Reprise du message précédent :

sur la trophy le réglage change rien  

Ah merde, la poisse
assuré contre le vol j'espère ?

J'arriiiiiiiive      
 
Aller à Tarbes et faire un beau burn sur le parking juste devant l'entrée de la prestigieuse ENIT    

Une superbe transalp de 2003, une très bonne occasion    
 
Faut juste que tu me dises si c'est 4 ou 5 milles, que je change mon prix en conséquence  

Tout à fait, y'a qu'à enlever la bulle et tu te prends l'air dans le museau  

 
Le Speed Four est un 4 pattes hein
 

 
J'y ai jamais touché  

En dehors des routes j'essaierai bien un trail ... sur route ça me tente pas
Désolé. à 5000€ ça aurait été une affaire pour moi pourtant

Attends de tester la transalp pour dire ça veux tu?    
 
Une moto agréable lors des balades, haute pour mieux profiter des paysages et voir au dessus des talus bordant la chaussée, économique pour ne pas avoir à vendre un rein avant chaque sortie, qui se faufile partout sans difficulté grâce à son faible rayon de braquage, ses suspensions à grand débattement pour s'affranchir des obstacles que représentent les trottoirs, un porte paquet pour ne pas avoir à mettre de sac à dos....
 
Que du bon la transalp  

 
bha nan justement ton amortisseur travailleras mieux, si c'est trop dur  rapport a ton poid c'est la que ca va avoir tendance a rebondir    
 
apres sur le bandit y a que la precontrainte ca reduit qd meme pas mal  l'action du reglage    
 
 

Ouaih je sais (faudrait une speed two chez triumph )
C'est surtout pour le hyper légère/maniable que j'ai quoté
 

Avant je voulais à tout prix un 4 pattes caréné pour les longues balades/vacances et maintenant je cherche une naked surtout faite pour les virages

un bandit c'est fait pour les virages, faut enlever l'aspect psychologique de ton problème

Tu la transformes en supermot'
 
Je te la ferais à 3200 €, ça te laissera des sous pour t'acheter une transalp pourrie pour aller faire le zouave dans les champs    

Déjà je vais voir les réglages actuels, peut-être que j'aurais la bonne surprise de voir que les réglages ne correspondent pas à mes besoins

 
mais grave    
 
comme le fameux couplet : "nan pas de carenages sinon tu te fait pas plaisir en dessous de 200"
 
je me suis fait 200km de balade hier en chevreuse avec le tcat (carenage + bulle haute + 600 4 pattes) et j'ai pris mon pied pendant 200km sans depasser 1 seule fois 140    
 

et en repassant 50 fois au même endroit  

 
nan meme pas    
et j'ai meme pas fait les 17 tounants    
 
seulement faut etre un peut aventureux et ouvert d'esprit...
 

Je te crois pas, t'es parti à l'aventure en dehors de Paris?
 
 
C'est M E R V E I L L E U X    
 
 
Moi non plus je ne vais pas là bas, ça pue trop le motard foufou et la bleusaille    Les petites routes en forêt sont plus desertes et sympathiques je trouve  

RDGA version plus
 

• 1ère étape : Paris - La Beunaz (74)

Départ vers 7 heures du mat. Tête dans le cul contrée par envie de rouler. Météo : favorable, avec le risque de se manger un orage dans le Morvan. Résultat : du beau temps partout, fuck Météo France !
 
Autoroute jusqu'à Auxerre histoire d'avancer, puis... Morvan : Clamecy, Autun, Cluny... des paysages toujours aussi doux, une campagne d'une beauté silencieuse et émouvante. Je ne m'en lasse vraiment pas ! Cette traversée, uniquement par des toutes petites routes, prend beaucoup de temps. Du coup, au lieu de prendre les petites routes pour traverser la Bresse, on coupe par l'autoroute sur la fin. Quand on en sort, la route se met à longer la rive sud du lac Léman, sur lequel le soleil se couche... vue superbe !!
 
Arrivée pas trop tard, hôtel sympa genre châlet, repas de folie (in tartiflette I trust !), mais trop crevé pour profiter de la piscine qui nous tendait pourtant les bras.
 
 

• 2ème étape : La Beunaz - Bonneval-sur-Arc (73)

Première étape full montagne. Passage à proximité de grands lacs de barrage (Roselend et Tignes). Routes très roulantes, ça enquille très rapidement avec une Bibiche au top et un gloubi aussi bourrin en caisse qu'à moto
 
Passage du col de l'Iseran, pas le plus spectaculaire ni le plus plaisant à grimper, mais le plus haut ! Et tout ça sous un soleil de ouf.
 

Le Cormet de Roselend
 

Le lac de Tignes
 

La moto parfaite au col de l'Iseran
 

Le motard est heureux à la vue du panneau mythique
 
 

• 3ème étape : Bonneval - Pra-Loup (04)

L'étape la plus impressionnante, et pour cause : passage de 5 cols, et pas de ces petits cols de tarlouze tafiolisante à base de grimpette et de 17 tournants ridicules. Des vrais putains de cols, qui montent haut, tellement haut d'ailleurs que les moteurs y laissent la moitié de leur puissance... ça fait toujours bizarre, cette impression d'avoir un Bandit 400 arrivé en haut !
 
Donc, au programme : col du Télégraphe, col du Galibier, col du Lautaret, col d'Izoard et pour finir col de Vars. Chaque col a son charme. Le Télégraphe, pas très haut mais à l'ascension plaisante pour un motard, une succession de virages très rapides avec un bitume au top. Le Galibier, très enneigé, route extrêmement viroleuse où la voiture met une mine à la moto. Beaucoup, BEAUCOUP de vélos, des équipes entières qui s'entrainent. L'Izoard et Vars, du peu que je m'en souviens, un panard absolu. Des virolos à gogo, des épingles en veux-tu en voilà, un paysage toujours plus grandiose... Moi qui ne savais pas trop prendre les épingles, j'ai appris à faire avec !
 
Passage également par la route la plus haute d'Europe (2800 mètres !). Fallait être motivé pour y grimper : à cause de travaux, on a poireauté environ une heure, le temps que les ouvriers finissent leur boulot. Attente en longue file indienne, au milieu d'une tonne de R 1200 GS (qui est LA moto des Alpes soit dit en passant, il y en avait vraiment une quantité incroyable), d'un trike, d'une Catheram et de tout un tas de caisse que j'ignore superbement.
 
Hôtel très sympa (un ancien prieuré), passage par la case piscine, temps de folie, le pied quoi.
 

Le repos des guerriers, au col du Galibier
 

hum...
 

vue depuis la chambre à Pra-Loup
 
 
 

• 4ème étape : Pra-Loup - Cagnes-sur-Mer (06)

Météo toujours parfaite, une chance de malade. A mesure qu'on descend plus au sud, les pins font leur apparition, la douce odeur de sève et le bruit des cigales... Les montagnes sont moins hautes mais le charme est tout aussi présent. Des paysages moins grandioses que les hautes Alpes, mais d'une beauté souvent à couper le souffle (parc du Mercantour). En fait ça ressemble pas mal à l'Aveyron : des montagnes pas très hautes, des gorges très encaissées où l'on a plaisir à bourriner avec un petit muret de 40 cm de haut pour toute protection, avec un à-pic de 100 mètres donnant droit à une fin spectaculaire dans le torrent qui coule tout en bas. Pas mal d'allemands qui se trainent la bite mais quelque chose de sévère, pas mal d'italiens aussi qui roulent quand même mieux. Un passage sur une longue route très bosselée me fait prendre définitivement conscience que ma fourche est merdique. Il faut que je tienne vraiment ma moto sinon elle fait ce qu'elle veut, dommage car l'amortisseur EMC fait toujours très bien son boulot.
 
Le petit viroleux de ces routes à rallye (passage par le col de Turini, une étape du rallye de Monte-Carlo... un nombre de virages absolument incroyable, en gros sur l'ascension qui dure 30 km, il n'y a pas une ligne droite de plus de 10 mètres, phénoménal !!) se prête beaucoup plus à la caisse qu'à la moto, et j'en ai chié pour suivre gloubi qui roule vraiment très fort. Si vous pensiez que c'était devenu un caisseux à la sauce aigre-douce, détrompez-vous : il est aussi terrible en bagnole qu'en moto
 
Dodotage dans une villa comme seule la côté d'Azur en propose : somptueuse, avec un jardin plein de palmiers immenses, un bougainvillier centenaire et massif qui recouvre le mur orangé, et bien entendu la piscine qui va bien et qui détend le pauvre motard qui a mal au cul, au dos, aux bras, aux jambes, enfin un peu partout
 

Les épingles : un bon test pour le motard qui veut travailler le regard
 

Vue sur le somptueux jardin

• 5ème étape : Cagnes - Castillon-du-Gard (30)

On se barre de cette côte d'Azur que je déteste toujours autant (urbanisation de malade, mentalité de merde). Passage par Castellane, petite baignade dans le Verdon (tellement glacé que j'ai gagné quelques octaves). Région toujours aussi sublime, routes toujours aussi somptueuses, que dire ? Lorsque l'on redescend dans la plaine vers Manosque, pour traverser la Provence, les paysages sont certes typiques mais... il manque un truc : le relief C'est qu'on s'y habitue vite à ces routes enlaçant affectueusement épaules et cols, révélant des paysages à la beauté variée à chaque virage...
 
Météo : euh, les nuages, ça existe encore ou quoi ? Ca fait longtemps qu'on n'en a pas vu le moindre
 
Hébergement dans une ancienne ferme Chub'style, superbement retapée. Piscine immense et éclairée lorsque la nuit tombe, le tout dans un cadre idyllique au milieu des vignes et sous le crissement hystérique des cigales puis des grillons. Le panard.
 
 

Le Verdon (glacial !)
 

 

Assez rapidement, le paysage montagneux laisse place à la Provence : champs de lavande, champs de blé
 

• 6ème étape : Castillon - Le Theil (03)

Remontée par l'est du Massif Central (Le Puy-en-Velay, Ambert). Enfin le retour du viroleux ! Rien à voir avec les Alpes bien entendu, mais des paysages très attachants, avec une succession de plateaux qui font un peu "vieille terre", ou Comté pour les fans de Tolkien, et de gorges (profondes) que j'affectionne particulièrement. Nuit dans un château médiéval qui fait chambre d'hôte, avec vue sur les douves
 
Météo ? Est-il utile de préciser que le soleil tapait toujours à donf ?
 

J'avais l'impression d'être dans un épisode de Kaamelot
 
 

• Dernière étape : Le Theil - Paname.

Pour tromper l'ennemi et la tristesse de retourner dans cette région parisienne de merde, passage par le Morvan again. Le croirez-vous ? C'était le même qu'à l'aller C'est à dire beau, et des paysages d'une douceur que je ne me lasse pas d'admirer
 
Fin du périple sur l'autoroute, dans les embouteillages, en se prenant la tête avec divers connards. Dingue, plus de prise de tête en 50 km de route en RP qu'en 2000 km en payzannie...
 
Soleil powa encore une fois, sauf à la toute fin : grisaille. Ca plus le taux de connard qui monte en flèche, ça donne vachement envie de revenir
 
 
Donc, en bref et en gros :
 
- gloubi en voiture, c'est comme gloubi en moto mais avec 2 roues en plus
 
- Bibiche powa. Ceci dit, je dois reconnaître que pour un grand voyage, ça ne vaut pas un bon gros trail : la position est tuante, à la longue, pour mes épaules, et la selle pour mon cul. Mais à part ça, à l'attaque j'aime toujours autant cette moto sur laquelle je me sens trop bien. Le freinage est décidément remarquable, la tenue de route très bonne (sauf sur route dégradée, à cause de ma fourche).
 
- La RDGA c'est bon mangez-en ! Un vrai passage en revue de tout ce que les Alpes ont à montrer de plus beau, des cols aériens du nord aux vallées encaissées du sud en passant par les alpages d'altitude aux routes rapides et au bitume si lisse qu'un motard normalement constitué ne peut pas résister à y laisser un peu de gomme
 
- le GPS c'est de la balle. J'ai beaucoup critiqué, mais en fait : ça ne remplace pas une carte papier, ça vient en complément. Ou plutôt, la carte papier est un complément du GPS. Elle a pour avantage de présenter une vue rapide et globale de l'itinéraire. Le GPS a pour lui tous les autres avantages : en gros, on peut aller où on veut, en passant par où on veut, et prendre des routes qu'on ne prendrait jamais autrement, et tout ça alors qu'on ne connait pas le coin. C'est vraiment un outil génial, mais il faut apprendre à l'utiliser.

 
Le côté aventureux d'une balade dans l'Essone et dans les Yvelines, s'cuze moi mais quoi  

 
sans compter que les 17 a mon sens c'est telement frequente que ca en devient hyper dangereux   pis surtout sont pas droles les 17    
 
mais bon un paquet de gens sont tout content de reduire chevreuse aux 17...
 
d'ailleur hier y avait des flic motard poste a 30m du relais des cascades    
 
et egalement il y avait des debris de moto exactement au meme endroit ou antea c'est plante    
 

 
je parle de sortir des 3 routes que tout le mode fait et auquels tout le monde reduit la chevreuse...
 
 
 

 il a deja acheté ta poubelle une fois tu esperes pas choper le pigeon encore une fois qd meme

 
Ma poubelle était parfaite quand je lui ai laissée
 
elle a eu 2 ou 3 chocs depuis

Bon p'tit CR EA
 
Pour le GPS, c'est exactement ça

Ah bah il faut au moins un trail et une balise argos pour faire ça

 
pour certain oui apparement    
 

 
 
Génial! Texte joliment travaillé, agrémenté de sublimes photos    
 
merci beaucoup

 
Les Hornet, GSR & co sont très légères et très maniables, après c'est surtout une question de caractère moteur

J'ai flingué mes pneus sur ces saletés de routes  
 
L'année prochaine, on se les refait par l'autoroute

 
tu as fait tout le trajet aller/retour avec la civic?
 

ah bah oui

 
putain je pourrais pas    
aussi marrante soit la voiture ca me frustrerai trop de pas etre en moto    
 

Sapouss sarass le VTEC
 
Vu de l'extérieur c'est pas très impressionnant, juste que j'entendais ses pneus crisser à chaque épingle.
 
Mais vu de l'intérieur, c'est assez monstrueux... tu as l'impression que tu vas t'en coller une et en fait non, ça passe

C'est parce que tu n'as jamais conduit de voiture sportive sur des routes qui s'y prêtent pour de vrai.
C'est tout autant technique et prenant que la moto, et c'est pas loin d'être aussi fatigant sur les portions rapides. En revanche, tu peux plus te reposer sur le roulant genre fond de vallée.

D'ailleurs, je me suis tapé une bonne bourre avec une mx5 sur une dizaine de bornes, on s'est retrouvés ensemble bloqués à un col, il parlait pas français, je parle pas allemand, du coup on a baragouiné un mini échange de quelques phrases, malgré tout le langage de l'arsouille reste international

 
pas de civic vtec, mais de grosse caisse puissante et je veut bien que tu puisse enormement t'amuser et tout    
mais je prefere 1000 x la moto pour ca qd meme    
 

Les grosses caisses puissantes spa nécessairement les outils pour se faire plaisir sur ce genre de routes.  
Sur ces routes, il faut reprise, freinage, et capacité à entrer tard sur les freins dans les virages. Et la, tu prends du plaisir.

 
j'veut bien mais ca vaut pas la becanne    
 

 
 
J'étais au troisième chapitre du t.2 de Guerre et Paix quand tu as enfin daigné te pointer en bas de l'Iseran.

Pis bon courage pour embarquer glacière et auto stoppeuse en meule

mytho
 
N'empêche, j'ai reconnu que la bagnole avait l'avantage dans les petits virages où la moto fait l'essuie-glace pour tenter de suivre alors reconnais que la moto a l'avantage sur les routes dont les virages rapides permettent de faire passer la puissance !