Reprise du message précédent :

J'aurais dit surtout les variétés, et au sens carrément péjoratif. Variétés qui étaient d'ailleurs autant décriées par une partie des ados et des jeunes, à longueur de temps, que la Starac' l'est aujourd'hui. On ne disait pas une "pétasse", mais une "minette" (employé aussi au masculin) pour désigner la nana qui aimait les chanteurs de variétoche, lisait les mags d'ado ("Frédéric François nous dit tout sur sa couleur préférée !" ) et s'habillait en conséquence. Pas beaucoup de changement de ce côté.   L'ado "cool" écoutait du rock planant au casque, détestait danser, et bien entendu était en permanence dégoûté de la vie, condition sine qua non pour se sentir "différent" et bien plus "lucide" que le jeune beauf ou minet.
 
Ca n'a pas trop changé, donc, si ce n'est que comme le faisait remarquer Mandrill, il n'y avait aucune alternative médiatique pour celui qui préférait Genesis aux Rubettes. Pas de net, pas d'émissions de télé, pas de radios alternatives, peu de magazines (en gros, Best et Rock & Folk), très peu de bouquins, et même très peu d'endroits où acheter des disques un chouia pointus si l'on n'habitait pas Paris (sans parler de leur prix, qui pouvait vite devenir affolant). Et évidemment, pas de magnétoscopes, pas de baladeurs. Le seul moyen de voir un artiste en dehors des concerts était de voir un film au cinoche. Inutile de dire qu'il n'y en avait pas bézef...
 
En fait, une discussion musicale banale entre deux djeunz du milieu des années 70 comportait toujours un passage dans ce genre :
 
Baba 1 : "Pffff... 'toute façon, y'a plus que de la merde, aujourd'hui. Tous les grands ils sont morts."
 
Baba 2 : "Ah ouais dur... Pis t'as vu ce qui passe à la télé ? C'est pathétique ! Mais tous les beaufs ça leur plaît..."
 
Baba 1 : "Bah y'a que le fric, le fric, le fric... T'as vu, même le Floyd ils vendent du Gini, maintenant..."
 
Baba 2 : "Bah le Floyd, 'toute façon, depuis qu'ils ont viré Barrett, ils sont devenus hyper-commerciaux..."
 
Baba 1 : "D'ailleurs, le dernier Atoll il est hyper-génial, ben dans ma classe y'a personne qui connaît, c'est que des minets..."
 
etc...  
 

 
Dans la forme, la Starac' est à mi-chemin entre l'émission de variétés et le "radio crochet" ou le "tremplin", qui se pratiquait déjà à l'époque. Au légendaire Apollo de New York, il y avait dès les années 30 les "nuits amateurs", où chacun pouvait venir jouer devant un public qui le sortait de scène (parfois littéralement ! ) ou le fêtait. En général, un morceau par artiste, et ta future carrière pouvait en dépendre. Evidemment, si la forme est plus ou moins la même, le fond ne l'est pas. Les nuits amateurs de l'Apollo ont lancé la carrière d'artistes comme Ella Fitzgerald, les Jackson Five, Billie Holiday etc. La Starac', c'est plus le tremplin du Golf Drouot...
 
La grosse différence entre la Starac' et les tremplins de l'époque, c'est bien sûr l'audience, multipliée par 1000, et ce d'autant plus que même ceux qui affectent de mépriser tout ça le suivent avec attention pour pouvoir dire le lendemain à quel point c'est nul.  

Du coup j'imagine à quel point des films comme "The Song Remains The Same", "Woodstock" ou "Pink Floyd à Pompeï" devaient être des gros évènements pour les fans de rock!

Tu m'étonnes ! J'ai le souvenir d'un festival du film musical à Paris où l'on pouvait voir successivement "Janis", "Jimi Hendrix" et "200 Motels". Pour de jeunes banlieusards comme nous, c'était un évènement ! On était montés à Paname à dix et on en a parlé ensuite pendant des mois.
 
C'est d'ailleurs l'un de mes grands bonheurs musicaux de notre époque : je peux enfin voir grâce aux DVD des tas d'artistes que j'ai écoutés pendant 20 ou 30 ans et que jamais je n'avais vu autrement qu'en photo. Sam Cooke, Bobby Womack, Big Joe Turner, Aretha Franklin (si l'on excepte son playback dans les Blues Brothers), etc.

borabora ton souvenir de l'époque est très instructif  
Les gens que j'entends parler de cette époque c'est soit des mecs de Rock'n'folk qui embellisent à fond, soit des gens qui kiffait à donf sa mère le top 50 de l'époque, soit des vieux blasés tchatcheurs qui avec le temps retiennent ce qu'ils veulent et inventent le reste (j'exagère pas tant que ça)   ou, plus nombreux, des gens qui racontent pas
Donc merci, j'en veux d'autres, à quand le bouquin là a moins que tu(vous) ne connaisses de bons bouquins sur le sujet    
 
Et sinon Mandrill, ton site de top 50 là très cool aussi ! Ce que je trouves dingue c'est que les 3/4 des morceaux des top 10 de chaque année sont encore ultra-connus ( ou   ou ), contrairement aux top 10 actuel c'est une différence notable, mais comment donc l'expliquer  

Pour vraiment comparer, faudra voir ce qu'il restera des Top 10 actuels dans 30 ans...  
 
Et puis c'est un classement sur l'année, donc à mon avis les 10 premiers ont tous été N°1 à un moment, alors que dans les top 10 de chaque semaine de 1974 il devait y avoir plein de trucs oubliés depuis
Donc ça me surprendrait pas que les 10 titres qui ont le mieux marché en 2005 ( quelle que soit leur qualité ) fassent partie de la playlist de Nostalgie en 2036

Mais c'est nul les Floyd

mais non mais non  

Euh ouais en fait j'ai regardé après mon post les tops des années 80/90 et (même si c'est pas variment comparable)  c'est vrai que pas mal de trucs sont restés aussi. C'est par contre intéressant de voir les trucs dans les top10 complètement oubliés depuis    
1973 : 5. Christian Vidal - Angelique  
1972 : 5. Ringo - Elle je ne veux qu'elle
nan en fait j'ai la flemme de lister
Par contre un truc anglo-saxon dans le top 50 en 1975 c'était rare, en 1995 c'est quasi l'inverse, et en 2005 c'est re-français, sauf que je connais presque rien ds le top50 de 2005   je pense pouvoir en être fier

lol.

Ca, c'est intéressant. En fait, la 1ère fois que ça bascule, c'est en 78, quand les anglo-saxons apparaissent. C'est carrément radical : en 77, un seul titre anglo-saxon dans le Top10 :
 
1.  Laurent Voulzy - Rockcollection
2. Marie Myriam - L'oiseau et l'enfant
3. Michel Sardou - Dix ans plus tôt
4. La Bande à Basile - Les chansons françaises
5. Michel Sardou - La java de Broadway
6. Sheila - Love me baby
7. Boney M - Ma baker
8. Adriano Celentano - Don't play that song
9. Michel Delpech - Le Loir-et-Cher
10. Marie Laforêt - Il a neigé sur yesterday
 
En 78, ça passe à 5 :
 
1.  Bee Gees - How deep is your love
2. John Travolta & Olivia Newton-John - You're the one that I want
3. Umberto Tozzi - Ti amo
4. Boney M - Rivers of Babylon
5. Johnny Hallyday - J'ai oublié de vivre
6. Claude François - Alexandrie, Alexandra
7. Bonnie Tyler - It's a heartache
8. Queen - We will rock you
9. Michel Sardou - En chantant
10. Michèle Torr - Emmène-moi danser ce soir
 
Les raisons en sont sans doute multiples. Tout d'abord, la disco déboule en France en 78 dans le sillage de Saturday Night Fever sorti l'année précédente, et c'est un véritable raz-de-marée. Or personne en France n'est capable de faire de la disco (on verra bien 2 ou 3 rattrapages aux branches comme Sheila ou Cloclo mais bon...), donc bien obligé de passer de l'anglo-saxon. Surtout que la disco chasse sur les mêmes territoires sociologiques que la variété. Donc les radios ne peuvent l'ignorer comme elles avaient ignoré le funk, le reggae ou le prog quelques années avant. L'explosion des radios pirates cette même année a dû sans doute aussi foutre un peu la pétoche aux radios d'état et les obliger à se renouveler un chouia, même si les-dites radios pirates ne risquaient pas de passer de la disco (c'était pas le genre).
 
Ironie : la disco dont le public est globalement composé de ces fameux "minets" ou beaufs si méprisés par la frange rock doit son succès à un film scénarisé par Nick Cohn, le rock critic ultime. Et qui plus est, le film est l'une des charges politiques et sociologiques les plus virulentes de cette période !   Un cas peut-être unique dans l'histoire du cinoche où un film qui présente un sujet de la manière la plus glauque qui soit, non seulement ne va pas en dégoûter les spectateurs, mais va même lancer une mode !   Genre, "depuis que j'ai vu Midnight Express, je rêve de dealer en Turquie". Le film le plus incompris de l'histoire, loin devant ceux de Robbe-Grillet.  
 
Pour le 2ème effet de bascule, le grand retour des frenchies, il faut sans doute prendre en compte la loi sur les quotas de chansons francophones en 1986.
 
Tiens, je viens de m'apercevoir d'un truc qui me fait douter de la méthode utilisée pour ces classements : sur les années 84/85/86, seules années de ma vie où j'ai beaucoup écouté la radio pour des raisons MyLife qu'il est inutile que j'expose ici, le classement est complètement naouak. En 85, trouver "Like a virgin" à la 44ème place et "Purple Rain" à la 67ème, je n'y crois pas une seconde. Encore plus fort : en 84, aucune trace de "Born in the USA" !   Elle passait en boucle à la radio du matin au soir, donc même pas classée dans le Top100, euuuuh...   Pas de Sade, non plus ! Une partie du classement me semble à peu près cohérente, mais il y a des anomalies qui font douter des sources utilisées.
 
(10 minutes plus tard)
 
J'ai trouvé une autre source pour l'année 1984 (ordre alphabétique des titres) :
 
All Night Long Richie, Lionel
Besoin De Rien Envie De Toi Peter & Sloane -
Born in the U.S.A. Springsteen, Bruce
Boys of Summer, The Henley, Don
C’Est Bon Pour Le Moral La Compagnie Créole
Cargo Bauer, Axel -
Dancing In The Dark Springsteen, Bruce
Dès Que Le Vent Soufflera Renaud
Disparue Mader, Jean-Pierre -
E’Mma Toure Kunda
Femme Libérée Dingler, Cookie
Ghostbusters Parker Junior, Ray
Girls Just Want To Have Fun Lauper, Cyndi
I Just Called To Say I Love You Wonder, Stevie
I Want to Know What Love Is Foreigner
Jolie Poupée Menez, Bernard
Jump Van Halen
La p’tite Lady  Vivien Savage
Le Rital Barzotti, Claude
Let’s Go Crazy Prince
Like A Virgin Madonna
Love On The Beat Gainsbourg, Serge
Nice Baie Des Anges Rivers, Dick
On Va S’Aimer Montagné, Gilbert
Owner Of A Lonely Heart Yes
Purple Rain Prince Purple Rain
Red Red Wine UB40
Relax Frankie Goes To Hollywood
Small Town Boy Bronski Beat
Smooth Operator Sade Diamond Life
Still Loving You Scorpions
Suzanna Art Company
T’as le look, Coco  Laroche-Valmont
Tétéou ?  Lio & Jacky
Thriller Jackson, Michael
Time After Time Lauper, Cyndi
Toute Première Fois Mas, Jeanne
Un Autre Monde Telephone
Vladimir Ilitch Sardou, Michel
What’s Love Got to Do With It Turner, Tina -
When Doves Cry Prince
When the rain begins to fall  Pia Zadora & Jermaine Jackson
 
42 morceaux, parmi lesquels plusieurs absents du Top100 plus haut. Coincidence ? La plupart des titres absents du 1er et présents dans le 2ème sont anglo-saxons.  

C'était quoi ces lois ? en tout cas apparemment c'était reparti plus english que jamais dans les 90's, apparemment 91/92 (my god les tubes dance   )...  
 

Les sources sont citées dans l'accueil, c'est visiblement des bouquins, dont c'est pas de la première main, ya des chances que ce soit pas super exact. Ca expliquerait que je ne connaisse rien du top 50 de 2005 ?
 
les classements des ventes de singles by IFOP :
http://www.ifop.com/europe/banque/resulsingles.asp
(ça correspond pas mais c'est pas loin pour 2005 en tout cas
-> c'est quoi ce truc T'ES PAS CAP PINOCCHIO   )

 
Elles sont toujours en vigueur :
 

 
Il y en a une du même genre pour les télés, en plus compliqué.
 

 
Ben j'ai déjà lu des trucs de Daniel Lesueur, et à priori j'aurais tendance à lui faire confiance. Mais je ne sais pas qui est Ferment, par contre. En tout cas, il y a gourance quelque part. Voila les titres absents du Top100 de 1984 que l'on retrouve dans les 42 titres énumérés dans la 2ème source :
 
Born in the U.S.A. Springsteen, Bruce
Boys of Summer, The Henley, Don
C’Est Bon Pour Le Moral La Compagnie Créole
Dancing In The Dark Springsteen, Bruce
Disparue Mader, Jean-Pierre
E’Mma Toure Kunda
I Want to Know What Love Is Foreigner
La p’tite Lady  Vivien Savage
Let’s Go Crazy Prince
Like A Virgin Madonna
Love On The Beat Gainsbourg, Serge
Purple Rain Prince Purple Rain
Red Red Wine UB40
Smooth Operator Sade Diamond Life
Tétéou ?  Lio & Jacky
When Doves Cry Prince
 
Pour Purple Rain et Like a Virgin, on les retrouve en 85, donc ça peut être une confusion de dates ou une différence de calcul pour l'un ou l'autre des classements. Mais pour tous les autres morceaux énumérés ci-dessus, y'a erreur, car ils ont bel et bien été de très gros hits et devraient figurer pour la plupart dans le Top100 à la place d'autres morceaux bien plus obscurs. Y'a un os.  

C'est pas des années 90 ces quotas, loi Toubon non ? en tout cas yen a eu d'autres dans les 90s, c'est ce qui avait fait entre autres que skyrock s'est mis au rap il me semble...

Non, Toubon c'était plutôt les tentatives de lois sur le thème "l'anglais c'est mal". "Cédé" au lieu de CD, "logiciel contributif" au lieu de shareware et autres niaiseries. Il s'est finalement fait bouler par le Conseil constitutionnel, et ce n'est plus aujourd'hui qu'une source de rigolade intense chez les nerds (pardon... les "personnes à la fois socialement handicapées et passionnées d'informatique" ). Bon, j'exagère un peu : il a quand même réussi à faire passer une loi pour limiter ou interdire les langues étrangères dans les notices d'emploi ou les pubs. C'était pas un luxe, mais d'un autre côté, quand on voit les traductions de certaines notices, on se prend à regretter un texte clair en anglais !  
 
Les lois sur les quotas, c'était le CSA. Celle que j'ai quotée plus haut est de septembre 1986.

Certaines personnes feraient donc "du révisionisme musical ???
Mais la liste donnée me parait très représentative de l'époque (mais on est plus trop dans les seventies, mais en plein dans les eighties...

cf titre du topic

Il a été changé ? nan ?  (damned, je suis fait )

Ca m'en a tout l'air, oui.   D'un autre côté, c'est peut-être l'auteur du site qui a mal interprété ses sources. Mais inclure "Deux ailes et trois plumes" d'Enrico Macias ou "Voulez-vous danser" de Ricchi & Poveri (????) et omettre "When Doves Cry", "Smooth Operator" ou "Born in the USA", y'a comme un blême.   Pareil pour "Boys of Summer" de l'ex-Eagle Don Henley : non seulement il passait en boucle à la radio, mais le clip de Mondino passait aussi en boucle à la télé et récolta même le MTV Music Video Award du meilleur clip de l'année. C'était vraiment un morceau incontournable cette année-là, qu'on l'aime ou pas. Alors son absence dans le Top100, j'y crois pas.
 
Bon, cela dit, on s'en fout un peu, même si c'est agaçant.  

Si vous êtes plutot mordu de rock progressif, venez sur http://www.amarokprog.net. C'est certainement le meilleur site du genre et ils ont un forum vraiment sympa.

la traduction serait: bonimenteur >> http://www.wordreference.com/enfr/operator

 
et patrick hernandez ?    

Et Cerone ?

Mea culpa, j'ai effectivement oublié nos deux blaireaux de la disco !   A noter quand même qu'aucun des deux n'a percé sur un label français.  

je rappelle les podcasts de classic 21 , surtout "les making of" qui relatent la conception des albums mythiques du rock .
 
http://www.classic21.be/rtbf_2000/ [...] 2fhomepage

mais de toute manière la france n'est pas franchement un pays de "musique", on en écoute certes, mais au niveau créatif y'a pas grand-chose. à part bernard bien sûr.

Minet ?

Menez ?

Et un topic relancé, un §§§§§§§§§!

Lavilliers?

Ah un nouveau topic vieux cons !

 
Nous le sommes/serons tous un jour ou l'autre.

tonton borabora, raconte nous maintenant le festival de l'isle de wight et celui d'altamont      

Le deuxième album de Sean Lennon vous ramènera directement à l'époque des Beatles. Essayez le, quoique un peu répétitif, il est excellent.

Ah oui je me suis dit en le voyant en promo qu'il fallait que j'écoute ce que fait le rejeton. Son 1er album aussi d'ailleurs.

Boh, y'a pas grand chose à raconter. Je rectifie déjà un truc : j'ai écrit une connerie au-dessus. Le festival de Wight a eu lieu après Altamont. Sorry...
 
L'Isle of Wight était un ratage, malgré quelques bons sets. Une partie du public anglais décida d'imiter celui de Woodstock et de ne pas payer. Problème : ce qui avait été spontané et géré de manière complètement improvisée à Woodstock tourna à l'affrontement et aux engueulades à Wight. Plusieurs artistes, notamment Joni Mitchell que l'on voit dans le film au bord des larmes, virent leur set perturbé par les conflits. Le film est minable et copie celui sur Woodstock de manière assez ringarde. L'année était 70 et cette fois on pouvait enterrer les années 60.
 
Altamont, c'était 4 mois après Woodstock et tout ce que l'on en retient depuis est le meurtre d'un jeune noir durant le set des Stones, par un des Hell's Angels qui assuraient le service d'ordre. Voir à ce propos le livre de Bégaudeau paru l'année dernière chez Naive :
 

 
Il plante bien le changement qui s'opéra chez Jagger et les Stones après Altamont.
 
Une chose est sûre : après 70, on change d'époque.  

Zarb toussa, j'ai toujours entendu dire que The Doors n'y etait pas a cause d'un certain proces a Miami...
 
quand au Stone il n'ont clairement pas été inviter voila le pourquoi de Altamont.

 
 
Pour les plus jeunes qui ne connaissent pas, je recommande le dvd Gimme Shelter :
 

en écoutant à l'instant joe cocker sur france inter, je ne comprends pas comment ce type a eu ce succès. quel daubasse infame beurk caca pouah.

Cocker, c'est comme Rod Stewart : une 1ère partie de carrière admirable, puis le passage au MOR et une longue suite de disques de maÿrde.  

ah ouais rod stewart aussi, bonne analogie

MOR?