Reprise du message précédent :

 
J'ai voulu acheter celui de Recyclivres, j'ai eu un mail « ah zut on l'a déjà vendu oups ». Si ça se trouve c'était toi  
(J'en ai trouvé un autre depuis.)
 
J'ai eu la confirmation que le mien a été jeté à la poubelle il y a longtemps

Oui   , je me suis empressé d'acheter le bouquin à recyclivre mais bon l'état n'est pas irréprochable   ancien livre de bibliothèque  qui commence à se décoller...
Je reste sur mon avis de penser que le cycle n'est pas complet   par rapport aux poches  des Editions Manucius dont les premiers volumes sont épuisés depuis peu...
Je te remercie de m'avoir incité à cette acquisition, bisous...  

Avec le quotidien trépidant j'm'étais fixé un objectif petit pour cette année, 12 "livres" (plusieurs centaines de pages, pas d'images, au moins un narrateur et un personnage - en gros, les BD ça compte pas, les bouquins de langues ça compte pas, les beaux livres ça compte pas, etc), soit 1 par mois.
 
Bon bah ma vie n'est pas aussi trépidante que ça parce que c'est fait
 
Grande fierté, pour la première année de ma vie, j'ai pu lire en trois langues.  
 
ça nous donne :
Harry Potter y la Camara Secreta
Harry Potter y el Prisionero de Azkaban
Harry Potter y el Caliz de Fuego.
 
Ce que j'en ai pensé ici.
 
Dracula, de Bram Stoker. ça partait bien, ce prologue dans les neiges de l'est était vraiment cool, et puis l'enfermement dans un château dont j'attendais une exploration périlleuse et claustrophobe. En fait non, on rentre en Angleterre et on s'emmerde à voir des gens se déclarer leur amour/amitié en d'infinies palabres et à lire des choses qui n'ont finalement que peu d'importance quant à l'intrigue (le zoo, l'asile de fous). J'ai laissé traîné la lecture pour finalement la terminer à marche forcée, la fin du mois approchant. Je pense que j'avais trop d'attentes vis à vis du bouquin, du fait que le mythe a largement dépassé l'œuvre originelle.
 
Le Postier, de Charles Bukowski. Idem, un livre dont j'attendais beaucoup, vu qu'il était censé traiter de l'absurdité du travail, un thème qui me touche de près Bon, ben mon travail me paraît plus absurde que le sien. J'ai passé un bon moment, mais il n'entrera pas dans mes classiques.
 
Picnic au bord du chemin, des frères Strougatsky. Bon je passe sur le fait que je ne comprends pas comment on peut écrire un livre à deux j'avais entendu parler de ce livre il y a plusieurs années, et le titre m'avait interpellé. J'ai mis un terme à ma procrastination, et je l'ai lu. Le premier chapitre m'a paru assez difficile d'accès, du fait de nombreux sous-entendus exprimés en argot peu explicite - ça se calme après. Et ça devient un excellent livre, dont l'explication du choix du titre souligne bien l'intelligence. La fin est poignante.
 
La Maison Hantée, de Shirley Jackson. Excellent livre d'horreur, je regrette simplement qu'il n'y ait pas eu plus de manifestations de ce qui rôde dans cette maison. Les (la ?) toutes dernières lignes m'ont littéralement hanté et ont résonné en moi durant de longs instants.
 
El Capitan Alatriste, d'Arturo Perez Reverte. Roman de cape et d'épée se déroulant durant le siècle d'or espagnol. C'est pas mal, les personnages ont du potentiel (un mousquetaire rescapé de l'armée des Flandres, devenu mercenaire aussi déterminé qu'impavide, et son "mousse", adolescent au sortir de l'enfance qui narre ses aventures) mais ce premier tome manque cruellement d'enjeux. Attention, l'auteur a voulu montrer combien profondes ont été ses recherches, il y a donc parfois de (très) longs paragraphes au vocabulaire si soutenu que le dictionnaire ne le connaissait pas toujours J'ai passé un bon moment cependant.
 
No Surrender: My Thirty-Year War, de Hiroo Onoda. La (sur)vie dans une île des Philippines d'un soldat japonais qui y a été envoyé juste avant la fin de la guerre, avec une seule mission : empêcher l'ennemi de la prendre à tout prix. Il est resté là pendant 30 ans, interprétant toutes les tentatives d'entrer en contact avec lui à la fin de la guerre comme des ruses des américains pour le capturer. Très bon livre sur l'absurdité de la guerre, et peut être celle de la société japonaise de la première partie du XXe siècle.
 
The Handmaid's Tale, de Margaret Atwood. Livre terrifiant sur la condition féminine dans une dictature dystopique où le taux de fécondité a drastiquement baissé et où les dernières femmes fertiles, rabaissées au rang de bonnes, sont au service (sexuel) de la caste dirigeante. Le ton, désespérant de solitude, est glaçant.
 
Pilote de Guerre, d'Antoine de Saint-Exupéry. La France est en débâcle devant l'armée Allemande, et les Etats-Majors, désireux de ne pas faire pâle figure devant l'opinion publique, envoi les derniers équipages aériens au casse-pipe, en missions inutiles et suicidaires. L'auteur est pilote d'une de ces missions, ça ne lui plaît pas, alors il râle De sa râlerie, qui durera tout le vol, résultera une longue réflexion sur la guerre, la défaite et l'humanisme, mouvement duquel l'auteur est partisan. Un très beau livre, attention toutefois à ne pas se laisser tromper par le titre : la chasse allemande ainsi que sa canonnade n'y occupent pas plus de quelques lignes.
 
Limpieza de Sangre, d'Arturo Perez-Reverte. Aka El Capitan Alatriste 2. ça s'ouvre sur une bonne sœur retrouvée morte devant une Eglise de Madrid, et sur une mission d'aller délivrer une jeune femme dans un couvent confondu avec un bordel par les autorités catholiques espagnoles. D'excellents rebondissements, et l'Espagne du XVIIe siècle est toujours aussi bien décrite. Par contre, ça manque toujours autant de construction - cette bonne sœur retrouvée morte au début, sert-elle vraiment à quelque chose ? Et tout ce blabla sur l'importance de la pureté du sang à cette époque ne paraît crucial que pour la pirouette finale. Un très bon divertissement, qui vaut pour ses excellents personnages mais j'ai l'impression que dans cette série, l'auteur veut faire trop compliqué, ou peut être trop simple - j'espère qu'il compensera ces faiblesses scénaristiques dans les tomes à venir.

 
C'est dans le domaine public, il faudrait regarder ce qu'on peut trouver en ligne et comparer ! Si ça se trouve on peut même trouver l'édition originale en feuilleton sur Gallica.

Tu fais partie des gens qui pensent qu'on lit par ennui ?

Manifestement, il y a les 3 premiers tomes en pdf :
 
http://beq.ebooksgratuits.com/classiques/index.htm
 

Le mot "trépidant" n'a pas grand rapport avec l'intérêt, et traite plutôt du rythme

En occasion je ne prends plus jamais de livre en état "acceptable" ou "ancien livre de bibliothèque", en général ils sont vraiment très vilains (+ ils ont été renforcés).
À moins de ne pas avoir le choix bien sûr.
 

Ça fait longtemps qu'il est dans ma liste à acheter mais son prix ne baisse jamais suffisamment. On en a dit du bien ici (ou sur le topic SF je sais plus) je pense.
 

180 balles chez Amazon, pff.
https://www.amazon.fr/gp/offer-list [...] &camp=2025
 

 
Il coûte 8€ comme pas mal de poches non

Vu ma consommation et mes moyens j'essaie de me limiter à 5 balles.

 
   
11£: https://www.amazon.co.uk/gp/offer-l [...] lig_uan_ol ou 15£ neuf
 
Edit: Ton lien n'est pas le bon bouquin  

Tu crois ? Mon lien c'est pas la version FR ?

Si, jpense qu'il troll "lavéhocémieu".

La fameuse V.O anglaise

Je lis du Daniel Arasse, ça fait longtemps que j'avais Le Sujet dans le tableau et Le Détail dans ma liste.  
 

 
   
 
Sinon, j'avais déjà râlé sur Flammarion/Champs pour l'histoire de l'art, je vais continuer. J'ai physiquement mal aux yeux, c'est pas une expression toute faite, mes globes oculaires sont douloureux.

Ouh là, c’est illisible. Je n’ai lu qu’Histoires de peintures, la retranscription d’une série d’entretiens sur France Culture. Accessible, mais ça ne m’avait pas intéressée.
On peut toujours les écouter d’ailleurs https://www.franceculture.fr/dossie [...] gLGVfD_BwE
 
Edit : rien à voir, mais pendant que j’y suis, il y a une série d’émissions très intéressantes sur Céline en ce moment. https://www.franceculture.fr/emissi [...] traversees

Oui, j'ai vu le bouquin l'autre jour mais je me suis dit que j'écouterais les émissions plutôt

C'est pas les memes auteurs. A ma connaissance, j'ai jamais vu un bouquin traduit donc le traducteur devenait l'auteur    
 

Ou bien j'ai juste essaye de lire le contenu du lien, concept novateur je le concois  

Terminé Retour à Reims, pas déçue. Doublement concernée par le sujet (construction à revers des normes sexuelles et sociales de mon milieu d'origine), ça m'a donné envie de creuser par l'autres lectures.  
J'avais lu "En finir avec Eddy Bellegueule" et "Qui a tué mon père" d'Edouard Louis le mois dernier comme introduction au thème, ils sont en comparaison un peu creux, dispensables même si on ne passe pas un mauvais moment.
 
Commencé en parallèle "La ferme des animaux" d'Orwell, à plus de la moitié le verdict est net: je recommande, une jolie fable sur comment une révolution tourne lentement au totalitarisme.

J’ai relu Le Horla hier soir :

J’ai trouvé que ça avait vieilli, probablement parce que les sujets abordés ont été maintes fois traités depuis (ça date de 1886) : l’idée que l’homme n’est pas seul dans l’univers et qu’il existe des êtres qui lui sont supérieurs et pourraient l’anéantir. L’hypnose, le somnambulisme, la folie.
Beaucoup aimé une des nouvelles suivantes - Sauvée - en revanche, je préfère Maupassant dans ce genre satirique. Le début est génial, qui n’aurait pas envie de lire la suite

 
La Chartreuse de Parme, Stendhal, 1839 : là je vais ramer, pour essayer de décrire ce roman, par quel bout l’attraper ? Il y a une histoire d’amour et des intrigues politiques. C’est la princesse de Clèves rencontre Don Quichotte. Ce sont des personnages romantiques, passionnés mais décrits par un narrateur distant et ironique. C’est une cour d’opérette, en Italie, où Stendhal s’amuse à concocter des intrigues légères, façon 18e siècle, ou des intrigues plus sinistres entre ministres, des luttes de pouvoir qu’il a dû observer dans sa carrière. On ne sait jamais dans quelle direction ça va partir, ça accélère, ça ralentit, c’est toujours surprenant. Enfin, je trouve ça génial. J’ai encore plus aimé qu’à ma première lecture, il y a 20 ans.

Terminé Les saisons de la nuit de Colum McCann, une histoire new-yorkaise qui mélange les récits d'un creuseur de tunnel noir du début du 20e et d'un sans-abri à une époque plus contemporaine. Indéniablement un beau livre, avec une fin dure ; le premier fil m'a davantage intéressé, cette histoire de noir super costaud qui perce des tunnels avec ses potes tous plus ou moins issus de l'immigration ; le second est plus violent, plus fou (et pour cause), plus obscur mais tout aussi bien écrit. Je recommande (comme tout le monde si j'ai bonne mémoire).

C'est à peu près ça, en effet.  

C'est pas trop difficile à lire ?

T’as une préférence entre Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme ?
J’ai relu les deux et j’ai re-aimé les deux.
 
 
Je ne trouve pas que l’écriture soit difficile, à moins que tu ne sois vraiment pas habitué à une écriture XIXe.
Tu peux vérifier en lisant les premières pages sur Gallica, c’est du domaine public.
En revanche, tu pourrais être allergique au style de Stendhal, comme il y a des gens allergiques aux descriptions de Balzac ou à celles de Zola. Stendhal, il peut te faire des ellipses de ouf dans l’action, en une phrase, pouf, il t’a décapité son bonhomme par exemple, mais il va passer trois pages à analyser les sentiments d’un personnage avec une minutie à rendre fou un lecteur d’Hemingway
Ah, dernière chose, il adore la politique. Chez Balzac, on t’explique des combines d’argent par le menu, chez Stendhal, ce sera des magouilles politiques.

Je lis Amélie Nothomb habituellement, va falloir que j'y aille progressivement je crois

J'ai relu le Rouge et le Noir cette année (ma première relecture de 2019, d'ailleurs).

Cela faisait des années que je ne l'avais pas relu. Il m'a moins marqué que mes lectures d'avant. C'est fou comme certains passages m'ont re-sauté à la figure tandis que d'autres avaient été totalement oubliés.  

Au terme du roman, je me suis dit que je lui préférais a priori la Chartreuse de Parme pour son ironie. Et pour m'en convaincre, j'ai mis ce dernier dans ma liste des romans à relire bientôt.

Effectivement, tu risques d’être un peu dépaysé  
Pour aborder le XIXe en douceur, il y a Maupassant - Bel-Ami ou Une Vie - et Dumas - Le Comte de Monte-Christo ou Les Trois mousquetaires

 
Il est beaucoup plus clair à l'oral même si il a parfois tendance à l'extrapolation un peu douteuse (style l'oeil dans le nombril de St Sebastien) mais dont la réflexion qu'il mène à partir de ça est passionnante.
Certains de ses écrits sont assez imbuvables ouais
 
 

 
 
Auto-quote, je me suis fendu d’un mail à Gallimard.  
 
Réponse très rapide de la responsable éditoriale de la collection Quarto (moins de 2h)
 

Moi je suis sur Barbey d'Aurevilly en ce moment (Un prêtre marié) c'est très atypique, il paraît d'ailleurs que bonhomme est lui même passé d'un dandysme achevé à un ultra traditionalisme bien catholique, ça se sent dans l'écriture.
C'est assez marrant, il y a des affinités avec le roman gothique, mais un roman gothique raconté par Maupassant dans sa Normandie profonde.

 
Ah tiens, je suis justement en train de le lire; il traînait dans ma bibliothèque depuis des années.
C'est un petit roman extraordinaire sur l'évolution politique d'un groupe idéaliste au départ.
Le cochon qui prend peu à peu le pouvoir, entouré de sa bande de molosses ...
En plus il y a une description amusante et pleine de tendresse des divers animaux :
la jument Lubie et son goût pour les rubans, le brave cheval Malabar, les poules qui se révoltent ...

Merci à HFR de m'avoir fait découvrir "Nous rêvions juste de liberté" d'Henri Loevenbruck.  
 

 

 
Je l'ai fini ce matin, il est magnifique. Contrairement à certains, j'ai aussi beaucoup aimé le style. C'est du langage familier et de l'argot qui date un peu, mais pour moi ça a très bien passé, certains passages font même un peu Audiard   Et j'ai adoré l'histoire elle-même : le besoin de liberté à la fin de l'adolescence, l'aventure, l'amitié, et tout ce qui va avec (pas toujours en bien). Les personnages sont très attachants, malgré tout ce qu'ils commettent... Disons que je préfère les "rencontrer" dans un roman que dans la vraie vie, pour résumer !
Je ne m'attendais pas à une fin très percutante, et pourtant je l'ai eue !    
Une réussite complète pour moi, sur un thème qui n'est pas mon préféré à la base.

Il est dans ma pal depuis bien longtemps (via HFR comme toi).

Terminé Croc-blanc de Jack London, pris sur un coup de tête à la médiathèque en cherchant des Cousins Karlsson pour l'enfant. Je ne vous fais pas de résumé, j'imagine que tout le monde l'a lu.
À vrai dire j'ai été un peu déçu ; ça vient peut-être de la traduction, en tout cas j'ai trouvé le style un peu vieillot. Je ne me rappelle pas avoir eu la même sensation avec L'appel de la forêt (que j'avais particulièrement aimé et que j'ai préféré donc). Beaucoup de bons moments, les premiers chapitres, "le règne de la haine", tout le long épilogue qui fait plaisir (note à ceux qui comme moi ont été mal renseignés : le livre ne finit pas mal )...
Une lecture très rapide et agréable malgré un style un peu passé.

Corneguidouille !

Je l'ai fini récemment. Dommage que ce soit un roman de motards, j'ai eu une désagréable surprise  

Mais ouais, malgré ce défaut impardonnable, ça se lit bien.

 
Si tu veux lire des errances poetiques dans la nature, en plus recent, faut essayer Robert MacFarlane.
Sinon en excellente biographie d'un homme d'aventure, celle de Frison-Roche, Le Versant du Soleil est excellente.

Bon, le topic m'a incité à lire Watership Down de Richard Adams, une histoire de lapins. Juste une histoire de lapins, quoi...
Mais putain, ça déboite, une des plus belles lectures jamais  
L'histoire est simple, mais bien trouvée, l'immersion dans le monde des garennes est très réussie (avec des termes soit-disant du langage lapin ) Mais surtout l'écriture est d'une qualité que j'ai rarement rencontrée. C'est une réussite absolue. J'ai attendu pour lire le dernier chapitre, je ne voulais pas que ça se termine...

Je suis déjà en manque, conseillez-moi des lectures du même niveau, s'il vous plaît  

Jeannot lapin ?

Errances poétiques je suis pas sûr.
Par contre la bio pourquoi pas oui, merci du conseil.
 

Mais oui Watership Down c'est trop bien !  

En train de lire crime et châtiment de Dostoievski, je suis bluffé par la facilité de lecture. Je doutais qu'il était lourdingue à lire.  
 
C'est assez glauque dans l'ensemble mais la première moitié du roman est un coup de coeur  

Je suis en train de lire "Shoe Dog" et je kiffe, si quelqu'un a d'autres biographies dans le genre à conseiller, n'hesitez pas.