Reprise du message précédent :

tu nous feras un retour    ( déja, savoir si t'es arrivé à rentrer dans le livre  

Faudrait faire un emprunt avant

Riez mais il était pas dispo.

du coup, pas d'emprunt pour pouvoir faire un retour.  
Sinon, il est en poche si tu es pressé ;-)

Oh j'ai de la marge !

Tender Is The Night, de F.S. Fitzgerald : je suis passée par plusieurs états en lisant ce livre, qui semble fait de plusieurs pièces rapportées, qui ne s’emboîtent pas très bien.
1ère partie : le monde vaporeux des Américains riches, oisifs, blasés qui voient l’Europe comme leur parc de loisirs personnel. Personnages antipathiques mais belle écriture qui arrive à décrire de façon poétique des moments suspendus, indicibles - une jolie scène de baisers dans les escaliers d’un hôtel par ex. Cette partie s’achève sur un beau coup de tonnerre dramatique, très bien amené.
2ème partie : on entre dans un autre livre. Moins descriptif, plus psychologique. On y croise les démons qui ont tiré le couple Fitzgerald vers le fond : folie, alcool. La déchéance dans l’alcool est poignante. Mais plus le livre avance, plus j’ai l’impression de lire le journal intime de Fitzgerald, et de me sentir exclue d’une histoire purement personnelle. Dans la 3ème partie, l’impression de tenir la chandelle pendant que Fitzgerald règle ses comptes avec sa femme par livre interposé.
 
Le spleen fitzgeraldien :

 
Je ne sais pas quoi en penser de ce livre, en fait  

J'ai lu signe de vie de Dos Santos. Mon dieu que c'est mauvais.

De la SF ratée du début à la fin même si j'ai effectivement appris 2-3 concepts.

À fuir comme la peste

Hypé par le topic (et par le libraire ) j'ai lu La daronne d'Hannelore Cayre, l'histoire d'une quinqua traductrice pour le ministère de la justice qui va profiter d'un "heureux" concours de circonstance pour récupérer une montagne de drogue et l'écouler ensuite. Court, bien écrit (à une ou deux interjections près ), riche, en fait j'ai tout aimé sauf le titre du livre.
Je recommande.
 
PS. De façon amusante les trucs les plus affreux du livres n'ont rien à voir avec la drogue.

 
Dos Santos est en général bien documenté et offre matière a réflexion.  
 
Après sa façon d’écrire en effet...

J'ai lu la Formule de Dieu. J'ai cru mourir à plusieurs reprises tellement c'était mal écrit.
On y repensant, j'ai la nausée là

Oui, j’ai aimé moi aussi. Pourtant je suis en général allergique au style « parlé » et au rocambolesque, mais là j’ai marché à fond, c’est bien rythmé et j’ai été accrochée par la voix de la narratrice, un peu grinçante et originale - c’est rare de croiser la ménagère de moins de 50 ans comme héroïne de polar. (En ce moment je lis du Simenon, où de magnifiques femmes mystérieuses t’envoient la fumée de leur cigarette au visage par provocation louche  

Pareil, j'ai bien aimé le ton (parfois un tout petit peu trop quand même. )

 
J'ai lu "Si c'est un homme" de Primo Levi, en 2 fois, car je me suis heurtée à sa façon d'écrire et ... aux passages difficiles.
 
Autre bouquin sur la Shoah, "Le Tunnel" de André Lacaze. Un pavé. Certaines scènes, cruelles, sont très pénibles à lire. Je le recommande malgré tout.
 
J'ai aussi lu "Elle s'appelait Sarah ...".

Fini 1984. A ma place, vous commenceriez par Nabokov, Pouchkine ou Gogol?  

Nabokov est mon préféré - sûrement parce que c’est le moins russe des trois - je suis assez hermétique à l’âme russe   . Lolita ou Ada ou l’ardeur.
C’est très rare que j’ai envie de lire toutes les oeuvres d’un auteur et jamais je n’ai envie de les lire les unes à la suite des autres, ça m’étonne toujours de croiser un lecteur de Pléiades

 
Je commencerais par La Vraie Vie de Sebastian Knight de Nabokov.

 
Quelqu'un saurait-il me donner un lien vers une vidéo Youtube (je pense) décrivant ce qu'est un livre : super moderne, sans fil, pas de batterie, toujours dispo, peut même caler un bureau, etc...  
Sur le mode humoristique donc, mais je n'arrive pas à la retrouver.
Merci d'avance
 
Quota CR : La fille automate de P.Bagucilapi.  
Un roman d'anticipation qui dépayse bcp, et pas spécialement par le thème (une fille androïde (ou généïde ??)), mais parce se déroulant dans des lieux rarement vus : la Thaïlande / Birmanie du futur. Ici, point de géocentrisme US (un peu quand même...), pas de culture européenne. Donc, des noms, des lieux, des mots qu'on (je) n'a pas l'habitude de lire et qu'il faut un peu décrypter, mais rien d'incroyable non plus. Bonne lecture, mais ça manque un peu de profondeur, j'ai trouvé. Le thème n'est pas autant traité que ça, laissant la place à l'action le plus souvent.

C'est Bacigalupi, l'auteur    A chaque fois que je cherche son nom, je googlise "Fille automate", sinon aucune chance que je retrouve les syllabes dans le bon ordre !
 
De lui j'ai récemment lu Water Knife. C'est de l'anticipation, dans des États-Unis frappés d'une sécheresse terrible, qui entraînent des migrations et des guerres internes. Le scénario n'est pas exceptionnel (mais plaisant tout de même) c'est surtout le contexte qui m'a plu. Pas mal pour les vacances.

 
C'est facile avec l'italien, il suffit de se rappeler que ça commence par baci (bisous) et finit par lupi (loups). Tu l'imagines dans le lit de mère-grand avec son bonnet de nuit sur la tête

Gilou en a beaucoup fait la promo mais il m'a toujours un peu intimidé. (L'extrait lisible sur Amazon me laisse perplexe. )
Ses autres livres ont l'air plus faciles d'accès, mais je me demande toujours dans ces cas-là s'il n'est pas plus intelligent de commencer par son meilleur. Donc au final je lis autre chose.

Perso, je pense toujours à Tegucigalpa, la capitale du... Honduras ? Et là, je me mélange !

Bah si, gars!  
A+,

On est d'accord. Il fouille les concepts. Mais que c'est dur d'extraire quelque chose de cette bouillie.

Déjà il oscille trop entre science/philo et théologie au point de faire preuve d'une certaine malhonnêteté en eludant certains éléments.

Ensuite, les scènes qui servent de prétexte aux débats sont absolument ridicules. Signe de vie est totalement incohérent du début à la fin (le cryptanaliste qui est embarqué dans la navette alors qu'on sait très bien qu'il ne sert à rien). Le tout mâtiné d'héroïsme et de transcendance ou tous les protagonistes sont des clichés à la personnalité aussi fine qu'une feuille de papier. Notons aussi la dichotomie russe/vs reste du monde consternante.

Et dernière chose, expliquer des concepts, c'est bien. Mais quand on retrouve les mêmes éléments réexpliqué d'un chapitre à l'autre, ça devient très chiant.

Purge/20

https://www.youtube.com/watch?v=Q_uaI28LGJk

Contrairement à Video, Book ne pratique pas la traduction instantanée.

J'ai trouvé Venus Erotica d'Anais Nin hier dans une boîte à livres.
 
Purée, ça commence par l'histoire d'un baron Hongrois qui joue à "trouve mon doigt sous les draps tiens c'est pas mon doigt" avec des fillettes de 10 et 12 ans  
 
Et c'est pas la seule nouvelle du recueil sur ce thème

   
Merci , il  me semblait bien qu'il était en espagnol effectivement !

 
Toujours se méfier de la noblesse hongroise et du clergé autrichien.

Hongrois que c'est un doigt pourtant!

Monsieur et madame Groisdansmabaignoireetjesaispasquoienfoutre ont un fils qui s'appelle Gédéon.

Le forumeur Talbazar a des lettres. Source Fluide Glacial d'il y a au moins vingt ans, six jeunes m'abusent (la vanne a peut-être été recyclée ailleurs depuis).

Pré-édit : Google me confirme que ma mémoire est bonne sur la source : http://www.bulledair.com/index.php [...] t&sujet=63

 
Je la connais de la marionnette de Denisot dans les Guignols, même période

Moins avouable, je la tiens de Jean Roucas, mais le sentiment de honte m'est étranger.

 
Hé hé, je l'avais trouvé dans la bibliothèque parentale quand j'étais gamin, ça me plaisait bien .

Quelques retours sur les lectures de l'été :
 
- Baltimore, une année au coeur du crime, de David Simon. Gros pavé, 900 pages de réalité dans la face, David Simon (The Wire) a passé un an en immersion dans la brigade criminelle de Baltimore. C'est une enquête journalistique, où David Simon offre une forme de journalisme exigeant et sans concession, et surtout honnête. mais ça se lit comme un romain, malgré quelques rares longueurs. Simon y aborde absolument tous les aspects de la vie de la brigade criminelle : la scène de crime, l'enquête à proprement parler, les interrogatoires des suspects et témoins, la politique du chiffre et la hiérarchie, la partie judiciaire, etc. Passionnant de bout en bout, même si la lecture se révèle parfois exigeante, notamment sur les 100 premières pages.
 
- Dawa, de Julien Souareau. De la réalité fiction sur le terrorisme. Ecrit avant les attentats du Bataclan, il imagine un groupe souhaitant lancer cinq attaques simultanément dans Paris. Ca se lit bien, malgré la propension de l'auteur à faire des phrases denses et un peu complexes, l'écriture mériterait d'être plus sèche, mais c'est bien rythmé, un constat assez fin et juste sur le malaise de notre société et sa capacité à créer des terroristes en herbe.
 
- French Tabloids, de Jean Hugues Oppel. Un exercice de style calqué sur American Tabloid, de James Ellroy. On y retrouve le style d'écriture très sec et répétitif du modèle, son ancrage sur un laps de temps court (une année), rythmé par les manchettes et les unes des journaux. Ca se passe juste avant les élections de 2002, qui ont vue Jacques Chirac être réelu face à LePen au second tour. L'idée du bouquin, c'est de décrire la machination, le complot qui a permis d'arriver à ce résultat, en mettant l'insécurité à la une de l'actualité, quitte à aider les événements à se produire. C'était pas mal même si j'ai été un peu déçu, certaines parties (notamment le travail des consultants en communication qui influencent les journalistes) se répètent et apportent peu de choses. Peu être un peu trop long pour qu'il a à raconter (400 pages environ), mais néanmoins intéressant, d'autant qu'il s'appuie sur des événements qui se sont réellement produits (notamment la tuerie au conseil municipal de Nanterre, survenue en 2002, et sa résolution pour le moins surprenante).

Toi qui as du voir The Wire, est-ce que le livre n'est pas redondant ?

 
Excuse-moi, je ne devrais pas relever bien sûr, mais je trouve ça tellement inventif en réalité que sincèrement ça me réjouis.    
 
 

 
Alors pas du tout, parce que Baltimore se concentre sur la brigade criminelle, et donc uniquement les enquêtes sur les meurtres. On n'y parle pas de stups (c'est dans The Corner, un autre roman de Simon), hormis que certains meurtres y sont liés. C'est à la fois très proche de The Wire (la ville, le regard global sur le crime dans la société, les personnages de flics), et en même temps complètement différent, mais complémentaire.
 
Ca se lit comme un romain, je l'abais pas vue celle-là  

ok, merci, je le note alors !

Je suis en train de le lire.
Effectivement certains passages sont assez "exigeants" dans les premières pages. Au delà de ce détail c'est passionnant.