Reprise du message précédent :
moi quand je me suis mis à lire le contrat de pret en entier avant de le signer, ma conseillère m'a à la fois regardé comme un alien et comme si je lui faisais perdre son temps, d'ailleurs ma femme m'a fait une réflexion alors j'ai lu vite sans poser de question mais en général, à faire ca, on passe pour un emmerdeur

ils auraient pu te filer le contrat qq jours avant...

Ptain les baisses à deux chiffres

Je suis bien curieux de savoir s'il s'agit de stats Century 21 ou d'autres...

edit: le lien, ce n'est pas un poisson: http://www.lemonde.fr/la-crise-fin [...] 01386.html

 
Ben, lorsque ton docteur te prescrit un médicament ou une opération, c'est potentiellement ta vie qui est en jeu, mais tu fais confiance au professionnel.
 
Il faut aussi ajouter le pression "sociale". Il faut voir que lors de la bulle, les taux était tellements bas que des personnes qui n'étaient pas sensé pouvoir acheter un jour en on eu la possibilité théorique : petites mensualité sur de longues durées. Je te laisse imaginer le gars dont l'entourage (familiale par ex) n'arrête pas de parler de LEUR propriété var ils ont ce privilège et qu'ils vont pouvoir laisser quelque choses, etc .... A chaque fois qu'il a tenté d'acheter un truc, le banquier lui a pratiquement ri au nez durant 10 ans ... Et là, tout d'un coup, tu as un pro de la finance qui leur dit "mais si voyons, vous n'êtes pas si pauvre, vous avez les moyens d'acheter", le tout dans un bureau on ne peut plus propre et rassurant. A cela, le même pro ajoute : profites en tant qu'il est tant, les prix augmentent (ce qu'à du confirmer leur entourage ventant que leur bien avait pris beaucoup de valeur, que l'immobilier, c'est du solide ...) et que s'ils attendent, il ne pourront plus réaliser le rêve de toute leur vie.
 
Le hic, c'est que ce genre de scénario a du se reproduire à grande échelle dans les années 2006 - 2007.
 
 

 
Comme je l'ai dit, je n'y ai pas vécu. Mais ce que j'en ai vu m'a dissuadé de l'envisager.

non

 
This one need more love!    
 

Prochainement sur le topic :
 
Tirée des archives du journal Le Monde, une compilation en trois actes de la crise immobilière des années 90. Toute resssemblance avec les événements actuels serait fortuite et bla bla bla ...
 
 
Acte I (1991 – 1992) : Baisse des transactions – Déni de crise – Cri d’alarme de la Fédération du bâtiment sur la situation de l’emploi
 
Gonflement des stocks, allongement des délais de vente, baisse des prix - La crise de l'immobilier parisien semble s'aggraver
Article publié le 11 Septembre 1991
Succédant à l'euphorie de ces dernières années, un brusque vent de pessimisme souffle sur l'immobilier parisien : le nombre des transactions diminue alors que les délais de vente s'allongent, les stocks gonflent... Pour la première fois depuis longtemps, les notaires font état de prix " étales " au premier semestre de cette année. " Vous cherchez un logement ? composez le ... ", 3615 code XXXX..., " A vendre, beau 3 pièces standing ", le " réflexe logement " ... Jamais les murs de la capitale n'ont autant parlé d'immobilier qu'en ces jours de rentrée. […]
 
Selon les constatations des notaires Les prix de l'immobilier parisien ont baissé de plus de 1 % en un semestre
Article publié le 05 Décembre 1991
La spirale de la hausse est cassée dans l'immobilier parisien. Pour la première fois depuis des années, les notaires ont présenté un prix moyen du mètre carré en baisse dans l'ancien. Au 30 juin, il ne s'établissait qu'à 21 967 francs, soit _ 1,04 % par rapport au 31 décembre 1990. Rien à voir avec les hausses de 7,5 %, 8 %, voire 9,5 % affichées depuis deux ans ! Plusieurs éléments semblent montrer que les acheteurs ne peuvent plus suivre l'envolée des prix. D'abord, les appartements les moins chers se sont mieux vendus que les autres.
 
" Drôle de crise " dans l'immobilier Le Crédit foncier confirme une baisse des transactions
Article publié le 10 Avril 1992
" Le trait principal de la situation actuelle est le rétrécissement spectaculaire du marché, c'est-à-dire la baisse du nombre de transactions. Les valeurs ne se sont pas effondrées. Comparé à la brutalité des cycles anglo-saxons, on assiste à une drôle de crise " en France : ceux qui avaient mis en doute la véracité des chiffres des notaires sur l'évolution de l'immobilier parisien (une chute des transactions sans vrai recul des prix) en seront pour leurs frais : les experts du Crédit foncier de France (CFF) arrivent aux mêmes conclusions et constatent que la crise fait tache d'huile
 
La crise de l'immobilier La Fédération du bâtiment lance un cri d'alarme sur la situation de l'emploi
Article paru dans l'édition du 19.09.92
Le président de la Fédération nationale du bâtiment (FNB) a lancé un cri d'alarme sur la situation de l'emploi dans le bâtiment, frappé par la crise de l'immobilier. Dans une lettre au premier ministre, rendue publique jeudi 17 septembre, il indique que 40 000 à 50 000 emplois pourraient être perdus en 1993 (sur environ 1 million) si aucune " mesure significative " n'est prise, notamment dans le budget 1993 en cours de bouclage. La FNB estime qu'entre la fin du mois de juin 1991 et la fin du mois de juin 1992, 20 000 emplois ont déjà été perdus par le secteur. Elle se montre très pessimiste sur l'état du bâtiment et ses perspectives pour 1993 : au rythme des mois de mai-juin-juillet, le niveau des mises en chantier s'effondrerait à 240 000 par an
 
Immobilier : le grand frisson
Article paru dans l'édition du 13.10.92
Après plusieurs années d'euphorie et d'envolée des prix, le marché sombre dans le marasme. Le retournement est particulièrement spectaculaire dans l'immobilier de bureaux, mais atteint l'ensemble du secteur, de la petite agence de quartier aux plus grands promoteurs. Jusqu'ici le pire a été évité, les banques, lourdement impliquées, répugnant à s'engager dans une douloureuse opération vérité. Mais pour combien de temps ?

Et bien non... si je dois subir une opération, je demande un second avis médicale... je me renseigne également sur les cliniques.
Pour les médicaments que je ne connais pas, je lis les notices, surtout quand ils sont destinés à ma gamine... on a déjà eu des erreurs de posologie...
 
Je ne dis pas qu'on doit se transformer en médecin afin de savoir lire une IRM, ou en avocat afin de lire un contrat nous engagent sur 20 ans, mais pouvoir critiquer un minimum ce que nous disent les professionnels est indispensable. Ca vaut pour tout, des exemples, il y en a à la pelle: garagiste, plombier, serrurier, etc.
Donc non à la confiance aveugle ou alors il faut accepter de se faire pigeonner.    

Un autre truc que je ne comprends pas... S'il y a "frémissement" des ventes, pourquoi les droits de mutation sont en chute libre sur Paris: -30% en janvier 2009 et -50% en février 2009?
 
http://www.boursorama.com/internat [...] 66fbca615e
 

 
S'il y avait un frémissement, ces chiffres ne seraient pas négatifs, non?

Acte II (1992 – 1994) : Plans de relance – ‘Premier frémissement’ – Bull trap
 
La crise de l'immobilier - La baisse des prix des logements a subi un coup d'arrêt à Paris
Article publié le 20 Novembre 1992
La baisse des prix du mètre carré dans l'ancien à Paris a marqué un coup d'arrêt au premier semestre 1992 : selon l'étude semestrielle faite par De particulier à particulier, ils ont même très légèrement augmenté, de 1,45 % par rapport aux six derniers mois de 1991. L'appartement type (53 mètres carrés) s'est vendu dans la capitale à 20 600 F le mètre carré contre 20 304 F au dernier semestre de 1991. Néanmoins, les prix de vente n'ont pas rattrapé le niveau qu'ils atteignaient un an auparavant (21 356 F), leur restant inférieurs de 3,5 %.
 
Troisième plan de soutien en un an Le gouvernement annonce cinq mesures en faveur de l'immobilier
Article publié le 19 Décembre 1992
Le ministre de l'économie et des finances, M. Michel Sapin, a annoncé, jeudi 17 décembre, cinq mesures en faveur de l'immobilier (le Monde du 18 décembre). L'une d'elles touche le " grand public " : le doublement du montant des intérêts déductibles des impôts pour les ménages achetant un logement ancien ou réalisant des travaux d'amélioration. Sur les cinq mesures annoncées (le Monde du 18 décembre), deux concernent l'immobilier de bureau, une les professionnels et deux le logement.
 
Selon une étude des notaires Les signes d'un " premier frémissement " observés sur le marché immobilier parisien
Article paru dans l'édition du 16.09.93
Sans crier victoire, les notaires parisiens ont commencé d'entrevoir au premier semestre " les signes d'un premier frémissement " sur le marché immobilier de la capitale. Dans leur dernière analyse, publiée mardi 14 septembre, ils notent une " légère reprise du nombre de transactions " : pour le troisième trimestre consécutif, leur nombre est en augmentation (+ 4,9 % au deuxième trimestre de 1993 par rapport à la même période de l'année précédente). Confirmant ce début de regain d'intérêt, le nombre de promesses de vente est, simultanément, en augmentation de 12,6 %. Côté prix, l'heure est encore à la baisse : l'indice au 30 juin était en recul de 1,68 % par rapport au 31 mars. Néanmoins, il évolue selon la taille des appartements, puisque les studios et deux-pièces sont en légère reprise (+ 0,5 % et + 0,2 % respectivement), les grandes surfaces continuant de baisser. Dans certains arrondissements (6, 10 et 18), on assiste même à des hausses de prix depuis six mois.

Tokyo est vraiment moins cher que Paris    
 
 
http://www.akihabaranews.com/fr/ne [...] p?id=17875

Acte III (1994 – 1995): ‘C’est le moment d’acheter’ qu’ils disaient - La débandade
 
Immobilier : vider les stocks
Article paru dans l'édition du 02.11.93
La reprise du marché immobilier tant de fois annoncée est loin d'être confirmée. Certes, les mises en chantier progressent grâce au plan de relance gouvernemental. Mais les professionnels ont beau répéter que " c'est le moment d'acheter ", que les taux ne baisseront plus, les acquéreurs ne se précipitent pas, même si les promoteurs agitent le spectre d'une pénurie à venir. On constate pourtant un certain dégonflement des stocks de logements invendus et les prix semblent se stabiliser. En revanche, le marasme persiste dans l'immobilier de bureaux, et pour longtemps : un million de mètres carrés (plus de 7 % des surfaces) restent inoccupés à Paris. Deux crises qui se conjuguent, fragilisant entrepreneurs, promoteurs, banquiers...
 
PERSPECTIVES APRÈS TROIS ANS DE CRISE Immobilier: menaces sur la reprise
Article publié le 21 Juin 1994
La reprise de l'immobilier est-elle fragile? Les professionnels, tout juste sortis de la déprime, ont le moral qui fléchit au vu du tassement perçu en avril et mai QUELLE est la solidité réelle de la reprise de l'immobilier? Plusieurs observateurs signalent quelques signes d'essoufflement après la nette amélioration du début de l'année. Même si, traditionnellement, le printemps est une saison propice au lobbysme prébudgétaire, même si les périodes préélectorales sont peu favorables à l'investissement immobilier, quelques clignotants conduisent à s'interroger sur la vigueur de la demande.
 
Un vent de pessimisme souffle sur l'immobilier
Article publié le 10 Décembre 1994
Les limites du plan de relance gouvernemental se font sentir, et la morosité règne à nouveau dans le logement L'EXTRÊME gravité de la crise de l'immobilier a été maintes fois soulignée. Les professionnels l'avaient un peu oubliée, au vu de l'embellie enregistrée depuis le début de l'année sous l'effet du plan gouvernemental de relance de l'été 1993. Aujourd'hui, le pessimisme souffle à nouveau. Le plan mis en place par le gouvernement Balladur se servait du secteur aidé (HLM et accession sociale à la propriété) comme levier.
 
Immobilier : krach mou et crise longue
Article publié le 02 Mars 1995
POUR AVOIR financé à tour de bras la spéculation à la fin des années 80, pour avoir sous-estimé l'ampleur et la durée du marasme, pour avoir tenté d'étaler dans le temps, en espérant des jours meilleurs, la charge des créances douteuses qui s'accumulaient dans leurs bilans, les banques françaises et les établissements de crédit spécialisés n'en finissent pas d'être les victimes de la crise de l'immobilier. La soudaine volonté qui se fait jour d'opérer enfin un véritable « nettoyage » des comptes et une opération vérité ne manque d'ailleurs pas d'étonner.
 
Le logement est toujours sinistré à Paris
Article paru dans l'édition du 19.10.95
L'embellie constatée en 1994 sur le marché immobilier en Ile-de-France fait partie des souvenirs. Le prix du mètre carré de logement a encore baissé à Paris . Celui-ci s'établissait en moyenne à 17 254 francs du mètre carré fin juin, en baisse de 2,3 % par rapport au trimestre précédent, alors qu'il avait dépassé les 22 000 francs fin 1990 début 1991. Dans le même temps, le nombre des transactions a enregistré un recul de 19 % pour Paris et la petite couronne. Cette absence de transactions tient à des raisons structurelles : en période de chômage, les ménages ne veulent pas s'endetter sur une longue période, d'autant que les taux d'intérêt réels sont élévés et que l'absence d'inflation rend toute perspective de plus-value illusoire. Le prêt immobilier à taux zéro n'aura aucun effet de relance sur le marché parisien puisqu'il ne concerne que le neuf ou l'ancien nécessitant de très gros travaux. La société d'analyse financière SAFE considèrait en juillet que « l'écart théorique entre les prix et le pouvoir d'achat des ménages est proche de 20 % ».

ça correspond à nos chambres de bonnes, à Paris
 

c'est celui-là qui va être le plus intéressant
 
il semble qu'on soit dans l'Acte2 en ce moment

 
La scène des "3 frères" avec le notaire pour l'héritage

C'est surtout que ça risque de faire baisser les transaction dans l'ancien a partir de 2010 ...
Peut -être que cela coutait trop chère à l'état ... (Et pourtant c'était une promesse d'avant l'élection de notre président ...)

 
heu quand même ...

Moi c'est surtout la citation associée qui m'a fait tilté, j'ai eu une violente envie de balancer du Ummagumma à fond de balle
 

 
Ce qui me marque c'est que les propos sont plutôt objectifs : "légère reprise du nombre de transaction, (...) mais encore baisse des prix"
 
Alors qu'aujourd'hui c'est plutôt "Ayé c'est fini ça repart au niveau du nombre de transaction par rapport à la semaine dernière   "

 
- effet de retard lié à l'impôt +  "frémissement" peut être en nombre de transaction, pas en valeur ...

Pas encore, non.

Pour que ça rentre dans les cases, et si l'on part du principe qu'un frémissement, c'est une hausse du nombre de transaction de quelques % inférieurs à 10, il faut tout de même une sacré baisse des prix pour arriver ne serait-ce qu'à 30% de frais de mutation en moins.

 
donc effet retard lié au délai de paiement de l'impôt  

ça frémit dans le neuf

 
Pour beaucoup d'entreprises du secteur, agences, promoteurs, le seul espoir de survie repose plus ou moins sur les chances de réussite de ce type de com.

Nan la surface minimum en France c'est 9m².
 

et il est aussi interdit de télécharger des mp3 sur emule  
 
la plupart des chambres de bonnes de Paris sont plus petites que 9m²... et dans la majorité des cas, elles sont en bien plus mauvais état que celle de Tokyo... Mais que fait la police ? Rien... tolérance... "ça évite de les voir dans la rue"...
 
j'ai une amie qui louait un 7m² dans le VIe : une horreur, elle stockait en hauteur... et en plus pas de douche, et les WC sur le pallier

 
C'est vrai, j'ai vécu ça le jour ou j'ai acheté une voiture d'occasion, sous garantie. Le vendeur (une concession) m'a regardé comme si c'etait une caméra caché, puis il s'est résigné, mais m'a vraiment pris pour un emmerdeur. J'ai trouvé son attitude étrange. Bref, faut signer et fermer sa gueule (sauf chez le dentiste)

On a 11 jours ouvrés pour lire le contrat
De quoi se faire plaisir....
Et ne pas hésiter à se prendre un avocat, ce n'est rien à coté des sommes en jeu.

Baisse "soutenue" des taux d'intérêt dans l'immobilier
 
http://tempsreel.nouvelobs.com/dep [...] ilier.html

 
Non.

ça dépend lesquels... disons 99% d'entre eux
mais ce n'est pas le sujet

 
http://www.seloger.com/215545/41457371/detail.htm
 
5.5 m² et il y en a d'autres a 6 ou 7 m²

ah non mais attention : minimum de 9m² pour la location.
pour la vente, OSEF. je peux te vendre un triplex de 3m² si je veux  

Obvious.
J'ai pas trouvé un Juriste Nazi  

 
Et tu crois que c'est le proprio qui va y habiter

hors-sujet.

 
Un futur candidat pour une annonce du type "loue logement proche toutes commodités dans quartier agréable..."

"Idéale pour pièce en plus ou bureau"