Reprise du message précédent :
Si on cherche des exemples romains, on va vite déraper

J'ai commencé Klara et le soleil j'aime beaucoup pour le moment.

Me voilà absolument rassurée, on l'a échappé belle

J'ai concocté ça pour toi Laurence    
 

 
J'adore lire ce passage à voix haute    
 

C'est trop gentil, vraiment il ne fallait pas !  
Et c'est quoi ???

C'est facilement devinable  
 

 
Perso j'ai essayé de le lire quelques fois, mais je n'y vois absolument aucun intérêt.

Bon, un post comme un cheveu sur le potage et plutôt destiné aux chercheurs, désolé, mais je voudrais signalé en passant 3 perles du Web concernant la Révolution et l'Ancien Régime. Parce que même si on trouve des éditions modernes, j'adore plus que tout les trucs dans leur jus.

• Le Courrier de l'Egalité, 1793 / Numéros 401 à 450, j'ai tout avalé (et ouais), on y trouve entre autres la transcription du procès de Marie-Antoinette (avec le fameux "J'en appelle à toutes les mères..." )

https://books.google.fr/books?id=nS [...] &q&f=false

• Un anonyme avait relié en 13 volumes des bulletins et des gazettes et l'université du Kentucky a eut la bonne idée de les numériser, un must, sachant que pas mal de ces bulletins n'ont toujours pas de notices à la BNF. L'intérêt est de mixer publications royalistes et révolutionnaires. Grosse base de données de 1790 à 1802 !

https://exploreuk.uky.edu/?f%5Bsour [...] blications

• Lettres originales de Madame la Comtesse Du Barry, publié à Londres en 1779. S'arrêtent à la disgrâce. Où Jeanne se donne pour une robe ou une montre et traite l'une de ses rivales de "grosse coche"  

https://archive.org/details/bim_eig [...] ew=theater

Magique, on entend dans les oreilles le bruit des carrosses sous la fenêtre !

 
Tu veux dire de groffe coche

Vous auriez un dictionnaire de mythologie gréco-romaine à conseiller? J'ai l'impression qu'il y en a 5000...
Quelques chose d'exhaustif bien sûr mais un dico qui indique aussi les sources textuelles des histoires et personnages ça serait pas mal. Illustré ou non peu importe.
 
 

 
Je vais donc pouvoir rayer Joyce de ma liste d'auteurs à lire Dubliners était dans un style assez classique, que s'est-il passé ?
Portrait de l'artiste en jeune homme c'est dans le même style ?
 

 
De quarante ans

On trouve l'amorce dans certains chapitres de ce que sera Ulysse tout en étant très accessible. Tu risques de bailler par contre. Il est ennuyeux comme roman.

Au cas où, il y a un topic dédié aux livres d'histoire, je ne sais pas si le sujet y a été abordé : https://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 1885_1.htm

 
Je vais regarder ça, et remettre un post là-bas éventuellement mais j'imagine qu'il y a les mêmes gens qu'ici

J'ai commencé "Le Parfum", et grosse qualité effectivement ! Je m'attendais pas à ça.
Hâte de lire la suite.  

J'ai terminé "Le cercle fermé" de Coe, et j'ai vraiment pris un grand plaisir à retrouver avec 20 ans de plus les Anglais de Bienvenue au Club.
Rarement je n'ai trouvé un titre aussi pertinent, ou autant programmatique ; c'est le cercle fermé des amis, du temps qui charrie des souvenirs et des événements qui n'ont jamais vraiment passé, celui des réseaux aussi, ou des histoires et des relations qui s'achèvent et qui recommencent    
Les deux tomes forment un tout absolument cohérent, et je me demande dans quelle mesure Coe avait anticipé cette suite puisque on y trouve (à ma grande surprise) beaucoup de réponses aux questions qui semblaient sans réponses dans le premier tome.  
 
C'est vraiment une lecture étonnante, Coe touche un peu à tout et il a une verve assez unique, enfin c'est une manière de raconter que j'ai jamais vu ailleurs. Je dirais que c'est très malin, souvent drôle et parfois dramatique, et Coe parvient à maintenir l'équilibre, malgré quelques passages peut-être un peu en deçà. Et puis, j'ai toujours des difficultés à visualiser les personnages masculins qui sont systématiquement privés de descriptions physiques - à la différence des femmes d'ailleurs.
 
Il se montre particulièrement clairvoyant au sujet de la guerre en Irak et de ses conséquences, alors que le livre est publié en 2004 et que l'on sent qu'il a été écrit au fil des événements. Il décrit l'attitude de Blair qui décide, contre l'avis d'à peu près tout le monde, d'intervenir aux côtés des USA en Irak. Il comprend que cette intervention ne pourra que nourrir le terrorisme et des violences futures, bref il annonce l'EI - il y a un passage marquant où il se montre vraiment très fin :

 
En tout cas, j'ai eu cette impression en lisant le bouquin, que Bienvenue au Club, avec ses incomplétudes n'était au finale qu'une partie d'une pièce complète avec le Cerclé Fermé, et c'était assez cool comme sensation.
 
Curieux de retrouver encore les personnages, 15 ans plus tard, dans "Le coeur de l'Angleterre" et de voir comment il a repris un cycle qui semblait achevé.

Là où par contre il se montre très naïf et c'est une forme de naïveté qui perdure depuis toujours, c'est de penser que le "peuple" a été libéré tout court. Aucun peuple n'est homogène et toutes les dictatures satisfont une bonne partie de la population. Il y a eu et il y a encore des nostalgiques de Franco, de Pinochet, d'Hitler, de Staline, de Mao, de Mussolini... La montée, quand ce n'est pas l'arrivée au pouvoir, en Europe comme aux USA, de ce qu'on appelle pudiquement les "illibéralismes" devraient nous rappeler que liberté, égalité et fraternité ne sont pas souhaités par tout le monde.

Tout à fait, il manque de nuance et de subtilité dans son constat et c'est pas le but d'un tel roman, que de dresser une analyse serrée de la situation de la population irakienne en 2003. Mais dans les grandes lignes... bah il avait raison.
Edit : Aujourd'hui on dirait que dans ce passage il "essentialise" le peuple irakien  

Pas besoin d'être subtil et nuancé pour comprendre que le peuple n'est jamais d'accord sur rien, y compris sur son mode de gouvernement, ses boucs émissaires et sur qui devrait mis en prison, mais bon, on va pas épiloguer... Dans tous les cas, je n'ai encore rien lu de Coe mais j'en ai trois dans mes PALs (La maison du sommeil, Le coeur de l'Angleterre et Testament à l'Anglaise) et leur tour finira par arriver, c'est un auteur que j'ai envie de lire depuis longtemps.

Je viens de finir 'Vallée du carnage' de Romain Lucazeau.
Wow. Ça décoiffe.
C'est une uchronie dans laquelle la Perse et Carthage sont les puissances mondiales actuelles et ça parle de l'affrontement entre ces deux blocs.
On suit plusieurs protagonistes en alternance, avec différents points de vue.

C'est très bien écrit, c'est violent, c'est noir - n'espérez pas beaucoup de lueurs d'espoir. J'ai pris une baffe personnellement, j'ai adoré et il va me rester longtemps en tête.

Ça a l'air sympa. Il est montré à un moment où c'est passée la divergence entre notre histoire et ce monde-là ?

 
En fait les divergences avec l'histoire réelle sont en filigrane au cours du récit, c'est une sorte d'histoire alternative (en mode un peu "what if" ).
Mais on retrouve quelques points communs (que je détaillerai pas pour ne pas spoiler)

Bon j'ai pris et lu ces derniers jours, et finalement j'ai adoré. Super roman-saga, histoire de quatre amies et de leurs destins croisés dans une Georgie des années 90 agitée par les soubresauts de la chute de l'Union Soviétique. Vraiment bien écrit et très addictif.

On pourrait qualifier ce roman de féministe, dans la mesure où les seuls personnages qui sont positifs et/ou ont de d'épaisseur sont les femmes (les quatre filles, les grand-meres, etc.) alors que absolument tous les hommes sont soit falots soit sources de tous les problèmes. Cela ne m'a pas trop dérangé mais bon c'est tout de meme assez clairement affiché (pour ceux que ca pourrait éventuellement saouler).

J'ai mis son précédent roman, La Huitième Vie, sur ma wish-list.

 
Au final j'ai acheté aucun des deux mais j'ai pris Traduire Hitler

Le Grand Monde de Pierre Lemaitre.
 
Très déçu. Je m'attendais à une saga familiale historique durant les 30 glorieuses. En fait c'est une sorte de thriller pour ménagère vaguement historique. Les personnages sont caricaturaux au possible, certains complètement débiles, c'est vieillot (l'écriture -vous aurez droit à des rires "à gorge déployée", le séduction qui "est un mystère", les attitudes "impériales"-, ce que ça raconte, la vision du monde,...), les personnages féminins sont mal traités, le coté historique est complètement bâclé et faux. C'est vu et revu, je ne sais pas si certains personnages sont écrits pour être drôle tellement ils sont ridicules, malheureusement j'ai plus eu pitié pour l'auteur qu'autre chose. C'est plein de meurtres, d'enquêtes, de complots, de "rebondissements", c'est du feuilleton TF1 estivale en gros. L'auteur a juste repompé quelques faits divers et les a mis dans son bouquin, la cerise sur la gâteau pour un événement vers la fin complètement repompé de Au revoir là-haut.  
Grosse impression de travail baclé, c'est correct pendant 100 pages avant que ça parte en vrille complet.
 
Pour finir sur du positif quand même. J'ai aussi lu On était des loups de Sandrine Collette. Ça, c'est bien écrit. C'est compliqué comme histoire, mais c'est maitrisé, touchant, elle aurait pu tomber dans du racoleur mais non. Formidable ambiance, un vrai récit, et puis en cette période avec beaucoup de nature writing un peu vain et vide, là c'est consistant et la nature reste un personnage qu'on ne cherche pas à nous enfoncer dans le gosier.

Merci de ton retour sur Le grand monde ça m'évitera de perdre mon temps. Je vais le donner à quelqu'un de moins pénible exigeant que moi.
J'avais bien aimé On était des loups aussi. De la même autrice j'avais lu Six fourmis blanches, qui est un peu moins bien donc j'en ai pas lu d'autres.

Comme vous y allez    
 
C'est du Lemaître et effectivement, ça se rapproche un peu des sagas estivales sur TF1. Ca n'en reste pas moins très sympathique avec des personnages attachants et des situations souvent drôles, et c'est loin d'être mal écrit. Bref, c'est un bon divertissement, qui propose en plus de belles reconstitutions historiques.
 
Lemaître reconnaît prendre des libertés avec l'Histoire mais s'appuie pour autant sur un sérieux travail de recherches.

Personnellement j'ai adoré Le grand monde, comme tous les précédents depuis Au revoir, là-haut. Oui, ce sont deux trilogies liées entre elles par un "détail" que je ne dévoilerai pas, non, n'insistez pas.
Pierre Lemaitre est le premier à affirmer qu'on peut lire chacun des romans indépendamment. C'est vrai, mais ce serait très dommage à mon avis : chaque membre de cette famille a une personnalité pour le moins marquée (en mal ou en bien) et c'est intéressant de les voir évoluer, individuellement et entre eux. Comme dans toute les familles il y a des rapports de force, une hiérarchie tacite qui ne repose pas que sur l'âge, et qui elle aussi évolue au fil des ans.
Pour moi Le grand monde est un excellent opus, très dynamique et très sensible, mon préféré avec Au revoir, là-haut.

J'ai lu les 2 premiers de la trilogie de Lemaître, j'avoue que bon, bof. Je pensais me prendre le dernier qui avait quand même des très bonnes critiques mais vous me faires hésiter. Je préfère nettement ses anciens bouquins, genre 'Alex' que j'avais beaucoup aimé.

Sinon ici j'ai fini un Trevanian, 'Incident à Twenty Mile', j'ai bien bien aimé mais pas autant que j'ai adoré Shibumi. Vous avez des recommandations sur les Trevanian à lire en priorité en dehors de ces deux là ?

Terminé La cité des nuages et des oiseaux d'Anthony Doerr. C'est une déception. L'idée de départ m'avait beaucoup séduit : plusieurs histoires différentes, qui se déroulent dans 3 époques différentes, reliées par un texte de la Grèce antique. Au final les histoires ne sont pas très intéressantes (la moins ennuyeuse est pour moi celle qui se déroule dans le futur) ce qui donne un livre long (700 pages, même si beaucoup de chapitres et de blancs) et plutôt pas très passionnant. L'auteur a eu un prix Pulitzer pour un autre roman, j'aurais dû prendre celui-ci – d'ailleurs je me rends compte que je ne me souviens même plus comment je me suis retrouvé avec ce livre.
Pas un mauvais livre bien sûr, mais je me suis vraiment ennuyé pendant des centaines de pages.

Cool merci, j'avais bien aimé Latium de cet auteur  entre SF et uchronie

J'ai lu Blindsight de Peter Watts et j'ai trouvé ça vraiment bien.

Quelque part dans le turfu, un très grand nombre de sondes apparaît, quadrille toute l'orbite terrestre et disparaît. L'humanité vient d'être inspectée par une civilisation inconnue, et c'est pas forcément bon signe ?

Le roman suit la troisième vague de réponse à cet événement, après l'envoi de sondes, et débute plus ou moins avec le réveil de l'équipage d'un vaisseau, le Theseus, qui a été envoyé investiguer la source d'un signal lié à cette appparition de sondes. Dérouté en cours de mission, ce dernier est plus loin que prévu au départ, près d'une sous-naine brune, « Big Ben ». L'équipage est hétéroclite. Il y a un « Capitaine » (c'est son nom) qui est l'IA du Theseus, à laquelle est interfacé un vampire, Jukka Sarasti. L'humanité a recréé génétiquement des membres de cette espèce de prédateurs préhistoriques disparue, entre autres pour adapter certaines capacités biologiques et permettre le voyage interstellaire aux humains, et parce que les vampires ont des capacités stratégiques inédites. On a adjoit à ce personnage deux fois quatre humains, un jeu de départ, et un jeu de rechange, et tous sont pittoresques. Il y a Isaac Szpindel, un biologiste privé de proprioception, Susan James, une linguiste qui héberge, suite à une opération volontaire, quatre personnalités aux compétences complémentaires, Amanda Bates, un soldat augmenté, et le narrateur, Siri Keeton, un sociopathe qui a mis a profit son absence d'empathie pour devenir un analyste exceptionnel des êtres et des systèmes. Keeton est un observateur, une sorte de « commissaire (du parti) », c'est le surnom que lui donne Szpindel, qui prend des notes sur tout le monde et rédige des rapports objectifs pour la Terre — quand elle les recevra.

Le gros thème du livre, c'est un peu ça : la perception et la communication, entre des créatures qui ont des conceptions très différentes du monde qui les entoure et qui ne pensent pas sur le même plan. L'auteur essaie de renouveler le genre du Premier contact, en créant des extra-terrestres qui soient le plus loin possible du cliché du figurant humain en pyjama en latex. C'est plutôt réussi, avec certaines limites qu'il reconnaît lui-même dans la postface (il y a une postface organisée par thèmes avec une bibliographie par thème et la liste des articles sur lesquels il s'est appuyé). Par conséquent, c'est un livre à surprises, et j'ai fait gaffe à ne pas me spoiler en lisant en avance (je feuillette souvent quand je lis), mais par conséquent je ne peux pas vraiment raconter grand-chose sinon qu'il y a, en orbite autour de Big Ben, une sorte de chose énorme, Rorschasch, qu'il faut savoir trouver, et qui répond quand on lui parle.

Mini-spoiler du début sur la détection de Rorschasch :

Ce jeu sur la perception de l'observateur est un thème récurrent du livre, d'autant que le narrateur se veut (mais est-il ?) un point de vue neutre et objectif. Et c'est vachement compliqué d'entrer en contact avec d'autres êtres vivants (d'ailleurs, comment on définit le terme ?) quand on n'est pas sûr de ses propres perceptions et qu'on n'a aucune idée des leurs. Quand on ne sait pas ce qui est volontaire ou relève d'une forme de réflexe. Quand on ne sait même pas si on est vraiment en train de communiquer.

Mini-spoiler premier contact :

Ce thème de la « chinese room » (on dit des trucs, mais est-ce que ça signifie qu'on communique ?) est récurrent également, d'autant que le narrateur, Siri Keeton, peut être perçu de cette manière. C'est un être humain qui suranalyse tous les signes non-verbaux (les « surfaces », les « topologies ») des humains qui l'entourent pour en déduire ce qu'ils ressentent, et donc de quelle manière il doit lui-même prétendre réagir. Est-ce qu'il communique, ou bien est-ce qu'il a appris que tel prompt appelait telle réponse et agit mécaniquement ?

En filigrane, j'ai trouvé intéressant que, pour un bouquin relativement aride du point de vue des interactions humaines, on est dans un contexte où la tolérance à la différence n'est même pas une question. J'ai lu de la SF optimiste avec des personnages positifs et tolérants et tout (je pense à Becky Chambers) et c'est rafraîchissant, mais avec parfois une insistance un peu lourde genre « regarde comme on est tolérants/gentils/positifs/etc. » que je trouve assez datée. Dans Blindsight, tous les personnages seraient considérés comme neurodivergents selon nos critères mais, dans une certaine mesure, on les prend comme ils viennent, et j'ai trouvé ça assez cool et vraisemblable. (D'ailleurs, du point de vue de la suspension de l'incrédulité, j'étais à fond dedans d'un bout à l'autre, il n'y a qu'un détail que je trouve WTF, c'est un personnage qui clope dans l'espace. Ça fait vraiment SF des années 70 et j'ai pas compris ce que ça faisait là.)

Question ambiance, ça m'a rappelé des éléments de Dead Space (série de jeux vidéo) et d'Event Horizon (film d'horreur spatiale des années 90). On est très loin de la Terre, avec un lien très ténu et qui s'éclipse parfois, les ressources sont limitées, il fait noir, il fait froid, et il se passe des trucs assez compliqués à gérer mais je trouve assez fort qu'on soit à la fois dans ce genre un peu horreur, mais aussi dans de la hard SF avec explications scientifiques, et dans un de ces livres où faut réfléchir pour suivre. On est à l'opposé de la SF campy en pyjama lamé, que j'aime aussi, mais pour d'autres raisons.

Bref, je recommande, et sa fé réfléchire.

Edit : l'auteur a écrit un roman qui se passe plus ou moins en même temps mais du point de vue de gens qui étaient sur Terre au départ du Theseus, Echopraxia, mais je ne l'ai pas lu.

Tu le vends bien en tout cas !  

Cool pour ce retour, il est dans ma liste à lire depuis longtemps. A noter qu'il a été réédité en français, disponible en poche et ça s’appelle Vision aveugle. J'avais lu Eriophora de lui qui était assez sympa aussi (The Freeze-Frame Revolution en VO).

Ah merci, je commençait à chercher et je comprenait pas pourquoi je trouvais que la version anglaise

 
Comme tu as aimé, je te conseille vivement son bouquin Starfish, qui a lui un feeling à la Abyss et qui est, avec Perdido Street Station de China Mieville, un des bouquins qui m'a le plus marqué ces dernières années.

Ça m'intéresse, merci de la recommandation ! Le résumé envoie du pâté

 
Peux tu le recopier sur le topic science fiction pour ceux qui ne passent pas par là?
Merci    
Et bien vendu en effet.

Après 10 ans sans lui, je me remets dans un J.Ellroy, Les Enchanteurs. Le style est toujours là, matraquage de phrases courtes et brutales, quel pied!