Reprise du message précédent :

Son deuxième roman, Le Sabotage amoureux, je l'ai trouvé plutôt pas mal. Le reste, bof, j'ai définitivement renoncé à sa lecture après Antéchrista.  
A+,

Comme indiqué précédemment, je n'arrive pas à avancer dans Jusqu'au Coeur du Soleil. Je n'entre pas dans l'histoire, les personnages sont un peu obscurs, je ne sais pas, ça passe pas. Je reste donc à ~100 pages (sur un peu moins de 300 sur mon e-reader), je le reprendrais peut-être un jour, j'en sais rien. Qui sait ?

En attendant, j'ai commencé un cycle que je voulais débuter depuis longtemps, mais faute de temps... Certains vont m'envier un peu, car je découvre complètement : Les Robots, d'Isaac Asimov.

J'ai lu ~70 pages aujourd'hui, j'adore déjà. Le style est léché (j'ai déjà lu les tomes principaux du cycle Fondation il y a quelques temps), pas de surprise à ce niveau, on retrouve toute la cohérence d'Asimov sur les réactions de l'IA... Bref, j'ai hâte d'y retourner, à vrai dire, donc je vais finir ce post et y retourner fissa.  

Moi je vais attaquer le 4e de ce cycle, ça se lit bien !

Quelqu'un a déjà lu Mort a crédit ?  
 
Normal que je n'arrive pas a m'y mettre du tout ?

Le Médecin d'Ispahan de Noah Gordon. Un orphelin anglais au XIème siècle est recueilli par un barbier-chirurgien ambulant, en parcourant l’Angleterre il se met à porter un grand intérêt au sort des malades. Il apprend que le savoir médical se trouve chez les musulmans et décide donc d'entreprendre le long et dangereux voyage jusqu'en Perse pour devenir médecin. Malheureusement les chrétiens ne sont pas autorisés à suivre le cursus, il choisi alors de se faire passer pour un juif. S'en suivra aventures et épreuves pour atteindre son but.

Bien documenté et histoire pas maladroite mais ça resté léger et gentillet niveau écriture, beau voyage dans l'Europe et le proche orient du moyen age cependant. Ça a le mérite de se lire vite. Si le pitch vous intéresse c'est loin d'être mauvais, sinon ce ne sera pas un manque à votre culture littéraire.

Quelqu'un aurait un bon livre de SF à me conseiller ? Mais s'il vous plait, pas de tome 1, un livre qui se suffit à lui même, c'est pour alléger mes lectures du moment.
 
J'ai lu récemment les cycles de Fondation, Ender's game et Hyperion.

Spin de Robert Charles Winson >  

Sinon il y a du choix dans la première page du topic SF : http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] w=0&nojs=0

Dernièrement :
 
Le symbole perdu  de Dan Brown:
Ca part assez vite, ça enchaîne, mais ça se dégonfle complètement sur la fin, et les 30 dernières pages sont assez inutiles.  
Pour l'été sur la plage. J'avais préféré Deception Point.
 
La chambre des morts de Franck Thilliez:
Scénar plausible, pas de retournement improbable, mais un sentiment d'inachevé, ça aurait gagné à être un peu plus sombre...les persos flics ne sont pas très fouillés au niveau psy, ça reste un bon polar sans temps mort où tout s'emboîte pas trop mal.
 
 

 
Tout dépend ce qu'on recherche. La littérature est un moyen, pas une fin en soi. De la même manière qu'un film, on poursuit un objectif en lisant un roman: rire, ou frissonner, ou se poser des questions existentielles, ou apprendre des choses, ou résoudre une énigme, ou rêver à une vie meilleure, ou découvrir une époque...
 
Je ne sais pas pour Nothomb, mais Musso se présente simplement comme un auteur qui est là pour divertir. Et, pour avoir lu les deux, je préfère DANS UNE OPTIQUE DE DIVERTISSEMENT Musso à Kundera.
 
Pour finir, j'ai un roman qui va bientôt sortir, que j'avais présenté à plusieurs maisons d'édition. C'est une intrigue policière, un dealer de coke qui enquête sur la disparition de filles en soirée. Basique, "contemporain", grand public.
 
Eh ben il y a quand même eu une grosse maison, que je ne citerai pas, qui m'a sorti texto: "ce qu'on trouve géniâââl, c'est la manière dont vous envisagez la déliquescence de la société de consommation dans ce qu'elle a de plus malsain, avec l'ambivalence de votre héros qui sème la mort tout en exaltant la vie".
 
Wait wat    
 
Donc des interprétations foireuses, il y en aura partout

 
Blade Runner ? 1984 ? Les jeux de l'Esprit ?

 
Bon je vais me faire jeter des gadins par certains mais je pose quand même la question : Blade Runner le film est une bonne adaptation fidèle du livre ou ça diverge énormément (genre Dune de Lynch) ?

 
ça diverge énormément.
Mais le principe de base est respecté.
Un peu comme Dune quoi.

 
 
 
euh dune c'st pas une adaptation qui suit a la ligne pres m'enfin c'est pas non plus "vaguement inspiré par", vu la complexité du roman evidemment y a pas mal de simplifications m'enfin de là a dire que ca diverge énormément
/fin hs
pas lu blade runner mais mon petit doigt que tu vas trouver que c'est une trahison je pense pas que c'est une adaptation a la ligne pres

Et j'ajouterai que "Blade runner" est plus important (à mon sens) pour le cinéma que "les androïdes rêvent-ils de moutons électriques" pour la littérature.

J'ai pris Dune  ca c'est le premier exemple,qui m'est venu à l'esprit
N’empêche que j'ai toujours du mal avec les "modules étranges"
 
Bon ben j'ai commandé Spin, Blade runner ça sera pour après chevaux échappés

Et sinon Endymion ? Si c'est moins bon qu'Hyperion c'est quand même très bien (j'ai pleuré à la fin )  
 
Et sinon Bordage ?  

 
Endymion c'est sensé être la fin, fin ? ou bien une suite est prévue ? Parce que je suis resté un petit peu sur ma faim (mais juste un peu).

 
C'est incontestable, même si j'adore Dick.

J'avoue

Pour tempérer un peu mon jugement, le bouquin se lit bien tout de même.

En parlant de Dick j'ai fini les nouvelles Minority Report, à la fin je dévorais chaque histoire   Certaines sont plutôt bizarres (Ah les Gélates, ou jeu guerrier), mais d'autres m'ont vraiment fait flipper (Impostor, et surtout Nouveau Modèle).
 
Et j'ai enchaîné sur l'esthétique du pôle Nord de Onfray, qui est vraiment beau  

 
Nouveau modèle est terrible, y a aussi une suite à cette nouvelle dans le livre Paycheck.
De toute façon Dick écrit "comme un pied", mais il est méga efficace.

noted

Ouais le style de Céline est assez dur à suivre au départ, et puis les débuts de romans de Céline ne sont pas toujours très explicite. Je te conseille plutôt "Voyage au bout de la nuit" qui est bien meilleur et après, tu pourras retourner à "Mort à crédit".

 
 
Pourtant le style " Titi parisien " me plaît mais je n'y arrives vraiment pas    
 
On s'y met très rapidement dans "Voyage au bout de la nuit " ?

Pas forcément mais dès que ça commence à être vraiment intéressant (au bout de 50 pages je pense) on le lache plus .

 
 
Parce que mort a crédit j'ai pas tenu 30 pages
 
Et pendant que je suis dans les classiques je n'ai jamais lu de Rabelais il faut commencer par Gargantua ou Pantagruel ?

C'est d'abord Pantagruel et après Gargantua, mais faut faire attention, c'est pas très simple à lire non plus.

oui enfin bon j'ai lu gargantua sans lire pantagruel et j'en suis pas mort non plus  

en vieux français oui c'est assez difficile mais si c'est en français contemporain ca pose pas de problème

Mort à Crédit, j'ai tenu jusqu'à la moitié du bouquin.  
Son style m'a rebuté, et je comprenais pas la moitié de ce qu'il racontait

 
 
J'ai commencé a le lire en vieux françois  

 
J'ai eu un prof à une époque, qui avait le mérite de m'intéresser, qui faisait cette distinction : la littérature de gare, de divertissement est la littérature qui se définit comme un moyen ; la littérature blanche est celle qui se pose comme une fin.
 
Sartre est un écrivain de gare et Butor un écrivain sérieux, je prends.  
 
Lu Mon chien Stupide de Fante : marrant et émouvant.
 
Et commandé (pour découvrir un peu plus les écrivains sud africains :  
 

 
Selon l'éditeur : La Madone d'Excelsior est un roman passionnant qui mêle savamment la réalité et la fiction.
On peut considérer que le récit se divise en deux parties : alors et maintenant.
Alors, c'est 1971, l'année où la petite localité agricole d'Excelsior, dans l'Etat libre d'Orange, est frappé de plein fouet par le scandale.
Maintenant, c'est l'histoire d'Excelsior, depuis 1994 : une ville qui se débat avec la situation politique de l'après-apartheid, où la réconciliation peut enfin commencer.
Dans les années 70, Excelsior compte sa ville blanche et son township noir, ses notables blancs et ses domestiques noires, dont les frères et les maris triment dans les mines de Welkom.
Tout semble dans l'ordre, sauf dans la grange du gros fermier Johannes Smit qui accueille de folles nuits de jambes en l'air, où le boucher, le maire, le pasteur, l'officier de police goûtent les plaisirs de la chair noire accorte et consentante. Mais ce n'est pas l'adultère qui dérange les autorités, c'est le métissage. En vertu de l'Acte d'Immoralité qui interdit les relations sexuelles entre blancs et noirs, on arrête les coupables.
Ce procès retentissant en 1971, des "dix-neuf d'Excelsior" - cinq notables blancs et dix-neuf employées de maison noires - est le point de départ pour évoquer cette petite communauté rurale, pendant plus de trois décennies, à travers l'histoire d'une famille au cœur du scandale. Niki, la madone déchue, sa fille Popi, métisse blonde aux yeux bleus, née des amours illicites avec le boucher Stephanus Cronje et qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Tjaart, le fils légitime de Cronje, Viliki, le fils que Niki a eu de son mari Pule, lequel les a abandonnés. telle est la première partie du roman.
Dans la deuxième partie, au fil des changements, les nouveaux clivages s'établissent entre les deux communautés, entre les anciens collabos et les ex-militants, entre les nationalistes irréductibles et les adeptes de de Klerk et du nouveau régime, prêts à travailler main dans la main avec les noirs, qui accèdent enfin au pouvoir.
Sous la plume (on pourrait aussi bien dire le pinceau ) de Mda, conteur plein de verve, qui traite son monde blanc et noir avec une tendresse égale et indulgente, les tableaux se succèdent pour donner une image de ce qui a déchiré une petite ville - la sexualité exacerbant les rapports entre noirs et blancs - dans un pays alors condamné à la séparation des êtres et qui s'efforce maintenant de les réconcilier et de donner à chacun l'occasion de devenir ce qu'il est.
Bâti autour de deux personnages de femmes attachantes - Niki et sa fille Popi - leurs souffrances, leur lutte pour survivre, s'affirmer en tant qu'êtres à part entière, le roman a le mérite de peindre une société complexe et en mutation et d'évoquer sans didactisme ni amertume des temps difficiles pour des individus qui finissent par faire la paix entre eux et avec le monde.
La Madone d'Excelsior permettra à tout lecteur curieux de l'Afrique du Sud de percevoir que le pays ne saurait se voir en noir et blanc. De quoi rire et pleurer mais sûrement pas juger.

comme une fin? Qu'est ce qu'il entendait par la ton prof? Qu'il faut avaler tout ce qui y est dit sans reflechir? ça serait plutot l'inverse non? Un moyen de s'ouvrir l'esprit et reflechir, tandis que les roman "de gare" (que je hait cette expression limite péjorative) serait plus une "fin" qui n'amène nullement à la reflexion.

Ou alors j'ai pas compris tes/ses propos.

 
Moi j'ai tenu jusqu'à la fin, mais ça n'en valait pas la peine. Pas en 2008, remarque que 50 ans plus tôt c'était peut-être dérangeant... [spamafote]  

 
Plusieurs romans qualifié "de gare ou de plage" incitent davantage à la réflexion que certaines oeuvres classiques.

oui je suis d'accord, j'essayais juste de comprendre son avis.

C'est pas des romans de gare alors    

Ben tu peux avoir une idée ou une pensée même dans un vieux polar moisi qui te fasse reflechir, je trouve pas ça incompatible

Quelqu'un connaitrait un bon roman historique sur Cortes, ou à défaut sur les conquistador?

 
Pas de roman    
 
Dans ce contexte j'ai toujours préféré lire les textes originaux    
 
En l'occurrence:



[et pas mal d'autres aux éditions La Découverte et Babel]
 
Histoire absolument fascinante. La première ascension du Popocatepetl   . La découverte de Tenochtitlan/Mexico, l'une des plus grandes villes du monde de l'époque   . Les soldats qui se noient en fuyant à la nage après avoir pillé la ville, les poches pleines d'or  . La victoire finale