Reprise du message précédent :

Je me pose des questions sur mon avenir aussi. Il y a eu un changement de drh et mon dernier entretien pro c'est bien passé.
Je suis en dessous des attentes du poste.
Ça fait jamais que 4 ans.

Aujourd'hui nous allons revenir sur un fleuron de l'ingénierie françoise    
 
Berliet Stradair (1965-1970)
 
Produit à environ 3000 exemplaires, toutes versions confondues
Cet engin futuriste était équipé d'un L4 Berliet diesel de 5880 cm3 et 120cv en position longitudinale avant, accouplé à une boîte manuelle 5 vitesses synchronisées, en propulsion.
Cette sorte d'avion furtif atteignait les 100 Km/h en charge   Mais on ne sais pas en combien de temps    
 
Le Stradair c'est d'abord un sacré coup de crayon et un design innovant envié par l'USAF    
 

 
Le cahier des charges pour la conception de l'engin est simple, il doit être à la fois performant, robuste, fonctionnel et confortable, d’un confort équivalent à celui d’une voiture de tourisme.
Paul Berliet roule en DS, il veut un camion du même acabit. Il rachète donc les brevets que Citroën a déposé en vue du lancement de son propre camion, le Belphégore, pour un combiné lames de ressorts/coussins d’air.  
 

 
Malgré de grosses difficultés pour leur mise au point, les modèles de pré-série sortent en début d'année 1965, le cahier des charges a été respecté et le « Stradair » se présente d’emblée comme un véhicule hors du commun. La suspension « airlam » génère un niveau de confort inconnu pour le conducteur et son éventuel passager mais engendre une souplesse de suspension assez peu commune et pas du tout appréciée sur un poids lourd. Certains iront jusqu'à affirmer que la haute qualité de confort du chauffeur filtrant trop les imperfections de la route, ne lui feraient pas prendre conscience du danger et maintiendraient une vitesse trop élevée d'où une fatigue accrue des organes du camion qui causeraient les casses à répétition. Un autre facteur viendra encore accroître le désintérêt pour le Stradair, la loi qui limite la surface au sol des camions de distribution en ville. Le Stradair avec son long capot ne pourra jamais concurrencer les camions OM à cabine avancée.
 

 
Le Stradair était bien dans l'air du temps avec toutes ses couleurs pastelles et gaies    
 

 
Le Stradair était convivial    
 

 
Le Stradair réchauffait les coeurs    
 

 
Le Stradair était sportif    
 

 
Le Stradair était l'ami du coureur automobile    
 

 
Le Stradair c'était l'information au plus prés de vous    
 

 
Le Stradair était l'ami des enfants    
 

 
Le Stradair vous accueillait au marché    
 

 
Le Stradair approvisionnait votre commerce préféré    
 

 
Le Stradair vous accompagnait chez vous  
 

 
Le Stradair était l'ami du petit déjeuner    
 

 
Bref, le Stradair c'était la France, la France qui vit, la France qui travaille, la France de l'innovation, le symbole d'un peuple    
 
Dès la première année, le Stradair va engranger 1 500 commandes. Mais très vite des soucis viendront entacher la réputation du modèle. Les suspensions "Airlam" connaissent des problèmes de fiabilité, les coussins d’air se dégonflent lorsque le camion, en charge, reste trop longtemps à l’arrêt, entachant gravement la réputation du Stradair. Très vite il tombera dans l'oubli, voire dans un certain rejet. Sa fabrication s'arrête en 1970 après seulement 3 000 exemplaires vendus.  
 
La France quoi  

 
Moi je ne sombrait pas dans cet effet de mode, j'avais une Motobecane M7, un véhicule innovant avec le réservoir sous le porte bagages pour un meilleur aérodynamisme    
 

 
J'ai un peu le problème inverse, je suis surqualifié trop cher pour le poste la région  

Et 50 ans plus tard, les suspensions pneumatiques sont la norme sur les camions.
Et les cabines sont suspendues

Stradair à la plage.

Ah non mais c'est pire.
J'ai été embauché pour le niveau du dessus, au salaire du dessus. Ils me font faire le boulot du dessous.
Et il me le reproche.

Le Berliet Cruisair avait aussi des suspensions "airlam" :

 
Là où tu fais de l'humour ?
 
C'est l'humour à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
Et mes yeux dans tes yeux (ah-ouh, ah-ouh)
Baisers et coquillages (ah-ouh, cha cha cha)
Entre toi et l'eau bleue (ah-ouh, ah-ouh)
 
 

Bande de fous
Que ce soit le Berliet, ou le reste

La M7 je veux pas dérespecter mais bon : /... spa la 51

Avec la Magnum Racing et un blouson Chevignon tu levais toutes les minettes de 3ème B  

Ce modèle avait un moteur refroidi par air. Non ?

edit : ah non, ben celle que je croisais devait être une pâle copie.

N'empêche que ça marchait bien    
Je prenais 100 km/h réels en doublant les voitures    (sans casque car c'était celle d'un pote qui m'avait prête cet engin alors que je croyais pas du tout à cette vitesse   )
Seulement... comme je voulais faire le kéké en revenant après l'essai vers la bande de potes qui étaient en terrasse de notre bar au coin du carrefour, pour leur montrer le freinage de la mort qui tue tellement qu'ils ne vont pas voir le jour !
Eh ben, j'ai pas pu freiner...        
Comme le carrefour était en croix, j'ai eu l'ultime réflexe d'aller tout droit au lieu de tourner à gauche et j'ai pu m'arrêter en me freinant des pieds aussi au moins 200m après le carrefour  
 
J'avais engueulé copieusement mon pote alors que j'étais blême    
 
Bon, le moteur avait rendu l'âme quelques jours après, mais c'est qu'un détail  

Ah tiens, le coup de "tu as renforcé les freins? / les quoi?", j'ai eu aussi, mais moi, moins fou, ou plus précisément plus couard, je n'ai fait qu'une pointe à 30kmh (et il a fallu de loooongues secondes pour les atteindre), en voulant m'arrêter, rien, jusqu'à, surprise, bloquer la roue AV sur le dernier mètre et donc "c'est exactement ce que je voulais faire"  
Le pote, à 14 ans, prenait la RN4 été comme hiver, blindée de camtars, avec un phare qui éclairait comme une pile de poche, un moteur gavé par un Dell'Orto "tu vides le réservoir dans le cylindre c'est pareil", un Ninja vidé, une petite couronne "100kmh compteur bagnole" mais son trajet de 10km était trop court pour les atteindre, un frein AR HS, un frein AV qui grippe un peu, des pneus de 1970...

Cette époque n'empêche...  

Comme vous êtes dans le HS, je n'ai pas voulu contrer avec la 51 New West  
Mais oui quelle époque https://www.youtube.com/watch?v=vEVkUQvjGlg
 
Team 51 Black 1986

Ho ben tu peux, on reviendra aux bagnoles de toute façon   , n hésite pas.
Je n ai pas eu ce bonheur de risquer ma vie, ne connaissant que les tickets de bus  
Même si les catalogues de pièces Polini, Malossi, Arrow (le fameux poireau carbone ) , Bidalot ( ), DellOrto et autres m ont fortement intéressé mais l époque délaissait les 103 pour le Booster qui venait de sortir et allait faire un tabac .

A la fin des années 2000, je parcourais la campagne avec un 103 de 1983.
Pneus SAVA bien secs.
Fourche avec un gros manque de rigidité. La roue pivotait à droite au freinage.
Freins à tambours.
Amortisseurs dans leur jus.

Je flinguais un couple cylindre/piston tous les 6 mois.
L'allumage à vis platinées me gâchait la vie.

Ah un moment, je roulais sans embrayage, car les disques d'origine cassaient (surement à cause des 2 étoiles superposées ) . Vario en prise directe.

Avec un Ninja G3, un carbu de 15 et un cylindre 5 transferts de Peugeot Fox, elle marchait plutôt bien.

Ca fait envie vos histoires  
J'ai des périples avec des potes dans une 19 Chamade ou une R5 mais rien en deux roues, je regardais de loin avec envie.  
Je sais juste que l'arrière grand père vendait des Solex et des Lambretta

Beaucoup moins sexy que les 103 et MBK 51

Idem
Avec un kit 80, un 17/17 et un pot rgd

Une petite Autobianchi croisée lors d'une ballade à Paris aujourd'hui
 

Autobianchi Bianchina 01, sur Flickr
 

Autobianchi Bianchina 02, sur Flickr
 

Autobianchi Bianchina 03, sur Flickr
 

Autobianchi Bianchina 04, sur Flickr
 

Autobianchi Bianchina 05, sur Flickr

j'adooooooooooooooooooooore ce mini cabrio kitsch !!!

ELLE A SA VIGNETTE CRIT'AIR ?...
 
 

C'est mignon, elle a l'air super propre  

C'est très mignon les Autobianchi.
Une voiture à pédale avec un moteur.  
 
Y'a la Primula qui est intéressante aussi chez Autobianchi, comme une Austin maxi mais sans être moche  
Ils sont fort pour ca les ritals.

Mes parents avaient une Belvedere
 
 

 
 
   
 
 
un progrès ÉNORME par rapport au véhicule précédent !!!
 

 
 
et la suivante fut :
 

 
là ce fut un progrès GIGANTESQUE !

Choix très original  

C'était une 500 "break", l'Autobianchi
 
La 500 break existait...
 
mais moins réussie que l'Autobianchi  
 
Sans compter l'ouverture du hayon, qui était différente :
 

Surtout en 2015

Puisqu'on parle de ferraille ritalienne, en voici une qui a été conçue pour les Uhéssa  
 
FIAT S61 Corsa 1908
 
carrosserie Torpedo à quatre places
moteur 4 cylindres en ligne, composé de deux blocs de deux cylindres jumelés et un petit 10.087 cm3
un arbre à cames en tête actionnant 4 soupapes par cylindre, chacun équipé de deux bougies
La plupart des composants mécaniques externes - tels que le radiateur et la pompe à eau - sont en laiton
performances incroyables pour l’époque : de 115 à 125 chevaux - selon la configuration - à 1800-2100 tr/min, avec une vitesse de pointe de près de 160 km/h
 
Le châssis avec les longerons et les traverses est en acier, tandis que la carrosserie est en aluminium. Une transmission à 4 vitesses précède le différentiel, la traction est arrière et la transmission finale s'effectue comme sur les motos, avec deux jeux de pignons, chaîne et couronne, un par roue. Le système de freinage se compose de deux freins à tambour seulement sur les roues arrière et d’un frein à bande sur le vilebrequin avec commande à pédale ; pas de freins sur les roues avant. Une bête difficile à apprivoiser, avec le mécanicien toujours à bord pour maintenir le réservoir de carburant sous pression.
 
La FIAT S61 a remporté de grands succès dans les courses en Amérique, où elle s’adjuge la troisième place lors de la première édition des 500 miles d'Indianapolis de 1911 avec au volant David Bruce-Brown, à une moyenne de 117 km / h. En 1912, Ted Tetzlaff l'emporte sur le circuit de Santa Monica, devant une autre S61. Le vainqueur couvre les 487,5 km de la course à une moyenne de 127,170 km/h, établissant également le tour le plus rapide à la moyenne de 144,803 km/h.  Mais plus prestigieuse encore est la victoire obtenue par Caleb Bragg au Grand Prix d’Amérique de 1912 sur le circuit de Milwaukee.  
 
 







 

Torpedo 4 place ??? le compte n'y est pas    

Si  

 
Torpedo, c'est 4 portières, 2 rangées de siège, un parebrise et un toit en toile

C'est une italo-américaine, faut pas trop en demander sur la précision des termes, surtout au début du 20ème siècle
 

 
Au contraire ! à cette époque les différents types de carrosserie (<- la réponse à la question tient dans ce terme) étaient bien différenciés avec des noms précis

 
décapotable    
double phaéton tronçonné    
portières avant soudées et découpées    
pare-brise  
pas de vitrage latéral  

Je veux voir l'AFNOR correspondante.  

ANSI  

Merci !  
Je préfère les trucs plus bas et plus fin, mais Fiat dans les années 10, 20, y'a des trucs.  
La bête de Turin, la Mesphistopheles, la 804 les 806 disparue ,



https://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t59515365
https://primotipo.com/tag/fiat-802/

Soit-il.

Et l'élégante FIAT S74, 1911, 4cyl, 14.2l de cylindrée