Reprise du message précédent :

Je note si tu as d autres idées je prend

"Au dela du mal" de shane stevens si tu te sens de t'attaquer à un serial killer assez détraqué

Je l'ai trouvé très bon, mais bon, c'est malsain quoi

Sinon je sais pas, j'y connais pour ainsi dire rien en polar/thriller

Daemon, de Daniel Suarez. C'est jouissif.

Si quelqu'un si connaît en thriller je prend

moi j'aime bien les Preston & Child, c'est assez prenant, même si finalement plutôt "standard"
 

"No country for old men"

 
+1.
 
Sinon, pourquoi pas les Racines du mal de Dantec.

 
Un gros manque à ta culture. Sérieux!  

Ouais enfin c'est pas bien brillant comme lecture

Bon j'ai enfin fini les misérables, j'ai trouvé plaisant mais ça fait quand même plaisir de voir la fin du cinquième Tome.
Du coup je démarre American Psycho.

Je viens de finir "Je suis une légende" (je précise avoir vu le film (celui avec W. Smith) avant)
Les deux supports sont très différents, et ne suis pas forcément d'accord avec ceux (nombreux sur le net) qui crient à la "trahison" pour la version film.

M'enfin, tout ça pour dire que c'est un excellent bouquin, gobé en 3 jours

Je vais faire le tour de tout ce que vous avez proposer pour y piocher ma prochaine lecture

Lu

Plusieurs choses :

D'abord, sa capacité à percer le cœur des gens. Cet homme avait une empathie incroyable. Il s'imprégnait du caractère d'une personne en un clin d’œil et il savait le retranscrire avec beaucoup de justesse. Jamais rien de trop aurait pu être sa devise. Du coup, une histoire banale, comme c'est par exemple le cas pour Le père Goriot, devient extrêmement prenante.

Ensuite, il avait cette capacité à donner du sens à l'univers. On critique souvent Balzac pour ses longues descriptions, argant qu'il était payé à la ligne et qu'il en faisait des tonnes. Je pense au contraire que ses descriptions sont essentielles. Un bouton de gilet, un paysage, un rictus deviennent autant de signes, d'éléments porteurs de sens. Il décrit les gens à travers des détails infimes, à travers le banal, l'à-côté. Tout concourt à animer un récit qui explose soudainement, après une longue description. Qui plus est, son projet de décrire l'intégralité de la société dans laquelle il vivait, chaque trait de caractère dans la Comédie Humaine me semble à la fois génial et complètement fou. Pourtant, à travers le microscopique, il atteint le Tout.

Il y a également sa plume, son style reconnaissable entre mille. Chaque mot est réfléchi, modifié, pesé. Chaque tournure de phrase sonne juste. Ca m'arrive fréquemment de lire et relire certains passages à haute voix tant ils sont emprunts de musicalité. Il y a à la fois une grande précision et une grande poésie dans sa façon d'écrire.

Enfin, j'aime l'homme. Sa vie est elle-même un véritable roman. Il suffit de voir le nombre de biographies (souvent de qualité) écrites à son sujet pour s'en rendre compte. C'est un personnage. La légende veut d'ailleurs que ses derniers mots, alors qu'il gisait sur son lit de mort, furent un cri de regret qu'un des médecins de ses romans dont le nom m'échappe n'ait été à son chevet pour le soulager.

J'apprécie de façon générale beaucoup d'auteurs du XIXème siècle, mais de ce que j'ai pu lire jusqu'à présent, aucun ne m'a touché comme Balzac. Victor Hugo disait de lui qu'il était "le premier parmi les plus grands". Je ne le contredirai pas ! Fort heureusement pour moi, Balzac était un monstre de travail (il écrivait 16 à 20 heures par jour !). Il me rste donc beaucoup de ses écrits à découvrir ou redécouvrir.

Thx

Pas encore lu (honte je sais), juste commencé la peau de chagrin mais je devais pas être prêt, faut que je relance

t'en aurais un bien pour commencer?

La Peau de chagrin, perso, ça m'a cassé les pieds.
J'ai vraiment vraiment préféré Le Père Goriot, les Illusions Perdues et Splendeurs et misères des courtisanes.

On m'a fait étudier Eugénie Grandet aussi au collège et j'en ai plutôt un bon souvenir.

Mais srsly, le Père Goriot c'est vachement bien.

La peau de chagrin c'est un roman de jeunesse de Balzac, tout comme Les chouans. Je ne conseillerai pas ceux-là pour commencer.
 
Effectivement Les illusions perdues, Splendeurs et misères des courtisanes, Le père Goriot sont des chef d’œuvres. J'ai eu un gros coup de cœur pour Le lys dans la vallée également. C'est peut être même mon préféré.
Dans les moins connus, La recherche de l'absolu est très très bien aussi.
 
Y a l'embarras du choix  

De mon côté, je continue avec les Etats-Unis et j'ai fini Vice Caché de Thomas Pynchon.

Je n'avais lu que Vente à la criée du lot 49 de cet auteur. J'avais trouvé ça assez confus mais assez unique dans le style et la narration, suffisamment pour me donner envie d'en lire un second. Chose faite, donc, et mon avis ne change pas beaucoup. Rapidement, concernant l'histoire, c'est un privé au début des années 70 à Los Angeles qui est chargé de retrouvé un milliardaire qui a disparu. S'ajoutent des petites enquêtes secondaires prétextes à rencontrer des personnages assz divers et camés.

C'est une écriture qui s'amuse, qui s'étudie et qui se moque d'elle-même. C'est toujours assez intéressant je trouve d'avoir un espèce de retour critique sur son propre travail tandis qu'on l'accompli et Pynchon le fait très bien. Il y'a énormément de références culturelles, surtout musicales, tout au long du roman ce qui est assez sympa quand on les reconnait et intéressant pour qui a envie de se cultiver sur l'époque. Mais malgré tout ça reste très touffu, trop même. On a un peu de difficulté à situer tous les personnages, parfois on peut les confondre ou se demander où celui-ci a été croisé. De-même concernant l'intrigue, on peut avoir l'impression d'avoir loupé une étape. C'est un roman au synopsis séduisant mais à la lecture relativement difficile.

Enfin, reste une superbe ambiance psychédélique et déglingos, des personnages et des dialogues marrants sans l'ombre d'un moment de tristesse. Je regrette un peu de ne pas avoir aimé plus (j'ai vraiment envie d'aimer cet écrivain   ) mais bon, se dire qu'un vieillard de soixante-dix balais passés décide d'écrire un bouquin sur la fumette c'est déjà senssass  

Paul Thomas Anderson qui pourrait l'adapter d'ailleurs. Travail colossal en perspective, mais après les Coen pour McCarthy, lui pour Pynchon  

Je viens de finir Histoire de l'oeil de Georges Bataille, ce fameux roman où l'on se met des œufs et des yeux dans les divers orifices. Et bien G. Bataille reste une énigme pour moi. Il y a cette débauche, ce sexe sale et cru mais auquel l'auteur donne du sens, une dimension presque cosmique parfois. Le récit n'a rien à envier à du Sade sur le fond, mais dans la forme, il y a une forme d'insouciance, de légèreté poétique qui décontenance sans cesse le lecteur.
 
Plus je m'intéresse à Georges Bataille, plus je suis perplexe. C'est un homme multifacettes dont je peine à trouver la clef de voûte. Pourtant que ce soit en tant que romancier, qu'anthropologue ou que poète, je suis admiratif de ses ouvrages.

d'acc merci (et biez aussi ).
 
Je note tout ça, mais j'vais quand même re-re-tenter la peau de chagrin, je l'ai a la maison ça serait con de le louper

Qui a lu du David Vann ? Ca à l'air vraiment bien

 
"Vice caché", c'est sans doute le roman le plus accessible de Pynchon. L'intrigue est beaucoup moins touffue et dense que ses autres romans et il y a moins "d'explosions" d'érudition dans tous les domaines, culturels, scientifiques, politiques, etc... (Rien que pour ça, une rumeur soupçonnerait Gillou d'être en fait Pynchon ) Maintenant que tu as lu celui-là et "Vente à la criée", tu peux attaquer "Contre-jour", publié juste avant "Vice caché", et surtout "L'arc-en-ciel de la gravité", l'apothéose ! Mais attention on n'en ressort pas indemne. Pynchon oscille entre absurde et érudition à toute épreuve ce qui mène à des intrigues, sous-intrigues, sous-sous-intrigues, personnages qui se croisent, s'entre-croisent entre autres. Mais même si c'est compliqué à suivre (voire parfois impossible), il y a quand même un énorme plaisir qui se dégage de la lecture.

C'est facile à lire Erasme? L'éloge de la folie notamment?

edit : Allez tampi j'achète

190p/3€ j'vais pas en creuver

c'est l'avantage de La grande librairie, les mecs viennent presenter des oeuvres et j'ai envie d'acheter ceux qui les ont inspirés

 
On en a eu des extraits sur le topic "Qui est-ce ? Est-ce qu'il a des moustaches ? C'est Nietszche !" et les bouts qui ont été postés étaient très sympa à lire.

Le livre n'est pas mal, mais j'ai regretté que l'auteur se perde dans des explications pseudo-scientifiques. Il aurait dû ne pas l'ouvrir

J'ai lu Sukkwan Island il y a quelque temps.
Ma foi c'est plutôt bien écrit, Vann arrive à nous immerger à merveille dans ce monde froid et solitaire qu'est Alaska.
L'histoire est assez prenante même si à mon avis elle n'est pas exempt de toute reproche.
Bref ça reste une lecture assez agréable  

 
C'est vrai, cela dit je suis plutôt bon client de ce côté là, et arrive facilement à faire abstraction des justifications scientifiques plus ou moins zélées et/ou ratées... (surtout quand ça concerne un livre de vampires/zombies  )

 
Tu pourrais essayer de lire Marc Cholodenko.

Qu'est-ce ?

Bof, a part Le Roi des fées, j'ai été assez déçu par ses autres ouvrages.
 
A+,

Merci je savais pas qu'il sortait un nouveau bouquin

J'avais kiffé Da Vinci Code, Anges & Démons et Deception Point donc si il est aussi bon que ces 3 là ben je le prendrai

Le Roi des fées, oui, et puis Histoire de Vivant Lannon.
Ce n'est pas forcément très "construit" du début à la fin, mais c'est une très belle écriture, il y a une grande légèreté dans la gravité, par exemple.
Tu peux lire, je crois, les débuts des romans sur le site des éditions POL

J'n'aime pas lire sur un écran. Mais j'retiens Le roi des fées. Il sera dans ma prochaine rafle littéraire  

Bon, j'ai fini le Choix de Sophie. Chef-d'oeuvre. Je le mets au même niveau que les Bienveillantes avec lequel il a curieusement pas mal de points communs.
 
Le livre date de 1979 et j'ai été vraiment étonné de sa modernité. Je doute qu'on trouve beaucoup d'oeuvres de fiction de cette époque qui soient aussi justes dans la description des camps nazis, des différents statuts des victimes (les Juifs en tant que "victimes de victimes", comme il dit), des concepts de culpabilité collective, de qui savait quoi, des concordances temporelles (le héros américain se demande ce qu'il faisait au moment même où Sophie vivait telle ou telle atrocité à Auschwitz), des parallèles entre l'idéologie nazie et le racisme américain etc. On sent que l'auteur s'est directement inspiré de Primo Levi, du témoignage de Rudolf Höss et d'autres récits de première main. Au final on reste surpris que ce ne soit pas une histoire vraie (même plus que pour les Bienveillantes, dans lequel le personnage principal est un peu too much pour être parfaitement crédible). Surpris aussi que l'auteur ne soit pas juif.
 
Je n'ai pas vu le film, je ne vois pas comment ce roman fleuve peut être adapté au cinéma, j'imagine que le film tourne exclusivement autour du choix révélé à la fin, mais ce n'est pas, loin de là, la totalité du message.
 
Au niveau de l'écriture, le style oscille entre le côté sec et cru du style américain utilisé pour la narration des scènes aux Etats-Unis (souvent sur le fil du rasoir, notamment les scènes de sexe, déroutantes au début), et le style plus européen, plus lyrique et imagé, qui décrit les souvenirs de Sophie.
 
Vraiment, un exploit .
 
J'ai enchaîné avec Des fleurs pour Algernon (version nouvelle), j'ai été un peu déçu par rapport aux bons retours du topic, on devine le dénouement très vite, et au niveau émotion je suis resté un peu sur ma faim. Il faut dire qu'après l'autre, tout paraît fade...

Je note, definitement

Sinon fini Les frères Karamazov - Dostoïevski

Interminable calvaire pour certains, chef d'oeuvre pour d'autres.... Je m'inscris clairement dans ce deuxième registre. D'entrée Dostoïevski frappe par sa plume juste et si particulière. Je n'essayerais même pas de décrire, expliquer ou commenter le bouquin, c'est bien trop riche pour pouvoir le vulgariser, sachez seulement que c'est un melting pot terrible, entre théatre, essai religieux, philosophique, policier, social... 900 pages écrite en taille minuscule, bourrés de digression à faire pâlir de jalousie Hugo.

Une lecture qui se mérite parfois, surement pas un livre pour tout le monde, mais quel écriture, quelle imagination, quel sens de... plein de choses ! Décidément fan de cet auteur.

edit : (ce regard sur la photo, cette détermination bordel )

Moi non plus je n'aime pas spécialement lire un livre sur un écran, mais il s'agit de quelques pages, là, qui donnent une idée, peut-être.

C'est noté

Niveau style, c'est difficile à lire ?

Je trouve qu'il fait écho au Stendhal le Rouge et le Noir
 
J'ai beaucoup aimé les deux d'ailleurs

bonjour j'aime beaucoup ces livres sur l'ascension de jeune arriviste tel(s... je sais jamais  ) que Bel ami/ the great gatsby/ Sidharta/ city boy/ Des fleurs pour Algernon....  
 
auriez-vous des livres à me conseiller dans le même genre que je viens de citer ? je sèche ces derniers temps  

American Psycho? Les Begbeider?