Reprise du message précédent :

Celle qui mangeait le riz froid de Chung-Hee Moon.

Somptueux.

   
 
J'avais bien aimé l'Everest aussi.
J'adore les récits d'aventure.  

 
Blackwater t'aurais pas dû prendre que le tome 1
 

 
Faut pas, c'est un de mes meilleurs page turner des dernières années, j'étais juste triste que ça s'arrête

Pas fan non plus de faire dans cet ordre habituellement mais c'est passé nickel. C'était beaucoup plus détaillé ou alors mon souvenir du film est trop ancien. Bref un super bouquin.

Clairement, c'est difficile de ne pas enchaîner les 6 !
En parlant de fin de lecture, j'ai prévu de m'écouter ça bientôt : Finir un livre, un sentiment étrange.

 
Ça peut me plaire ça. Merci !

 
 
Je me réponds puisque j’ai acheté Monte-Cristo, les hauts de Hurlevent et Orgueil et Préjugés.  
J’adore cette collection. Elle est dans le même esprit que La Pléiade mais je la préfère. Le papier est plus épais et la t’aille légèrement plus grande.  
C’est pas donné par contre.

 
Blackwater, c'est excellent. C'est du "tourne la page" et ça fait beaucoup de bien. J'ai beaucoup aimé la dimension f..........

Moi pas tellement et je me suis arrêté au tome 1.

Pareil...

Blackwater, j'ai trouvé ça vraiment moyen, je me suis arrêté aussi au tome 1.

Sans l'aspect bel objet, j'ai trouvé que le texte en lui-même était très plat.

Il paraît que les Aiguilles d'or est mieux.

Je viens de terminer Sacrés Sorcières de Dahl, c'était cool  

Je profite de l'été pour redécouvrir L'ile au trésor de Stevenson  
 
Un indispensable

Je suis en train de finir la biographie de Juliette Drouet, je ferai un CR plus complet. Ça m'a donné envie de relire Quatrevingt-Treize et je l'ai racheté en poche.  
 
À la librairie, j'ai découvert un « nouveau » Alexandre Dumas que je ne connaissais pas, Création et rédemption, paru en feuilleton juste avant la mort de Dumas et qui vient d'être réédité en poche chez Folio. C'est un sacré pavé, Quatrevingt-Treize avait l'air tout petit tout mimi à côté J'ai su garder ma force d'âme et ne pas l'acheter, j'hésite parce que ça a l'air assez kitsch avec toute une intrigue à base de magnétisme et de magie, et je sais aussi que Dumas peut être inégal.  
 
Quelqu'un s'y est essayé ?

Des avis, Mar Paraguayo de Wilson Bueno ?

Je connaissais pas mais ça fait envie.

Je me suis lancé dans le Comte de Monte Cristo après avoir vu le film.
Cela fait une éternité que je n'avais pas lu un roman du XIXème siècle, ou un classique. Et bien, c'est un vrai plaisir.
Par contre, je n'en suis qu'au début (page 175 du premier tome qui en compte un peu plus de 700), et c'est déjà incroyable les écarts entre le roman et le film !
 
La découverte de cette année, c'est Romain Gary.
j'ai commencé par Les Racines du Ciel, puis j'ai enchaîné sur Chien Blanc, la vie devant soi, Gros Câlin, et la promesse de l'aube.
J'adore le style et les points de vue de l'auteur. Certains bouquins ont plus de 50 ans, et restent toujours d'actualité ! Un régal !
Outre ces standards, quels autres livres recommanderiez-vous ? Merci !

Chien blanc ?  

L'angoisse du roi Salomon.

 
J'ai chopé une intégrale et la partie en

est bien chiante.

C'est un chouilla moins palpitant, en effet. Mais après ça repart.  
 
 
De mon côté, j'ai fini "Les trois mousquetaires" aujourd'hui. J'avais un peu peur de longues descriptions du siège de La Rochelle. J'ai lu il y a peu "La débâcle" de Zola donc ça ne m'enchantait pas des masses de me taper à nouveau les mouvements de troupes et tout. Mais ...  

 
Merci Alexandre    
 

J'aime beaucoup quand il s'adresse au lecteur comme ça

 
Eh oui, Chien Blanc
Je crois d'ailleurs qu'il y a eu une adaptation cinématographique récemment.
 
Bon, le Chien Blanc en question est un peu déboussolé : il est recueilli par Romain Gary et son éposue Jean Seberg en Californie à la fin des années soixante, et il a été dressé par ses précédents maitres, pour ne pas aimer les noirs, mais alors pas du tout, comme les chiens savent faire. Un berger allemand raciste, donc. Il est confié aux soins d'un chenil, où un soigneur, noir, va essayer de le réformer.
Le roman, ou l'autobiographie (comme avec les promesses de l'aube, on est entre les deux), est une photographie de l'Amérique après l'assassinat de Martin Luther King. L'humanisme de Romain Gary, son style et son humour sont là.

 
Oui je l'ai mis dans ma liste. C'est la veine Emile Ajar.
Plus Gary, je me suis noté Trompette et la Trilogie américaine également. Lady L me tente bien aussi.

Ah, il faudrait que je lisse ça. Je n'ai jamais lu de Romain Gary.  

Ca fait un moment que je le reluque à la FNAC. Ça me tente bien parce que j'adore la période en question (Revolution Française), mais un Dumas relativement confidentiel qu'on ressort des cartons, ça ne me met pas trop en confiance non plus.  
 
Egalement preneur d'un retour.  

C'est quoi la réf de la biographie de Juliette Drouet STP ?  
Ca m'intéresse.  
 
Pour Quatrevingt-Treize, c'est bien en effet. Surtout si on s'intéresse à la période. C'est centré sur la guerre de Vendée.  

Florence Naugrette, Juliette Drouet. Compagne du siècle (2022) :

C'est en lien avec l'étude et la publication en ligne (toujours en cours) d'une partie des lettres qu'elle a écrites à Victor Hugo.

http://www.juliettedrouet.org/lettres/

C'est l'intérêt et la limite de cette biographie, je ferai bientôt un CR, elle meurt dans trois pages là

(Quatrevingt-Treize c'est pas mon roman préféré mais c'est le premier que j'ai lu de Hugo et j'ai un peu pris une baffe à l'époque, c'est le même moment où j'ai découvert Les Trois mousquetaires et j'avais aucune idée qu'on avait le droit de faire des choses pareilles avec la littérature )

Je m'ennuie.
 

La bonne vieille censure de droite.... :
https://www.theguardian.com/books/a [...] tewide-ban
 
Bla bla bla JK Rowling... bla bla mes fesses oui. La droite, toujours la première à censurer des livres qui leur déplaisent.

Bah ils sont pour la liberté d'expression, mais la leur surtout

Vous me donnez envie de relire les HP.

Ah ben merci, ça m'a remis en mémoire le livre Tiens-toi droite de Blume que j'avais beaucoup aimé adolescente.

JK Rowling est de pire en pire, ses dernières sorties sur la boxeuse algérienne sont vraiment gerbantes, ça atteint un niveau de délire psychiatrique là  

Terminé Les Naufragés du Wager de David Grann. Comme son titre le laisse penser, c'est l'histoire d'un bateau anglais parti chasser un galion espagnol qui va faire naufrage du côté du cap Horn.
J'aime beaucoup ce que fait David Grann (La note américaine et La cité perdue de Z), alors quand en plus il choisit un thème que j'adore, c'est presque gagné d'avance. Le livre est passionnant ; ce n'est peut-être pas le meilleur récit de naufrage que j'ai lu mais c'est sûrement celui qui semble le plus documenté. Surtout, il y a plusieurs choses assez différentes de d'habitude, pas tellement à propos du naufrage lui-même mais plutôt de ce qui s'est passé ensuite (je n'en dis pas plus pour ne pas trop spoiler). Je recommande à fond.

J'ai fini Juliette Drouet. Compagne du siècle de Florence Naugrette.

Pour les gens qui vivent sous un caillou, Juju est la maîtresse principale de Victor Hugo pendant plus de cinquante ans, et souvent on la connaît surtout pour ça. Pendant toutes ces années, elle lui écrit la plupart du temps au moins une lettre par jour, en moyenne plus. L'image que la plupart des gens qui la connaissent aujourd'hui ont d'elle est celle-là : épistolière qui écrit des lettres d'amour à son grand homme, actrice peut-être ratée qui s'est rachetée en devenant l'ombre séquestrée par un Hugo tyrannique, source de documentation de plusieurs chapitres des Misérables qui racontent un peu son enfance.

Y a pas que du faux dans ces clichés, mais cette biographie permet de nuancer beaucoup de choses, de redonner son relief à la personnalité de Juliette, de la réhabiliter comme actrice (super chapitre sur les cabales de théâtre) et de comprendre mieux ce que c'est que d'être une femme, en tout cas « ce genre de femme », au dix-neuvième siècle, une qui commence sa vie comme fille perdue, courtisane et actrice, pas nécessairement dans cet ordre. Je ne savais pas, par exemple, que c'était Pradier (James, le sculpteur et père de Claire, la fille de Juliette) qui l'avait encouragée à faire du théâtre alors qu'elle était occupée à fuir les créanciers après avoir ruiné son amant du moment

Juliette voit sa dévotion à Hugo comme une sorte de rachat de sa vie passée, et il y a une forme de dévotion monacale dans son affection pour lui, mais pas que. Elle lui envoie quand même un paquet de lettres assez drôles pour lui demander de la motoculter régulièrement Car, au fil de sa correspondance, elle écrit des lettres de mieux en mieux tournées, avec parfois un humour féroce, où elle commente l'actualité du moment, son opinion sur les vieux de l'Académie française ou de l'Assemblée nationale, et ses recommandations de traitements divers pour ses maux physiques et moraux. On se dispute, aussi, souvent, en particulier parce que lui est jaloux comme pas permis tout en courant la prétentaine tout le temps  

C'est un gros pavé mais qui se lit très bien, c'est gentiment écrit. Le livre vient en parallèle de la publication, toujours en cours, des dizaines de milliers de lettres de Juliette à Victor Hugo (plus de 14 000 lisibles en ligne). L'autrice a une grande bienveillance pour Juliette, et le fait d'avoir accès à tous ces textes fait qu'on est très près de ce qu'elle pense. Trop, parfois, et il y a quelques passages qui sont un peu superficiels parce qu'on manque de détails dans les lettres, ça fait une impression un peu bizarre à la lecture.

Je trouve intéressante aussi la dynamique dans le ménage à un certain nombre que constitue la famille Hugo, avec l'épouse et l'époux qui sont plus ou moins séparés durant de longues périodes, lui qui a cette maîtresse toujours près de lui et parfois une deuxième maîtresse principale (Léonie d'Aunet surtout) qu'il cache à Juliette et avec laquelle Adèle, l'épouse légitime, s'entend relativement alors qu'elle dédaigne très longtemps Juliette, et ce en parallèle de toutes les autres femmes qu'il croise… et c'est quand même chelou de la part de Hugo de noter tout dans ses carnets. Et, après la mort d'Adèle, qui finit par reconnaître Juliette sur la fin, et le retour à Paris après la guerre de 1870, c'est intéressant que Juju devienne la maîtresse de maison officielle mais sans jamais que la question du mariage (autre que le « mariage » personnel, secret et symbolique qu'elle et Hugo ont contracté bien des décennies auparavant) ne soit posée.

C'est un autre point important ça : un grand homme, ça a besoin d'une maîtresse de maison pour gérer le bouzin. Accueillir les invités tous les soirs, gérer l'intendance, rappeler qu'il faut répondre à la lettre d'Untel, trier le courrier, faire la compta, tenir l'agenda. Pendant des décennies, Juliette a été l'une des secrétaires de Hugo, elle copie ses manuscrits, elle les garde en sécurité, elle vérifie les épreuves de l'imprimeur, elle répond au courrier, mais sur la fin de leur vie c'est fois mille sur la quantité de travail, et elle meurt épuisée.

J'ai bien aimé lire sur elle et la voir reprendre du relief, voir son point de vue sur leur relation, et le point de vue de la famille sur leur union libre parallèle de son mariage à lui. Ou bien les relations entre Hugo et Pradier autour de Claire, la fille de Juliette. On a souvent une vision très fausse de ce qui « se fait » ou pas au dix-neuvième siècle, et on a tendance à prendre les règles pour des absolus alors que c'est plein d'unions libres, de gamins reconnus sur le tard, de communards qui se marient fissa parce qu'on les envoie au bagne alors faudrait reconnaître leurs trois gosses avant, etc.

On notera qu'après la mort de Juliette les hommages pleuvent et plusieurs journaux font d'elle des portraits adorables. Mais pas la presse catho tradi, parce que cet enterrement (sans prêtres !!!) d'une femme pas mariée avec son homme est, je cite : « une de ces scandaleuses et révoltantes exhibitions destinées à outrager les croyances de la majorité des Français ».

Le monde change, mais y a des discours qu'on entend toujours aujourd'hui on dirait

Tout ceci m'a donné envie de relire des trucs donc j'ai commencé Quatrevingt-treize. Dans mon souvenir, j'avais trouvé chiants les chapitres où il gagate sur les enfants, j'avais bien aimé toute la logorrhée autour des institutions de la Révolution, et surtout les trois personnages de Lantenac, Cimourdain et Gauvain.

Merci l'ami ! Je vais m'y renseigner !  
 
De cet auteur, dans une soirée à echanger nos lectures par chez moi, j'ai entendu du bien vis à vis du titre The White Darkness. Peut-être que ça pourrait te plaire !  
 
Malheureusement je ne l'ai pas encore lu car je prefererai commencer par L'odyssée de l'endurance de Ernest.

C'est une histoire vraie ?