Reprise du message précédent :
 
 
Les "oeuvres complètes" en Pléiade sont assez pratiques et permettent d'avoir certains textes difficilement trouvables ailleurs. Si tu veux lire du Anatole France ou Lisimon de Stendhal, je sais pas s'il y a d'autres choix que la Pléiade.
 
Les volumes récents de la Pléiade ont des appareils critiques très fournis.
 
Le rapport nombre de pages/prix est pas si mauvais. Et la reliure est solide.

Oui, je me rappelle que j'avais un peu bavé sur le premier Boulgakov. Je me demande s'ils n'ont pas été les premiers à publier un texte inédit de La Garde blanche (il y a des pages perdues qui avaient été retrouvées parce que quelqu'un s'en était servi au verso il me semble).

 
J'aimerais avoir les exemplaires du Maitron,moi.

Par expérience, ils résistent néanmoins assez mal aux manipulations hasardeuses d'un déménageur pressé.  
 
A+,

Ah purée, je suis pas la seule, Du bruit et de la fureur m'est tombé sur le nez

La constellation du chien, c'est vraiment bien. Je suis au premier quart et j'approuve à 200%

La chance ! Je pense que je finirai par prendre le volume des nouvelles vu qu'il m'en reste quelques-unes à lire et qui ne figurent qu'en Pléiade.
 
C'est un peu comme pour Balzac. Le peu qu'il me reste à lire de la Comédie humaine n'est pas (n'a jamais été) disponible en poche.
 

   
 
Après avoir terminé Confiteor (excellent, peut-être un peu alambiqué, mais c'est parfaitement en accord avec le personnage et ce qui lui arrive), j'ai attaqué À l'est d'Éden, fort plaisant à lire, mais je ne crierai pas au chef-d'œuvre. En l'état, je préfère la truculence de Tortilla Flat et le monumental Les Raisins de la colère.  

Ce week-end j'ai lu Trois jours et une vie de Pierre Lemaitre, l'histoire contemporaine d'un enfant de 12 ans qui tue par accident un gamin plus jeune que lui. Bon, encore une fois j'ai pas été transporté.
J'ai trouvé ça parfois un peu long, alors que le livre ne fait même pas 300 pages. Les trois jours du titre (je suppose) ressemblent à un prétexte pour créer une histoire un peu inattendue, et effectivement tout ne se passe pas comme on l'imagine, mais... le déroulement n'en devient pas meilleur pour autant. Une partie de la fin m'a un peu rappelé Les apparences (dont je ne suis pas fan, un peu comme ici en fait ) ; par contre j'ai trouvé le tout dernier "rebondissement" particulièrement naze (et inutile, surtout.) Bref pas une mauvaise lecture mais je l'aurai oublié demain.

Ouais c'est pas son meilleur roman.

https://www.rtbf.be/info/regions/li [...] id=9808344
Je serais curieux d'y jeter un œil.

Je croyais qu'on disait autrice  

Vaut mieux qu'elle fasse des livres que des castings mode, mais je dis ça parce que je privilégie le langage réel à la construction littéraire et que je suis une ordure fantastique.

J'ai lu ça et j'ai adoré. Bon, ce n'est pas le livre du siècle ou la claque dans la gueule mais c'est prenant, ça se lit bien et rapidement.
 
 
 

Tu devrais mettre le titre et l'auteur en toutes lettres dans ton post, pour les gens qui font des recherches.

Oui bon d'accord, mais sur le principe quoi.

Je vois pas ce qu'il y a de drôle. Ça m'arrive régulièrement de faire des recherches et avec juste une image ça remontera rien et ça finira en lien mort tôt ou tard.

Bah sa critique était limitée quoi.
Mais une personne pourrait lui demander, d'où ma remarque.

 
 
Roma Aeterna , Silverberg
 
Dans ce roman de SF, nous suivons l'évolution de Rome à travers les siècles : des moments qui ont suivi sa fondation jusqu'au troisième millénaire. Car l'auteur, à travers plusieurs narrateurs au plus proche des événements, fait faire des bonds temporels à son histoire. Le point commun entre toutes les époques ? Les luttes de pouvoir, la fragilité de celui-ci. Car l'Empire Romain a vécu d'immenses transformations qui sont relatées dans le livre.
 
Il s'est étendu d'est en ouest, du nord au sud, parfois dans la douleur, nouant des relations commerciales là où il ne pouvait dominer. Trop vaste, ingouvernable, il a été scindé en deux entre un Empire d'Orient et un Empire d'Occident ; les deux parties devaient s'entendre et dans les faits ils cohabitent mais ils profitent de la moindre faiblesse de l'autre, de la moindre erreur pour tenter de le renverser. C'est ainsi que nous voyons des guerres, des complots se tramer à travers les époques. Ce sont des Empereurs, des consuls, des secrétaires, des généraux qui nous plongent dans les coulisses du pouvoir mais aussi dans le quotidien. Ce sont des expéditions maritimes, des rencontres avec des prophètes religieux, des histoires d'amour, des purges politiques mais aussi la chute de régime, des massacres, des empereurs fous et incompétents.

Silverberg a fait pas mal d'uchronies, j'avais bien aimé La Porte des Mondes, plaisant à lire sans être un chef d’œuvre littéraire, faudra que je tente Roma Æterna à l'occasion (hop, voilà pour le référencement ).
 
EDIT : bon, grillé pour le référencement
 
EDIT bis : ça a l'air aussi ambitieux que Chroniques des années noires, ça me parle d'autant plus

Avec le résumé ça donne déjà plus envie.
 
De mon côté j'ai enfin terminé L'ivresse du kangourou de Kenneth Cook, commencé il y a des mois je pense. Bon, c'est exactement la même chose que ses autres livres : des histoires plus ou moins vraies du bush australien. Je ne me l'explique pas vraiment, mais en tout cas quelle purge ! J'avais beaucoup aimé le premier que j'ai lu, j'avais trouvé le deuxième sympathique, là clairement c'était le livre de trop. C'est peut-être la lassitude ; peut-être que celui-ci est moins bon que les autres ; je ne sais pas, en tout cas j'ai lutté pour le finir et je n'en lirai plus.

Ben lis la chronique des années noires de Kim Stanley Robinson, alors.  
 
A+,

J'ai dépassé le cap de la moitié du livre et force est de constater que c'est nettement mieux que la première moitié. En gros, je commence à ressentir vraiment un très grand plaisir à la lecture du livre depuis la confrontation d'Adam et Samuel au sujet des jumeaux, juste avant la partie 3.

Silverberg, faut surtout lire ses recueils de nouvelles de sa grande époque, où il produisait 25 pages par jour. Un truc de dingue.
 Dans ses productions récentes, bcp de trucs peu inspirés où il a tiré à la ligne malheureusement.

Je suis en train de lire "4 3 2 1" de Paul Auster, j'en suis à la moitié à peu près et je suis complètement accro !

En "clair", si on peut dire : on a le chapitre 1.0 qui raconte la vie des grands-parents et parents de Ferguson, le héros de l'histoire. Puis on a le chapitre 1.1 qui raconte une première version de la petite enfance de Ferguson, puis le chapitre 1.2 qui raconte une version alternative de ces mêmes années, puis les chapitres 1.3 et 1.4, sur le même modèle. On continue avec le chapitre 2.1 qui raconte la suite de la 1re version de Ferguson, puis le 2.2 qui est la suite de la 2e version, etc. Vous suivez toujours ? C'est un peu sur le modèle des mondes parallèles ou des uchronies, parce qu'au début de chaque version du premier chapitre il y a un "détail" qui oriente les personnages dans une direction légèrement différente, et bien sûr cette différence va se creuser au cours des années.

Il fait 1024 pages, ce qui peut en rebuter certains (surtout après qu'un des dignitaires de ce topic a qualifié les romans de Paul Auster de "chiants"   ) mais ça passe tout seul. La difficulté c'est plus d'arriver à le poser quand on a aussi une vie en-dehors de la lecture. Le moins possible, mais il y a un moment où il faut faire face aux contraintes extérieures.  

Rhôôôô... dignitaire... comme tu y vas...  

Vazy c'est toi le goût bourgeois de l'establishment du topic maintenant, c'est tout

 
Ah j'avais beaucoup aimé Le Koala tueur, mais je comprends qu'on puisse se lasser de ce genre de livre. Je l'avais particulièrement apprécié après un livre super chiant et ardu à livre (je ne sais plus lequel), j'avais bien besoin de lire.

Je viens de terminer Retour à Lemberg de Philippe Sands.
acheté suite à une interview ou critique sur France Inter.
 
L'histoire liée du grand père de l'auteur, de  Hersch Lauterpacht et Raphael Lemkin : les 2 juristes qui ont inventé les concepts de génocide et de crimes contre l'humanité ainsi que Hans Franck, dignitaire Nazi
 
Je ne lis que très rarement autre chose que des romans, et quand je tente des essais, j'arrête au bout de 20 pages... et là, c'est tellement bien écrit que je l'ai dévoré.
Il y a des parties vraiment techniques, on y apprend beaucoup de chose.
Un sacré travail de recherche !

Je pensais que c'était un roman.  Ou alors c'est un mélange des deux ?  

Mais parappa... tu lis un roman par jour ???

J'aimerais bien !
L'ivresse du Kangourou je l'avais commencé il y a très longtemps, je lisais un chapitre de temps en temps, entre deux livres. En général il me servait à passer le temps quand j'attendais la réception d'un livre que j'avais très envie de lire, ça m'évitait de commencer un pavé.

Je viens de finir Petits remèdes à la dépression politique de Jean-Christophe Brochier. Je voulais l'aimer, ce livre, j'étais sûr de l'aimer. Parcours d'un mec qui a mon âge, auteur estimé et pote d'un autre auteur à qui je voue quasiment un culte. Bon ben raté, c'est nul et chiant. Je n'ai même pas envie de détailler donc on va faire dans la formule : autobiographie nombriliste (non, ce n'est pas un pléonasme) d'un bobo parisien post-soixante-huitard qui n'a rien à dire. Au moins, celui-là ne prendra pas de place dans ma bibliothèque.

Ah ben c'est l'impression que j'avais eue en le feuilletant tiens. Le bandeau de couv était drôle, ça donnait envie, et puis j'ai lu quelques pages au hasard et dans mon souvenir on avait l'impression d'un type sans intérêt particulier qui racontait des trucs sans intérêt particulier, bref d'un bouquin peut-être fait pour des gens qui le connaissent et s'intéressent à sa vie… mais c'est pas mon cas.

Oui, je me rappelle que tu me l'avais dit. A mon grand dam, je confirme l'impression.

 
Il y a aussi une nouvelle de Roald Dahl là-dessus, ça doit être du sérieux

 
... Et l'édition !  

Il y a aussi un super documentaire américain réalisé comme un épisode des Experts où des types « enquêtent » pour savoir qui « assassine » les girafes (avec grosse musique et tout) avant de comprendre que ce sont les acacias qui se passent le mot pour les empoisonner quand elles les font un peu chier

Pour bien commencer l'année j'me suis refait un coup de Voyage au bout de la nuit.
Comment c'est trop coule.
Presque tout marche dedans, le petit artisanat des mots, les constructions des phrases avec un style très personnel mais relativement accessible, l'histoire de ce héros penaud balloté par la vie, suivre son évolution, ses rencontres.  
C'est super bien rythmé, les différentes phases du livre s'enchainent très bien - bon, y a des temps faibles évidemment - et surtout chacune a un sens, la plume évolue au fil du livre, rien n'est gratuit.
Le ton mélancolico désabusé marche tellement sur moi. C'est comme si on m'filait un assortiment de mes kinder surprise préférés avec des lettres d'amour planquées dedans.
Y a des choses moins agréables comme les tournures de phrase un peu trop perchées par moment qui te donnent l'impression d'étouffer tellement c'est pas facile à entraver, ou encore la façon dont il met en scène ses dialogues, mais je pardonne largement ces errements, dans ma grande et modeste mansuétude.  
J'me souviens d'avoir beaucoup aimé à mes premières lectures mais pour des raisons complètement différentes. Voire même ce que j'avais adoré à l'époque m'a plutôt dérangé aujourd'hui. Et c'est sympa aussi d'avoir une vision et une interprétation différentes en devenant vieux non seulement sur ce que raconte le livre et comment il le raconte mais aussi sur le rapport qu'on a au bouzin.
Et pis j'me dis qu'un jour je vais le relire et je finirai par me dire que c'est nul en fait comment j'ai pu un jour apprécier ce truc, et ça m'rend d'avance triste dans mes os.  
Mais pour l'instant, c'est de l'amour, c'est du coule, c'est du bonbon bien sucré.  
Au panthéon de mes livres préférés c'est tout la haut, largement. J'vais me refaire du Dostochou histoire de voir qui est le plus fort dans mon cœur, puisque de toute façon mon backlog commence à sécher sévère.

Nop, c'est vraiment un essai, avec pas mal de descriptions de la manière dont il a obtenu les informations.
donc 100% histoire vrai, il n'ose même pas faire des approximations quand un des protagonistes à quand même 99% de risque d'avoir fini sa vie en camp de concentration.
 

Je ne connais pas du tout Celine, hors ma chère et tendre m'a offert Le chien de Dieu  une BD qui retrace la fin de vie de Céline.
Je vais donc mettre le Voyage au bout de la nuit dans la liste à lire, après avoir fini Player One... oui, je change souvent de style...

Et n'oublie pas que tu as le droit de trouver qu'il s'agit d'une purge et de ne pas le finir.
 
Just sayin'