Reprise du message précédent :

Non, perso, la bio ou autobio, c'est pour mieux comprendre l'oeuvre, le contexte. J'ai pas besoin d'une bio de Mötley Crüe pour comprendre leurs textes pourris et leur musique qui me fait saigner les oreilles. Mais entre une bio du Band ou de Mavis Staples et une de Fernand Legros, par contre, je prends celle du Band ou de Mavis Staples sans hésiter (d'ailleurs, c'est déjà fait )

Il faut les trouver les lecteurs de romans lool
 
En effet la bande dessinée représente une vente sur deux tout genre confondu en France  

Il y en a des millions c'est pas un problème de les trouver.

Je parlais du cas ou la personne qui reçoit le conseil ne connait pas le groupe et s'en fout
Oui évidemment que si la personne aime le groupe ou au minimum le genre musical, on peut lui conseiller, mais là on se plaçait du point de vue de la personne lambda qui ne connait pas et s'en fout. Enfin moi je l'avais compris dans ce sens

OK mais c'est quand même assez rhétorique. Si on te conseille la bio d'un personnage public et que tu ne sais pas qui c'est, tu peux le savoir en 2 minutes avec sa fiche wiki. Perso je découvre que la bio que l'on m'a conseillée est celle d'une cantatrice, je passe mon tour puisque j'encaisse pas plus l'opéra que le metal. A l'inverse, la bio d'une personne lambda dont le vie a été relativement proche de mon expérience, il faut non seulement qu'il y ait un élément hors du commun pour que ça m'intéresse mais qu'en plus ce soit un bon livre. Parce que bon... des autobiographies, il s'en publie et surtout auto-publie 20 par jour. Dingue le nombre de types qui passé 50 ans éprouvent le désir de raconter leur vie sans intérêt. Dans le genre autobios de gens ordinaires j'ai beaucoup apprécié celles publiées dans la collection Terre Humaine, par exemple. M'enfin j'y allais sans trop de risque du fait de la qualité éditoriale.

Triste Tigre de Neige Sinno, récit de l’inceste dont l’auteure a été victime mais surtout de la construction de ce qu’elle est aujourd’hui. J’ai oscillé entre horreur et colère devant l’abomination et admiration pour cette femme courageuse qui a dénoncé et fait condamner son violeur. C’est très bien écrit, c’est rempli de références culturelles et ce n’est jamais dans la sur enchère (il n’y a pas (ou peu) de description des actes incestueux ce qui n’enlève rien, bien au contraire je trouve, à la violence et aux traumatismes subis). Un très beau livre malgré le sujet difficile.
 
J’ai essayé d’embrayer avec La fille qu’on appelle de Tanguy Viel (que par ailleurs j’aime bien) mais j’en pouvais plus du glauque, j’ai arrêté au bout de 80 pages (mais j’y reviendrai).
 
Pour me remonter le moral, je me suis vautré dans L’île au Trésor de Stevenson qui après re (rerere) lecture reste un de mes livres préférés, la quintessence du roman d’aventures avec des personnages d’une richesse incroyable. J’adore ce bouquin. A dans 5 ou 6 ans pour une prochaine lecture.

 
comme ma grand-mère, je ne sais pas trop pourquoi ce livre fascine certaines personnes d'ailleurs, faudrait que je le relise avec un nouvel œil.
 

je lis ça en ce moment, ma note à environ la moitié du livre: 20/20

Pas mieux pour le Teulé, son meilleur livre, vraiment marquant. Et L'île au trésor est un chef-d'oeuvre.  

Lu Klara et le soleil de Kazuo Ishiguro ces deux trois derniers jours. Pas trop compris la hype autour de ce livre (y en a-t-il une d’ailleurs, je l’ai peut-être inventée). Roman d’une niaiserie assez confondante, on pourrait presque penser à un livre pour enfant. Des thèmes intéressants sont abordés mais malheureusement à peine survolés. Un style sans aucune saveur. Aucune émotion, on se fout assez royalement de ce qu’il se passe. Bref, très déçu (on parle d’un Prix Nobel quand même).
 
Ca vaut le coup de continuer sur cet auteur que je découvre (Les Vestiges du Jour ?)

Convoi pour Samarcande de Gouzel Iakhina (Guzel Yakhina), 2023.
 
Roman historique où l'autrice nous met en lumière l'horreur de la grande famine qui a sévi la région de la Volga au tout début des années 1920, à la suite de la révolution Bolchevique et de la guerre civile. Pour résoudre à cette situation. Le gouvernement soviétique met en chantier des convois pour sauver des enfants vers des terrains plus propices en Ouzbékistan.
 
Le personnage principal, Deiev, ancien soldat tueur, doit prendre en charge l'un de ces convois et sauver 500 enfants de Kazan, jusqu'à Samarcande. Il se fait aider par la commissaire Blanche, une femme rebelle et autoritaire, mais gentille et très carrée dans son domaine, elle a un lourd CV, de Boug, un viel infirmier de 70 ans, Memelia qui se charge de la cuisine, de Fatima qui chantera des berceuses aux enfants et de nombreuses nurses. Les enfants sont séparés par leurs âges, le sexe, et les grabataires.  
 
Le train roule à allure lente, avec des arrêts fréquents, pendant des semaines et pas loin de 4000 kilomètres de trajet. Ils traversent des régions, des villages, des forêts, des steppes, des déserts : ils se feront aider par des anciens amis de l'armée de Deiev ou un entrepôt de céréales.  
 
J'ai été subjugué par la plume poétique de l'ecrivaine, qui adoucit la situation pourtant embarrassante. J'ai été ébloui par les enfants eux-mêmes qui s'occupent comme ils peuvent - mettez un enfant dans un train pendant une journée et il devient une pile electrique. Imaginez maintenant pendant des semaines   - avec des surnoms étranges (Ossia Syphillis, Salhika La Borgne ), mariages, jeux de cartes avec beaucoup de paris à la clé. J'ai enfin aimé l'amitié, la compassion des gens qu'ils rencontrent au fil du trajet, avec de la nourriture, des habits à la clé.  
 
Énorme coup de cœur.

Coucou les lecteurs,  
 
Des retours, L'art de la joie de Sapienza ?

Après l'écoute de Frédéric Martin, son éditeur au Tripode, qui en parle avec grande passion, je l'ai ajouté à ma pàl, mais vla le pavé... Je ne sais pas quand je vais m'y atteler, ça attendra probablement cet été.

Le tour d'écrou, Henry James
 
Je ne sais qu'en penser. Tout était là pour me plaire, une idée et un point de vue très intéressants, des personnages mystérieux, une ambiance qui dérape (même si elle a finalement toujours été glauque), des non-dits laissant place à l'interprétation, des moments angoissants... Mais alors cette écriture... quelle lourdeur dans les phrases, quelle pénibilité dans la syntaxe, en tout cas dans la traduction. Des virgules et des tirets tout les trois mots... Tout le plaisir en a été gâché

Le vieux film les innocents est très bien.

 
Qui a ensuite inspiré Amenabar pour son excellent film Les autres.

Je suis très surpris de ne pas avoir de réponses, le roman n'étant pas méconnu du grand public. Je vais quand même l'ajouter dans ma PAL  
 
Ma lecture du moment : Réveiller le tigre de Péter A.Levine

Il est dans ma pile a lire, recommandé par une amie mais pas encore commencé non plus.

Je viens de finir Anima (de Wajdi Mouawad) dont on parlait juste un peu plus haut. Passé le premier temps pénible avec les noms des animaux en latin, ça devient un jeu de deviner ce qui raconte ce paragraphe. Le texte est fort, parfois trash mais toujours relativement poétique je crois  
Je l'ai beaucoup aimé, une course sans vraiment de but qui devient une quête des origines très terre a terre.

Anima de Wadji Mouawad  

J'ai terminé Les Voix du Pamano de Jaume Cabré.
J'en attendais trop, c'est sûr, parce que Confiteor était fou. Comme je savais à peu près dans quoi je me lançais, j'ai commencé le livre en dessinant des arbres généalogiques et en prenant plein de notes ; je suis partagé entre "j'adore faire ça" et "ça me sort quand même pas mal de la lecture".
Pour en faire un résumé assez bref, c'est l'histoire contemporaine d'une vieille aveugle qui souhaite faire canoniser Oriol Fontelles, un instituteur qu'elle a connu pendant la guerre d'Espagne. À partir de là, l'auteur va dérouler les histoires croisées de toutes les personnes impliquées dans la vie de cette dame et de son ancien amour + une prof à l'écart de cette histoire qui mène une sorte d'enquête sur Oriol. Les points de vue se mélangent, les époques se mélangent, on est clairement dans la même structure narrative que Confiteor – en moins fou quand même, le livre ayant été écrit des années plus tôt. D'ailleurs dans le texte lui-même l'auteur change régulièrement d'époque et de narrateur en plein milieu d'une phrase ou d'un dialogue, parfois plusieurs fois par page, c'est déroutant et un peu compliqué à lire mais très malin et presque gratifiant à lire ("ah oui je comprends là c'est X en 1936 qui répond à Y en 2004, malin" ).
Alors j'ai beaucoup aimé, c'est un petit pavé très plaisant à lire car très bien écrit, mais je ne peux pas m'empêcher de le comparer à Confiteor, et de ce point de vue il est quand même un peu en dessous. Je pense aussi que la guerre d'Espagne, ses phalangistes et ses Viva España me parlent moins que la 2e guerre mondiale, ce qui doit forcément jouer un peu sur mon avis général. Sans compter que le livre est d'une tristesse absolue, jusqu'à la fin du livre on espère un peu, mais vraiment il n'y a pas le moindre rayon de lumière dans toute cette histoire.
J'ai beaucoup aimé bis, je le recommande, mais je suis un tout petit peu déçu quand même.

Je n'ai pas trouvé de topic thriller/policier, je me permets de venir demander une reco, j'espère que c'est toléré.

Après des années de romances assaisonnées de fantasy (sans toutefois mélanger les deux ), voilà que j'ai lu The Stranger (l'étranger) d'Harlan Coben, par hasard (je ne sais plus du tout quoi lire en ce moment et celui-là traînait là, acheté il y a des années allez savoir pourquoi).
Bon, bof. Ça manque sévèrement de rythme, le mystère nous est livré dès les premières pages, et ensuite on meuble pour pas nous donner la réponse.
Cela dit j'ai vu plusieurs avis sur goodreads disant en substance : je suis fan de Coben, celui-là est son moins bon.
Je suis tout à fait prête à laisser une seconde chance à l'auteur, mais lequel lire alors ?
Ou avez-vous un autre titre/auteur à recommander ?

Mon dernier thriller avant ça était probablement Ragdoll, de Daniel Cole, en 2017... je suis un peu rouillée

Sans hésiter Karine Giebel.
 
J'aime pas les thriller / policier, je trouve que c'est tout le temps pareil, ca se lit vite et j'en ressort/retient rien, elle je me souviens de chacun de ses bouqins avec force (plus ou moins selon les titres mais quand même).
 
Mon top 3 à date:
- Meurtres pour rédemption
- PURGATOIRE DES INNOCENTS
- Glen Affric
 
 
Ca m'avait fait le même effet en un peu moins intense avec les thrillers de Pierre Lemaitre que je recommande aussi (Le série Verhœven en tête, puis cadre noir,  3 jours et une vie notemment).

Harlan coben a je trouve deux types de bouquins (il a peut-être étendu son style, j'ai abandonné après une dizaine/douzaine) et une fois que tu l'as compris tu te rends compte que tu lis toujours la même chose. Ça n'est jamais désagréable mais peu palpitant quand même.
Tu peux essayer John Grisham, je trouve ça plus intéressant. J'avais commencé avec L'affaire pélican et Le maître du jeu et La firme , excellents souvenirs ses bouquins ont été pas mal adaptés au cinéma aussi.

John Grisham a été avocat une dizaine d'année et ça se sent Si on aime aborder des histoire avec une perspective très "judiciaire" c'est sympa et on sent l'expérience qui parle dans l'écriture.
Il y a aussi une bonne variété d'histoires chez Grisham (sans doute inspirées par la réalité), même si le schéma "Riche/puissant VS pauvre" revient souvent, c'est aussi malheureusement une réalité judiciaire.

J'ai un bon souvenir de L'analyste de John Katzenbach.

Dans une toute autre ambiance, les policiers que j'ai adoré perso sont les Camilleri et son commissaire Montalbano.
L'ambiance sicilienne, la bouffe, les personnages, l'humour et la traduction sont tellement biens.

 merci pour ces pistes !

Ah oui c'est un autre style le commissaire qui mange tout le temps et dont on connaît chaque.menu!
J'aime beaucoup mais le style est marqué

"Ton absence n'est que ténèbres" de Jon Kalman Stefansson
 
Un homme amnésique se retrouve dans un village en Islande où les habitants se racontent, livrant un vrai kaléidoscope de personnalités scandinaves, sculptées par ce pays.
Un roman islandais aux accents poétiques évoquant ces paysages très dépaysants de fjords. L'histoire est assez alambiquée et prend du temps à se mettre en place. On aborde ici les thèmes de l'identité, de l'amour et de la famille. Une lecture qui ne m'a pas convaincu et qui me laisse une impression finale assez décevante, même s'il y a de très beaux passages.

On m'a dit beaucoup de bien d'un autre de ses livres, quelque chose comme "Entre ciel et terre" (à vérifier)

Je suis rentrée dans une librairie vendredi et j'ai demandé conseil (pour une fois). Je suis repartie avec "Le silence" de Dennis Lehane. Première fois que je lisais cet auteur. Et bah quelle claque. J'ai adoré le personnage principal qui n'a plus à rien à perdre et qui veut savoir pourquoi sa fille est portée disparue. Ça se passe à Boston dans les années 70 où le racisme était très présent.

J'ai dévoré le livre en un WE (et je retournerai dans cette librairie )

C'est l'un des tous meilleurs Lehane.
Mais tu peux dévorer toute son œuvre, y'a aucun raté chez Lehane.

C'est le seul Lehane que je n'ai pas encore lu, j'attendais qu'il sorte àpacher en anglais (le 2 mai, a priori).
 

J'avais été très déçu par Since We Fell en 2017. Il faut aussi préciser que The Drop (Quand vient la nuit en français) est la novelisation peu intéressante du film (plutôt bon) qui est lui-même tiré d'une nouvelle (que je n'ai pas lue). Et Shutter Island m'a laissé très mitigé, comme toujours avec les romans à chute dont la valeur de relecture est proche de zéro.

J'allais dire un peu pareil à propos de Ils vivent la nuit, vraiment pas terrible. Et le dernier Kenzie & Gennaro aussi. Par contre j'ai adoré tous les autres de la série (surtout Gone baby gone), et Un pays à l'aube à partir de la page 50 environ.

Petit coup de gueule par rapport à la 4ème de couverture de Crime et Châtiment édition Babel, c'est tout de même un énorme spoiler

C'est le problème des classiques. Quand je lis un Zola ou un Loti, on spoile la fin dans les premières notes de bas de page.
 

Je n'ai pas envie de finir "Cent ans de Solitude". Je veux lire ça toute ma vie. Que ça ne s'arrête jamais. Le chef d'oeuvre...    
Je vais faire parti des malheureux qui l'ont lu et qui n'auront plus jamais la chance de le lire une première fois.
 
Des années que je repoussais sa lecture. Trop vu, trop entendu, je ne sais pas. Mais aussi l'idée en tête de garder un classique sous le coude, un plaisir de lecture assuré.
J'en ai lu depuis 20 ans de la littérature sud américaine, le fabulisme etc. Même du Garcia Marquez.
 
Lorsque je m suis décidé la semaine dernière de me lancer enfin dans sa lecture, je savais que j'allais sûrement apprécié. Mais que ma petite culture dans la littérature sud-américaine allait peut-être me rendre moins fabuleux le livre qui a ammené de nombreuses personnes à découvrir cette littérature.
Beh non. Cette jouissance de lecture c'est incroyable. C'est un condensé de tout ce que j'aime en litté. C'est aisé à lire malgré la densité, l'exubérance. Des passages d'une force incroyable avec une maitrise de la narration où tout retombe sur ses pattes jusqu'à l'infime détail.
Alors je vois plein d'inflluences : Felisberto Hernandez, Horacio Quiroga, Juan Rulfo ou même "Nostromo" de Conrad ou encore Kafka. Mais c'est tellement bien digéré, tellement maitrisé et bien regurgité dans "Cent ans de solitude". Il en devient lui même l'influence de plein de livres que j'aime comme du Rushdie par exemple.
 
Bon bref, le retour de livre qui sert à rien ici    je crois que je n'apprends rien à personne. Je kiffe tellement, que je vais me limiter à un chapite par jour pour le finir. Je ne veux pas partir de Macando  

 
Comme je dis plus haut je l'ai relu 32 ans après ma première fois, et ça m'a fait pareil. Le choc

Moi qui n'ai pas connu les hommes de Jacqueline Harpman terminé. Petit bouquin où la narratrice - une adolescente -  est enfermée dans une cave avec 39 autres femmes : elles sont surveillées 24 heures sur 24 par 3 geôliers. C'était à la fois envahissant et traumatisant même plus tard quand elles sont libérées    
 

Encore une fois, L’amour au temps du choléra, c’est mieux je trouve.
 
Sinon, je suis en train de lire Dalva de Jim Harrison, je trouve ça assez chiant au bout d’un gros tiers. Des avis ?

De mon coté je suis à la moitiée de Chaleur humaine de Serge Joncour que j'ai enchainé après le premier tome Nature humaine, j'aime beaucoup.
 
Je lirais d'autres bouqins de l'auteur
 
La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois sœurs, semble redouter davantage l’arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d’un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l’homme et la nature, la relation n’a cessé de se tendre. À qui la faute ?
Dans ce grand roman de « la nature humaine », Serge Joncour orchestre presque trente ans d’histoire nationale où se répondent jusqu’au vertige les progrès, les luttes, la vie politique et les catastrophes successives qui ont jalonné la fin du XXe siècle, percutant de plein fouet une famille française. En offrant à notre monde contemporain la radiographie complexe de son enfance, il nous instruit magnifiquement sur notre humanité en péril. À moins que la nature ne vienne reprendre certains de ses droits…

Ça fait longtemps que je retarde ma lecture de Dalva mais ce n'est pas la première fois que je lis un commentaire négatif.  
 
Je vais commencer dès ce soir La vie obstinée de Wallace Stegner  
 
Un immense merci au membre qui avait parlé de Vue Cavalière il y a peu.