Reprise du message précédent :

 
un rêve éveillé, quoi.    
 
Quand Villeret balance "Je vais te piquer !" : irrésistible !

 
 
L'île
Un animal doué de raison

 
Je viens de commencer Martin Eden également.
 
J'avais adoré Le vagabond des étoiles (et John Barleycorn mais un peu moins).  

Ben moi je sais pas me décider sur *quel Jack London acheter* pour le moment.
 
k_raf > L'île pour moi également.

 
Moi je te dirais:
Le vagabond des étoiles
Le peuple d'en bas
Le talon de fer
Les vagabonds du rail

 
 
Je suis donc dans "Les rois maudits", je viens de finir le tome3.
Quand je regarde les 4 tomes restants, je vois :
Tome 4 : 1957
Tome 5 : 1959
Tome 6 : 1957    
Tome 7 : 1977
 
J'avais cru comprendre que le 7 était largement dispensable, mais que s'est-il passé pour que le 5 qui est censé se passer avant le 6 ait été écrit après ??

d'après wiki le 5 est publié en 1959, le 6 en 1960    
 
effectivement le 7 est à part, très dispensable   sans spoiler, c'est juste un monologue d'un émissaire du pape qui raconte les années qui ont suivi l'histoire, soit le début de la guerre de cent ans

Un polar récent qui déboite ?    
 
D'habitude j'arrive à trouver, là je sèche...

inb4 BoraBora qui essaie de te vendre La Daronne
 

 
Et la daronne, elle déboîte... sans clignotant !

As-tu testé la trilogie W3 de Jérôme Camut & Nathalie Hug ?

C'est dense (environ 2000 pages) mais un vrai régal, se lit comme une série TV avec sa galerie de personnages divers et variés et son scénario implacable.

Je n'ai pas regardé le wiki, j'ai juste regardé dans le livre.
D'ailleurs, le tome5 n'est pas du même éditeur que les autres.
Un conflit entre l'éditeur et l'auteur ?

aucune idée
 
en tout cas je te confirme qu'il faut lire le t5 avant le t6  

J'ai l'édition originale Del Duca en 6 tomes (le 7e, ben il devait avoir des arriérés d’impôts, c'est dispensable).
Donc aucun conflit avec l'éditeur, et l'ordre de parution est l'ordre des volumes: 1955, 1955, 1956, 1957, 1959, 1960.

 
A+,

Alors, il y a une erreur d'impression dans le bouquin que j'ai !
 
Tiens :

 
(ayé, je viens de voir -> France Loisirs ! )

 
Bah, en même temps, les 6 tomes convergent vers ce conflit, sans oublier de préciser qu'il y a en fait, pour être pointilleux, deux guerres de Cent ans.  
Le tome 1 débute bien avec Isabelle, reine consort d'Angleterre ; et on y dévoile bout par bout les déboires des familles régnantes, les liens dynastiques et tout ce qui amène vers ce conflit généralisé.  

 
 
garde le filon precieusement, et ne le lit pas trop vite. Il est exceptionnel. Fais toi un petit fortune de france pour commencer.

Merci, je vais tester ça    
Enfin... c'est pour ma femme.    
 
 
Mais j'ai pris aussi Malevil, celui là je lui piquerai de suite...    

 
Entre hommes de German Maggiori. Polar argentin peuplé de types complètement dingues. Un des grosses claques de cette année (dans mes lectures)

Apparemment Spielberg en fait un film : https://www.youtube.com/watch?v=cSp1dM2Vj48

j'ai fini ( en audio book mais ça compte, enfin je pense) les 3 mousquetaires:
 
quel pied ,quel plaisir ... un vrai roman d'aventure avec un bon méchant très méchant, une fin grandiose.
 
Son auteur devraient écrire d'autres livres il a vraiment du talent    

 
Dans le mème format, j'attaque l'épopée de gilgamesh lu par thierry hancisse.
 
 
 
 

Royaume de vent et de colères de Jean-Laurent Del Socorro.
 
Je suis tombé par hasard sur cet auteur qui débute dans le métier, plus pour son 2ème livre d'ailleurs mais il vient de sortir alors que le 1er était dispo à la bibliothèque. Il fait dans le genre fantasy-historique mais la fantasy est réduite.
 
Le thème semblait intéressant : une aventure à Marseille au XVIème siècle pendant les guerres de religion. Les retours sont très bons, il a gagné des prix donc j'étais curieux. Conclusion : on attribue vraiment des prix à n'importe quoi.
Pour le coté fantasy pas de mauvaises surprises, il y a bien deux "magiciens" mais ils servent à rien. Il y a d'autres persos puisque le récit c'est une succession de chapitres très courts où on passe d'un protagoniste à l'autre. L'auteur aurait dû en sucrer la moitié et travailler un peu plus les autres. C'est du dialogue/action, le coté historique est très léger, style simple, l'intrigue est vide, vaine, simpliste, cliché (parfois avec l'ex-mercenaire on prendrait presque du plaisir mais ça ne dure pas longtemps). C'est du roman pour ado en gros, en BD ça pourrait le faire. L'avantage c'est que ça se lit en 2 jours.
En conséquence j'ai plus vraiment envie de lire son dernier livre (l'histoire d'une princesse celte).
 
 
Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre.
 
Celui-ci a gagné un prix, plus prestigieux car il s'agit de prix Goncourt.
 
Premier point curieux : j'ai trouvé le résumé de 4ème de couverture un poil hors-sujet, il ne prend en compte qu'une petite partie de l'histoire. Le livre raconte le retour à la vie civile de quelques poilus (ainsi que leur vécu à la toute fin de la guerre), retour pas forcément glorieux mais assez extravagant, ce n'est pas de l'essai historique chiant on va dans le tragi-comique-satirique réussi. Les trois héros du livre sont très différents, bien campés, bien écrit, l'intrigue est sympa, les personnages secondaires sont pas mal aussi dont un super fonctionnaire. C'est dynamique, coloré, pas étonnant qu'il ait été adapté en BD et en film très récemment.
 
Je m'attendais peut-être à poil mieux vu le ramdam autour du livre mais il est très bien.

'Tain, je suis en train de lire la Maison des feuilles.    Ce livre...    
 
Avec des notes de bas de page en veux-tu en voilà, et des notes dans les notes, parce que bon, sinon, ça manquerait de clarté. Ah bah y a pas la place, OK, alors on tourne la note de 90°, et pourquoi pas de 180° ? OK, allons-y. Et la note comme si la page était transparente ? t'as raison, c't'une bonne idée... Je me demande ce que ça fait de voir un lecteur prendre son livre, le tourner de 90°, et une autre fois encore...  
 
   
 
C'est complètement fou ! J'adore ! Mes yeux moins... Genre corps de texte en Times 7 pt... Et les notes en plus petit encore...  
 
 

 
Ah tiens je l'ai celui-là ! Acheté pour la curiosité, mais pas encore lu...

Rien qu'à le feuilleter, visuellement, niveau maquette, travail de composition, c'est festival !    

J'ai jamais franchi le pas, le livre est énorme et j'ai un peu peur du "tout ça pour ça ?". Mais il est tentant.
(Et puis je sais pas si la maquette sera aussi bien foutue en poche, aussi. )

Faut saluer l'édition française qui a tout repris (poche)

Mon édition est celle au Seuil, collection Points. C'est un format plus gros que d'habitude dans cette collection ; c'est écrit tout petit, VRAIMENT tout petit. Et franchement, je le redis, chapeau pour ladite maquete, j'a-do-re !

Énorme ? bah non, 752 pages bien tassées, quoi...  (en fait, il y a un tas de passages sur des pages quasiment blanches).

OK, son équivalent serait le double dans une fonte de taille plus règlementaire, mais ce serait alors dénaturer totalement le livre, vu la gageure que c'est de mettre en place les notes de bas de page correctement. Je me demande d'ailleurs comment le traducteur s'y est pris pour respecter la volumétrie des différents passages de ce que je m'imagine être la version originale.

Effet « tout ça pour ça » ? Je ne pense pas, c'est passionnant à lire, il y a plein de registres de lectures. La maquette, le propos sont totalement en accord avec le labyrinthe qu'est ladite maison. Ce truc de fou...

Pendant ce temps-là, je lis "Le Grand Marin" de Catherine Poulain, et j'ai vraiment du mal à être transporté...  

C'est tentant.

Moi j'ai fini Nemrod et j'ai un peu envie de dire tout ça pour ça.  
 
Je pense que je vais aller me relire un bon gras classique bien de qualité pour redémarrer le cerveau, ou alors un truc chelou. J'ai fini par acheter La Chasse aux Loups de Louise Michel, il y a des anarchistes russes qui tombent amoureux et veulent faire explozouner le tsar.

J'ai fini hier Pereira Prétend, d'Antonio Tabucchi. La lente et presque imperceptible transformation d'un gentil gros bonhomme pseudo-directeur de la page "culture" d'un journal catholique de l'après-midi en opposant au régime de Salazar.
 
Un roman italien sur un portugais francophile. Cela faisait longtemps que je n'avais plus tombé un livre aussi vite.
 
A noter, un film dont la musique est d'Ennio Morricone (pas vu).

 
Je ne peux que dire oui, oui, et OUI.  Naviguer dans les méandres des notes de bas de page (haut de page, côté de page ) comme dans les couloirs de la maison est un vrai plaisir.
 
J'en profite pour faire de la pub pour deux super bouquins lu récemment :
 
La femme qui avait perdu son âme de Bob Shacochis, un roman magnifique qui nous fait voyager d'Haïti en Turquie en passant par la Floride et la Yougoslavie. Un portrait de femme mais aussi de la politique étrangère américaine des années 80 et 90. Un gros coup de coeur.  
 
Tous les hommes du roi de Robert Penn Warren : un grand classique américain réédité par les éditions Monsieur Toussaint Louverture. Non seulement l'objet est super beau (comme souvent avec eux) mais en plus c'est un vrai grand livre. On suit deux histoires, celle de l'ascension du gouverneur Willie Stark et celle du narrateur, Jack, plus ou moins à la solde du premier, le tout dans un état du sud dans les années 30. Amour, violence, cynisme et une galerie de personnage bien trempée. C'est vachement bien, allez-y.

J'ai commencé à lire "le vieil homme qui ne voulait pas fêter..." et j'ai arrêté au bout d'une centaine de page.
 
Pourtant j'avais filtré sur ce topic avant de commencer et il avait de bonnes critiques. Ça m'a fait penser à une sorte de Forest Gump mais sans intérêt, j'ai trouvé ça d'un chiannnnnnnt  
 
 
Je l'ai remplacé par "les raisins de la colère".

Je note. En particulier All the King's Men, dont je connaissais le titre via le film tiré du roman éponyme. Et quand Bouing² recommande, j'ai tendance à le suivre. /fayot  

 
Pas franchement la même catégorie
 
Dommage qu'il n'existe pas en ebook, je reveux une dose de Steinbeck

Je continue ma lecture des tomes de capitaine Alatriste et je trouve que le souffle du premier se perd petit à petit.
 
Je viens de finir l’or du roi, tome 4; après la guerre du tome 3, le retour en Espagne fait un peu de là peine.

Fini Vingt ans après. J'suis tellement content, putain.
Épargnez vous la lecture de ce post, c'est juste un post-it que j'me fais au cas où l'envie me prendrait de lire la suite.  
La douleur, putain. La gageure, le supplice, le sacerdoce, la tristesse, la descente aux enfers, le caca boudin.
Ça avait bien commencé, en plusse, à l'inverse de la débauche immédiate de niaiseries des trois mousquetaires, là on a droit à un peu de mesure, les personnages ont l'air moins cons, moins plats, moins unilatéralement guidés par un absolu de justice et de être méchant c'est pas bien.  
On voit un commencement d'ébauche de nuance. D'ailleurs ça a l'air d'être le propos, au début, on voit des personnages plus humains, qui pensent égoïstement à eux, qui mentent et calculent, qui se désintéressent des autres et s'estiment spoliés de ce que leurs hauts faits leur promettaient. Et dans cette mesure c'était sympa. Bon, faut pas déconner, y a malgré tout Raoul avec ses lèvres de fille, ses embrassades à tout bout de champ, ses beaux cheveux blonds qui retombent en boucles sur son cou gracieux et fin et délicat et son éducation de gentilhomme parfait, pour planter une graine de chienlit au cas où il faudrait faire une suite, on sait jamais. Ça va que y en a pas, hein, héhé.
 
Et tout à coup, les camarades se retrouvent, un nouveau livre démarre, direction l'Angleterre. Ça redevient exactement la même chose que le premier livre. Quatre cents pages de chiantise infernale. Le genre de volt face qui te laisse rêveur quant aux retours pendant la publication. "Bon, Alex, arrête un peu de jouer au con, sérieux. Tes histoires de rédemption, de mélancolie, de culpabilité, de nouvelle génération, patati patata, tu peux t'les carrer. On veut de l'action, de la bagarre, chacun joue son rôle bien millimétré à la note près. Tu nous mets un méchant au teint vitreux, aux sourcils broussailleux, un très méchant qui tue plein de gens et fait plein de trucs surhumains. Et à la fin il crève. Comme une merde. et tout le monde sera content. "
Et donc on repart sur la même idiotie niaise et plate des trois mousquetaires avec chaque personnage qui reprend son rôle bien lourdingue, où tout est convenu  
Le méchant  

Voilà, fête du slip, tout est bien, y a de l'action, des cascades, des explosions qu'on regarde de dos, des embrassades, et surtout pas de subtilité.
Bah oui mais t'étais prévenu gogole, fallait pas lire. Oui c'est vrai, j'devrais pas en attendre beaucoup. J'en attendais rien d'ailleurs mais même pour une lecture nobrain ça ma heurté dans ma sensibilité. Ça va que le verbe est joli et que ça fait s'intéresser à l'histoire de France (parce qu'on se demande dans quelle mesure tout est pipeauté). J'suis sûr que sans toute la partie sur le voyage en pays angliche ç'aurait pu être bien. Bon, c'est dommage que ça fait la moitié du livre.

Tu vas attaquer le vicomte de Bragelonne maintenant j'imagine.

Il va nous fâcher Biez

Oh non, on crèche visiblement pas sur la même planète, on va pas se disputer pour ça