Reprise du message précédent :

 
C'est pour ne pas pénaliser le market-making, donc la liquidité du marché, il me semble.

Ce redface implicite est dur à interpréter et à voir vu qu'il est là sans y être    
 
Une folie pour sauver la France en spoiler

oui mais je contacte qui

Ben moi, c'est pour ça que j'ai édité. Pour que mon pseudo apparaisse en bas à droite du post modération.

ok boss

La liquidité, c’est la capacité d’une entreprise d’honorer ses engagements en régime courant (= en mode going concern).
 
La solvabilité, c’est la capacité d’une entreprise d’honorer ses engagements dans un scénario de liquidation. La solvabilité suppose donc un niveau de fonds propres suffisant pour rester positif même en cas de dépréciation des actifs (évalués à leur valeur de liquidation).
 
1) Liquidité
 
Le ratio dette financière nette / EBITDA est un bon ratio de liquidité pour une entreprise : il mesure la capacité de l’entreprise à générer des flux pour payer sa dette financière nette en x années.
 
Comme dit par Corran, c’est bien la dette financière nette que l’on considère (dette financière – cash), et non la dette totale.
 
Bilan :
Actif = immobilisations + actif circulant (stocks, créances clients) + cash
Passif = capitaux propres + dette financière + passif circulant (dettes fournisseurs, fiscales, sociales)
 
Bilan simplifié :
Actif = immobilisations + Besoin en fonds de roulement (BFR)
Passif = capitaux propres + dette financière nette
 
Pour une banque (pas d’EBITDA), on utilise de façon complémentaire :
- le Liquidity Coverage Ratio (LCR) : il mesure la disponibilité de suffisamment d’actifs liquides pour faire face à des sorties des sources de financement à court terme de la banque (dépôts, financements interbancaires à court terme etc.)
- le Net Stable Funding Ratio (NSFR) : il mesure s’il y a suffisamment de financements de long-terme pour couvrir les actifs de long-terme / les immobilisations
 
2) Solvabilité
 
Le ratio capitaux propres / total bilan est assez intuitif puisqu’il mesure implicitement quel pourcentage de dépréciation des actifs les capitaux propres peuvent couvrir.
 
Pour une banque (des entreprises au bilan énorme, très léveragé), ce ratio s’appelle le ratio de levier (leverage ratio) : il doit être supérieur à 3%.
 
Pour une banque, la solvabilité s’apprécie aussi par des ratios mesurant le niveau adéquat des capitaux propres (capital adequacy) : ils comparent différentes mesures des capitaux propres (plus ou moins « core », c’est-à-dire identiques ou proches des common shares) avec les actifs pondérés par les risques (risk-weighted assets), selon des pondérations fixées par le régulateur. Cela permet de tenir compte des différents niveaux de qualité des actifs, et de ne pas inciter les banques à accumuler trop d’actifs risqués / plus profitables (sélection adverse).
 
Pour une entreprise industrielle, ce concept d’actifs pondérés par les risques n’existe pas. On peut calculer le ratio de levier simple capitaux propres / total bilan, mais il faut tenir compte de certains biais, par exemple :
- Ce ratio va a priori désavantager les secteurs à forte intensité capitalistique (gros outil industriel gonflant la taille du bilan), alors que dans un scénario de liquidation il y aura au moins des actifs tangibles à récupérer (pas que du goodwill ou autres actifs intangibles).
- Le ratio de levier est très « cru », au sens ou il additionne des actifs de nature très dissemblable : immobilisations, actif courant (stocks et créances clients), cash, goodwill.
- Des comparaisons US / Europe selon ce ratio sont risquées en raison de règles comptables différentes s’agissant par exemple du netting actif/passif et de l’amortissement des actifs.
- Ce ratio va désavantager les entreprises qui ont une politique favorable aux actionnaires de retour de cash (par dividendes ou buybacks) et de maximisation du ROE : une entreprise bien gérée ne doit pas avoir de l’equity en excès, au contraire elle doit maximiser le rendement de l’argent des actionnaires – or, elle sera pénalisée par ce ratio par rapport à une entreprise qui accumule bêtement du cash. En outre, les entreprises qui accumulent du cash sans jamais distribuer sont enclines à de grosses bêtises du type siège social somptuaire ou M&A surpayé.
 
Bref, on peut calculer le ratio capitaux propres / total bilan, mais à mon sens de préférence pour des comparaisons au sein d’un même secteur, et en regardant un peu la composition du bilan et la politique de distribution de l’entreprise.
 
Le ratio dette / capitaux propres n’a lui pas trop de pertinence à mon avis puisqu’il compare 2 éléments du passif (même si je suis bien d’accord qu’indirectement il donne une idée du ratio capitaux propres / actif, qui lui est pertinent économiquement).

 
Je suis tout à fait d’accord !
J’espère que Lapin ne s’offusquera pas de sa « on va dire » fragilité.
 
 

 
Peut-on faire un sondage ?

Merci scipion. Ça me rappelle le post sur le levier ds le secteur bancaire. Post quasi similaire.

T'as cru que t'étais en démocratie ici ?  

 
Il est fragile de quoi lapin ? No redface j'ai pas suivi son arrivée sur le topic.  
Il est blindé, il a une conviction quasi religieuse sur AMD, et il est rentier si j'ai bien compris ?  
Ya pire comme "fragile"

Pour être clair, je ne cherche pas à évaluer l'intérêt d'investir dans etlle société ou faire un classement.
Je cherche juste, de manière simple, à estimer le risque dette, de manière objective, sans supposer un investissement futur. Juste un garde-fou bête et méchant. Et qui permet d'estimer la probabilité de survie par gros temps.
 
En sortie, une note de -2 à +2.
 
Le ratio CP/bilan est sans doute le plus pertinent. Reste à en avoir une bonne interprétation pour fixer les critères d'attribution de la note. A combiner avec le ratio dette/ebitda très usité et qui me semble généralement pertinent, mais beaucoup moins par gros temps (puisque ebitda est appelé à chuter de manière très significative).
 
Je vois un truc comme ça:
- +2 sur critère unique CP/bilan  
- +1 sur bon critère C//bilan et dette/ebitda (moins de 2 ou 3)
- neutre: critères?
- -1 et -2 sur dette/ebitda au dessus de 5 et mauvais ratio

...

 
était  

Une alimentation E-QUI-LI-BREE ! On remplace les carottes par les croc (:o) monsieur, la sanction est immédiate ²

+1

 
 
 
On vous a dit de pas encourager le lagomorphe.

je me casse, nommez un taulier peace +

remarque, toutes les données que tu utilises sont comptables et donc "lentes". en gros faut que t attendent au moins la fin du trimèstre pour que le truc soit à jour. le marché n'attend pas.
si tu veux avoir une évaluation live de la solvabilité d'une boite tu peux voir son yield spread sur une de ces dettes publiques  
cf Altice par ex https://www.bourse.lu/security/USL0179ZAA23/209956 qui a là une dette sortie à 7.75% de coupon (c'est élevé) et qui trade close to 100 après avoir pas mal zigzagé.  
si tu vois que la dette trade (je simplifie bcp pcq j ai la flemme d ecrire une tonne) en dessous du pa ou si y a eu un mouvement vers le bas sur la dette relative au marché global (tu peux utiliser les benchmark de meryll lynch ou les barclays bond index qui sont toujours listé sur BBG TV) tu dois te poser des questions et regarder ce qui se passe.
l'avantage de cette méthode sur la tienne est qu on a une vue en "live" de ce qui se passe. le temps que les données comptables sortent c est très souvent trop tard

 
 
si ça continue il ne va plus resté grand monde sur le Forum.

les valeurs bancaires qui devissent avant détachement du dividende
les traders qui veulent tester le seuil technique le plus bas  

https://twitter.com/ABaradez/status/1128573292296724480

On va avoir l’occasion de tirer les dernières munitions

les munitions c'est a 4800 on te dit

Après les sabotages de bateau, les attaques de drones dans le Golfe
 

 
Ivre, il ne comprends pas le 2nd degré et démissionne de son poste

bluff contre bluff...

Qui va dire bonjour le matin

 
ben pas moi quand moi je le fais, je me fais modéré pas la modération donc ce sera sans moi, apparemment quand je dis bonjour je me fait sanctionner par la modération.
 
 

 
source ?    

Non c'est bon mon script a foiré.

mon truc est encore plus terre-à-terre.
Je fais juste du scoring sur les titres en PF. Je prends les résultats...annuels. J'en tire un scoring solvabilité, distribution, rentabilité....et une note globale. Soit sur la dernière année, soit sur 5 ans ou plus.
 
Des données "lentes" me conviennent. Je suis B&H de toute façon.
 
J'aime bien ce ratio CP/bilan. Mais j'ai du mal à l'utiliser en pratique pour en fixer une échelle de valeur.
 
J'achète une baraque à 100 000. J'apporte 40 000. J'ai 60 000 de dettes. Crise immo, ma maison ne vaut plus que 60 000. Je dois rester solvable vis-à-vis des banquiers. Dans ce cas, quel est le bon ratio CP/bilan avant crise pour supporter une telle dépréciation.
 

 
voilà:
https://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t55332632
 
plus un poste ou je taquine gentiment Deep Talk.

 
   
 
Renault qui n'en finit pas de chuter.
La boîte va effectivement bientôt disparaître

Perso c'est mon principal critère quantitatif la solvabilité, je sais pas trop faire de prévisions de cash flow mais une boite dont le pitch me plaît et qui a un bon bilan c'est déjà très bien, et en général le critère c'est effectivement de bien résister à des années de récession. Je regarde notamment le ratio de solvabilité des daubasses (de mémoire la formule c'est [[ passif / (dette - cash) ]] et ils visent > 40%), ainsi que différents rapports comme :

• le rapport actif courant / dette courante : est-ce que les produits de la société peuvent rembourser la dette à court terme facilement ?

> 1.25 ou > 1.5 = déjà très bon, au delà de 2 c'est excellent mais attention à ce que la boite ne cumule pas trop d'invendus qui gonflent la ligne d'inventaire pour rien (sinon pour le coup ça sera un value play typique "daubasse" genre net-net, mais le prix doit s'ajuster)

• encore mieux, le rapport cash+investissement à court terme / dette courante : est-ce que la boite peut d'un coup rembourser sa dette à CT si le besoin s'en fait sentir ?

> 1 c'est déjà souvent très bien surtout si beaucoup de cash

• jeter un oeil sur les créances, acomptes, et dette fournisseur

Il vaut mieux un bilan équilibré qu'une boite qui met trop de pression sur ses fournisseurs ou qui demande trop d'avance sur ses clients. Ca joue pas nécessairement sur la solvabilité directement mais c'est ma façon d'observer en un coup d'oeil que la boite entretient autour d'elle un écosystème sain.

• le nombre d'années de cash flow pour rembourser la dette courante ou totale

Moins utile en cas de récession (car les cash flow peuvent s'effondrer), et basé sur une prédiction tout de même, mais je regarde quand même.

• pour les boites qui perdent de l'argent, combien d'année de cash flow perdant elles ont en trésorerie nette

Notamment dans le cas où la boite perd un peu d'argent (par exemple en R&D), et donc pour des paris plus spéculatifs, regarder les cash flows ça me permet de savoir combien d'années elles peuvent tenir à ce rythme, et jouer sur une réversion de moyenne. En général je n'anticipe pas d'augmentation de capital je reste très conservatif.

Avec ça en un coup d'oeil sur le bilan (voire pour les dernières sur les derniers CF statements) j'ai une bonne idée de la solvabilité de la boite. J'irais même jusqu'à dire qu'un bon bilan financier c'est une base saine pour générer du CF plus tard et peut donc être vu comme un premier proxy pour les CF futurs.

 
Bordel c'est plus bas qu'en pleine affaire Ghosn.
 
Nissan qui coûte de l'argent à l'alliance, ils auraient dû m'écouter, vendre du Nissan, et vendre du Renault à Nissan, en plus c'est ce que voulaient les Japonais !

 
Tu y crois sérieusement ?  

Les exemptions de TTF sont effectivement pour le market making, je ne vois même pas comment on peut remettre ça en question...

Enfin la TTF ça n'a jamais été un dispositif anti spéculation, c'est un impôt démago de gauche qui au final n'est payé que par les petits porteurs et les asset managers.

je confirme, pas de TTF sur mes opérations sur Degiro lors d'exercice de puts donc d'achat d'actions (et pas de frais de croutage non plus, juste 1€ de frais d'exercice par contrat).
 
Finalement ca coûte moins cher d'acheter ses actions à travers des options  

 
Tu focalises sur un détail technique    
Que la TTF sous sa forme actuelle soit difficilement généralisable en intraday à cause de ses effets de bords, je veux bien l'admettre. Mais si l'objectif affiché était l'objectif réel, alors il aurait bien évidemment fallu taxer en priorité l'intraday.
 
Pour le coup je suis assez d'accord sur l'aspect démagogique mais surtout totalement hypocrite du dispositif. Par contre, "de gauche" ne doit pas avoir la même signification pour toi et moi :
 
https://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20120316

 
Toujours le Bonus Cappé en stock, acheté au moment de l'affaire Ghosn.
 
LOL, dire qu'il était à +15% quelques semaines après.
Barrière 44