Reprise du message précédent :
 
 
Ah, merci de me le faire remarquer, j'édite

Qq'un a une idée de la date de sortie du tome 3 de 1Q84 en format poche ?

Je suis au milieu du 2 là, et :

je ne veux pas te mettre l'eau à la bouche, mais ...

Tu spoiles le tome 3 là ?

 
ah d'ailleurs, apres 2 romans de murakami je suis plutot mitigé. L'un exceptionnel selon moi, kafka sur le rivage , et l'autre dmoyen plus, la fin des temps.
 
et la je me tate pour me lancer sur 1Q84, sachant que les appréciations sont tres mitigées. Des avis?

Pour apprecier 1q84 il faut avoir un esprit un minimum romantique ; ce n est pas basé que là dessus, mais c est souvent là que ça coince (ou pas)

Moi j ai bcp aimé la subtilité de l atmosphere que l auteur a reussi à creer

C'est le style Haruki Murakami quoi, soit on aime, soit on aime pas.
Si t'en a aimé un, et que l'autre était pas pire que "moyen", tu doit pouvoir aimer le reste.

Bah moi je suis super client du style de Murakami, donc je recommande

Je ne connais pas du tout Murakami et on m'a prêté "Chroniques de l'oiseau à ressort" (je ne suis plus sûre du titre exact), j'en ai lu 10 pages et ça m'est tombé des mains; je n'accroche pas trop à l'atmosphère "étrange" du bouquin...

Y a des Murakami avec une dimension clairement fantastique (Kafka, la Fin des temps, la Course au mouton sauvage) et d'autres plus "banals", plus quotidiens (la Ballade de l'impossible, les Amants du Spoutnik, Au sud de la frontière): j'aime bien les deux, sans que je sache vraiment dire pourquoi. J'hésite à me lancer dans 1Q84.

C'est quel style kafka sur le rivage?

 
C'est à peu près indescriptible. Contente-toi du titre: s'il t'intrigue agréablement, lis-le. Si tu te dis  , pas la peine

Il m'intrigue mais pas spécialement de façon agréable ou désagréable

C'est quel style? aventure, amour, philosophie, onirique ... ?

Juste histoire de, je le tenterais vu qu'il revient souvent, mais pour avoir un ordre d'idée.

 
"onirique" c'est sans doute un qualificatif judicieux
 
mais c'est de l'onirisme "quotidien", l'auteur s'attache à décrire de manière simple beaucoup de petits détails sans importance de la vie quotidienne (ne serait-ce que les repas du personnage principal), et de temps en temps ça bascule dans le l'impossible, le fantastique. Les interprétations sont multiples.
 
De ceux que j'ai lus, c'est un des meilleurs, avec la Fin des temps et la Course au mouton sauvage

merci bien, je testerais alors

j'ai adoré au sud de la frontière à l'ouest du soleil.

Tiens, j'ai la "Fin de temps" ..en roumain. Je l'attaque dès que j'ai fini Proust  

Le premier chapitre de Ballade de l'impossible est une démonstration du talent de Murakami, je recommande comme test. Même si Ballade de l'impossible n'est pas dans les 'romans fantastiques' et est 'réaliste' ( d'inspiration autobiographique) on retrouve le fantasmatique (terre à terre) qui est propre à Murakami.

Faut avouer qu'il a quelques fétichismes (les oreilles et les menstruations) mais c'est    ça.

Je dois avouer que tout le foin, pour ne pas dire toute la hype, qui entoure Murakami depuis 2-3 ans me dissuade quelque peu de me lancer dedans... Même si je ne doute pas que ce soit bien, au moins en partie, ou au moins que ce soit intéressant. Ca me fait souvent pareil avec les films.

 
Pareil

J'en ai lu 2 de Murakami Haruki : "au sud de la frontière à l'ouest du soleil" et "la course aux moutons sauvages".
J'ai bien aimé les deux même si au début on s'attend à des explications sur les phénomènes étranges qui se passent ou à certains évènements par exemple
 

 
 
Sinon quelque chose sans rapport (ou peut être un peu), comment vous gérez les noms des personnages en lecture ? Pour ma part c'est une identification purement visuelle. C'est à dire que c'est l'orthographe du nom qui me permet de l'identifier et quand je fini un livre et que j'en parle j'ai souvent bien du mal à me souvenir les nom et prénoms des personnages même principaux.
Ça me saute particulièrement aux yeux avec la lecture des romans russes. Ces noms à ralonge, je ne sais absolument pas comme ça sonne en bouche

Dans ce cas part plutôt sur la ballade de l'impossible : c'est l'un de ses meilleurs mais ça pourrait être un auteur parmi d'autres, ce n'est pas un exercice de style 'Murakami'. Il y a énormément de style, et on reconnaît la patte, juste ce n'est pas caricatural ni ce qui fait parler de Murakami. Il date de 1987, c'est pas Kafka sur le rivage ni 1Q84.
Il y a eu un peu de buzz avec le film l'an dernier, et une nouvelle couverture moche pour le bouquin, mais c'est resté assez sage.

C'est comme découvrir Abyss ou Terminator quand y a un buzz Avatar : se faire plaisir.

Sinon sur les noms ça dépend. J'ai tendance a 'mal prononcer' (retenir une première lecture trop rapide). Pour les japonais (Murakami justement) les noms sont syllabiques je les retiens. Les russes ça dépend si c'est le nom complet ou une version courte ou un diminutif (Ivan, Fyodor, Aliocha dans Karamazov...).

 
Annoncé sur Electre le 7 février 2013

 
Benh avant la hype j'ai lu La Fin des Temps (la couverture était jolie, avec un bout de miniature médiévale, et le titre était plaisant, donc c'est vraiment un hasard) et genre dix ans après j'en suis encore sur le cul et j'ose pas y retoucher de peur de perdre cette impression    
 
Je pense que je vais tenter Kafka sur le Rivage un de ces quatre, pour voir.

 
Merci.

Je retiens pour la Ballade de l'impossible (ballade ou balade ?) et la Fin des temps. Et aussi Kafka sur le rivage, j'en ai quand même entendu beaucoup de bien.
 
Mais bon, ce sera pour après ma fournée sud-américaine, et j'ai d'autres titres en vue... Pfff j'ai toujours des titres en vue ça n'en finit jamais.

épais le kafka, doit bien faire ses 600 pages, du coup j'hésite, c'est un peu comac comme entrée en matière

 
Essaie la Fin des Temps    
 
Mais y en a qui ont détesté  

628 pages  
 
Bon après l'épaisseur c'est pas grave, mais si ça plait pas c'est toujours pénible.
 
Je reste sur kafka

ça se lit facilement

la Fin des temps est un peu plus difficile je pense

Ce titre est d'ailleurs une honte: ça devrait s’appeler Norvegian Wood ou à la rigueur Forêt de Norvège (c'est d'ailleurs le titre japonais), comme la chanson des Beatles, à croire que le traducteur du titre n'est pas le traducteur du livre.
 

Moi aussi, c'est mon bouquin de Murakami favori, mais je les aime tous, et je les ai tous lus. Chaque année, lorsqu'il n'a pas le Nobel, je suis déçu.
 
A+,

tu peux essayer d'expliquer pourquoi celui-là par rapport aux autres ?

 
pas pour le nobel, puisque je ne suis aucune actualité, mais sinon je bisse ton message. sans doute parce que je le trouve bien plus délicat que les autres, que j'ai aimé cette fusion d’éros et Thanatos faite sans forcer, et ses regrets doux-amers qui savent me parler.  

Tin mais les préfaces quoi

93 de Hugo, préface déguisée en "introduction". 6eme page : "Quand Y tue X"

Mais merde quoi

Qu'ils écrivent des postfaces s'ils veulent spoiler.

Je ne sais pas rationaliser ces choses la, comme à chaque fois qu'il s'agit d'art, cela relève de l'émotion ressentie, pas de quelque chose d'analytique à mes yeux.
Un des facteurs probables est que je me sois plus facilement identifié au protagoniste que dans ses autres oeuvres parce que sa façon de ressentir les choses ne m'est pas étrangère.
A+,  

Les préfaces de Jules Verne aussi, ça spoile à mort. Ils doivent partir du principe que c'est classique, et donc tout le monde l'a lu/le sait.

 
 
Chez le lecteur assidu, il n'y a que deux règles :  
 
Règle n° 1 : ne jamais prêter un livre, à qui que ce soit.
Règle n° 2 : ne jamais lire les préfaces avant d'avoir lu le livre.

 
et ne pas CASSER LE DOS DES LIVRES §§§      

C'est très très (très) rare que je les lise, mais vu que c'est mon premier hugo j'me suis dit que c'était ptet une bonne idée.

En fait non.

Et je les prete qu'a ma femme, même si je lui impose des règles strictes

Je proposerais en Règle n° 3 : ne jamais lire tout en mangeant des tartines beurre-confiture.    
A+,

le tue-lecture absolu c'est quand tu prends un top bouquin à la mediatheque et que tu trouves une grosse crotte de nez collée pleine page en plein milieu du livre