Reprise du message précédent :

 
Quatorze mots dans une phrase où il n'y a pas de majuscule au début, pas de majuscule sur un nom propre et un participe passé après un verbe conjugué. Sans point à la fin.
 
Allez je mets ça sur le compte de l'étourderie

en même temps il a respecté le style d'Asimov  

des romans post apocalyptiques style malevil ou la constellation du chien à conseiller ?

merci

Terre Brûlée de John Christopher.
A+,

1er tome d’une série de 4 romans historiques : La Révolution, de Robert Margerit
Ce 1er tome couvre la période 1789-1791. Il faut patienter pendant le premier quart du roman, où l’auteur introduit ses personnages et son décor, avant d’entrer dans le vif du sujet : les événements qui se déroulent entre les Etats-Généraux et le vote de la Constitution, racontés de façon claire et détaillée. A partir de là, la partie fiction passe au second plan et sert simplement de respiration - respiration bienvenue, parce que c’est quand même une période historique complexe, avec beaucoup d’acteurs, d’idées, de factions ennemies.
L’écriture est standard, pas assez bonne pour rendre les lieux et les portraits vivants, mais assez bonne pour bien expliquer les événements. Je n’ai pas accroché aux personnages de fiction mais la leçon d’Histoire m’a plu, je lirai la suite.

merci, je vais tenter

edit : lu dans la journée, très bien  

correction de la faute grammaticale

il te reste à soigner syndrome binaire.

Comme on parlait récemment de La Princesse de Clèves, rediffusion d’Une vie une oeuvre consacré à Mme de La Fayette https://www.franceculture.fr/emissi [...] -1634-1693
Lectures chuchotées par Léa Seydoux pénibles, mais analyses intéressantes.

J'ai trouvé par hasard dans mon grenier Les Contrées du rêve de Lovecraft.
Le nom de l'auteur m'a poussé à le lire. Déçu à l'arrivée. Même en remettant les écrits dans le contexte de l'époque, c'est assez plat. Les synonymes qui s'enchainent et se répètent constamment sur "l'indicible peur" ou "un terrible effroi" manquent leur but. Après c'est peut-être la traduction qui en est la cause. La tension n'est jamais présente avec Carter car, étant le seul protagoniste qu'on suit en tant que narrateur, forcément la méchante ghoule ne va pas le tuer. Certaines scènes sont ridicules à imaginer (la ville avec les chats et la bataille qui s'en suit... avec des chats donc, ça aurait mieux passé dans un conte de Grimm). Jamais compris non plus l'intérêt des cités fantastiques décrites avec des hyperboles à rallonge (des coupoles dorées splendides, du marbre étincelant partout avec des cascades de miel, etc). Typique de chaque cité de SF et/ou fantastique mais qui n'a jamais eu prise sur moi. Quelques nouvelles sont sympa (notamment la toute première) mais j'ai déjà oublié les suivantes. Mais c'est ma faute, je n'aurais pas dû commencer par ce livre.

 
"L'Affaire Charles Dexter Ward" lu il y a plusieurs années m'a fait découvrir un univers différent pour moi à l'époque: la littérature fantastique. Sans être un incontournable, cette histoire m'a fait découvrir une curiosité pour ce type de roman et dans la foulée je suis devenu fan de S.King.  

 
Niveau littérature fantastique, la seule qui m'a fait frissonner récemment, c'est la Lecture des leçons du pouvoir de François Hollande. Un monde parallèle y est décrit, fascinant et glauque à la fois.  
Bon, ceci-dit, pour Lovecraft, je vais forcément m'y remettre tôt ou tard. Je note la nouvelle que tu cites pour plus tard    

Les rois maudits T5, toujours pareil, peut-être un peu moins bien parce que ce sont des histoires d'anglais et que je préfère quand ça se passe en France, mais c'est rien.
J'ai enchainé avec Le règne hystérique de Siffoney Ier, roi d'Irlande de Spike Milligan, conseillé ici (par mon libraire préféré ? Je sais plus. ) Je l'ai commencé avec beaucoup d'enthousiasme, c'est très drôle, je m'enfile une petite centaine de pages. Et puis plus j'avance, moins ça passe. Le fil se détend, le délire va trop loin, de loufoque et drôle on passe au n'importe quoi le plus total. Il n'y a plus rien de censé, c'est un bordel total, les folies de tous les personnages fatiguent, bref c'est tout pour moi merci rideau. J'ai lutté pour le finir, et je suis franchement déçu parce que j'aurais aimé aimer mais que vraiment je n'aime pas du tout !
Quand on en a parlé ici on a évoqué les Monty Pythons je crois ; effectivement il y a de ça, d'ailleurs les MP j'aime beaucoup mais au bout d'un moment ça me fatigue tout pareil.  

C'était bien moi et j'avais effectivement évoqué les Monty Python. Ce qui du coup me déculpabilise puisque tu pouvais prévoir que ça allait te faire le même effet.

(P'tin le *sensé* je viens de le lire là dans un bouquin et ça a fait tilt mince je l'ai mal écrit toutal ! Bref, trop tard. )
 
(Et j'ai mis un s aux Monthy Python aussi. ^2)
 
Tu as aimé toi ?

Pas lu.  

Après, les anglais ne sont pas vraiment humains, faut un peu s'adapter quand ils font les drôles.

Je suis en train de finir la Comédie humaine de Balzac (il me reste Splendeurs et misères des courtisanes et les Paysans). Et bordel, l'accent allemand des Schmucke ou baron de Nucingen est insupportable. C'est illisible, on comprend un mot sur deux. Quel est le putain d'intérêt à part exaspérer le lecteur??

Ça se faisait à l'époque, c'est comme quand le suisse dans les Trois Mousquetaires dit la graisse t'oie il est très ponne avec des gonfitures.

J'avoue que j'avais fini par zapper les pages où Nucingen parle, c'est une vraie purge.

The Magician, de W. Somerset Maugham : une curiosité, Maugham qui nous écrit une histoire fantastique à la Edgar Poe. Un scientifique offense un magicien, qui va utiliser ses pouvoirs pour se venger. C’est désuet - même en 1908 je pense que c’était désuet - on devine tout à l’avance. Je suis si bonne cliente du fantastique XIXe et de Somerset Maugham, que j’ai bien aimé. Mais bon, objectivement, c’est une oeuvre mineure et dispensable de l’auteur.
 
Après cet intermède un peu kitsch, je me replonge dans la Révolution de Margerit (t2)  

J'ai commencé Je, François Villon de Jean Teulé. Après avoir lu le tome 1 de l'adaptation en BD, je ne pensais pas me prendre une si grande claque sur le moyen âge. Mais si.
J'attends de finir le bouquin pour me renseigner davantage sur la vie de poète et voir à quel point sa vie est romancée dans cet œuvre ; en tout cas on ne peut pas dire que ce soit une hagiographie  

Ouaip, il fout une claque cet excellent bouquin.

2-3 fois j'ai eu des envies furieuses de me lever pour aller pisser sur la tombe du poète.

Elle est vide de toute façon, ça fait genre huit cents ans qu'il est Prince de Paris toréador célérité présence whatever

Il a été évoqué plusieurs fois dans le topic, ça me tente.

C'est un excellent roman, que j'ai pu découvrir grâce à la recommandation de Bora², qu'il en soit remercié.  
 

J'ai lu tout Teulé à part les deux derniers, je lisais déjà ses BD avant ses débuts de romancier au début des 90's. Ben si je ne devais garder qu'un seul bouquin de lui, ce serait justement Je, François Villon. Pas sûr d'avoir envie de le relire un jour mais ça restera une claque monumentale. Les poèmes de Villon qui émaillent le roman y sont aussi pour quelque chose. Quand j'étais môme, on étudiait encore la Ballade des pendus (et si je ne me trompe pas, en fin de primaire, CM1 ou CM2 ) mais je n'avais jamais lu de Villon adulte. Ma chère et tendre, pourtant allergique au gore et au sexe glauque, l'a dévoré aussi.
 
Edit @RandallBoggs : your ouelcome  

Le Montespan est "jouissif" également.

C'est un grand écrivain M. Teulé.

Je n'ai lu que "Le magasin des suicides" de Teule et même si c'était pas désagréable, j'avais trouvé que le livre s'essouflait et au bout du compte ne m'avait pas donné envie d'en relire.
Celui sur Villon peut se tenter pour redonner une chance même si on a pas aimé "le magsain" ?

Oui, La magasin n'est pas un de ses meilleurs, je trouve.

Il m'a également déçu : pourquoi faire une fin heureuse bon sang !!! ???
 
Au début, je jouissais en lisant, vu l'idée de branque.  
 
Puis j'ai vu venir la fin heureuse à 3 km et c'était très décevant.

Ouais mais nan faut pas parler des fins merci.

Merci pour vos réponses   Je tenterai à la rentrée.
 
En passant vu que je post rarement ici, je me suis pris l'intégrale des nouvelles de Stevenson pour mes vacances qui commencent la semaine prochaine. J'ai voulu des nouvelles car finalement c'est en vacances que je lis le moins.
 
J'ai pas pu resister de commecer le premier tome hier. "L'histoire du jeune homme aux tartelettes à la crême"    
Tu t'attends à une farce, un peu comme "Le Mort-Vivant" et en effet cela commence de cette façon. Puis cela devient mystérieux et ensuite carrément malsain.  La narration est toujours aussi exquise, dommage que la fin soit un peu tirée par les cheveux et expédiée. Bref je vais me régaler je pense avec ces deux tomes.
 
J'avais pris aussi l'intégrale des nouvelles de Tchekhov pour varier les plaisirs mais pas sûr que je souhaite varier. C'est tellement bon Stevenson.

Ayant à faire à Marseille ce midi, j'ai fait un petit détour pour prendre ces photos. Les 3 rues se touchent.

Et evidemment, je me suis posé à une terrasse et je lis le Comte de Monte Cristo.

Et aussi, dans le même quartier :

J'ai été chez la famille de ma copine et j'ai "emprunté" ça
 

 
Sharon Huss Roat, Comment disparaitre.
 
Rapidement, c'est l'histoire d'une adolescente qui se crée un compte sur un réseau social et très vite elle devient populaire. Bien entendu, à la  base c'est une fille timide, non intégrée. Le livre va suivre son évolution. C'est étonnamment plaisant et agréable à lire.

Moi ausssiiiiiiiii

Dans le feuilleton de France Culture ils sont vachement plus loin là et ça me tente d'autant plus. J'aime beaucoup ce parfum de fatalité : Monte-Cristo ne fait que pousser un peu les choses, mais, quand on y regarde de près, ceux à qui il s'oppose sont déjà gangrenés avant qu'il arrive.

Je suis au château d'If, j'ai le temps

Et Les Frères Karamazov alors, que sont-ils devenus ?  

Je les ai mis de côté pour le moment, j'en avais vraiment assez de m'énerver à essayer de les lire. J'y reviendrai quand j'aurai plus de disponibilité intellectuelle, je suis trop KO pour me battre en ce moment. J'en suis à quasiment la moitié et j'ai haï le traducteur à peu près à chaque page.

une traduction académique t’aurait peut-être mieux convenu que cette traduction moderne tant vantée, finalement.

Probablement oui ! Disons que je trouve que c'est plus une posture qu'une traduction, à ce stade-là.

Oui, sur le principe c'est bien de respecter le texte et ça m'agace quand je lis une vieille traduction (ou une plus récente, en SF on a des trucs horribles qui ont quelques décennies à peine) où on a négligé des phrases entières ou des nuances même pas subtiles parce que c'était moins grave à l'époque. Mais si ça se fait au prix de la lisibilité du texte, je ne vois pas l'intérêt.

Tout cela ne me rend pas très réceptive, et des fautes de français que j'aurais laissé passer comme pas graves dans un autre état d'esprit prennent alors des proportions plus importantes. Et comme par ailleurs je trouve que c'est un livre exigeant à lire, bah j'en ai un peu marre. J'aurais beaucoup plus de plaisir à lire des digressions sur des sujets qui ne m'intéressent pas si j'étais moins agacée par le style.

Je m’aperçois que j’évite de lire des traductions.
Je crois que ça me colle un doute, je me demande si je lis le « vrai » livre    
 
Y a une postface qui m’avait halluciné dans un livre de Chandernagor (Les Enfants d’Alexandrie) où elle parle des traductions latines :