Reprise du message précédent :

des années 70 je retiens:
 
- le disco
- les débuts de la musique électronique: Jm Jarre, Vangélis, ..
- L'île aux enfants
- l'invasion des magnétoscopes et séries japonaises
- les appareils moulinex et seb oranges
- les livres et films de science fiction
- les séries Cosmos 1999, l'âge de cristal, le club des Cinq, l'autobus à impériale
- à suivre

et sur le rock : le groupe Kiss, Rod Stewart

parmis ceux que j'aime dans ces décennies:
David Bowie, en particulier sa période Ziggy Sardust et Fleetwood Mac.

Et Tangerine Dream  

Arrete avec Klaus Schulze et Kraftwerk ils essayaient tous de faire du Jarre sans y arriver pourtant ils essayaient, ils se donnaient du mal hein, pendant 1/2h non-stop des fois !  
 
Lianhua > musicalement il s'est passé des choses autrement plus merveilleuses que les disques de tes parents    après je me plante peut-etre et tu as peut-etre 52 ans et c'est ta jeunesse c'est possible aussi.
Pour l'île aux enfants je suis d'accord.

Y aurait-il de l'ironie?    
 
M'en fous j'aime bien JMJ, Vangelis, Tangerine, Klaus, Kraftwerk  
 

 
 

Je vais forcément en oublier moi aussi, mais les trucs impossibles à éviter dans les 70's et qu'il n'a pas mentionné : le funk, le reggae, le progressif, le rock de stade, le rock FM, le rock californien, le hard-rock, plus des tonnes et des tonnes de daubes infâmes françaises ou parfois anglo-saxonnes qui composaient le vrai quotidien musical de cette époque et dont on ne parle plus aujourd'hui (et pour cause !   ). Cela dit, il a énuméré ce qu'il "retenait" des 70's, donc je pense pas qu'il visait à l'exhaustivité. Néanmoins, l'énumération avec séries télé et appareils ménagers fait furieusement penser à un truc repiqué dans un des nombreux bouquins de ce genre :
 

 
Mais même si c'est le cas, peut-être a-t-il vécu cette période. Passé un certain âge, on a besoin d'un peu d'aide pour se souvenir de sa jeunesse.  
 

rien à ajouter!

à Theredled :
"Lianhua > musicalement il s'est passé des choses autrement plus merveilleuses que les disques de tes parents    après je me plante peut-etre et tu as peut-etre 52 ans et c'est ta jeunesse c'est possible aussi."
 
= tu as l'air sûr de toi, hé bien tu te plantes mon gars
cette fois c'est moi qui pouffe de rire.
 
balance un peu tes choses "merveilleuses" que tout le monde en profite ici.
 

Cf 14 pages précédentes
Et en particulier le post précédent le tien    
 
Au fait, je me plante d'accord, mais sur quoi ?
 
BoraBora > + le Punk  

Trop tard, je l'ai déjà fait juste après son post, en mettant en vrac choses "merveilleuses" et mmmh... nettement moins merveilleuses. Je suis le premier à trouver que les années 70 étaient médiocres en matière de musique, surtout relativement aux 60's, et j'ai fait remarquer de nombreuses fois que la réalité commerciale (ce qui passait à la radio, à la télé) était bien plus naze qu'aujourd'hui, contrairement à ce que tous les jeunes imaginent. Donc je ne vais pas défendre les 70's "âge d'or" musical. De là à ne retenir que la disco, la musique électronique, Kiss et Rod Stewart, euuuuuuh... faut quand même pas charrier non plus. Peut-être ne t'intéressais-tu pas à la musique, tout simplement ? Parce qu'avoir vécu les 70's et oublier Eagles, Neil Young, Stones, Marley, Led Zeppelin, Pink Floyd, Carole King, les divers ex-Beatles, Stevie Wonder, Marvin Gaye etc., même moi j'aurais pas osé.  

"Peut-être ne t'intéressais-tu pas à la musique, tout simplement ?"
 
= pourquoi vous avez l'air si méprisants ici dans ce topic ?? vous avez une haute estime de vous même, non ?

Ya pas de honte à pas s'intéresser à la musique hein c'est dommage c'est tout

A part Marley tu ne cites que du caca

Neil Young Led Zep Floyd    Stevie Wonder Marvin Gaye   ? comme quoi le caca ça a du bon parfois
ceci fleure bon la provocation  

J'ai jamais compris pourquoi tout ce foin autours des Pink Daube...

Ben que t'adhère pas ok, mais t'en connais d'autres dans le mm genre de trucs toi ? Voila pkoi
Pis noie pas le poisson, ya tous les autres

personne n'est méprisant, on cause un peu "grande gueule", et on a un humour particulier à base de taquinerie mais rien de méchant, c'est tout, tu t'y feras t'inquiètes

C'était juste une question, pour essayer de comprendre comment tu as pu faire pour passer à côté de tellement de trucs. Tu ne veux pas y répondre ? Je vois pas en quoi il est méprisant de demander à quelqu'un s'il s'intéresse à la musique ou pas. Je m'intéresse pas au théâtre. Si je dis que tout ce que je retiens des 70's, c'est le Café de la gare, et qu'on me réponds qu'il y avait un paquet d'autres trucs, je n'irai pas me vexer.    
 
Puis bon, vu la manière dont tu as répondu à theredled, tu es mal placé pour parler de mépris et de hauteur.    
 
   
 
J'ai jamais compris tout ce foin autour de Nirvana. Les "groupes-cultes-de-la-légende-d'une-génération", c'est toujours assez ridicule dans la surévaluation. Dylan s'est battu la moitié de sa vie pour refuser d'être "la voix d'une génération", et il n'a même pas réussi.    
 
Tu sais, perso, il faudrait me payer pour que je réécoute The Wall en entier un jour, mais bon... A côté de Kiss ou du Rod Stewart des 70's, le Floyd ne fait quand même pas pâle figure (doux euphémisme).  
 

Bah j'ai préféré ne pas citer le punk parce que d'une part il sonne justement le glas de pas mal de genres musicaux que l'on associe étroitement aux 70's (le prog en tête, qui ne s'en est jamais remis), et d'autre part il était on ne peut plus facile de passer à côté en France. Chez nous, le punk a commencé à faire des vagues au début des 80's seulement, du fait de la scène indé française post-punk.

et de Plastic Bertrand!

Ah oui mais "Ca plane pour moi" c'était bien les années 70 ! D'un autre côté, les répercussions commerciales de Plastic Bertrand sur les ventes des Pistols, Clash et autres Damned sont restées très faibles.
 
Symptomatique de l'impact insignifiant du punk en France dans les 70's, d'ailleurs : le premier album du Clash qui a cartonné chez nous est London Calling, donc celui qu'ils ont eux-mêmes qualifié d'album "pour faire chier les punks".  

à Theredled et BoraBora : vous êtes super sûrs de vous les gars. Dans vos messages vos phrases commencent par "je". C'est éloquent.
 
allez des années 70's j'ai retenu aussi les bons films de Wu Xia. un bon coup de "Kung Fu Fighting" (ah zut c'est Village People !!!)

 
De 1 / dans mon cas c'est tout à fait faux
 
De 2 / je vois pas ce qu'il y a de mal par commencer des phrases par je.
 
Oups : "Qu'il y a-t-il de mal à commencer ses phrases par la première personne du singulier" c'est mieux là ?
 
De 3 / oui on est sûr de nous quand on dit qu'il y a plus important que Kiss et Rod Stewart dans les 70s, pour la simple et bonne raison que la musique est un sujet qu'on connait relativement bien.
Maintenant personnellement je suis tout à fait ouvert au dialogue, mais visiblement tu préfères l'attaque personnelle    
 
De 4 / au final tu as quel âge (en gros) ?

Il faut quelques années afin de savoir apprécier la musique , atteindre une maturité musicale, et pour ne pas dire des trucs comme "Il n'y a que Bob Marley de bien dans les 70's".Peut être sont-ils un peu jeunes.

ce que je retiens des seventies c'est l'age d'or du rock des groupes de legende qui sont entre dans l'histoire  
 
sex pistols
deep purple
rose tattoo
trust
AC/DC
pink floyd
led zeppelin
van halen
black sabbath
 
 
 
EDIT  arf a l'epoque c'etait de la bonne zik

vous n'êtes vraiment pas intéressants, englués dans vos certitudes de "connaître la musique".  
je quitte ce topic de gens butés.

Tout le monde ne peut pas avoir ton ouverture d'esprit    
A la prochaine  

Non, c'est Carl Douglas, rien à voir. Oooops... j'ai encore fait preuve de certitudes qui m'engluent.      

Quelqu'un a compris quelque chose à sa réaction ?

Pour moi les seventies c'est Woodstock, avec certainement l'un des concert ayant réuni le plus de "monuments", comme on en reverra probablement jamais, même à la starac.
Jimi Hendrix, Joan Baez, Santana, crosby still nash & Young, Janis Joplin, The Who....
 
C'était l'époque de la guerre du Vietnam, de Mohamed Ali, l'époque de la libération sexuelle, l'époque où tout le monde voulait refaire le monde, l'époque de tous les possibles, mais aussi l'époque où commencent les problèmes de chômage, de pétrole, la fin des 30 glorieuses.  
Je trouve dans cette époque une énergie incroyable dans la musique, ou le rock était encore brut, où il y avait encore des "vrais" groupes de musiciens, contrairement aux années 80 qui sont pour moi les années "FM".
(bien sur on pourra trouver pleins de contre-exemples à ce que j'ai écrit, mais c'est comme ça que je ressens cette époque.)

 
pour moi woodstock c'est en 69    
 
HUMOUR wééééééééééééééééééééééé §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
 

Oui bon, c'est le tout début des seventies quoi...ou encore la toute fin des années 60.

oui je sais j'rigolais  
 

C'est comme cela aussi que je l'ai ressenti quand je l'ai vu avec du retard en 73 ou 74. Non pas comme représentatif des 70's, puisque blague à part, il est vrai que Woodstock n'a pas grand chose à voir avec elles. Mais comme la preuve d'un possible, d'une vie différente etc. Evidemment, c'était de belles illusions romantiques typiquement adolescentes, mais ça m'a fait mal au cul de devoir finir par l'admettre un certain nombre d'années plus tard.
 
Sur Wikipedia, on peut lire à propos de Woodstock "Le festival fut le point culminant de la contre-culture des années 1960 et de la culture hippie". Et c'est exactement ça, un point culminant après lequel c'est la redescente brutale. Aucun des idéaux mis en avant par le film, qui se veut très prosélyte, ou tout au moins édifiant, n'a été concrétisé. Et pour cause : sur les 400 000 jeunes blancs (oui, la nuance est d'importance) qui s'étaient déplacés, la quasi totalité venaient de chez leurs parents pour passer un week-end à draguer et écouter de la musique puis sont retournés chez eux. Au final, juste une mode (des fringues, des coupes de cheveux, un argot) et de l'entertainment. En ce sens, le film est assez pute, mêlant une poignée de purs et durs (la Hog Farm) à l'immense public pas bien concerné par le truc (que celui qui n'a jamais eu envie de passer sa vie en communauté sous un dôme géodésique en buvant des infusions de racines dans la position du lotus, le Mother's Earth Catalog à la main, leur jette la 1ère pierre). Il mêle aussi des artistes très engagés (Baez, Guthrie, Havens) à d'autres complètement j'm'enfoutistes (Ten Years After, Sha-Na-Na), voire carrément hostiles (The Who). Tout ça en donnant l'impression que tout ce beau monde était exactement sur la même longueur d'onde, ce qui est évidemment hypocrite.
 
Le seul véritable engagement et résultat positif de la génération Woodstock fut l'arrêt de la guerre du Vietnam, ce qui est compréhensible puisque les mecs se battaient pour leur peau : n'importe quel jeune homme pouvait recevoir d'un jour à l'autre sa convocation. Pour le reste, il faut hélas avouer que Woodstock a un petit côté "fin de siècle". Le montage de Scorcese à la fin du film est peut-être d'ailleurs le "vrai" moment de vérité du festival. Surimposer le déchirant et mélancolique instrumental d'Hendrix sur cet océan de boue et d'ordures au milieu duquel s'ébattent une minuscule poignée de courageux qui tentent de nettoyer un peu est très parlant : la fête a duré 3 ou 4 ans, elle est finie, il est temps de rentrer chez soi et laisser la place aux années 70.
 
La plupart des artistes présents à Woodstock, qu'ils soient ou non représentés sur les albums ou dans le film, n'auront jamais de carrière en dehors de ce court quart d'heure de gloire de la fin des 60's, ou se borneront à radoter pendant toutes les 70's, ou seront morts peu de temps après.
 
A la trappe : Arlo Guthrie et son sympatoche mais anodin "Alice's Restaurant", l'épouvantable folkeuse Melanie, le très limité et répétitif Richie Havens, la carrière solo de John Sebastian (le bisounours hippie), les revivalistes rigolos-2-minutes-mais-faut-pas-abuser Sha-Na-Na...
 
Artistiquement lessivés : la scène West Coast psychédélique. Jefferson Airplane, Grateful Dead (qui continuera néanmoins pendant 4 siècles à donner des concerts remboursés par la sécu aux insomniaques), Country Joe & The Fish (qui s'effondre en même temps que la guerre du Vietnam).
 
Tellement camés qu'il seront morts dans les quelques années qui suivent : Hendrix, Joplin, Alan "Blind Owl" Wilson (Canned Heat).
 
Tellement camés qu'ils ne sortiront plus que des albums de merde dans les années qui suivent : Joe Cocker, Crosby, Stills & Nash.
 
Le seul groupe inconnu qui profitera de son lancement à Woodstock sera Santana, qui fera une belle carrière, certes avec des hauts et des bas, mais sans vraie interruption. Le seul groupe connu qui avait encore une belle carrière devant lui était The Who, qui ironiquement détesta Woodstock et voulait péter la tronche de tout le monde en apprenant qu'ils ne seraient pas payés (voir aussi "l'incident Abbie Hoffman"   ).
 
On remarque aussi que de nombreux groupes majeurs sont absents, pour des raisons diverses. La plupart tout simplement parce qu'ils refusèrent, d'où la profusion durant le festival d'artistes mineurs, voire minables, pour boucher les trous.
 
Refus nets et francs : les Doors (Morrison était agoraphobe), Jethro Tull, Led Zeppelin (on leur avait proposé un concert ailleurs mieux payé), les Byrds, Frank Zappa...
 
Absents emblématiques : les trois figures musicales les plus importantes de 54 à 69. Dylan envoya chier (les hippies le gonflaient), les Beatles étaient déjà en cours de suicide interne (Lennon proposa de venir avec le Plastic Ono Band, mais ce sont les organisateurs du festival qui refusèrent   ) et Presley, à qui personne ne proposa d'être présent, malgré son come-back de 68 qui avait mis tout le monde à genoux.
 
Au final, évènement assez amer, où joie bonne enfant et rêve d'une utopie réalisable côtoient puérilité, frime, calcul et démagogie. Un festival schizophrène ? En tout cas, le suivant sera l'Isle of Wight, où l'on reviendra sur terre, puis Altamont, où l'on reviendra sous terre.  

En fait les 70's pour le grand public c'était bien plus Dalida, Cloclo, Mike Brant, ABBA, Mireille Mathieu... non?  
 
 
Allez, au hasard : http://sites.estvideo.net/hit.parade/1974.htm
 
Belle playlist hein? Aujourd'hui on trouve sans doute ces morceaux sympathiques quand on zappe sur RFM ou Bides & Musiques, mais imaginez tout ça en boucle à la radio, tout le temps... Oui, toi le lycéen, pense à ton quotidien, pense à tous ces relous qui te saoulent toute la journée avec Obispo et M.Pokora, et maintenant dis toi qu'en 74 c'est pareil, avec seulement 3 ou 4 radios ( pas encore de FM ), pas d'internet, pas de portables et toute le monde avec un peu plus de cheveux, puis remplace les artistes sus-cités par C.Jérome et Richard Anthony!  
 
C'était la séquence "choisis entre la peste et le choléra"
 
NB: ce post a été écrit en même temps que le fleuve de Borabora juste au dessus, que je vais lire dès à présent  

Oh mon dieu ! Et les Rubettes, Bimbo Jet, Pierre Groscolas, Claude Michel Schönberg !   Au milieu de tout cela, ABBA était la crème de la crème.  

Oui, c'est vrai que les 70's en France c'était aussi les variétés-j'emploie ce terme presque au sens péjooratif du terme-, avec les show de Maritie et Gilbert Carpentier. Avec les Dalida, Cloclo, Polnareff, il était une fois, Sardou, Hervé Vilar, frédéric François, Joe Dassin...un esprit que veut relancer la Starac je suppose...

Vache! Polnareff coincé entre Dalida et Il était une fois t'es dur là!

J'aurais dit surtout les variétés, et au sens carrément péjoratif. Variétés qui étaient d'ailleurs autant décriées par une partie des ados et des jeunes, à longueur de temps, que la Starac' l'est aujourd'hui. On ne disait pas une "pétasse", mais une "minette" (employé aussi au masculin) pour désigner la nana qui aimait les chanteurs de variétoche, lisait les mags d'ado ("Frédéric François nous dit tout sur sa couleur préférée !" ) et s'habillait en conséquence. Pas beaucoup de changement de ce côté.   L'ado "cool" écoutait du rock planant au casque, détestait danser, et bien entendu était en permanence dégoûté de la vie, condition sine qua non pour se sentir "différent" et bien plus "lucide" que le jeune beauf ou minet.
 
Ca n'a pas trop changé, donc, si ce n'est que comme le faisait remarquer Mandrill, il n'y avait aucune alternative médiatique pour celui qui préférait Genesis aux Rubettes. Pas de net, pas d'émissions de télé, pas de radios alternatives, peu de magazines (en gros, Best et Rock & Folk), très peu de bouquins, et même très peu d'endroits où acheter des disques un chouia pointus si l'on n'habitait pas Paris (sans parler de leur prix, qui pouvait vite devenir affolant). Et évidemment, pas de magnétoscopes, pas de baladeurs. Le seul moyen de voir un artiste en dehors des concerts était de voir un film au cinoche. Inutile de dire qu'il n'y en avait pas bézef...
 
En fait, une discussion musicale banale entre deux djeunz du milieu des années 70 comportait toujours un passage dans ce genre :
 
Baba 1 : "Pffff... 'toute façon, y'a plus que de la merde, aujourd'hui. Tous les grands ils sont morts."
 
Baba 2 : "Ah ouais dur... Pis t'as vu ce qui passe à la télé ? C'est pathétique ! Mais tous les beaufs ça leur plaît..."
 
Baba 1 : "Bah y'a que le fric, le fric, le fric... T'as vu, même le Floyd ils vendent du Gini, maintenant..."
 
Baba 2 : "Bah le Floyd, 'toute façon, depuis qu'ils ont viré Barrett, ils sont devenus hyper-commerciaux..."
 
Baba 1 : "D'ailleurs, le dernier Atoll il est hyper-génial, ben dans ma classe y'a personne qui connaît, c'est que des minets..."
 
etc...  
 

 
Dans la forme, la Starac' est à mi-chemin entre l'émission de variétés et le "radio crochet" ou le "tremplin", qui se pratiquait déjà à l'époque. Au légendaire Apollo de New York, il y avait dès les années 30 les "nuits amateurs", où chacun pouvait venir jouer devant un public qui le sortait de scène (parfois littéralement ! ) ou le fêtait. En général, un morceau par artiste, et ta future carrière pouvait en dépendre. Evidemment, si la forme est plus ou moins la même, le fond ne l'est pas. Les nuits amateurs de l'Apollo ont lancé la carrière d'artistes comme Ella Fitzgerald, les Jackson Five, Billie Holiday etc. La Starac', c'est plus le tremplin du Golf Drouot...
 
La grosse différence entre la Starac' et les tremplins de l'époque, c'est bien sûr l'audience, multipliée par 1000, et ce d'autant plus que même ceux qui affectent de mépriser tout ça le suivent avec attention pour pouvoir dire le lendemain à quel point c'est nul.