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S'il fallait n'en choisir qu'un, quelle interprétation de la mécanique quantique qualifieriez vous de 'vraie' ?




Attention si vous cliquez sur "voir les résultats" vous ne pourrez plus voter

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Auteur Sujet :

Les interprétations de la physique quantique

n°9125047
xantox
Posté le 04-08-2006 à 16:22:03  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Pourquoi cette notion subjective aurait-elle un sens en Copenhagen et pas en MWI?


Message édité par xantox le 04-08-2006 à 16:24:33

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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
mood
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Posté le 04-08-2006 à 16:22:03  profilanswer
 

n°9125110
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 04-08-2006 à 16:25:40  profilanswer
 

Parce que l'objet physique dans l'interprétation Copenhagen correspond à l'être sentant. En MWI il y a des discontinuités, avec un même objet physique qui devient instantanément plusieurs êtres sentants. On ne peut pas tracer une expérience, sauf vers le passé.

n°9125384
xantox
Posté le 04-08-2006 à 16:45:04  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Parce que l'objet physique dans l'interprétation Copenhagen correspond à l'être sentant. En MWI il y a des discontinuités, avec un même objet physique qui devient instantanément plusieurs êtres sentants. On ne peut pas tracer une expérience, sauf vers le passé.


 
En quoi le fait que ces histoires multiples, causalement isolées, soient simultanées pose un problème? Comme noté auparavant, on pourrait obtenir exactement la même situation en admettant, au lieu qu'un univers MWI, un univers Copenhagen (donc dans lequel tu admet que cela aurait un sens) et où B serait une copie de A isolée dans un autre segment d'espace-temps.

Message cité 1 fois
Message édité par xantox le 04-08-2006 à 16:46:12

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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°9125464
xantox
Posté le 04-08-2006 à 16:50:12  profilanswer
 

ese-aSH a écrit :

l'esprit parcours l'intégrale des monde a l'instant X, n'en retient que la superposition (ce serait pas la premiere approximation de l'esprit) et se base la dessus.


Non! L'"esprit" apparaît dans un domaine classique, non superposé, car l'échelle de temps des processus cérébraux est au délà du seuil de décohérence quantique.


Message édité par xantox le 04-08-2006 à 17:07:29

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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°9125634
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 04-08-2006 à 17:00:59  profilanswer
 


 
Dans l'idée, ça ressemble beaucoup à l'interprétation de Wigner, pour qui c'est la conscience qui provoque l'effondrement de la fonction d'onde.

Message cité 1 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 04-08-2006 à 17:01:21
n°9125718
xantox
Posté le 04-08-2006 à 17:06:08  profilanswer
 

ese-aSH a écrit :

a condition de garder liées processus cérébraux et conscience. u lien scientifique formel a t il été fait a ce sujet ? (moi j'en ai pas la connaissance, c'est du meme accabit que dieu pour moi, la science ne sait pas encore)


Tu entends, si on a pu déterminer que l'origine de la conscience était physique?


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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°9125974
xantox
Posté le 04-08-2006 à 17:20:15  profilanswer
 

ese-aSH a écrit :

oui. enfin l'origine ca me plait pas comme mot :o mais la source, les mécanisme, le support etc... la conscience est elle un phenomene physique ?


Si ce n'est pas un phénomène physique, alors c'est le retour à la case Descartes, les problèmes auxquels tu sera confronté seront :
 
- l'impossibilité de penser l'interaction entre le monde physique et la conscience,
- l'impossibilité de parler de la conscience.


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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°9126171
xantox
Posté le 04-08-2006 à 17:33:21  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

Dans l'idée, ça ressemble beaucoup à l'interprétation de Wigner, pour qui c'est la conscience qui provoque l'effondrement de la fonction d'onde.


 

ese-aSH a écrit :

oui c'est d'ailleurs toi je crois qui avait posté un lien wiki qui en parlait =]


 
 
A noter, que le même Wigner changea d'avis lorsqu'il prit connaissance des premiers travaux sur la décohérence dans les années '70.


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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°9128453
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 04-08-2006 à 21:44:07  profilanswer
 

xantox a écrit :

En quoi le fait que ces histoires multiples, causalement isolées, soient simultanées pose un problème? Comme noté auparavant, on pourrait obtenir exactement la même situation en admettant, au lieu qu'un univers MWI, un univers Copenhagen (donc dans lequel tu admet que cela aurait un sens) et où B serait une copie de A isolée dans un autre segment d'espace-temps.


 
 
Ah mais tout à fait, même dans l'interprétation de Copenhague la question de l'avenir d'un sujet est vaine. Simplement, si on y tient, dans la plupart des cas de Copenhague, cette question admet une réponse. Mais comme tu l'as montré, ça ne veut rien dire que l'avenir de Mr X se trouve ailleurs, autre part, dans un endroit où il existe par hasard un M. Y qui se souvient avoir été M. X...

n°9130052
xantox
Posté le 04-08-2006 à 23:44:00  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Ah mais tout à fait, même dans l'interprétation de Copenhague la question de l'avenir d'un sujet est vaine. Simplement, si on y tient, dans la plupart des cas de Copenhague, cette question admet une réponse. Mais comme tu l'as montré, ça ne veut rien dire que l'avenir de Mr X se trouve ailleurs, autre part, dans un endroit où il existe par hasard un M. Y qui se souvient avoir été M. X...


 
Comment ça, pour toi la question de l'avenir d'un sujet n'a jamais de sens? J'avais pourtant cru en haut de cette page que tu considérais la notion du "futur de Hephaestos" avoir un sens dans Copenhagen car "dans ce cas l'objet physique correspond à l'être sentant"..


Message édité par xantox le 05-08-2006 à 00:30:17

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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
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Posté le 04-08-2006 à 23:44:00  profilanswer
 

n°9132073
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 05-08-2006 à 08:47:20  profilanswer
 

Disons qu'elle n'a pas nécessairement de sens (le mot est peut-être mal choisi. Ici, je dis que la question n'a pas de sens quand elle n'admet pas de réponse). On croit, en tant que sujet, que l'on a un futur et un passé. Un modèle physique cohérent doit expliquer cette croyance, pas nécessairement par la création d'un futur par sujet.
 
Lorsque l'on pose la question de savoir que sera le futur d'un sujet, on sous-entend bien souvent que, évidemment, tout le mode a un futur à moins de mourrir, que cela fait partie de ce qu'on vit, donc de ce qui doit être expliqué par le modèle physique considéré. En réalité, tout ce que doit expliquer le modèle physique, c'est le présent du sujet. C'est pourquoi je dis que la question du futur d'un sujet est vaine, car si l'on parle de sujet, tout ce qui compte c'est son présent. En plus d'être vaine, elle n'a pas de sens dans l'interprétation MWI dans la mesure où elle n'a pas de réponse. Le fait qu'elle ait une réponse dans l'interprétation de Copenhague est, selon moi, un leurre, qui ne la laisse pas moins inutile, mais qui rend l'interprétation illusoirement plus acceptable (je dis ça d'expérience, la dernière fois que j'ai eu cette conversation, avec un physicien des particules qui me prenait pour un benêt, l'un de ses arguments phares était que la MWI était inconsistante car elle ne pouvait pas prévoir dans quel Univers il allait se trouver...).

Message cité 1 fois
Message édité par hephaestos le 05-08-2006 à 08:49:06
n°9133190
xantox
Posté le 05-08-2006 à 13:44:47  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Disons qu'elle n'a pas nécessairement de sens (le mot est peut-être mal choisi. Ici, je dis que la question n'a pas de sens quand elle n'admet pas de réponse). On croit, en tant que sujet, que l'on a un futur et un passé. Un modèle physique cohérent doit expliquer cette croyance, pas nécessairement par la création d'un futur par sujet.
 
Lorsque l'on pose la question de savoir que sera le futur d'un sujet, on sous-entend bien souvent que, évidemment, tout le mode a un futur à moins de mourrir, que cela fait partie de ce qu'on vit, donc de ce qui doit être expliqué par le modèle physique considéré. En réalité, tout ce que doit expliquer le modèle physique, c'est le présent du sujet. C'est pourquoi je dis que la question du futur d'un sujet est vaine, car si l'on parle de sujet, tout ce qui compte c'est son présent. En plus d'être vaine, elle n'a pas de sens dans l'interprétation MWI dans la mesure où elle n'a pas de réponse. Le fait qu'elle ait une réponse dans l'interprétation de Copenhague est, selon moi, un leurre, qui ne la laisse pas moins inutile, mais qui rend l'interprétation illusoirement plus acceptable (je dis ça d'expérience, la dernière fois que j'ai eu cette conversation, avec un physicien des particules qui me prenait pour un benêt, l'un de ses arguments phares était que la MWI était inconsistante car elle ne pouvait pas prévoir dans quel Univers il allait se trouver...).


 
La question du futur d'un sujet n'est certainement pas vaine, car son évolution déterministe est modélisable et que l'on peut en principe prédire ce futur, et vérifier que l'évolution est en accord avec la prédiction. Si ton argument est celui de considérer que le sujet futur ne peut pas être considéré le même sujet que le sujet passé, en raison de son évolution, et que donc on ne peut pas parler du futur d'un sujet car le sujet est instantané, je serai également en désaccord, car l'identité du sujet n'est pas une identité d'état, mais une identité de relations temporelles qui reste invariante dans l'évolution.


Message édité par xantox le 05-08-2006 à 20:38:08

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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°9133803
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 05-08-2006 à 14:59:50  profilanswer
 

l'instantané au sens droit n'existe pas en physique

n°9133861
NHam
Stop, look and listen.
Posté le 05-08-2006 à 15:04:20  profilanswer
 

[:drapal]

n°9133980
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 05-08-2006 à 15:17:56  profilanswer
 

Pour savoir ce que signifie "passé, présent, futur", voici un article sur l'espace-temps de Minkowski.
 
http://www.futura-sciences.com/com [...] r614-2.php


Message édité par daniel_levrai le 05-08-2006 à 15:20:53
n°10274210
xantox
Posté le 01-01-2007 à 23:26:10  profilanswer
 

xantox a écrit :

Je refais un site avec des jolies images bientôt :-)


 
el_boucher a écrit :

Si tu veux bien me tenir au courant Xantox, ça m'intéresse tout ça ;) ce serait sympa !


tomlameche a écrit :

:jap: Merci xantox pour toutes tes interventions sur la cat science ! C'est toujours un plaisir de te lire ! Tu écris des bouquins de vulgarisation ? Si ce n'est pas le cas, il faut t'y mettre...


lokilefourbe a écrit :

J'avais hubert reeves à la télé, j'ai xantox sur internet  [:yaisse2]

 

Puisque ça paraît utile à certains, je me suis convaincu que je ne perdrais pas totalement mon temps si je remettais mon blog sur pieds. Le voici donc enfin :

 

http://strangepaths.com/fr

 

J'essayerai d'y poster regulièrement et pour commencer je ferai des synthèses de quelques interventions passées. Pour le moment il y a quelques jolies images et un post remis à jour depuis mon blog précédent, ainsi qu'une section "Ressources" où je commence à lister une sélection draconienne des meilleures références (livres, cours online, conférences vidéo, papiers fondamentaux..) en physique et sciences de l'information.

 

N'oubliez pas de poster vos contributions et/ou me faire part de vos idées / commentaires en me laissant un mot.

 

Bonne année!


Message édité par xantox le 02-01-2007 à 05:15:37

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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°12061133
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 09-07-2007 à 12:34:06  profilanswer
 

Le changement de paradigme est lancé pour de bon, les derniers résistants sont grabataires ou mort, plus grand chose ne s'oppose à ce que la vérité soit regardée en face.
 
Parce que les arguments des antis se résument essentiellement à ça :

Citation :

This idea was largely dismissed as being too weird.


 
Tout l'article par ici : http://www.nature.com/nature/journ [...] 48015a.pdf
 
See me here, see me there
 
Fifty years ago, a physics student dissatisfied with the standard view of quantum mechanics came up with a radical new interpretation. Mark Buchanan reports on the ensuing debate.
 
In 1957, a young physicist from Princeton University published his first paper — it went virtually unnoticed — and then disappeared from academia. He worked as an engineer and analyst in the defence industry until he died in 1982, at the age of 51. But Hugh Everett’s lasting contribution to science, some physicists argue, stands far out of proportion to his paper tally. His first paper, they say, provided a new way to understand one of the most enduring puzzles of quantum physics. Quantum theory has had many spectacular successes, but physicists have always been unsettled by its logical consistency. The theory, exemplified in Schrödinger’s wave equation, insists that quantum particles such as electrons evolve into weird states of ‘superposition’ in which, among other possibilities, they can be in two places at once. This equation helped to explain the behaviour of atoms, but ordinary objects such as chairs are also made of quantum particles, so why don’t we ever see them in two places at once? One answer to this conundrum — as expressed in the late 1920s by Niels Bohr and Werner Heisenberg in their famous Copenhagen interpretation — was that we don’t see these weird states because they collapse whenever we try to measure them. Everett, in bold contrast, suggested another solution — that the superpositions do affect our world, we simply don’t notice them. As he pointed out, the maths of quantum theory suggests that when we encounter an object of superposition of say, here and there, that superposition draws us in too; splitting us into one being who sees the object here, and another who sees it there. In essence, as a later physicist put it, Everett claimed that quantum physics reveals a Universe that perpetually splits into “many worlds” coexisting side by side. This idea was largely dismissed as being too weird, and many alternatives have been  suggested since. Empirical tests are unhelpful. Critics argue that experiments alone cannot distinguish between the many-worlds idea and some of the alternatives. “If experiments continue to verify quantum theory, we’re going to be in a very difficult position, having to decide between theories not on evidence but on something else,” says physicist and philosopher David Albert from the University of Columbia in New York. Supporters, though, argue that experiments are indeed helping their case — by continuing to find no evidence for the mysterious ‘collapse’ required by the Copenhagen interpretation. Later this year, a select gathering of a few dozen physicists, philosophers and mathematicians will meet at two conferences in Canada and England to explore the status of Everett’s ideas, 50 years on. “The idea,” says philosopher of science Simon Saunders of the University of Oxford, and co-organizer of the meeting in England, “is to assemble the key arguments for and against the interpretation, and to come to a verdict — if not on the interpretation itself, then at least on the precise nature of its strengths and weaknesses.”  
 
Out of control
The interpretations of quantum theory — and the puzzle over why we never experience superpositions — has challenged physicists ever since the theory became indispensible for explaining atomic and nuclear physics early in the twentieth century. Bohr and the early interpreters of quantum theory got around this puzzle simply by dividing the world into classical and quantum parts, and supposing that quantum theory applied only to the latter. By their thinking, electrons and other quantum particles should evolve with quantum wavelike dynamics, but only until they interact with a classical object, such as a measuring device, at which point any superpositions would collapse, leaving just one outcome. Bohr pointed to the inherently uncontrollable nature of quantum interactions to account for the unpredictability of actual measurements. In the 1930s, Hungarian mathematician John von Neumann formalized these ideas in his ‘collapse postulate’, which subsequently became one of the standard rules of quantum mechanics. Using the postulate, one can calculate the probabilities of the different outcomes when a ‘measurement’ takes place, with incredible accuracy. But quantum theory still does not explain in precise detail when or why collapse should occur. For all its success, the theory seemed incomplete. “As they appear in the textbooks”, says physicist Wojciech Zurek of the Los Alamos National Laboratory in New Mexico, “the axioms of quantum theory are inconsistent.”
Bridging the divide
And for many physicists, most prominently Albert Einstein, Bohr’s split between classical and quantum regimes introduced an unacceptable and arbitrary divide in physicists’ view of the world. Quantum theory ought to be able to make sense of classical measuring devices, because these too are made of quantum particles. Restoring such wholeness has been the aim of quantum theorists ever since. Starting in the 1950s, with American physicist David Bohm, theorists have tried their best to develop a coherent quantum theory. Bohm proposed a so-called hidden-variables interpretation, in which quantum particles have unique positions and velocities at all times. Bohm’s theory doesn’t require collapse, but its unusual mathematical structure — and the apparent impossibility of ever measuring these hidden variables experimentally — has made it attractive to only a few physicists. Over the past two decades, various researchers have proposed interpretations that effectively side with Bohr’s view, but make it more specific. These theories propose that Schrödinger’s equation should be modified so that superpositions collapse naturally and, importantly, very rapidly in large, classical objects — thereby providing a more precise explanation of why we never see such superpositions at our level. They do away with the collapse postulate by effectively bringing it into the Schrödinger equation in a mathematically consistent way. Everett’s alternative takes yet another perspective. He simply insisted that collapse never happens, and that everything in the Universe always runs in tune with the wavelike dynamics of the Schrödinger equation. We seem to see things that look like collapse, he argued, only because we’re part of the quantum world too, and so get caught up in its branching superpositions. Take quantum theory seriously, Everett insisted, and it supplies its own interpretation of reality — with the Universe splitting into multiple parallel worlds. “In this view,” says theorist David Deutsch from the University of Oxford, “our Universe is only a tiny facet of a larger multiverse, a highly structured object that contains many universes. Everything in our Universe — including you and me, every atom and every galaxy — has counterparts in these other universes.” All three approaches have their adherents, but for what seems to be a growing number of physicists, especially those working in quantum information and cosmology, it is Everett’s alternative that wins out. “These fields follow the idea that there’s nothing wrong with taking quantum theory to its logical limits,” says Zurek. “And it was Everett who gave us the permission to do this.”  
Two-timing particles
Everett’s idea is gaining popularity, at least in part, because quantum theorists have made progress in solving some of its earlier problems, which were not long ago thought to be fatal. One problem is that although Everett’s view implies that the world splits into multiple branches, it does not, on its own, give a clear recipe for how this branching should take place. In standard quantum theory, for example, an electron in a fuzzy ill-defined state can be thought of as a superposition of multiple states of well-defined position, or, alternatively, as a superposition of states with fuzzy positions but well-defined velocities. Neither picture is more correct than the other. Similarly, Everett’s theory doesn’t provide an obvious right way to identify the multiple co-existing branches that make up a superposition.  
Deceptive behaviour
A body of ideas known as decoherence theory was developed by physicist Dieter Zeh of the University of Heidelberg in Germany in the 1970s, and has been expanded on by Zurek since then. The theory notes that because quantum systems interact with their environment they do not remain in superpositions for long, but instead tend to ‘decohere’. In effect, environmental interactions make quantum systems behave as if their superpositions had collapsed, when in fact they have just become so entangled with the surrounding environment that no experiment, for practical purposes, would be able to detect them; and this is especially true of systems that involve many particles. Many physicists suggest that, when coupled with decoherence, the many-worlds idea provides an attractive package. That’s because decoherence singles out the familiar states of classical objects as being more robust and therefore observable. The idea even has some experimental support, and seems to remove much ambiguity from the many-worlds view. Another long-standing problem for Everett’s view is probability, one of the bedrocks of quantum physics. Using the collapse postulate, the magnitude of the wavefunction can be used to calculate probabilities for the position or velocity of an electron. But the many-worlds perspective, with its insistence on the never-collapsing evolution of quantum systems, says nothing at all about probabilities. “In Everett,” says philosopher of physics Wayne Myrvold of the University of Western Ontario in Canada, “there seems to be no room for statements of probability at all.” Even so, recent work by Deutsch and by philosopher of physics David Wallace, also at the University of Oxford, suggests that quantum probabilities can find a way into the theory — through consideration of how human brains, or those of other organisms, register changes in their environments. They used decision theory — the logical science of optimaldecision making — to  explore how an individualliving in a branching manyworlds universe would behaveif he or she were trying to anticipate real-world outcomes as a accurately as possible. They conclude that such individuals, confronting new outcomes as they entered new branches, would be driven to assigning probabilities to those branches, and would end up using the very same probabilities prescribed in the collapse postulate. Although not everyone is convinced, some physicists think that Deutsch and Wallace succeeded in showing how the probabilities of quantum theory arise naturally from Everett’s theory. “I’m not fully convinced that it all makes sense,” says Myrvold, “but great strides have been made, and it’s less implausible than I used to think.”  
 
Bigger and better
Everett enthusiasts also point to the increasing sophistication of modern experiments, which continue to verify the predictions of quantum theory, with no known exceptions. Using the techniques of atom trapping and quantum optics, experimentalists have observed quantum superpositions in systems containing more and more particles, as Everett’s theory predicts ought to be possible.  “The many-worlds view is slowly becoming the majority preference among physicists,” says Tony Sudbery, a mathematician at the University of York, UK, “at least in part because we see quantum theory working, without any hint of collapse, for systems that are larger and larger.” But Albert says that the idea that experiments lend support to the many-worlds view is wishful thinking. As he points out, all experiments that verify quantum mechanics are consistent with the many-worlds theory and with several of the  alternatives, including Bohm’s interpretation of hidden variables. Observing wavefunction collapse in an experiment would contradict the Everett view, but the failure to do so might simply reflect the difficulty of doing controlled experiments on quantum superpositions. Physicists hope that future experiments will challenge the idea of wavefunction collapse more directly by testing some of the theories that modify the Schrödinger equation. “Unfortunately,” Albert says, “at this point, we’re really very far from being able to do the necessary experiments.” The current record for a quantum superposition is around 1,000 particles, although some researchers have bold plans to search for superposition collapse in a macroscopic object, perhaps a virus containing as many as 106 particles.
Seeing is believing
This is where the debate at the two meetings this year is likely to kick off: with arguments over what experiments can ever prove and whether theorists have really fixed all the conceptual holes in the many-worlds perspective. Although both events have been organized by Everett enthusiasts, they’re unlikely to be onesided affairs, as many researchers still have grave doubts about his ideas. “Even if one accepts ‘many worlds’,” says physicist Roger Penrose of the University of Oxford, “one needs a theory of consciousness, in effect, to explain the physics that we actually perceive going on in the world.” Without it, he argues, the many-worlds theory is putting the cart before the horse. Even Albert, who is lukewarm about the many-worlds view but positive about recent theoretical work, says, “My own guess is that, in the end, it’s not going to work. But at least the people nowadays visibly understand what the worries and problems are.” Saunders and other Everett supporters suggest that those who hold out against the manyworlds picture are often driven, whether they say so or not, by an instinctive dislike of its non-intuitive consequences. “Quantum theory under the Everett interpretation is fantastic — too fantastic for the great majority of physicists to take seriously,” Saunders says. But however they do it, as physicists struggle with the many-worlds interpretation, and the many alternatives, they are at least paying respect to the central idea of Everett’s thesis: to take quantum theory very seriously indeed.
 
 

n°12061551
neojousous
Posté le 09-07-2007 à 13:37:52  profilanswer
 

Ah oui, je pensais pas qu'elle était aussi populaire. C'est un article de qui ? (pour ton lien, il faut payer pour accèder à l'article).
 
Sinon pour l'histoire du record de superposition, le record c'est donc 1000 particules... et ils veulent tester un objet macroscopique de 106 particules, un virus. Mais la superposition  des 1000 particules c'était pas déjà un objet macroscopique ?

n°12061665
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 09-07-2007 à 13:47:58  profilanswer
 

neojousous a écrit :

Ah oui, je pensais pas qu'elle était aussi populaire. C'est un article de qui ? (pour ton lien, il faut payer pour accèder à l'article).
 
Sinon pour l'histoire du record de superposition, le record c'est donc 1000 particules... et ils veulent tester un objet macroscopique de 106 particules, un virus. Mais la superposition  des 1000 particules c'était pas déjà un objet macroscopique ?


 
L'article (une news en réalité) est de Marc Buchanan.
 
Et non, 1000 particules ce n'est pas macroscopiques :o (Tu imagines, un cube de dix molécules de coté, tu tapes dans les 3/4 nm)

n°12062899
neojousous
Posté le 09-07-2007 à 15:37:26  profilanswer
 

Bah alors en quoi un virus de 106 particules (10 fois moins que le record) c'est macroscopique ? Je pige pas du tout...

n°12063680
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 09-07-2007 à 16:55:04  profilanswer
 

C'est 10^6 :)

n°12064019
neojousous
Posté le 09-07-2007 à 17:23:33  profilanswer
 

Ok, je comprend mieux :)

n°12066118
el_boucher
Posté le 09-07-2007 à 20:39:00  profilanswer
 

j'étais à une conférence de David Gross, prix nobel de physique, cette après-midi : il nous a expliqué les enjeux de la "string theory" selon lui, ce qu'elle avait déjà accompli, ce qu'elle pouvait encore  accomplir, et ce qu'elle ne pouvait pas encore accomplir...
 
1h de talk dans un amphi blindé présenté par Alain Aspect c'était pas mal :) (bon, j'ai décroché au bout d'un moment, c'est pas tout à fait mon domaine, mais je salue l'effort de vulgarisation fait)
 
d'ailleurs Xantox : il a présenté des résultats de calcul de simulation tout à fait esthétiques (pourquoi pas les rajouter sur ton blog si tu les trouves...) :
 
ce dont je me rappelle :
 
_ un résultat d'une simulation du vide quantique montrant des évenèments de création/annihilation en fonction du temps, le tout dans une boite de simul' aux conditions aux limites périodiques. Avec les bons mots-clés et un accès aux journaux scientifiques, ça doit être trouvable.
 
_ une simulation montrant le rapprochement de 2 quarks avec l'interaction forte (représentée par des vecteurs) qui apparait au fur et à mesure ainsi que le champ de gluons entre les 2 quarks. Pas mal non plus.
 
sinon, des animations sympas, mais plus classiques, avec des supercordes...etc
 
si jamais il met sa présentation en ligne d'ici quelques jours, je la récupère et je te la fais passer !
 
ciao ciao !


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"This snake-skin jacket is the symbol of my individuality and my belief in personal freedom" - Saylor
n°12067128
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 09-07-2007 à 21:56:52  profilanswer
 

el_boucher a écrit :

"string theory" , ce qu'elle avait déjà accompli

quoi par exemple? d'après ce que je sais elle n'y a rien d'accompli, c'est juste une théorie en développement qui n'a (encore?) rien donné


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du vide, j'en ai plein !
n°12068709
Lalka
_
Posté le 10-07-2007 à 00:00:51  profilanswer
 

hpdp00 a écrit :

quoi par exemple? d'après ce que je sais elle n'y a rien d'accompli, c'est juste une théorie en développement qui n'a (encore?) rien donné


 
+1 un de mes profs ( jean dalibard ou philippe grangier je ne me rappelle plus) en avait parlé comme d'une théorie qui avait été trés prometteuse mais qui finalement n'avait rien donné de valable.
Je n'y connais moi même pas grand chose mais quels résultats a t-elle donné ?

n°12069739
el_boucher
Posté le 10-07-2007 à 07:43:29  profilanswer
 

elle n'a rien donné encore dans le sens où elle n'a fait aucune prédiction pouvant être testée par l'expérience. (et on peut certainement attendre encore un bon moment avant de la tester vraiment, au vu des échelles d'énergies requises).  
Le LHC permettra tout de même, lorsqu'il fonctionnera  :D , en procurant un test à une énergie jamais atteinte auparavant, de voir si la théorie des cordes reste possible ou pas.
 
On aura peut-être plus de réponse grâce à l'observation cosmologique : les progrès d'observation nous permettront de voir des évènements hautement énergétiques (au tout début de l'univers) et de vérifier là encore si la théorie des cordes est plausible ou pas.
 
en gros, l'observation fournit quelques très rares tests (parfois seulement un évènement par an pour certaines expériences...) à très hautes énergies dont on ne contrôle aucun paramètre tandis que les expériences de physiques des particules dans des accélérateurs donnent de nbreux tests dont on contrôle presque tous les paramètres mais on atteint pas encore des énergies assez élevées.
 
-> les 2 méthodes sont plutot complémentaires.
 
 
 
pour revenir à la théorie des cordes, ses apports sont uniquement théoriques et conceptuels, et de ce point de vue, ils sont nombreux :
 
_ Fournit une théorie quantique de la gravitation
_ Donne une vision unifiée des 4 interactions sans contradiction
_ Donne une vision unifiée des différentes particules en expliquant notamment les différences de masse entre ces particules (rapport 100000 entre masse quark up et masse quark down)
_ Permet une interprétation des trous noirs, singularité dans la théorie d'Einstein, rigoureuse
_ Fournit, comme la relativité en son temps, une nouvelle conception de l'espace-temps dans lequel nous vivons et constitue ainsi un nouveau paradigme
 
_ Ne résout pas encore complètement le problème de la constante cosmologique mais apporte de nbreux nouveaux éléments  de réflexion et permet d'avancer sur ce terrain
 
De plus, il y a différentes théories des cordes qui se révèlent être toutes liées par des relations de dualité.
 
c'est une belle théorie dans le sens où elle est extremement symétrique, ne suppose pas grand chose, et explique toutes les interactions, toutes les particules, et fait émerger l'espace-temps.
Elle résout pas mal des problèmes de la physique actuelle où l'on peine tant à marier relativité générale et mécanique quantique ces 2 théories étant contradictoires mais jamais, ni l'une ni l'autre, mise en défaut dans une expérience.
 
 
 
 
bon, j'arrête là pour pas dire trop de bêtise, je travaille en matière condensée moi :D rien à voir donc.
 
Ce message permettra peut-être de donner un aperçu sur la théorie des cordes, mais mon avis personnel reste que la physique est censée nous fournir des lois qui doivent être testées par l'expériences pour être validées ou infirmées.
Dans le cas de la théorie des cordes, il est clair que ça reste pour l'instant un simple jeu de l'esprit, certes élégant, mais dont ne voit pas du tout comment le tester rigoureusement.
 
voilou :)


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"This snake-skin jacket is the symbol of my individuality and my belief in personal freedom" - Saylor
n°12069921
Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 10-07-2007 à 09:23:24  profilanswer
 

el_boucher a écrit :


Le LHC permettra tout de même, lorsqu'il fonctionnera  :D , en procurant un test à une énergie jamais atteinte auparavant, de voir si la théorie des cordes reste possible ou pas.
 


Pour autant que je connaisse quelque chose à la problématique en jeu, il me semble que justement, même si le LHC ne permettait pas de détecter le boson de Higgs, ça n’invaliderait pas la théorie des cordes dans la mesure on il est toujours possible de bricoler les constantes pour mathématiquement repousser les limites basses au-delà de nos capacités actuelles. Ce qui pousse certain à conclure que la théorie des cordes ne fait pas de prédictions véritablement testables.

n°12075186
el_boucher
Posté le 10-07-2007 à 18:44:37  profilanswer
 

je ne suis pas certain d'avoir bien compris mais bon :)
 
en gros, le LHC permet juste d'atteindre des énergies jusque là impossible :
 
cela permet de tester les différentes interactions entre particules : forte, faible, électromagnétique et gravitationnelle à une énergie plus élevée.
 
quand on superpose sur un même diagramme "intensité de la constante de couplage" en fonction de l'énergie (énergie échangée lors de l'interaction : représentation diagrammatique utile pour bien comprendre...), la théorie des cordes prédit un point d'unification là où les 4 courbes se rejoignent pour une énergie gigantesque (je ne donne pas d'ordre de grandeur ici mais c'est 10^"une trentaine" d'eV si je ne me trompe pas...) :  
 
le LHC permet simplement de poursuivre les courbes existantes jusqu'à 10^"une vintaine" d'eV : la forme que vont prendre ces différentes courbes permet alors d'infirmer ou plutot de confirmer l'existence éventuelle d'un point où les courbes se rejoignent à haute énergie (l'unification rêvée par la théorie des cordes).
 
Dans ce sens, le LHC fournit simplement une indication qui ira "soit plutot dans le sens de" soit "plutot dans le sens contraire de" la théorie des cordes mais ne permettra en aucun cas ni de la valider ni de l'infirmer.
 
en espérant avoir été compréhensible !


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n°12075208
el_boucher
Posté le 10-07-2007 à 18:48:37  profilanswer
 

Sinon, c'est vrai que les énergies nécessaires pour véritablement tester la théorie des cordes sont tout à fait inateignables dans un accélérateur aujourd'hui (et peut-être encore dans 1000ans ou à tout jamais....) : seul moyen, observer l'univers puisque ces énergies ont existé il y a plusieurs milliards d'années lorsque l'univers était beaucoup plus dense, plus chaud et où les particules étaient effectivement dotées de ces gammes d'énergie gigantesque !
 
reste à réussir à observer loin dans le passé pour retrouver de telles énergies, c'est-à-dire loin dans l'espace puisque la vitesse de la lumière est finie : d'où le besoin de progresser en cosmologie et en observation en général.
 
c'est là précisément que physique des particules et cosmologie se rejoignent ou en terme plus pompeux "Quand l'infiniment grand rejoint l'infiniment petit"... :D


Message édité par el_boucher le 10-07-2007 à 18:49:43

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"This snake-skin jacket is the symbol of my individuality and my belief in personal freedom" - Saylor
n°16581346
Quantum_Sp​iritual
Posté le 29-10-2008 à 17:02:30  profilanswer
 

Salut à tous,
 
Je prends cette discussion apparemment très tard par rapport au dernier post, mais si personne ne me lit, tant pis...
 
D'un point de vue purement formaliste, l'interprétation transactionnelle pourrait recueillir mon suffrage pour plusieurs raisons, mais surtout parce que c'est une interprétation qui ne refuse pas la réalité physique des ondes mises en jeu, et qui amène des explications à pas mal de paradoxes sans introduire de grandeurs cachées qui m'ont toujours gêné.
 
Néanmoins, au plus j'étudie le sujet, au plus je ressens la nécessité de dépasser le formalisme le plus pur. Je commence à percevoir, et il semblerait que de manière diffuse je ne soit pas le seul, que nous avons à dépasser le concept de ce que nous appelons matière, et admettre une bonne fois pour toutes que ce que nous en connaissons n'est qu'un artefact expérimental, produit par la l'interaction de la mesure avec la nature réelle, sous-jacente, de l'univers, l'espace-temps étant lui même un artefact expérimental.
 
Devant de telle interrogations, nombreux sont ceux qui considèrent que seul un rapprochement entre la science et la spiritualité pourrait permettre à l'humanité de dépasser les barrières actuellement posées, et d'aller plus loin dans la connaissance profonde de l'univers. La spiritualité pourrait permettre à la science de ce défaire de la nécessité de représentation qui lui colle à la peau, tandis que la science pourrait légitimer les avancées empiriques de la spiritualité. Mon vote final ira donc à l'aplanissement de la fonction d'onde par la conscience.
 
Pour ceux que tout cela intéresse, voici l'adresse d'un embryon de blog consacré à ce sujet : http://quantum.spiritual.free.fr
 
Tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, veulent y participer sont les bienvenus.
 
 
Cordialement,

n°16582020
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 29-10-2008 à 18:00:21  profilanswer
 

Quantum_Spiritual a écrit :

seul un rapprochement entre la science et la spiritualité pourrait permettre à l'humanité de dépasser les barrières actuellement posées

ouille
dans le meilleur des cas t'as pas bien saisi le principe scientifique en général (ou spirituel?), dans le pire t'es un crypto-créationiste


---------------
du vide, j'en ai plein !
n°16582326
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 29-10-2008 à 18:27:04  profilanswer
 

BURN THE WITCH §§§ [:hurle]


---------------
Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur.
n°16582526
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 29-10-2008 à 18:43:08  profilanswer
 

Vu les propos de notre ami quantum, je pense qu'il faut le prendre au sens le plus fumeux :D


---------------
Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur.
n°16582569
minusplus
Posté le 29-10-2008 à 18:47:23  profilanswer
 


nomdidiou un des frangins bogdanof ! [:rogr]

n°16584011
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 29-10-2008 à 21:19:52  profilanswer
 

Quantum_Spiritual a écrit :

Salut à tous,
 
Je prends cette discussion apparemment très tard par rapport au dernier post, mais si personne ne me lit, tant pis...
 
D'un point de vue purement formaliste, l'interprétation transactionnelle pourrait recueillir mon suffrage pour plusieurs raisons, mais surtout parce que c'est une interprétation qui ne refuse pas la réalité physique des ondes mises en jeu, et qui amène des explications à pas mal de paradoxes sans introduire de grandeurs cachées qui m'ont toujours gêné.
 
Néanmoins, au plus j'étudie le sujet, au plus je ressens la nécessité de dépasser le formalisme le plus pur. Je commence à percevoir, et il semblerait que de manière diffuse je ne soit pas le seul, que nous avons à dépasser le concept de ce que nous appelons matière, et admettre une bonne fois pour toutes que ce que nous en connaissons n'est qu'un artefact expérimental, produit par la l'interaction de la mesure avec la nature réelle, sous-jacente, de l'univers, l'espace-temps étant lui même un artefact expérimental.
 
Devant de telle interrogations, nombreux sont ceux qui considèrent que seul un rapprochement entre la science et la spiritualité pourrait permettre à l'humanité de dépasser les barrières actuellement posées, et d'aller plus loin dans la connaissance profonde de l'univers. La spiritualité pourrait permettre à la science de ce défaire de la nécessité de représentation qui lui colle à la peau, tandis que la science pourrait légitimer les avancées empiriques de la spiritualité. Mon vote final ira donc à l'aplanissement de la fonction d'onde par la conscience.
 
Pour ceux que tout cela intéresse, voici l'adresse d'un embryon de blog consacré à ce sujet : http://quantum.spiritual.free.fr
 
Tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, veulent y participer sont les bienvenus.
 
 
Cordialement,


 
C'est dommage, ça commençait bien. T'aurais dû t'arrêter au troisième paragraphe, amttha. Celui où tu décris assez justement la limitation absolue de l'homme qui ne peut rien décrire d'autre que ce qu'il voit, aussi mathématicien quantique fût-il. Le truc, c'est que, spiritualité ou pas, on ne peut pas dépasser ça. Ca ne t'empêche pas d'embrasser toute la spiritualité que tu veux, si tu veux aller au paradis ou simplement être heureux, seulement tu n'arriveras rien à connaitre de plus.

n°18034544
The matrix
Chacun fait ce qu'il en veut.
Posté le 04-04-2009 à 12:07:12  profilanswer
 

Bonjour,
 
La physique quantique n'est elle un regard sur les choses indécidés ?
Ne regarde t-on vers l'avenir ou le passé ?


Message édité par The matrix le 04-04-2009 à 12:07:35
n°18035140
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 04-04-2009 à 13:33:30  profilanswer
 

Tiens, un nouveau multi de jovalise...


---------------
Intra-Science  -  To thine own self be true
n°18049535
maurice ch​evallier
Versus Maurice Laspallès
Posté le 06-04-2009 à 08:46:00  profilanswer
 

Eh oui jovalise, la mécanique quantique est un coup porté au spinozisme. C'est pour ça que ça faisait chier Einstein d'ailleurs.

n°18049754
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 06-04-2009 à 09:33:07  profilanswer
 

Quantum_Spiritual a écrit :

Salut à tous,
 
Je prends cette discussion apparemment très tard par rapport au dernier post, mais si personne ne me lit, tant pis...
 
D'un point de vue purement formaliste, l'interprétation transactionnelle pourrait recueillir mon suffrage pour plusieurs raisons, mais surtout parce que c'est une interprétation qui ne refuse pas la réalité physique des ondes mises en jeu, et qui amène des explications à pas mal de paradoxes sans introduire de grandeurs cachées qui m'ont toujours gêné.
 
Néanmoins, au plus j'étudie le sujet, au plus je ressens la nécessité de dépasser le formalisme le plus pur. Je commence à percevoir, et il semblerait que de manière diffuse je ne soit pas le seul, que nous avons à dépasser le concept de ce que nous appelons matière, et admettre une bonne fois pour toutes que ce que nous en connaissons n'est qu'un artefact expérimental, produit par la l'interaction de la mesure avec la nature réelle, sous-jacente, de l'univers, l'espace-temps étant lui même un artefact expérimental.
 
Devant de telle interrogations, nombreux sont ceux qui considèrent que seul un rapprochement entre la science et la spiritualité pourrait permettre à l'humanité de dépasser les barrières actuellement posées, et d'aller plus loin dans la connaissance profonde de l'univers. La spiritualité pourrait permettre à la science de ce défaire de la nécessité de représentation qui lui colle à la peau, tandis que la science pourrait légitimer les avancées empiriques de la spiritualité. Mon vote final ira donc à l'aplanissement de la fonction d'onde par la conscience.
 
Pour ceux que tout cela intéresse, voici l'adresse d'un embryon de blog consacré à ce sujet : http://quantum.spiritual.free.fr
 
Tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, veulent y participer sont les bienvenus.
 
 
Cordialement,


En physique on s'intéresse juste à ce qu'on peut voir et mesurer. Et le mesures se font à travers toutes les interactions possibles et imaginables.
 
Seuls les interactions intéressent les scientifiques. Si je ne peux pas le mesurer avec quel instrument que ce soit, même en supposant que je peux construire tout les appareils possibles et imaginables, genre un LHC en 100 fois plus grand, alors c'est comme si ça n'existait pas, puisque ça n'interagira jamais avec moi.
 
Supposons que l'univers soit rempli de matière appelée "jus de schtroumpf invisible" qui n'a aucune interaction avec la matière. Absolument aucune. Et bien du point de vue physique, ça ne sera jamais mesurable donc ça n'existe pas. Et c'est bien comme ça.
 
La spiritualité n'a rien faire ici. Et il ne faut surtout pas la mélanger avec notre belle physique et ainsi revenir au balbutiements de l'histoire des sciences quand la cosmologie, la science et la théologie étaient étroitement liés (grès antique et autre).


---------------
Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°24189272
theredled
● REC
Posté le 07-10-2010 à 14:30:54  profilanswer
 

Hello, je comprends pas grand chose à la mécanique quantique mais je veux voter quand même :o l'hypothèse la plus déterministe in fine, c'est laquelle ? :o

Message cité 1 fois
Message édité par theredled le 07-10-2010 à 14:32:32

---------------
Contes de fées en yaourt --- --- zed, souviens-toi de ma dernière lettre. --- Rate ta musique
n°24189559
Bob2024
...
Posté le 07-10-2010 à 14:51:34  profilanswer
 

theredled a écrit :

Hello, je comprends pas grand chose à la mécanique quantique mais je veux voter quand même :o l'hypothèse la plus déterministe in fine, c'est laquelle ? :o


Chais pas. Peut-être 4 je crois. Mais c'est fumeux.
La 2 l'est mais c'est un déterminisme un peu virtuel quand même.
 
Sinon, 4 ans plus tard, il n'y a toujours que le rasoir d'Ockham pour trancher ?

mood
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