bongo1981 | réponse des B&B à mes remarques
igor grichka a écrit :
Le champs du dilaton, qui est un champs complexe, nous avons étés les premiers à le mettre en évidence. En 1999, bien avant que les uns et les autres commencent à parler du champs de dilaton, nous écrivions : "Ainsi, la condition KMS suggère lexistence à léchelle de Planck, dun potentiel effectif à une boucle couplé, en supergravité N=2, au
dilaton complexe phi = 1/g2 + i alpha induisant la forme dynamique de la métrique m mu nu."
Dès lors, il se pourrait bien que ce champs de dilaton soit directement lié à la gravitation.
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réponse à côté de la plaque...
on parle bien de 4 champs ? admettons que le dilaton produise un champs assimilable à la gravitation...
et le champs de higgs ? et l'inflaton produit aussi un champs de gravitation ?
si je sais compter, ça fait combien de champs ? au moins 6
de plus j'ai des choses à redire sur ce que j'ai mis en gras :
- champs de dilaton = champs complexe ? ça veut dire quoi ? c'est comme le temps complexe ? le dilaton est une particule de spin 2 (quand je dis 2 je n'en sais rien en fait, c'est parce que vous parlez de gravitation) c'est pour ça ?
igor grichka a écrit :
On trouve une réponse précise à tes questions dans la description du modèle standard proposée par le CNRS/CEA : "Selon le modèle standard, la matière se décomposse en douze particules élémentaires. Six quarks : bas (down, d), étrange (strange, s), haut (up, u), charme (charm, c), beauté (beauty ou bottom, b) et sommet (top, t). Six leptons : électron, muon, tau, neutrino électronique, neutrino muonique et neutrino tauique. Ces douze particules sont regroupées en trois familles (générations) similaires, mais de masses de plus en plus grandes. Chaque particule est caractérisée par une carte didentité : sa masse, sa charge électrique et son spin. Par ailleurs, chaque particule de matière possède son antiparticule, entièrement identique mais de charge opposée, ce qui donne en tout 24 particules de matière.
Ces particules de matière sont toutes caractérisées par un spin de 1/2. On les appelle des fermions. Elles sont mutuellement impénétrables.
Or ces particules de matière interagissent entre elles selon 4 forces (ou interactions) fondamentales. Ces forces sont transmises par des particules dites messagères. Différentes des fermions, leur spin vaut 1.
Ce sont des bosons."
Lorsque nous avons parlé de 4 familles de particules, nous pensions, simplement, au particules de matière (les fermions) et aux particules messagères (bosons).
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Merci pour le cours sur les particules, mais je suis au courant de tout ça... Finalement vous prenez un virage de 180° (vous parliez de 4 particules stables...).
Donc maintenant ça correspond aux 3 familles de fermions + 1 pour les bosons ? (ça n'a aucun sens).
Donc vous niez l'existence de particules supersymétriques ? (quel candidat pour la matière noire ?)
Les fermions n'ont pas tous un spin 1/2, que faites-vosu du delta++ composé des quarks up up up dans un l'état + + + correspondant à un spin de 3/2.
Qu'est-ce que le graviton ? sinon un boson de spin 2.
Je suis désolé mais je pense que vous avez oublié de répondre à mes questions en chromodynamique quantique.
lien
J'admets qu'il existe 5 bases A C G T et U qui remplace le T je crois pour l'ARN.
igor grichka a écrit :
...A tel point que nous l'avons nous-mêmes rappelé dans un précédent post. Oui, nous parlons bien de 5 dimensions, mais la 5ème dimension est compactifiée à l'échelle de Planck. Si tu as lu les rapports de thèse, tu as vu que Jackiw fait référence, dans son rapport, au terme de Chern Simon. Comme tu pourras le lire dans notre thèse, nous commençons par rappeler qu'il est généralement admis qu'à haute température (température de Planck) une théorie dynamique (i.e. la théorie des champs) perd un degré de liberté par réduction dimensionnelle de la direction genre temps. Dans ce nouveau contexte, il convient par exemple de relever (comme l'a fait Jackiw dans son rapport) que la théorie physique de Yang et Mills est transformée en une théorie de Jauge à trois dimensions. Le point intéressant est alors que le terme de Chern-Simon, introduit par Deser,
Templeton et Jackiw [42], devient naturellement relevant à l'échelle correspondant au couplage entre théorie topologique à quatre dimensions et théorie physique. Or, le terme de Chern-Simon étant, à l'échelle de Planck, associé à une 3-surface genre espace, sa présence dans la théorie apparaît ici comme la condition de fluctuation de la signature de la métrique entre la direction genre temps et la direction genre espace. Ceci simplement parce que le système devenant indépendant de la quatrième coordonnée, celle-ci peut être indifféremment considérée comme genre temps et/ou genre espace sans que le terme de Chern-Simon ne soit perturbé.
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ch'est pour les autres membres du forum, mais j'ai rien compris, je peux trouver ça dans vos thèses ?
igor grichka a écrit :
Donc pour répondre à ta question : à l'échelle de Planck, nous avons bien trois coordonnées d'espace + deux coordonnées de temps (fluctuation de la signature de la métrique entre t et it) ce qui nous donne 5 dimensions. Ce n'est qu'après réduction de la condition KMS (au delà de l'échelle de Planck et vers les grandes échelles) que la cinquième dimension disparaît (si tu préfères, elle est compactifiée à l'échelle de Planck).
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Donc maintenant vous revenez sur ce que vous avez dit ? Il y a deux temps, un réel et l'autre imaginaire pure ? formant alors un temps à deux dimensions ?
Parce que j'avais cru comprendre que la métrique selon vous s'écrit :
[1, 1, 1, exp(itheta)]
donc 4 dimensions avec un argument theta pouvant varier, ce qui représente la 5ème dimension qui est cyclique enroulée à l'échelle de la longueur de Planck. Où me suis-je trompé ? Message édité par bongo1981 le 18-10-2004 à 19:57:21
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