Reprise du message précédent :
Aller deux autres petites dont je me souviens

Un matin d'hiver, c'est l'heure d'aller prendre le bus pour aller au bahut.
Pour aller a l'arrêt de bus, je sort de chez moi, monte une rue, tourne a gauche dans une autre rue au bout de laquelle est la route principale, l'arrêt est au niveau de l'angle du bout de la rue a droite, ce qui fait que je peux voir le bus passer et taper un sprint au besoin.
Bien entendu c'est l'hiver, y'a du verglas par endroit, j'ai la tête dans l'fion, et a peine tourné dans la deuxième rue que je vois le bus qui passe au loin, mayrde faut que je sprint :
-Calcul de la trajectoire optimal
-Détection rapide des plaques de verglas
-Motivation.
-Motivation..
-Motivation...
GO

Je commence a courir, je gère bien mon truc, j'évite les plaques trop glissante, j'arrive pas loin de l'arrêt, le bus est encore la, y'a encore des gens qui montent, et la en plein élan, tel un T-800 je détecte un truc que j'avais oublié dans mon calcul de trajectoire optimal a haute vitesse, une barrière, celle qu'on lève pour bloquer une place de parking ou un passage, re-calcul rapide, pas moyen de la contourner, vu la vitesse acquise et le combo verglas+ neige, si je fait un écart je me viande, pas de problème je vais sauter par dessus  

A ce moment un de mes pieds s'accroche a cette barrière pourtant pas haute du tout, et je passe de la verticale a l'horizontale face contre terre plus rapidement que j'ai le temps de me dire "WTF???"

Je lève la tête, le bus est encore la, tout le monde collé a la fenêtre genre ou   , je me relève, monte dans le bus l'air de rien, on me demande si ça va, je réponds que oui tout en me frottant de partout pour enlever les quelques bonus qui sont venus se coller a moi pendant mon offrande au sol, plus de peur que de mal...

Une autre, pendant mon BEP, en cours, mais le prof a du s'absenter 5mn, un collegue s'amuse a vouloir me foutre du tippex sur la gueule, et il arrive a m'avoir sur le front...
je cherche pas a comprendre je prends vite mon pull en laine, j'ai pas de miroir pour voir ou est la tache, et je me frotte le front comme un fou, mon collègue insiste "attention c'est une grosse tache frotte bien"....
Je fini par aller au chiotte constater les dégâts, en fait y'a une tache de rien du tout, et j'ai frotter comme un fou a m'en faire partir la premiere couche de peau, mais pas au bon endroit.....On m'a appeler Gorbatchev pendant 2 semaines

j'ai fait starsky et hutch en montant dans le bus une fois.
 
meme genre de situation mais je vois le bus de l'autre coté de la rue. or de mon coté, un autre bus est en stationnement à l'arret d'en face et bouche littéralement la vue.
trop concentré sur le fait que je vais loupé le mien, je traverse sans regarder, là une voiture qui doublait le bus sur ma rive pile et instinct de survie oblige, je saute dans min élan pour pas me faire faucher les jambes.
j'ai passé tout son capot en glissade mais ca ne m'arrete pas, je veux mon bus je l'aurai, je continue à courir et finit par m'engouffrer dans le bus où je rejoins direct un pote de classe.
Là bien sur, une demi seconde s'écoule et comme le souffle de la bombe vient après l'éclair lumineux, grosse prise de conscience, le temps s'arrete (presque pour de vrai).
en fait, ca fait dix bonnes secondes que je suis dans le bus et on a toujours pas redémarré, tous les gens me matte avec des yeux de merlan frit, l'automobiliste toujours sous le chocs n'a pas encore redémarré ni même le chauffeur de bus qui me lance "ca va gamin?! faut pas risquer sa vie pour aller à l'école hein!"
tout le bus mort de rire, genre gros soulagement général, plus de peur que de mal.
mon pote en épic face palm

Classique, mais efficace    
 

Gorbatchev, excellent    

Sympatiques tes hontes

Fo tjs regarder si ya pas de voitures qui doublent le bus...

Ouais trop

 
On demande la brigade du fake.

                        /

 
 

lol gorbatchev  

c'est vrai que j'ai pour habitude de m'inventer une vie, surtout pour paraitre "je sais pas bien quoi d'ailleurs" sur le topic honte HFR.  

en plus, si t'appelle la brigade du fake pour un type qu'a pas regardé avant de traverser la route, tu vas mener plus d'une enquete

Une tite honte de jeunesse    :
 
A l’époque, j’étais secrètement amoureux d’une fille qui m’avais malheureusement bestfriendisé et je m’étais dit que pour l’emballer j’allais lui apprendre a faire du roller (Mon dieu que j’étais naïf)  
 
Donc un jour d’été je lui donne rendez vous avec une autre de ses copines dans un parc et je commence a leur apprendre des petits trucs simples : avant, arrière, tourner.  
Puis je me lâche un peu et pour attirer l’attention je fais le kéké avec des petites figures en faisant genre «ouai stro trop facile, je fais des flip 360 comme pour rire ».  
Forcément vu qu’elles débutent elles me congratulent avec des « whoa t’es fort quand même   »  ce qui me motive encore plus pour tenter d’impressionner la gallerie.  
 
Arrive le drame.
 
Au bout du parc, je vois un parking et je leur dis qu’on va aller la bas parce que ça doit rouler super bien. Seul truc, a l’entrée du parking il y a une barrière automatique qui bloque le passage et qu’il faut passer dans l’herbe a coté.  
Pas pratique en roller, alors je tente le plan B.
J’arrive a fond de balle et je me baisse au maximum pour passer dessous tout en roulant avec style  .
Au moment où je passe sous la barrière, on entend juste un BOOOOOONK qui résonne bien fort : je viens de me la prendre en pleine gueule.
 
Je fais quelques mètres en zigzag et je finis ma course en roulade au sol.
 
A partir de la je me dis qu’il faut sauver les apparences.  
J’entends déjà les clodos qui squattaient a coté qui se marrent dans mon dos et qui me charrient, puis je suis rattrapé par les deux filles qui passent tranquillement a coté de la barrière pour me rejoindre.  
 
La fille que je voulais impressionner me demande si ça va et je lui réponds avec la plus pure mauvaise foi: bah ouai pourquoi ? Il s’est passé quelque chose ?
 
La elles me regardent toutes les deux genre espèce de boulay   et elles me font remarquer gentiment je viens de ma manger une poutre de métal avant de partir en zigzag sur 30 mètres et que la je suis tout blanc comme si j’allais tomber dans les pommes.  
Mais non j’insiste bien dans ma négation de l’évidence; c’était fait exprès, cascade man,  toussa… quelques secondes avant effectivement de sentir une goutte de sang perler sur mon front et de tomber dans les pommes.
 
Les semaines qui ont suivi ont été les plus dure parce que j’ai du aller au collège avec le sommet du crane raré sur environ 8 cm de diamètre. On m’avais recousu et j’avais une mini crête formée de 6 points de suture et une bosse bleu/violette tellement énorme que mon crâne avait la forme d’un œuf. Et bien sur plus moyen de nier l’évidence ou de concrétiser un plan drague vu qu'avec la gueule que j'avais on aurait dit un moine du chaos échappé du Mordor.

  trop excellent, et avec les clodos qui te pourissent en prime

ouch

Sinon belle honte

Bonne honte.. Tout en essayant quand même de sauver ce qu'il reste à sauver

 
 
"La poutre ? Quelle poutre ?"  

 
Rien à foutre des races inférieures    
 

 
Mais non mais non, il est toujours là

j'adore

Petite honte il y a quelques minutes :
Mon téléphone sonne, je regarde : "Numéro privé"
D'habitude je décroche jamais en privé, car déjà :
1) Je vois pas pourquoi on appelle en privé
2) Généralement c'est juste pour enmerder son monde.
 
Mais la, je sais pas, une pulsion, je décroche (tout en étant persuader que c'est un petit plaisantin).
 
Moi : "Allo ?"
...
...
...
...
3 sc, rien. Je raccroche sauvagement.    
 
 
10 sc après, ça ressonne. Oh putin !    
Je décroche : "Bon putin vous avez que ça a foutre de la journée putin*;k:!@ù£ù ?"
 
Au téléphone : "Ouiii, bonjour monsieur, je vous appele car j'ai vu votre CV sur votre site blabla...."
 
 

le gros aigri

Non mais c'est vrai que c'est chiant les numéros cachés

On veut la suite  
 
Tu vas avoir un entretien?

 
J'ai refusé le travail, pas le temps.

trop de topic en drapo bleu  

 
 
T'es pas au chômage?

 
Euh non. Je boss dans les effets spéciaux numérique pour le cinéma et la pub. Du coup je tourne de boite en boite, sur des pub pendant 2-3 semaines, et les films c'est plutôt 4-5 mois.
Je ne suis pas en CDI (je reffuse), je suis en free et payé a la journée.
Donc des appelles, j'en ai toute les semaines enfaites.
 
 
 
Mon but  ? ILM  

ILM ?

 
Serious buisness    
 

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http://www.ilm.com/

son but (d'etre en free) est de se payer un immeuble ?

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je n'ai vraiment aucune idée et google a plein de suggestions - (ouaip yo play je mords directement a l'hamecon)

ILM = Industrial Light & Magic

Boîte montée par Georges Lucas a l'époque où il tournait Star Wars, pour réaliser les FX du film si je ne m'abuse.

Concernant les hontes "rattrapage de bus", j'en ai une qui s'est transformée en gros fail.
 
J'étais à l'époque en IUT Informatique, nous étions en hiver, il faisait froid (cf. souffle chaud qui fait de la fumée quand on parle).   Comme tous les matins, je dois me lever, prendre un bus avec correspondance qui m'amènera en environ 40min sur le campus.
 
Malgré le fait que ce matin c'est "partiels staïle", je me lève à la même heure que d'habitude, c'est-à-dire limite de chez limite, avec juste le temps de m'enfiler un paquet de biscuits   et de prendre une douche qui me réveille à peine.
 
Je suis pile dans les temps, et encore... Je sors, et mon bus de 7h15 est genre en avance de 30 secondes à peine, je le vois plus loin sur l'avenue, je dois courir 200 mètres en moins de 10 secondes pour le rattraper, et je ne suis pas Usain Bolton, mais plutôt une sorte de Nouredine Morcelli version cachet d'aspirine. Le problème dans ce genre de petite ville d'une agglomération de taille moyenne, c'est que ça trace le matin.  Et du coup  
 
Je suis donc légèrement en panique, parce que je pense que ça le fait quand même pas du tout d'arriver en retard aux premiers vrais partiels de l'année, même si je commence par le droit, l'éco, et l'anglais ce matin là. Et tout d'abord 3h de droit en entrée de 8h à 11h. Bon, j'avance quand même vers l'arrêt de bus, et là il y a une voiture stationnée dans la brume. Je suis alors en train de pester   et de m'énerver après l'abri bus (qui ne m'avait rien fait le pauvre). Et tout à coup, je vois une main qui me fait signe, depuis l'intérieur de la voiture stationnée là. Un gars que je n'avais pas vu depuis longtemps en est le conducteur, et il voit que je suis dans la merde. C'était un ex-voisin issu d'une famille un peu marginale je crois. Sympa le gars, il m'emmène, il a un autre pote à bord. Je m'installe confortablement à l'arrière de sa 205 chauffée et embarque pour un rodeo sur la route qui relie ma ville de campagne au point de correspondance entre les 2 bus.    
 
Pas de chance, le bus a été vraiment rapide, et ma correspondance a apparement déjà quitté son quai. J'explique ça au mec, et il décide alors de prendre un raccourci "anti-embouteillage", une petite route que quelques initiés de ce côté est de l'agglomération connaisse bien. Elle est pleine de ralentisseurs, car on passe à proximité d'écoles/collèges, et de trucs avec sorties de véhicule etc...
Etant assez stressé par l'idée d'arriver en retard et également captivé par sa conduite sportive, je ne me rends pas compte que les ralentisseurs arrivent. Et là déjà il me sort "attention les cheveux !!". L'information n'a pas eu le temps d'être interprétée par mon cerveau embrumé du matin que mon crâne cogne déjà fortement le plafond de la voiture...    C'est à peu près aussi douloureux et détestable que de se lever en pleine nuit pour aller pisser et de se cogner le petit doigt de pied dans un coin de porte.  
 
Miracle des miracles, le conducteur fout arrive à repiquer sur l'avenue principale qui est embouteillée mais à 7-8 voitures derrière le bus que je dois prendre. Je lui demande alors de se ranger sur le côté et de me laisser sortir de sa pijot 3 portes (je suis à l'arrière, pour mémo ils étaient déjà 2 dans la bagnole).
Et c'est là que je commence à courir sur le sol mouillé et légèrement verglacé... Tout va bien, le bus est à l'arrêt sur l'ultime station avant qu'il ne s'engage sur la voie rapide qui mène au campus... Je suis tout heureux    de voir que le bus a l'air de m'attendre, je continue à courir. Et là c'est le drame. J'ai ma sacoche à la main (étudiant staïle, sacoche pourrie). J'entame une petite glissade sur 1m ou 2 à cause du temps pourri. Le trottoir était bien pourri à cet endroit et il y avait une crevasse que je n'avais pas vu. Suffisament petite pour que je n'y fasse pas attention, suffisamment grande pour que mon pied gauche se prenne dedans. Et je chute lamentablement devant les voitures qui sont stationnées (embouteillages à la porte de la ville). J'en ai lâché ma sacoche, mais pas grave, je n'en étais pas à une entorse près. Je me relève péniblement (hou purée grosse entorse quand même, ça chauffe).   ramasse ma sacoche et suis toujours rassuré que le bus soit en train d'attendre. Je me hisse dans le bus, valide mon pass de transport, et me tient difficilement à une barre sur le côté en levant légèrement le pied pour ne pas le poser par terre, un peu comme un chien avec une patte cassée.
 
Je reste comme ça, le bus part, et après quelques minutes nous arrivons enfin sur le campus. Pendant ce temps je serre les dents pour ne pas montrer que je morfle. Les gens dans le bus avait bien remarqué que j'avais une sale tête en montant (essoufflé, tâché, pâle, yeux cernés, et virant entre le rouge et le vert avec la douleur) alors j'essayais de me faire discret.
 
J'ai donc boîté péniblement pour atteindre l'amphi où avait lieu le partiel de droit, que j'ai passé en étant quand même assez perturbé par la douleur. Vint ensuite le partiel d'anglais, il se déroulait dans une salle de TP juste à côté. C'était une petite salle avec comme des cabines, où une cassette tournait, nous avions chacun un casque pour écouter, on pouvait faire autant d'allers et retours qu'on souhaitait sur la bande, et les cloisons qui nous séparaient nous empêchaient de copier les uns sur les autres. En face, il y avait une simple vitre, ça faisait limite photomaton. Mais de l'autre côté de la vitre on pouvait voir les autres élèves devant, ou la prof d'anglais, perchée sur son estrade.
 
Vers les 45min (le partiel de compréhension orale durait 1h), et là, la prof d'anglais prend la parole à la place de cassette et je l'entends directement dans mon casque (choc) :    
 
la prof : "Monsieur Flakman, depuis le début du TP je remarque que vous ne tenez pas en place et que vous virez successivement du pâle, au jaune, au vert, au rouge, au bleu..."   "Que vous arrive-t-il ?"
 
moi : "Hé bien heu c'est-à-dire que je me suis fait une entorse, que c'est assez douloureux mais ça ira, je vais terminer le partiel, rassurez-vous"
 
la prof : "Je vous assure que votre tête m'inquiète, vous feriez bien d'aller à l'infirmerie".
 
moi : "ok j'irai en sortant".
 
Un pote m'a alors emmené à l'infirmerie du campus en voiture, et là on me dit d'aller aux urgences immédiatement.
 
infirmière : "C'est très enflé, je préfère ne pas vous faire de bandage, allez-y directement".
 
Bon ok c'était super enflé, tout rouge voire même bleuté, mais comme je le disais, j'en avais déjà vu pas mal. J'arrive quand même aux urgences (merci à mon pote de époque) et là on me fait patienter. Avec le froid qui me saisit, la douleur est devenue tout de même plus vivace, d'autant plus que jene suis plus concentré QUE sur ça, je n'ai plus les soucis des partiels en tête.    
 
Et là je me fais enfin ausculter, on me demande de m'asseoir sur le rebord d'une table come chez le médecin, et je me fais ausculter. Comme j'avais à peine mangé le matin avant de partir, que la fatigue de la douleur et des partiels commençaient à bien se faire sentir, tout à coup ma vue s'est brouillée, le son commençait aussi à se faire faible, en fait j'étais au bord de la perte de connaissance... Et finaement on m'a basculé en arrière et tout, le sang remontait à la tête ça allait mieux.
 
Sans rentrer dans les détails, en gros j'avais du sang qui avait coulé à l'intérieur de moi-même (d'où la taille de ma cheville, hyper enflée). Résultat des courses, je n'avais pas qu'une entorse mais une fracture de la maléole externe, due à la fois au choc contre le trottoir et facilitée par la torsion au niveau des ménisques.
 
Bon voilà pour le gros fail. La vraie honte est arrivée quelques semaines plus tard (genre 4 environ). J'avais donc le plâtre, les béquilles, les séances de rééducation, les piqûres anti-coagulantes le matin au réveil (un bonheur avec l'infirmier qui te voit en combo pyjama / épis dans les cheveux) et je devais quand même passer les partiels dans cet état alors que j'arrivais à peine à dormir la nuit à cause de la douleur.
 
Bon ceci étant, à l'IUT j'essayais de faire plutôt l'accidenté, genre comme un sportif (pas crédible étant donné mon gabarit), finalement ça m'attirait un peu de sympathie (vite fait). Bon j'avais surtout 2 bons potes (dont celui qui m'avait emmené à l'infirmerie et aux urgences). Et alors que le printemps arrivait, que les premiers rayons du soleil dardait, et que je me sentais relativement à l'aise avec les béquilles, nous étions dehors, à flâner, et à revenir peu à peu vers les amphis pour attendre le prochain cours.
 
Une moitié de la promo était en train justement de suivre un cours, le chemin que nous foulions de nos pas assurés longeait justement l'amphi. Nous avions juste 4-5 marches à monter pour ensuite rejoindre des bancs. Et moi, voulant faire le mariole, j'ai voulu m'aider de mes béquiles pour franchir le tout plus rapidement. J'ai donc planté mes béquilles façon saut à la perche (sans prendre d'élan) et mes béquilles étaient tout simplement coincées,; mon corps plongeait en avant mais je ne pouvais pas relever les béquilles qui supportaient justement mon poids, et là... Je  m'étalais complètement. Mes potes étaient amusés (mais gentiment) et par contre je venais de me faire capter par tout l'amphi.   Et j'entendais un rire étouffé par l'épaisseur des murs du bâtiment...
 
Jusqu'à la fin de ma rééducation, je n'ai plus tenté la moindre acrobatie avec mes béquilles.  

Et les résultats aux 2 partiels passés avec la jambe pétée ?

Le droit je crois que j'avais eu une note passable, dans le style 11, et en anglais je n'ai jamais eu trop de problème, j'avais dû avoir au moins 15.
 
Par contre le reste des partiels avec la tête dans le cul je les avais bien foiré, avec des notes honteuses, genre 6 en maths, et certainement des notes dans le même genre pour le dev, le réseau...
 
Et après ces connards de prof crasseux m'avaient sorti un truc du style "ah bah fallait l'dire que tu voulais les passer plus tard".  
 
Genre j'avais la possibilité de les repousser et de demander une session plus tard alors que certains vrais malades s'étaient pris des zéros pointés pour la session précédente... Ah si je les revoyais je pourrais les mépriser, maintenant que je gagne plus qu'eux.  

drap

 
 
...
 
 
Les semaines qui ont suivi ont été les plus dure parce que j’ai du aller au collège avec le sommet du crane raré sur environ 8 cm de diamètre. On m’avais recousu et j’avais une mini crête formée de 6 points de suture et une bosse bleu/violette tellement énorme que mon crâne avait la forme d’un œuf. Et bien sur plus moyen de nier l’évidence ou de concrétiser un plan drague vu qu'avec la gueule que j'avais on aurait dit un moine du chaos échappé du Mordor.
  ²

 
Et puis t'as beaucoup plus de vacances qu'eux. Et puis tu fais beaucoup moins d'heure par semaine qu'eux