicat d'entreprises innovantes, grâce à une copine. Le mec de la boite d'événementiel m'a proposé de faire cadre chez lui ... celui où je suis en CDI maintenant m'est tombé dessus à ce moment là. A Rennes, dans ma spé, payé 33k, dans une bonne boite avec des gens plutôt gentils. Je suis plutôt mauvais mais les mecs me gardent quand-même.
 
Tu me verrais dans la rue avec ma chemise et mon petit pull, mon côté à toujours positiver, tu te dirais pas que j'ai mangé les cailloux à rester allongé pendant 48 à 72 heures.
 
.... je te dis ça parce que j'ai redonné la motive à un (nouveau) pote en lui disant mon histoire. Derrière le petit mec sympa et poli, avec un parcours exemplaire, il a vu le tas de cailloux que je m'étais pris personnellement dans la tête tout au long de ce parcours ... du coup il a carrément décomplexé ... et pis y'a un taf qui lui est tombé dessus genre 2 mois après.
 
 
En fait, si je peux te donner un conseil, c'est de t'inscrire dans une association et d'y participer dès maintenant. Je crois que c'est réellement déterminant.  
Ca te garde en forme, tu travailles en groupe avec d'autres, tu les vois régulièrement, t'as des " obligations ", tu discutes avec les gens bref, tu restes connecté.

 
Voilà  
 
J'ai 23 ans, changé deux fois de filière et arrêté avant le M2 pour faire un boulot demandant bac -2 mais que je kiffe

Coursier vélo  

Dans la plus belle ville du monde c'est sympa aussi

Faut se battre pour rester vivant  

 
T'es tu renseigné sur les débouchés de ta "branche" avant d'y entamer des études ?

 
Feel ya.  
 
A la fin de mon stage de fin d'études, je vivais financé par mes parents, dans un appartement à Lyon où j'ai pris la PIRE cacahouète de déprime de toute ma vie. A tel point que ma sœur m'a fait rentrer chez mes parents. En vérité j'avais plus une goute de motivation dans les veines, je faisais peur à voir tellement déprimé que j'avais plus AUCUNE perspective. Au début de chaque lettre de motivation je me "gonflais à bloc" en me répétant "T'es un bon mec, t'es un bon, t'as la win" ... à la fin de la lettre j'étais déjà en train de pleurer. Ensuite je suis allé à Paris où j'avais quelques potes, j'alternais chez mes parents (à la campagne, au calme, bien nourri, entouré) / Paris. Je me rappelle me balader à Monmartre, regarder la ville et me dire : "bordel, c'est pas possible qu'il y ait pas UN job, UNE place pour moi dans cette ville."  
 
Au final, sur impulsion d'une amie, je me suis mis à chercher n'importe quel taf à Paris ; et pas seulement dans ma spé. leet bac+5 ... (sciences po, fac étrangère, sciences éco, école d'ingé)
 
J'ai répondu à une offre d'emploi dans l'événementiel (les mecs en costume dans les salons commerciaux) + j'ai trouvé un faux taff en auto-entrepreneur (500€/mois) pour faire de l'animation de réseau pour un syndicat d'entreprises innovantes, grâce à une copine. Le mec de la boite d'événementiel m'a proposé de faire cadre chez lui ... celui où je suis en CDI maintenant m'est tombé dessus à ce moment là. A Rennes, dans ma spé, payé 33k, dans une bonne boite avec des gens plutôt gentils. Je suis plutôt mauvais mais les mecs me gardent quand-même.
 
Tu me verrais dans la rue avec ma chemise et mon petit pull, mon côté à toujours positiver, tu te dirais pas que j'ai mangé les cailloux à rester allongé pendant 48 à 72 heures.
 
.... je te dis ça parce que j'ai redonné la motive à un (nouveau) pote en lui disant mon histoire. Derrière le petit mec sympa et poli, avec un parcours exemplaire, il a vu le tas de cailloux que je m'étais pris personnellement dans la tête tout au long de ce parcours ... du coup il a carrément décomplexé ... et pis y'a un taf qui lui est tombé dessus genre 2 mois après.
 
 
En fait, si je peux te donner un conseil, c'est de t'inscrire dans une association et d'y participer dès maintenant. Je crois que c'est réellement déterminant.  
Ca te garde en forme, tu travailles en groupe avec d'autres, tu les vois régulièrement, t'as des " obligations ", tu discutes avec les gens bref, tu restes connecté.

 
Oui je pense que tu as raison parce qu'effectivement le pire dans le chômage c'est cette sensation d'isolement. Quand j'étais en stage, j'avais le mojo et l'impression d'être dans le milieu, d'exister, de jouer un rôle et soudain tout s'arrête brutalement et c'est assez violent. Tu te rends compte que personne te connaît et que personne ne t'attend, donc tu té dévalorises vite.  
Et oui rester actif dans quelque chose c'est fondamental. Comme je le disais dans le message précédent je suis passionné de cinéma donc à l'heure actuelle j'écris des critiques pour le blog d'un pote, c'est pas grand chose mais ça m'a beaucoup aidé à pas me sentir comme une sous-merde et à me dire que j'étais aussi capable de faire quelque chose.
 
Et merci pour ton témoignage.

 
Je savais que ce serait délicat. La branche en question étant la distribution de films.
Mais j'ai choisi cette orientation par passion. Et puis je connais beaucoup de gens qui travaillent dans ce secteur. Il faut juste être persévérant et avoir de la chance je crois.

on ne réussit pas "par chance". On réussit parce qu'on est meilleur que les autres. Ton problème doit venir de là. Si tu attends que la "chance" tourne, tu vas attendre longtemps. La "chance" ça se provoque.

Avoir des contacts, des "relations" ça aide beaucoup aussi dans certains secteurs Faire parti des meilleurs n'est pas toujours une condition suffisante pour y arriver (c'est parfois même pas nécessaire, malheureusement)
Ceci dit je te rejoins sur 1 point, il ne faut pas compter sur la "chance" pour réussir, mieux vaut être compétant et/ou tricher

 
on ne réussit pas "par chance". On réussit parce qu'on est meilleur que les autres. Ton problème doit venir de là. Si tu attends que la "chance" tourne, tu vas attendre longtemps. La "chance" ça se provoque.

 
Oui donc si je suis au chômage et que je ne trouve pas de travail c'est parce que j'ai un "problème"    ...
 
Deuxièmement je peux t'assurer que la compétence n'est pas du tout un critère décisif mais que la chance l'est définitivement. Durant mon dernier stage mon N+1 n'était guère plus compétent que moi et avait été engagé parce qu'il était le fils du meilleur ami du big boss. Et il faut de la chance tout simplement pour tomber au bon moment, envoyer une candidature au moment où l'entreprise cherche (sachant que dans cette industrie, on fait peu d'annonces, on recrute par connaissances), bref, j'ai un ami qui a trouvé en 2 mois et j'en connais d'autres qui galèrent depuis plus d'un an.  
 
Alors ton discours de winner à deux balles tu sais où tu peux te le coller   .

 
Les losers qui n'arrêtent pas de chouiner sur leur sort...   Si tu mettais 1/100eme des efforts que tu passes à te plaindre et à pleurer   , dans quelque chose de plus productif et positif, tu réussirais toi aussi.  

Dans 2 semaines, je me retrouve sans rien enfin voilà quoi..
 
donc je vais redemander une formation mais dans quoi je n'en sais absolument rien et les cap ça me gave sauf si c'est bien payé..

 
Ca me tue quand je lis ça... Le syndrome de "j'ai pas fait d'études, mais je veux gagner plus qu'un bac + 5 en fin de carrière et tout de suite !"...

Déjà d'où tu me traites de loser ? Parce qu'on cherche un boulot et qu'on galère on est un loser ?
Deuxièmement je vois absolument pas quand je "chouine sur mon sort", ni quand je "pleure".
Je viens ici exprimer un ressenti personnel par rapport à une situation que d'autres partagent.

Enfin bref tu as décidé de jouer le troll et de faire ton malin c'est ton choix mais je vois pas très bien ce que tu viens faire sur ce topic.
Remballe ton discours de gagneur ridicule et va voir ailleurs ça vaudra mieux pour tout le monde.

A l'approche des grandes vacances d'été, est-ce que parmi vous, il y en a qui partent loin pour se changer les idées ?

 
Feel ya.  
 
A la fin de mon stage de fin d'études, je vivais financé par mes parents, dans un appartement à Lyon où j'ai pris la PIRE cacahouète de déprime de toute ma vie. A tel point que ma sœur m'a fait rentrer chez mes parents. En vérité j'avais plus une goute de motivation dans les veines, je faisais peur à voir tellement déprimé que j'avais plus AUCUNE perspective. Au début de chaque lettre de motivation je me "gonflais à bloc" en me répétant "T'es un bon mec, t'es un bon, t'as la win" ... à la fin de la lettre j'étais déjà en train de pleurer. Ensuite je suis allé à Paris où j'avais quelques potes, j'alternais chez mes parents (à la campagne, au calme, bien nourri, entouré) / Paris. Je me rappelle me balader à Monmartre, regarder la ville et me dire : "bordel, c'est pas possible qu'il y ait pas UN job, UNE place pour moi dans cette ville."  
 
Au final, sur impulsion d'une amie, je me suis mis à chercher n'importe quel taf à Paris ; et pas seulement dans ma spé. leet bac+5 ... (sciences po, fac étrangère, sciences éco, école d'ingé)
 
J'ai répondu à une offre d'emploi dans l'événementiel (les mecs en costume dans les salons commerciaux) + j'ai trouvé un faux taff en auto-entrepreneur (500€/mois) pour faire de l'animation de réseau pour un syndicat d'entreprises innovantes, grâce à une copine. Le mec de la boite d'événementiel m'a proposé de faire cadre chez lui ... celui où je suis en CDI maintenant m'est tombé dessus à ce moment là. A Rennes, dans ma spé, payé 33k, dans une bonne boite avec des gens plutôt gentils. Je suis plutôt mauvais mais les mecs me gardent quand-même.

 
Feel ya.  
 
A la fin de mon stage de fin d'études, je vivais financé par mes parents, dans un appartement à Lyon où j'ai pris la PIRE cacahouète de déprime de toute ma vie. A tel point que ma sœur m'a fait rentrer chez mes parents. En vérité j'avais plus une goute de motivation dans les veines, je faisais peur à voir tellement déprimé que j'avais plus AUCUNE perspective. Au début de chaque lettre de motivation je me "gonflais à bloc" en me répétant "T'es un bon mec, t'es un bon, t'as la win" ... à la fin de la lettre j'étais déjà en train de pleurer. Ensuite je suis allé à Paris où j'avais quelques potes, j'alternais chez mes parents (à la campagne, au calme, bien nourri, entouré) / Paris. Je me rappelle me balader à Monmartre, regarder la ville et me dire : "bordel, c'est pas possible qu'il y ait pas UN job, UNE place pour moi dans cette ville."  
 
Au final, sur impulsion d'une amie, je me suis mis à chercher n'importe quel taf à Paris ; et pas seulement dans ma spé. leet bac+5 ... (sciences po, fac étrangère, sciences éco, école d'ingé)
 
J'ai répondu à une offre d'emploi dans l'événementiel (les mecs en costume dans les salons commerciaux) + j'ai trouvé un faux taff en auto-entrepreneur (500€/mois) pour faire de l'animation de réseau pour un syndicat d'entreprises innovantes, grâce à une copine. Le mec de la boite d'événementiel m'a proposé de faire cadre chez lui ... celui où je suis en CDI maintenant m'est tombé dessus à ce moment là. A Rennes, dans ma spé, payé 33k, dans une bonne boite avec des gens plutôt gentils. Je suis plutôt mauvais mais les mecs me gardent quand-même.
 

ton histoire pourrait être touchante mais en fait non. Je veux pas te juger mais t'étais financé par tes parents, t'avais un appart', t'es allé à Paris, tu pouvais retourner chez tes parents. Bref c'est loin de la vraie galère.
La vraie galère c'est galérer pour manger, être coincé dans un appart' de merde sans personne à qui parler. C'est pas aller se balader à Montmartre en pleurant sur son sort.
 
Après encore une fois je dis pas ça contre toi, mais parfois faut relativiser et arrêter de se regarder le nombril.

ton histoire pourrait être touchante mais en fait non. Je veux pas te juger mais t'étais financé par tes parents, t'avais un appart', t'es allé à Paris, tu pouvais retourner chez tes parents. Bref c'est loin de la vraie galère.
La vraie galère c'est galérer pour manger, être coincé dans un appart' de merde sans personne à qui parler. C'est pas aller se balader à Montmartre en pleurant sur son sort.

Après encore une fois je dis pas ça contre toi, mais parfois faut relativiser et arrêter de se regarder le nombril.