Reprise du message précédent :
les lada non ? C'est basé sur les fiat de l'époque il me semble

Oui les Lada des années 70/80 dérivent de la Fiat 124.

mon voisin en avait une, on passait le doigt à travers la carrosserie à certains endroits

lada pour les 124, Zastava pour les 128 et wiki me rajoute l'Egypte et l'Argentine

On applaudira l'opportunisme rital capable de bosser avec Staline et Franco sans scrupules ni conflits. D'autres n'y sont pas arrivés.

D'Ouest en Est:
 

 

 

 

les premières Seat aussi en étaient, ce crime organisé

SEAT c’est Vintimille, ils n’ont jamais rien vendu d’autre que des copies. De FIAT d’abord, de VW ensuite.

A part en endettement, en bétonnage de bord de mer et en simulation sur un terrain de sport les espingouins ils sont champion du monde nulle part...  
me faite pas mettre des Pegaso même si j'aime ça.

Et mes 2 championnats gagnés grâce à la triche des mass dampers, pied-tendre ?

C'est un terrain de sport comme un autre.

ils sont quand-même fort en tennis

Les suisses tu veux dire.

Oui mais ce n'est pas de la simulation, c’est de la manipulation. Par un rital (Flavio) pour le compte d'une écurie française (Rono). Même en trichant ils n'y arrivent pas tout seuls.

T'as oublié la version bunker

La trabant c'est pas une Fiat par contre.  
C'est un vrai produit de la glorieuse industrie populaire, fruit du travail des camarades ouvriers au service des grandes nations soeurs    
 

 
Ils ont simulé qu'ils étaient réglo  

Essai de Fulvia le week-end prochain si tout va bien avec des sympathiques passionnés près de chez-moi !

Si je valide que ça me plaît, je pense franchir le pas d'ici la fin d'année

 
Tu sais l'année?
 
 
 
sans transition à l'opposé du continent et de l'agilité
une petite XJS TWR en solent blue    

Une des plus belles Jag

Une 1.3 HF de 74, et une 1.3S dont je ne connais pas l'année !

74 ... je me demande si c'est pas l'année ou ça commence à être pas top à l'intérieur, faut voir le volant et les compteurs.

1.3S , ça me parait être mieux surtout si c'est une première série.

Après ça ne préjuge en rien de l'entretien de l'état etc, mais de goût je préfère très largement une 1.3S plutôt qu'un coupé de 3ème série.

Pour illustrer
 
bien  

 
pas bien

74 on est encore dans l'entre-deux mais clairement, pour l'achat je privilégie les 1.3s serie 2, je veux le "Fulvia" manuscrit chromé sur la planche de bord et le volant bois idéalement.
 Mais pour le moment il s'agit de valider que la conduite me plaît et me créer une culture du modèle

Tout à fait et au final c'est l'état qui peut décider de beaucoup de chose, mais je pense que ça devrait t'amuser

En termes de performances je m'attends à quelque chose de proche de mon AX GT, 85ch pour 850Kg contre 90 et 900 pour la Lancia.
Le tout avec un physique à tomber et un charme d'ancienne qui fait rêver

Je pense que la sensation dans l'assise,  la direction et les freins sera quand même assez différent, quoique l'Ax est pas toute jeune non plus. A voir.

Oui ça sera probablement un peu moins direct et facile, je ferai un CR dans tous les cas.

la voiture est bof ²²² mais la couleur, Azzurro Artico

c'est la réplique de Miami Vice ?

J'avais une Alfasud Ti 1500 85 cv année modèle 1980
 
Je suppose que la Lancia aura un comportement similaire
 
Jamais eu peur avec

 
MON DIEU...toute une éducation à faire (et pas refaire..)

la finition me parait moins bonne, ca doit être une vraie ²

Forcément quand ça démarre pas, ça fait tout de suite moins peur  
 
 

 
euh ??? Je trolle hein, d'où le red face
 
red face is red

du coup, un petit coup de ROUGE

La petite Alfa berline  

L'influence de l'Abarth et de l'histoire des Fiat en "F1" dnas les années 20, amis la petite 1100 lô je la trouve bien sympathique.  

D'ailleurs j'en étais resté là

La suivante est celle qui me hante encore et toujours depuis que je l'ai vu entendu et dont les entrailles et le son m'ont boulversifié, c'était il y a presque 20 ans, et ça fout un sacré coup de vieux rien que d'y penser.

On est en 1926 chez Delage

--

un peu de sources
https://www.classiccourses.fr/magaz [...] onde_1927/
http://mini.43.free.fr/delage.html
https://patrimoineautomobile.com/delage-1500-cc-1926/
http://www.spiritracerclub.org/del [...] -circuits/

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L'ingénieur Planchon a été dégagé par René Thomas le directeur de course, lui même dégagé par Louis Delage pour avoir tapé dans la caisse. Et la catégorie des voitures de grand prix est passé à 1.5l.

C'est Albert Lory qui va s'occuper de la nouvelle voiture de course. Lory gadzart passé chez Salmson et S.C.A.P qui a continué le travail commencé par Planchon sur la 2LCV va pouvoir faire son bébé.

Et il va faire une merveille de voiture de course
Très basse , 4 ressorts semi elliptiques classiques, elle parait bien plus moderne que les concurrentes, Bugatti 35 comprises.
 Le chassis coudé passe au dessus de l'essieu avant et en dessous de l'essieur arrière

Mais c'est sous le capot qu'est le joyau d'Albert Lory, un 8 cylindres en ligne d'1.5L, double arbre à came en tête, 2 soupapes par cylindres avec 2 compresseurs Roots. Jusque là c'est pas trop mal mais attendez la suite...

Une villebrequin d'une pièce posée sur 9 roulements à billes, les arbres à cames sont sur roulements, les bielles sont sur roulements à rouleaux, l'entrainement des arbres à cames se fait par cascade de pignon, chacun posé sur un roulement, et y'en a 20 des putains de pignons...
Y4A 62  ROULEMENTS ... SOIXANTE DEUX PTZAIN DE ROULEMENTS       à billes ou à rouleaux  

Il faut 3 pompes à huile pour alimenter le bouzin, TROIS  
le machin est tellement dingue sur la chasse aux frottements qu'il prend 7500 tour , ce qui est pour l'époque complètement ahurissant. et 170 chevaux pour 1.5L là encore ça déboite tout ce qui bouge en 1926.




un AAC

Je vous remet les force en présence pour la saison 1926.

Manufacturer Model Engine                 Pow         V Max(km/h) Dry Weight(kg)
Bugatti Type 39A 1492cc S8 supercharged 120 bhp 190                 740
Delage 15 S8 1487cc S8 supercharged 170 bhp 210                 750
Talbot 700 GPLB 1489cc S4 supercharged 140 bhp 210                 700
Maserati Tipo 26 1491cc S8 supercharged 120 bhp 200                 720
OM         865 GP 1496cc S8 supercharged 118 bhp 195                 715
Miller Type 91 1468cc S8 supercharged 154 bhp  
Aston Martin              1486cc S4                           55 bhp 160                 660
Chiribiri 12/16        1453cc S4 supercharged   95 bhp 165

Sachant que les Miller sortent pas toujours des US et des 500 miles, les ritals sortent pas non plus toujours d'Italie chacun se présente comme il veut oklm  
En tout cas Delage est prêt et surarmé.  

Le Grand Prix de France va lancer la saison le 27 juin 1926   Le public est très exciiiite   ,
C'est sur l'anneau de Miramas, ils ont mis des épingles à cheveux au bout histoire d'avoir deux virages et de ralentir le truc... c'est pas ouf ouf comme tracé  
et la formule 1.5l fait un peu tapette  
Les ritals sont pas là et du coup y'a pas masses d'équipe qui se sont inscrites.

Y'aura Bugatti dans les favoris, mais Delage est fortement présenti avec sa nouvelle voiture, et les Talbot devrait pouvoir jouer les troubles fêtes. Les petites SIMA violet devraient faire un peu de figuration et se prendre 50 tours dans laggle. Enfin Ca c'est le plan...
Si vous aviez trouvez le premier grand prix de Spa goûtu , le 20ème grand prix de France est plus que croquant fondant  
.
.
.
Car le moteur des Delage casse une semaine avant pendant des essais   , du coup y'aura pas de Delage...
et les Talbot ne sont pas prêtes... du coup y'aura pas de Talbot...
et les SIMA Violet se retirent...

ce qui nous donne cette magnifique grille de départ avec 3 bugatti  

 
La Bugatti de Vizcaya abadonner au 45ème tour, celle de Costantini au 85ème, et Jules Goux terminera le grand prix, seul      
le public est furieux, ils pensent que les parigots ont boudé la Provence, les enculééééééés  
 
Cette vaste blague se rattrapera un peu au Grand Prix de San Sebastian sur le circuit de Lasarte, ou il y aura un vrai duel entre Bugatti et Delage. Il n'y aura qu'eux par contre les autres ne se présentant pas   ...
Bugatti a Jules Goux , Meo Costantini, et Ferdinando Minoya et un remplaçant
Delage a Robert Benoist, Edmond Bourlier, André Morel et Louis Wagner sur le banc de touche pour les remplacements.
Robert Benoist ci dessous

C'est joli un échappement tout droit sorti du capot... hein?  
C'est joli mais c'est un peu con, les pilotes vont se faire méchamment cuire le cul pendant les 6h30 de grand prix.  
Les pieds sont brûlés, le corps dès qu'il se penche en virage et en plus les gaz asphyxient les pauvres pilotes qui risquait déjà sa vie.

C'est  tellement l'enfer (et le bordel à l'époque), que les pilotes vont se relayer pour que les brulures ne soient pas au dernier degré...
Bugatti l'emporte,
Ils vont même mettre un remplaçant supplémentaire imprévu, Robert sénéchal. Ca disqualifiera les Delage, Bugatti ayant fait de même avec un certain Louis Dutilleux , Delage va porter plainte et retrouver ses 2ème et 4ème place sur rapis vert. Pas si mal pour un début, mais on va peut être modifier cet échappement parce que ça a piqué un peu

Après c'est le Grand Prix du RAC en Grande Bretagne, y'a un peu plus de monde, avec Delage et Bugatti, y'a Talbot qui amène enfin sa nouvelle bête de compétition, une Halford special d'un certain Halford et les petites Aston Martin qui sont de gros cyclecars à l'époque. C'est mieux que le GP de France
Albert Divo va prendre la tête sur sa Talbot , les Delage commencent doucement en revanche, et le début est largemetn dominé par les Talbot, mais si les Talbot ont un très bon moteur, elles ne freinent pas comme les Delage et vont se faire rapidement rattraper petit à petit par Benoist et les problèmes vont vite toucher les Talbot., mettant Robert Benoist sur sa Delage en tête.
il va accentuer son avance petit à petit mais les arrêts au stand vont diminuer son avance et ce foutu échappement est tellement brulant qu'il faut trouver une solution, on met quelque bande d'amiante et ça repart.

Robert Wagner sur l'autre Delage a le même problème et file le volant au remplaçant Louis Wagner , celui fera des arrêtes régulier pour baigner son pied meurtri par les flammes de l'enfer qui sortent du moteur    .
Un peu plus tard Robert Benoist va aussi finir par céder son volant    à André Dubonnet qui ne connaissait pas le circuit.
Ca va se battre jusqu'à la fin et après 110 tours et 4 h de courses, c'est la delage de Sénéchal et Wagner qui gagne, devant la Bugatti 39 de sir malcolm Campbell, Dubonnet finissant 3ème en ayant replacé Robert Benoist, Victoire et 3ème ça commence à sentir bon pour Delage    (et le cochon grillé pour les pilotes )

on reconnait les Delage numéro 2 et 14 sur la photo

l'Halford Special devant la Delage de Robert Benoist

les vainqueurs Louis Wagner et Robert Sénéchal

et même si c'est pas la configuration de l'époque de la Delage une photo actuelle à brooklands

la suite une autre fois.  

Les delage ne se présentent pas à Monza , les Bugatti feront 1 et 2.  
 
on attaque donc directement 1927
Albert Lory a bricolé un peu son bouzin, il a retravaillé la culasse pour faire passé les soupapes et l'échappement de l'autre côté, comme ça c'est côté passager de la monoplace (oui je sais c'est conceptuel ) , et au lieu de cuire le pilote, ça cuira le passager fantôme.
Si vous avez lu les posts précédents, les mécaniciens étaient à bord durant les premiers grand prix au début des années 20.
Le règlement a changé et permis de ne plus avoir les mécanicien histoire de ne pas avoir deux morts à chaque accident mais seulement un    , mais la voiture devait rester "biplace".  
Toujours pour éviter de cuir le pilote le moteur est déporté.
Il est un peu "simplifié" (c'est très relatif), les deux compressuers sont remplacé par un seul Roots, les deux Carbus Zenith laisse leur plac eà un simple carburateur Cozette.
 
La caisse est un peu affinée et la caldnre devient inclinée, c'est la configuration qu'on retrouve actuellement sur les survivante (je préfère la calandre droite avec la grille de 1926 mais OSBLC)

 
et ça débute avec le grand prix de l'ACF en juillet à Monthléry
Les Delage doivent affronter les Talbot et les Bugatti...
sauf que les Bugatti ne sont "pas prêtes"... cette hypothèse reste contestée, elles viennent de gagner la Targa Florio et apparemment les Delage aurait tellement dominé les essais que Bugatti aurait préféré ne pas s'engager.
Reste les Talbot avec les pilotes Charles William Grover-Williams dit "W Williams", Albert Divo et Louis Wagner
Delage a toujours Robert Benoist, Edmond Bourlier et André Morel.
Il y a aussi l'Halford spécial et c'est tout.
 
Dans les tout premiers tours, les Talbot de Divo et Wagner sont devant  

mais dès le 4ème tour la Delage de Benoist prend la tête ... et ne la lâcher plus, la Talbot de Williams résistera longtemps... peine perdue, les Delage font le triplé au grand prix de France

Ca commence sur les chapeaux de roues pour Delage

 
Les Talbot Darracq se retirent de la compétition, les Grand Prix ont vidé les caisses et il n'y a plus de livres sterling pour financer tout cela... (une histoire qui se répétera souvent en compét auto...)
Dommage car elles étaient compétitives ces Talbot

 
Au grand prix de San Sebastian, les Bugatti sont là et la lutte aura bien lieu.
La course est serrée et Benoist et sa Delage se batte contre la Bugatti de Materassi.  Materassi se crash (sans gravité)  et Benoist finira premier devant la Bugatti 39 de Conelli, la Delage d'Edmond bourlier complétant le podium.
 
Bugatti ne se présente pas à Monza, et Delage n'engage qu'une voiture, face aux OM locales et aux Miller venues d'outre atlantique

Benoist gagne encore...    
 
Pour le bouquet final c'est en Angleterre au Grand Prix du RAC à Brooklands
Delage engage trois voitures avec Robert Benoist, Edmond Bourlier et Albert Divo au chomdu après que Talbot ait lâché l'affaire . En réserve Robert Sénéchal et André Morel
Bugatti est décidé à ne pas laisser toute la gloire à Delage, 3 voitures sont engagés avec Materassi, Conelli, le jeune Louis Chiron et Williams en réserve    
Auquel s'ajoutent deux Thomas Special, une Duesenberg (Miller je crois) . Dommage que les jolies FIat 806 n'ont aps été alingées ca aurait fait enfin un beau grand prix mais c'est ainsi...
Il y a aussi des privés en Bugatti comme Sir Malcolm Campbell, un prince roumain: Cantucuzino) ou George Eyston pour l'écurie du Baron d'Erlanger    
.
Le temps est pluvieux, le vent souffle , mais les 18 000 indigènes qui assistent au spectacle sont habitués    
il n'y aura pas de course en fait, les Delage vont prendre la tête des le deuxiéme tour, la course est globalement dominée par Divo, à quelques tours de la fin on fait signe de laisser passer Benoist pour qu'il réalise le grand chelem et les Delage font à nouveau 1-2-3.



 
Delage a fait le grand Chelem, ACF, Espagne, Monza et RAC, la réussite de la marque est totale, elles auront annihilés la concurrence sur cette saison 1927 (concurrence pas ouf certes mais faut voir les vents qu'elles mettaient á la fin).
 
C'est aussi la fin pour Delage en grand prix, la saison 1927 aura couté 7 millions de francs...  
Mais les Delage 1500 seront entretenues par des privés qui les feront courir en course de côte et dans toutes les formules de moins d'1.5L ou elle sera réguliérement vicotireuse jusqu'en 1937... soit dix ans après
 
C'est une fabuleuse voiture de course que je recommande à tout le monde de voir un jour et d'entendre.  
Et si en plus ils ouvrent le capot alors là    
 

moar

tu publies un livre quand ?
 
tu sors ça comme ça de mémoire ?
 
Merci en tous cas

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Bien sûr, grâce à mes 6 cerveaux parfaitement irrigués    
Ca et les liens que j'ai mis en début d'article  
 

Si t'as raté les épisodes précédents
y'a des photos de véhicules du genre avant ce post (L'Amilcar C6 ) , mais pour les petits récits c'est sur cette page là
https://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t59515365