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Auteur Sujet :

[LIVRES] Vos lectures du moment

n°70252743
Zack etron
Posté le 11-03-2024 à 10:43:50  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Ce que je veux dire c'est qu'au milieu du texte, ça sonnait un peu comme "chasse à la galinette cendrée" avec un accent du sud.

mood
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Posté le 11-03-2024 à 10:43:50  profilanswer
 

n°70253332
Kalymereau
This is not a method
Posté le 11-03-2024 à 12:14:02  profilanswer
 

c'est peut-être une contrepèterie  [:cerveau klem]


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rm -rf internet/
n°70253416
Dora Doral​ina
Dona Idalina
Posté le 11-03-2024 à 12:33:18  profilanswer
 

parappa a écrit :

Larry_Golade > intéressant. [:implosion du tibia]  
 
Terminé Quand on eut mangé le dernier chien de Justine Niogret, évoqué plusieurs fois ici, qui raconte en gros une expédition polaire qui tourne mal.
J'avais déjà lu un livre d'elle, que j'avais aimé ; on retrouve le même style ici et ça m'a plutôt agacé au début, beaucoup de comparaisons, c'est un peu long, c'est un peu lourd ; ça m'avait moins gêné la première fois parce que c'était une histoire un peu typée heroic fantasy, là ça m'a un peu soulé. Heureusement ça se dégage ensuite et le récit est plus facile à lire.  
J'ai eu peur que le titre (et les titres des chapitres) ne spoile un peu trop mais en fait ce n'est pas très grave. Le récit est basé sur une histoire vraie, j'avais raté ça (je lis les résumés tellement en diagonale que je zappe des informations cruciales. :o)
J'aurais aimé que la fin soit un chouïa plus explicite quand même, mais ça m'a permis d'aller jeter un œil sur wikipedia et d'en savoir plus.  
J'ai bien aimé, je l'ai lu cet aprém (le livre fait 200 pages), c'est tout à fait mon genre de livre. Je le recommande comme le précédent. :)


Je suis content que ça t'a plu :)
 
De mon côté, je n'ai toujours pas lu l'Odyssée de l'endurance et il serait temps que je me lance dessus  [:cerveau kukron]

n°70253855
parappa
taliblanc
Posté le 11-03-2024 à 13:54:08  profilanswer
 

Je l'ai prêté à un pote, il me l'a rendu très vite, le style ne lui plaisait pas. C'est vrai que c'est un journal de bord, forcément ce n'est pas tout à fait un roman. :o
Je pourrai lui filer celui-ci d'ailleurs, j'avais pas pensé. :D


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DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§
n°70258924
Aricoh
gentil mais fo po pousser
Posté le 12-03-2024 à 10:27:10  profilanswer
 

igo2001 a écrit :

J'ai acheté la Maison des Feuilles l'autre jour, intrigué par l'incroyable hype qui entoure ce livre.  
 
J'ai lâché l'affaire au bout de 150 pages. Pas compris le délire de la mise en page totalement erratique ni l'intérêt des différentes histoires. Je veux bien admettre qu'on est davantage sur un concept que sur un roman classique, mais bon je ne suis pas trop entré dans le truc.  
 
Des amateurs ici ?


 
J'ai acheté la réédition il y a 5-6 ans mais n'ai jamais osé l'attaquer jusqu'à présent. Faut avoir une sacrée motivation et patience pour se lancer dedans. Je n'ai pour l'instant ni l'une, ni l'autre  :D  
 

parappa a écrit :

Larry_Golade > intéressant. [:implosion du tibia]  
 
Terminé Quand on eut mangé le dernier chien de Justine Niogret, évoqué plusieurs fois ici, qui raconte en gros une expédition polaire qui tourne mal.
J'avais déjà lu un livre d'elle, que j'avais aimé ; on retrouve le même style ici et ça m'a plutôt agacé au début, beaucoup de comparaisons, c'est un peu long, c'est un peu lourd ; ça m'avait moins gêné la première fois parce que c'était une histoire un peu typée heroic fantasy, là ça m'a un peu soulé. Heureusement ça se dégage ensuite et le récit est plus facile à lire.  
J'ai eu peur que le titre (et les titres des chapitres) ne spoile un peu trop mais en fait ce n'est pas très grave. Le récit est basé sur une histoire vraie, j'avais raté ça (je lis les résumés tellement en diagonale que je zappe des informations cruciales. :o)
J'aurais aimé que la fin soit un chouïa plus explicite quand même, mais ça m'a permis d'aller jeter un œil sur wikipedia et d'en savoir plus.  
J'ai bien aimé, je l'ai lu cet aprém (le livre fait 200 pages), c'est tout à fait mon genre de livre. Je le recommande comme le précédent. :)


 
Acheté mais dans ma pile à lire. Pile que j'ai revue à la baisse et qui contient désormais 22 livres. Je devrais l'attaquer bientôt.


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n°70259093
Tillow
J'aime les tierces picardes.
Posté le 12-03-2024 à 10:52:09  profilanswer
 

Tillow a écrit :


Je devais passer à la bibliothèque, j'en ai profité pour prendre Le marin rejeté par la mer. J'en ai lu quelques pages, aucune idée de si l'histoire va me plaire mais bordel, ce style c'est magistral [:implosion du tibia]


Ayé fini.
Je vais faire une comparaison d'un goût absolument dégueulasse mais ce type écrit en 4K. En quelques mots on a un décor entier planté, une atmosphère super riche, des personnages complexes.
Dans l'absolu je n'adhère jamais beaucoup aux histoires de jeunesses tourmentées par des injonctions plus ou moins romantiques mais il faut reconnaître que c'est écrit magnifiquement. Merci pour la ref :jap: je vais creuser le filon.

 

Je retourne à Murakami avec L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage.


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Stabatmaterophile - Witches, Bitches and Britches.
n°70259990
Bordel
Bordel !!!
Posté le 12-03-2024 à 13:18:56  profilanswer
 

Leilu a écrit :

 

C'est tellement triste que cet écrivain n'ait pas pu profiter très longtemps de sa rémunération d'auteur. RIP camarade.
Je n'ai pas lu son livre mais j'avais vu passer cette vidéo à l'époque:
https://youtu.be/3vzxCHXNzAY?si=2qPczKzhSVfLPeL_

 

Merci pour le rappel.


Rencontré dans une librairie autour de verres de blanc après la presentation du bouquin, plutôt très très sympa le gars.


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Photo
n°70260144
Zack etron
Posté le 12-03-2024 à 13:39:21  profilanswer
 

k_raf a écrit :


Pour une raison que j'ignore, je pensais à cet ouvrage au réveil. Trop peu connu, je me permets de reconseiller.


C'est marrant, je pensais aussi récemment que je devais rechercher ce livre sur le topic. Merci, ce sera mon prochain :jap:

n°70260646
Moonzoid
omnia vanitas ...
Posté le 12-03-2024 à 14:39:50  profilanswer
 

Tillow a écrit :


Ayé fini.
Je vais faire une comparaison d'un goût absolument dégueulasse mais ce type écrit en 4K. En quelques mots on a un décor entier planté, une atmosphère super riche, des personnages complexes.  
Dans l'absolu je n'adhère jamais beaucoup aux histoires de jeunesses tourmentées par des injonctions plus ou moins romantiques mais il faut reconnaître que c'est écrit magnifiquement. Merci pour la ref :jap: je vais creuser le filon.


 
Je l'avais trouvé assez marquant aussi ! mais je me suis pas encore lancé dans d'autres oeuvres de lui (le Pavillon d'Or peut-être le prochain) et je crois que je le relirai bien en fait celui-ci comme il est court.


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♣ Toujours plus de gens qui arrivent en Mordor. Un jour tous seront dedans. ♣
n°70261011
Leilu
Posté le 12-03-2024 à 15:30:43  profilanswer
 

Après L'ordre du jour d'Eric Vuillard goodreads, j'ai terminé Une sortie honorable goodreads du même auteur.
J'ai moins aimé. J'ai trouvé le style, bien que très proche, moins acéré, moins ironique. Peut-être aussi que ma culture étant ce qu'elle est sur l'Indochine, le Vietnam et les hommes politiques occidentaux de cette période, c'est à dire peau de chagrin, je n'ai peut être pas réussi à attraper toutes les subtilités disséminées ici ou là.
 
Voici une citation tirée de L'ordre du jour :
Un peu de contexte d'abord. 11 mars 1938, Kurt Schuschnigg est chancelier d'Autriche. Arthur Seyss-Inquart est un pion nazi. Engelbert Dollfuss, assassiné par les nazis en 1934 après un putch échoué, est le prédécesseur de Schuschnigg à la chancellerie. Pas besoin de présenter Gramsci ou Hitler, je pense. :o

Citation :

[...]le chancelier Schuschnigg reçoit un ultimatum d’Adolf Hitler. Soit il retire son projet de plébiscite, soit l’Allemagne envahit l’Autriche. Toute discussion est exclue. Terminé le songe de la vertu, il faut maintenant essuyer son maquillage et ôter son costume. Quatre heures interminables passent. À quatorze heures, ayant foutu en l’air son déjeuner, Schuschnigg annule enfin le plébiscite. Ouf. Tout va pouvoir continuer comme avant : les promenades au bord du Danube, la musique classique, le babillage inconsistant, les pâtisseries de chez Demel ou Sacher.
 
Mais non. Le monstre est plus gourmand que lui. Il exige maintenant la démission de Schuschnigg et son remplacement par Seyss-Inquart, au poste de chancelier d’Autriche. Rien que ça. “Quel cauchemar, ça ne s’arrêtera donc jamais !” À l’époque où il était prisonnier des Italiens, jeune homme, pendant la Première Guerre, Schuschnigg aurait dû lire les articles de Gramsci plutôt que des romans d’amour ; alors il serait peut-être tombé sur ces lignes : “Quand tu discutes avec un adversaire, essaie de te glisser dans sa peau.” Mais il ne s’est jamais glissé dans la peau de personne, tout au plus a-t-il enfilé le costume de Dollfuss, après lui avoir pendant quelques années léché les bottes. Se mettre à la place de quelqu’un ? Il ne voit même pas où cela mène ! Il ne s’est pas glissé dans la peau des ouvriers tabassés, ni des syndicalistes arrêtés, ni des démocrates torturés ; alors, maintenant, il ne manquerait plus qu’il parvienne à se mettre dans la peau des monstres ! Il hésite. C’est la toute dernière minute de sa dernière heure. Et puis, comme d’habitude, il capitule. Lui, la force et la religion, lui, l’ordre et l’autorité, voici qu’il dit oui à tout ce qu’on lui demande. Il suffit de ne pas le demander gentiment. Il a dit non à la liberté des sociaux-démocrates, fermement. Il a dit non à la liberté de la presse, avec courage. Il a dit non au maintien d’un parlement élu. Il a dit non au droit de grève, non aux réunions, non à l’existence d’autres partis que le sien. Pourtant, c’est bien le même homme qu’embauchera après la guerre la noble université de Saint Louis, dans le Missouri, comme professeur de sciences politiques. Sûr qu’il en connaissait un bout en sciences politiques, lui qui avait su dire non à toutes les libertés publiques. Aussi, une fois passée la petite minute d’hésitation – tandis qu’une meute de nazis pénètre dans la chancellerie –, Schuschnigg l’intransigeant, l’homme du non, la négation faite dictateur, se tourne vers l’Allemagne, la voix étranglée, le museau rouge, l’œil humide, et prononce un faible “oui”.


 
Et ce n'est qu'un aperçu car les évènements suivants menant à l'Anschluss, pour rappel l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie, sont décrits avec le même piquant. A chaque chapitre, on est de plus en plus surpris par ce que Vuillard nous révèle.  
 
Afin de terminer mes livres bien entamés j'ai repris Histoire d'un Allemand : Souvenirs 1914-1933 de Sebastian Haffner goodreads. Je dois être arrivé à un peu plus de la moitié et c'est toujours aussi intéressant. Quel esprit ! Quel nez pour avoir si bien senti le péril à venir en Allemagne.
Vers le milieu du livre, il y a une adresse directe au lecteur pendant un chapitre entier où Haffner se justifie quant à l'intérêt de raconter la petite histoire, la sienne. Ça m'a interpelé car au fond, même sans être historien, il a je pense une conception plutôt moderne de penser comment écrire l'Histoire et cela en 1939.
Les passages où il s'en est voulu de s'être aplati face aux nazis m'ont touché. Par exemple celui durant lequel un membre de la SA pénètre dans la bibliothèque, lui demande s'il est aryen et lui de lui répondre « oui » sans même réfléchir pendant que les juifs étaient poussés vers la sortie.
 
En ce moment je boucle un peu sur l'Allemagne nazie. :o Entre mes réécoutes de conférences et passages radio de Johann Chapoutot, le film La Zone d'intérêt que j'ai adoré (j'ai vu tous les films de Glazer depuis, excellent réal) et les quelques livres que je lis en ce moment, il va falloir que je change de sujet. La monomanie sur le nazisme ça me fait pas trop envie.  :o


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Posté le 12-03-2024 à 15:30:43  profilanswer
 

n°70272340
Dora Doral​ina
Dona Idalina
Posté le 14-03-2024 à 11:30:00  profilanswer
 

Mes amis lecteurs, je suis en train de me prendre une grosse patate dans la gueule  [:arkin]  
 

Spoiler :

La mort seul à seul de Péter Nádas  [:colonel olrik:9]


 

n°70272594
Aricoh
gentil mais fo po pousser
Posté le 14-03-2024 à 12:02:50  profilanswer
 

Dora Doralina a écrit :

Mes amis lecteurs, je suis en train de me prendre une grosse patate dans la gueule  [:arkin]


 
Moi aussi, mais avec Apprendre à se noyer, de Jeremy Robert Johnson.
 
https://www.lisez.com/usuaris/libros/fotos/9782749169/m_libros/9782749168036ORI.jpg
 
C'est un auteur qui, habituellement, fait du Bizarro mais là, rien à voir.


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n°70272615
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 14-03-2024 à 12:06:00  profilanswer
 

Leilu a écrit :

Après L'ordre du jour d'Eric Vuillard goodreads, j'ai terminé Une sortie honorable goodreads du même auteur.
J'ai moins aimé. J'ai trouvé le style, bien que très proche, moins acéré, moins ironique. Peut-être aussi que ma culture étant ce qu'elle est sur l'Indochine, le Vietnam et les hommes politiques occidentaux de cette période, c'est à dire peau de chagrin, je n'ai peut être pas réussi à attraper toutes les subtilités disséminées ici ou là.

 

Voici une citation tirée de L'ordre du jour :
Un peu de contexte d'abord. 11 mars 1938, Kurt Schuschnigg est chancelier d'Autriche. Arthur Seyss-Inquart est un pion nazi. Engelbert Dollfuss, assassiné par les nazis en 1934 après un putch échoué, est le prédécesseur de Schuschnigg à la chancellerie. Pas besoin de présenter Gramsci ou Hitler, je pense. :o

Citation :

[...]le chancelier Schuschnigg reçoit un ultimatum d’Adolf Hitler. Soit il retire son projet de plébiscite, soit l’Allemagne envahit l’Autriche. Toute discussion est exclue. Terminé le songe de la vertu, il faut maintenant essuyer son maquillage et ôter son costume. Quatre heures interminables passent. À quatorze heures, ayant foutu en l’air son déjeuner, Schuschnigg annule enfin le plébiscite. Ouf. Tout va pouvoir continuer comme avant : les promenades au bord du Danube, la musique classique, le babillage inconsistant, les pâtisseries de chez Demel ou Sacher.

 

Mais non. Le monstre est plus gourmand que lui. Il exige maintenant la démission de Schuschnigg et son remplacement par Seyss-Inquart, au poste de chancelier d’Autriche. Rien que ça. “Quel cauchemar, ça ne s’arrêtera donc jamais !” À l’époque où il était prisonnier des Italiens, jeune homme, pendant la Première Guerre, Schuschnigg aurait dû lire les articles de Gramsci plutôt que des romans d’amour ; alors il serait peut-être tombé sur ces lignes : “Quand tu discutes avec un adversaire, essaie de te glisser dans sa peau.” Mais il ne s’est jamais glissé dans la peau de personne, tout au plus a-t-il enfilé le costume de Dollfuss, après lui avoir pendant quelques années léché les bottes. Se mettre à la place de quelqu’un ? Il ne voit même pas où cela mène ! Il ne s’est pas glissé dans la peau des ouvriers tabassés, ni des syndicalistes arrêtés, ni des démocrates torturés ; alors, maintenant, il ne manquerait plus qu’il parvienne à se mettre dans la peau des monstres ! Il hésite. C’est la toute dernière minute de sa dernière heure. Et puis, comme d’habitude, il capitule. Lui, la force et la religion, lui, l’ordre et l’autorité, voici qu’il dit oui à tout ce qu’on lui demande. Il suffit de ne pas le demander gentiment. Il a dit non à la liberté des sociaux-démocrates, fermement. Il a dit non à la liberté de la presse, avec courage. Il a dit non au maintien d’un parlement élu. Il a dit non au droit de grève, non aux réunions, non à l’existence d’autres partis que le sien. Pourtant, c’est bien le même homme qu’embauchera après la guerre la noble université de Saint Louis, dans le Missouri, comme professeur de sciences politiques. Sûr qu’il en connaissait un bout en sciences politiques, lui qui avait su dire non à toutes les libertés publiques. Aussi, une fois passée la petite minute d’hésitation – tandis qu’une meute de nazis pénètre dans la chancellerie –, Schuschnigg l’intransigeant, l’homme du non, la négation faite dictateur, se tourne vers l’Allemagne, la voix étranglée, le museau rouge, l’œil humide, et prononce un faible “oui”.

 

Et ce n'est qu'un aperçu car les évènements suivants menant à l'Anschluss, pour rappel l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie, sont décrits avec le même piquant. A chaque chapitre, on est de plus en plus surpris par ce que Vuillard nous révèle.
 

 

C'était déjà pareil son petit (et formidable) roman sur la prise de la Bastille...

 

Il a écrit 3 fois le même bouquin ou quoi ? :D

Message cité 2 fois
Message édité par Chou Andy le 14-03-2024 à 12:10:59

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J'aurais voulu être un businessman
n°70272641
demars
Posté le 14-03-2024 à 12:10:10  profilanswer
 

Chou Andy a écrit :


 
C'était déjà pareil son petit (et formidable) roman sur la prise de la Bastille...
 
Il a écrit 3 fois le même bouquin ou quoi ? :D


J'ai lu de lui un bouquin très court sur 14-18 (mais le titre ne me reviens pas !), écrit d'une manière tellement inhabituelle, tellement tranchante, sans beaucoup de détails, mais qui accroche.

n°70272652
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 14-03-2024 à 12:11:54  profilanswer
 

demars a écrit :


J'ai lu de lui un bouquin très court sur 14-18 (mais le titre ne me reviens pas !), écrit d'une manière tellement inhabituelle, tellement tranchante, sans beaucoup de détails, mais qui accroche.

 

J'en déduis qu'il a un créneau (l'épisode historique raconté avec punch) et il l'exploite à fond :D


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J'aurais voulu être un businessman
n°70273025
demars
Posté le 14-03-2024 à 13:19:09  profilanswer
 

Ca m'est revenu : La bataille d'Ocident. Pour être précis, ça ne traite pas d'un épisode de la WWI, mais de l'ensemble et de la chute et du déclin d'un certain monde.

n°70273361
Leilu
Posté le 14-03-2024 à 14:06:10  profilanswer
 

Chou Andy a écrit :


 
C'était déjà pareil son petit (et formidable) roman sur la prise de la Bastille...
 
Il a écrit 3 fois le même bouquin ou quoi ? :D


 
On pourrait presque dire 7 fois je pense car, pour avoir écouté quelques interviews de Vuillard sur france cul, c'est apparemment sa « marque de fabrique » depuis qu'il publie chez Actes Sud en 2012 dans la collection Un endroit où aller.
 

  • La « Bataille » d’Occident donc comme s'en est rappelé demars avec la confirmation que l'Occident avait bien les deux pieds dans la modernité au début du 20è
  • Congo avec la colonisation belge du Congo
  • Tristesse de la terre avec Buffalo Bill et son Wild West Show fin XIXe, début XXe
  • 14 Juillet avec la prise de la bastille du point de vue des petites gens grâce notamment à des procès verbaux et au texte d'un analphabète qui a dicté ce qui se passait, de ce que j'ai compris
  • L'ordre du jour avec l'Allemagne nazie d'avant guerre et un focus sur l'Anschluss
  • La guerre des pauvres avec la révolte paysanne allemande du début du XVIe siècle et la figure de Thomas Müntzer
  • Une sortie honorable avec la colonisation française de l'Indochine, la guerre qui s'en est suivi et celle du Vietnam


Perso ça me va car j'aime bien sa « formule » et puis c'est rapide à lire. Une fois tout ces livres lus, je regarderais bien ce qu'il a fait d'autre comme la préface de Thomas Müntzer : Christianisme et révolution aux côtés de Johann Chapoutot. Ce livre est une réédition d'une traduction de 1985 des écrits de Müntzer qui sont apparemment assez acerbes à l'encontre des puissants de l'époque. Luther passe pour un modéré à côté de Müntzer. Cette rencontre m'a donné envie de lire le bouquin en tout cas.

Message cité 1 fois
Message édité par Leilu le 14-03-2024 à 15:29:22

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n°70275263
ZeWalrus
Posté le 14-03-2024 à 17:05:35  profilanswer
 

Leilu a écrit :


 
On pourrait presque dire 7 fois je pense car, pour avoir écouté quelques interviews de Vuillard sur france cul, c'est apparemment sa « marque de fabrique » depuis qu'il publie chez Actes Sud en 2012 dans la collection Un endroit où aller.
 

  • La « Bataille » d’Occident donc comme s'en est rappelé demars avec la confirmation que l'Occident avait bien les deux pieds dans la modernité au début du 20è
  • Congo avec la colonisation belge du Congo
  • Tristesse de la terre avec Buffalo Bill et son Wild West Show fin XIXe, début XXe
  • 14 Juillet avec la prise de la bastille du point de vue des petites gens grâce notamment à des procès verbaux et au texte d'un analphabète qui a dicté ce qui se passait, de ce que j'ai compris
  • L'ordre du jour avec l'Allemagne nazie d'avant guerre et un focus sur l'Anschluss
  • La guerre des pauvres avec la révolte paysanne allemande du début du XVIe siècle et la figure de Thomas Müntzer
  • Une sortie honorable avec la colonisation française de l'Indochine, la guerre qui s'en est suivi et celle du Vietnam


Perso ça me va car j'aime bien sa « formule » et puis c'est rapide à lire. Une fois tout ces livres lus, je regarderais bien ce qu'il a fait d'autre comme la préface de Thomas Müntzer : Christianisme et révolution aux côtés de Johann Chapoutot. Ce livre est une réédition d'une traduction de 1985 des écrits de Müntzer qui sont apparemment assez acerbes à l'encontre des puissants de l'époque. Luther passe pour un modéré à côté de Müntzer. Cette rencontre m'a donné envie de lire le bouquin en tout cas.


 
J'aime bien Vuillard. Un esprit de synthése incroyable pour décrire la fange occidentale. Incisif, clair et poétique (Tristesse de la Terre contient de très beau passage). On retrouve sa passion de Balzac dans pas mal de ses lignes je trouve.
Je dis cela mais c'est un peu du copinnage  :o  
Il a été découvert par mon libraire. Ce dernier l'a beaucoup aidé à ses débuts pour publier. Aujourd'hui il a le Goncourt (au grand dam de mon libraire qui n'a toujours pas compris, lui qui honni le milieu germanopratin, le comble étant que le livre ayant reçu le Goncourt lui est dédié)  :D  
Il passe souvent à la librairie.  
 
Mes préférés :  
"Conquistadors"
"Congo"
"Tristesse de la terre"
"14 juillet"
 
Le moins bon : "Les pauvres gens" écrit trop vite suite à la crise des Gilets Jaunes.

n°70275606
Borabora
Dilettante
Posté le 14-03-2024 à 18:07:25  profilanswer
 

ZeWalrus a écrit :

Il a été découvert par mon libraire. Ce dernier l'a beaucoup aidé à ses débuts pour publier. Aujourd'hui il a le Goncourt (au grand dam de mon libraire qui n'a toujours pas compris, lui qui honni le milieu germanopratin, le comble étant que le livre ayant reçu le Goncourt lui est dédié)  :D  
Il passe souvent à la librairie.


J'ai la même histoire avec une copine qui a été Goncourt du premier roman. :D Et elle était et est encore aux antipodes du milieu germanopratin, bien plus encore que Vuillard.


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°70275902
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 14-03-2024 à 19:00:42  profilanswer
 

ZeWalrus a écrit :

 

J'aime bien Vuillard. Un esprit de synthése incroyable pour décrire la fange occidentale. Incisif, clair et poétique (Tristesse de la Terre contient de très beau passage). On retrouve sa passion de Balzac dans pas mal de ses lignes je trouve.
Je dis cela mais c'est un peu du copinnage :o
Il a été découvert par mon libraire. Ce dernier l'a beaucoup aidé à ses débuts pour publier. Aujourd'hui il a le Goncourt (au grand dam de mon libraire qui n'a toujours pas compris, lui qui honni le milieu germanopratin, le comble étant que le livre ayant reçu le Goncourt lui est dédié) :D
Il passe souvent à la librairie.

 

Mes préférés :
"Conquistadors"
"Congo"
"Tristesse de la terre"
"14 juillet"

 

Le moins bon : "Les pauvres gens" écrit trop vite suite à la crise des Gilets Jaunes.

 

C'est à Lyon ?

 

Du coup j'en ai pris 2, Congo et Une Sortie honorable. Conquistadors me faisait de l'œil aussi mais c'était un peu abusé niveau PAL, je reviendrai plus tard :o


Message édité par Chou Andy le 14-03-2024 à 19:00:59

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J'aurais voulu être un businessman
n°70277827
ZeWalrus
Posté le 14-03-2024 à 23:34:40  profilanswer
 

Non à Tours. Librairie "Le Livre". Beaucoup de chance d'avoir une librairie de cette qualité dans une ville moyenne comme Tours. J'ai pu même discuter et manger du fromage avec Làszlo Krasznahorkai  :sol:

n°70277845
ZeWalrus
Posté le 14-03-2024 à 23:41:05  profilanswer
 

Borabora a écrit :


J'ai la même histoire avec une copine qui a été Goncourt du premier roman. :D Et elle était et est encore aux antipodes du milieu germanopratin, bien plus encore que Vuillard.

 

Mon libraire avec sa théorie du copinage pour le Goncourt, ça l'a scié. Pour lui c'est le fait d'avoir signé chez Actes Sud. "Je voulais pas qu'il signe signe chez Actes Sud... chez Verdier ca aurait été bien"  :D

Message cité 1 fois
Message édité par ZeWalrus le 14-03-2024 à 23:41:38
n°70277895
Borabora
Dilettante
Posté le 14-03-2024 à 23:59:23  profilanswer
 

ZeWalrus a écrit :


 
Mon libraire avec sa théorie du copinage pour le Goncourt, ça l'a scié. Pour lui c'est le fait d'avoir signé chez Actes Sud. "Je voulais pas qu'il signe signe chez Actes Sud... chez Verdier ca aurait été bien"  :D


Pour ma copine, le libraire qui l'a soutenue et conseillée l'a branchée avec un éditeur du Nouvel Atilla. Et voilà.  [:spamafoote]


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°70278781
Dora Doral​ina
Dona Idalina
Posté le 15-03-2024 à 09:29:56  profilanswer
 

Dora Doralina a écrit :

Mes amis lecteurs, je suis en train de me prendre une grosse patate dans la gueule  [:arkin]

 
Spoiler :

La mort seul à seul de Péter Nádas  [:colonel olrik:9]

 



Terminé. C'était monumental.

 

Une drole d'expérience où l'auteur lui-même fait un infarctus du myocarde dans une rue et est réanimé 3 minutes 30 secondes plus tard. Ils nous raconte ses expériences avant, pendant le malaise cardiaque puis dans la clinique. Au risque de surprendre c'est bourré d'humour :d

 

Je vous mets la 4 ème de couv qui est super :

 
Citation :

À cinquante et un ans, dans une rue de Budapest, Péter Nádas est victime d'une crise cardiaque. Conduit à l'hôpital, il y subit un arrêt du coeur de plusieurs minutes avant d'être ramené à la vie. Transpercé par la douleur, ébloui, à la merci d'images mentales et de sensations inouïes, l'auteur fait l'expérience, aux portes de la mort, d'un au-delà de la pensée conceptuelle.

 

Sans aucune sensiblerie, mais avec une immense précision et un humour plein de finesse, Nádas affronte ici la terrible image que nous a laissée Samuel Beckett : « Elles accouchent à cheval sur une tombe, le jour brille un instant puis c'est la nuit à nouveau » (En attendant Codot). Ce qui lui importe surtout, c'est la dimension absolument personnelle de la mort, l'enfantement par chacun de sa propre mort, au sens où Rilke l'avait perçu, il y a un siècle : « Seigneur, donne à chacun sa propre mort. Enfantée de sa propre vie. » Et c'est en effet à une naissance qu'assiste le lecteur, à son tour ébloui.


Message édité par Dora Doralina le 15-03-2024 à 09:30:34
n°70279008
Laurence67
Posté le 15-03-2024 à 10:00:19  profilanswer
 

igo2001 a écrit :

J'ai acheté la Maison des Feuilles l'autre jour, intrigué par l'incroyable hype qui entoure ce livre.

 

J'ai lâché l'affaire au bout de 150 pages. Pas compris le délire de la mise en page totalement erratique ni l'intérêt des différentes histoires. Je veux bien admettre qu'on est davantage sur un concept que sur un roman classique, mais bon je ne suis pas trop entré dans le truc.

 

Des amateurs ici ?


Je l'ai lu il y a une dizaine d'années, après l'avoir emprunté à la bibliothèque où je bossais. J'ai eu la bonne idée de le commencer pendant les fêtes de fin d'année, cette belle période où on a le temps de lire, et où on ne le fait pas après 8 heures de boulot en s'étant levée à 6h00 du matin. Sinon, je pense que je l'aurais abandonné aussi.

 

En fait je me suis complètement immergée dans le roman et dans la maison, au point d'avoir du mal à en sortir de temps en temps pour manger, par exemple ! J'ai vraiment joué le jeu en lisant tout, chaque note de bas de page de note de bas de page de note... Ceux qui en ont lu au moins une partie comprendront ! :D

 

Finalement j'ai dû reprendre le travail, mais à ce stade j'étais tellement accro que même après 8h00 de boulot et malgré le manque de sommeil il était hors de question d'arrêter et je l'ai fini en quelques soirées.

 

Bref, si j'ai un conseil à donner c'est de le commencer dans de bonnes conditions, pas quand vous êtes crevés et que vous disposez de peu de temps libre, sinon le déclic risquerait de ne pas se faire et ce serait dommage, vous passeriez à côté d'une extraordinaire expérience de lecture !


Message édité par Laurence67 le 15-03-2024 à 10:01:12

---------------
La Petite Librairie : critiques de romans
n°70279610
RandallBog​gs
Posté le 15-03-2024 à 11:21:03  profilanswer
 

ZeWalrus a écrit :

Non à Tours. Librairie "Le Livre". Beaucoup de chance d'avoir une librairie de cette qualité dans une ville moyenne comme Tours. J'ai pu même discuter et manger du fromage avec Làszlo Krasznahorkai  :sol:


 [:gnub]   La classe !  Je sais pas ce que je pourrais lui raconter, à part des trucs de bouffe.  :D

n°70279687
Aricoh
gentil mais fo po pousser
Posté le 15-03-2024 à 11:30:59  profilanswer
 

Aricoh a écrit :

https://www.lisez.com/usuaris/libro [...] 036ORI.jpg
 
C'est un auteur qui, habituellement, fait du Bizarro mais là, rien à voir.


 
Apprendre à se noyer, de Jeremy Robert Johnson.
 
Résumé : Qu’avait vu le garçon ? Son père, tendant la main. La gorge sans fin de la bête. Quoi d’autre ? Peut-être était-ce allé si vite qu’il n’avait rien vu. Rien compris. De grâce.
Quelque part dans la jungle somptueuse et inquiétante d’un pays d’Amérique du Sud, un père emmène son fils pêcher, l’autorisant pour la première fois à s’aventurer au milieu d’un fleuve dont les eaux se révèlent aussi dangereuses que généreuses. Ce rite d’initiation va bientôt tourner au cauchemar lorsque le jeune garçon disparaît subitement. À la recherche de son enfant, l’homme débarque sur un rivage hostile, peuplé de tribus, de chamans et de sorcières.

 
Terminé cette nuit.
 
Bon, le roman est court (144p.) mais intense en émotions ressenties.
 
Je piquerai un feedback d'une lectrice sur Babelio mais je spoile :
 

Spoiler :

Il est très rare de lire 140 pages aussi éprouvantes par l'intensité émotionnelle propulsée, dévastatrice. Apprendre à se noyer raconte le genre d'histoire qui hante. Celle d'un père qui voit disparaître son fils sous ses yeux, happé par le fleuve le long duquel il lui apprenait à pêcher.
 
Alors que les premières pages posaient le père comme une figure forte, protectrice, fournissant à son fils amour, soutien, leçon de vie précieuse, nourriture et construction physique, on le voit se déliter sous nos yeux. Saisissante métamorphose en animal blessé hurlant au bord d'un fleuve, basculant dans une folie quasi hallucinatoire
 
La prose puissante de Jérémy Robert Johnson met au défi le lecteur, l'engageant totalement dans le cauchemar désespéré du père. La lecture devient de plus en plus physique, les phrases s'ensauvagent, le récit se fait sinueux, imprévisible avec des changements de braquet allegro furioso qui magnétisent. le genre d'écriture à vous couper en milliers de scalpels.
 
C'est d'autant plus puissant que l'auteur convoque tout ce qu'il y a de plus universel. Aucun prénom. Aucun indice temporel. Aucun nom de lieu ( même si on devine l'Amazonie ). Juste un père et son garçon. Juste un homme confrontait au deuil, à la culpabilité, à l'impossible résilience.
 
Le tout dans une ambiance mythologique brassant et fusionnant magnifiquement moultes cultures. Pêle mêle, j'ai pensé au mythe biblique du Leviathan ou du Jörmungand nordique. A la baleine de Pinocchio avec la quête de Gepetto. Au folklore latino-américain avec l'extraordinaire personnage de la Cuja qui fait basculer le récit vers une magie noire ( presque horrifique ) qui pactiserait avec le royaume des Morts. Au mythe d'Orphée et d'Eurydice. Et même, j'ai trouvé du capitaine Achab dans l'obsession du père à retrouver le monstre qui a emporté son fils. Je ne sais quelles références correspondent aux intentions de l'auteur ( peut-être aucune ) mais ce syncrétisme tragique empli de poésie macabre renforce l'intensité de la lecture, à l'image du magnifique titre. Apprendre à se noyer, assurément.


 
Je n'aurais su mieux dire.

Message cité 2 fois
Message édité par Aricoh le 15-03-2024 à 13:47:18

---------------
Samsung Galaxy S1 -> Samsung Galaxy S2 -> Samsung Note 2 -> Huawei Ascend Mate 7 -> ZTE Axon 7 -> OnePlus 6T -> Oppo Find X2 PRO
n°70280146
parappa
taliblanc
Posté le 15-03-2024 à 12:34:44  profilanswer
 

Bah alors comment je fais pour savoir si ça va me plaire ? :o


---------------
DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§
n°70280243
parappa
taliblanc
Posté le 15-03-2024 à 12:50:58  profilanswer
 

De mon côté j'ai terminé La France sous nos yeux de Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely et je me demande bien ce que je peux vous en dire. :o
C'est un livre technique donc j'ai fait 2 pauses pour lire d'autres livres, parce que même si le contenu est passionnant, j'ai du mal à me dire, le soir, "ah je vais me mettre au lit avec un bon livre..." pour ce type d'ouvrage. :D  
Ce livre avait été évoqué ici suite aux discussions à propos des livres de Nicolas Mathieu (Nos enfants après eux et Connemara) et de Benoît Coquard (Ceux qui restent). De façon amusante, ces 3 livres sont évoqués plusieurs fois dans La France sous nos yeux.
Je dirais que c'est un genre de... livre d'économie très grand public ? Les auteurs partent de la crise des gilets jaunes et reviennent sur les transformations qui ont eu lieu en France entre la fin des 30 glorieuses et le covid, en gros. Ça m'a beaucoup interpellé parce que ça remet en cause pas mal de choses qui m'ont été enseignées à l'école #jesuisvieux, notamment les grands classiques que sont la répartition des emplois par secteurs ou la définition des classes sociales. Il est question (je copie la couverture) d'économie, de paysages et de nouveaux modes de vie ; plus en détails (je pioche dans les noms des chapitres) de hiérarchie des territoires, de polarisation de style de vie, des métiers de la France d'après, de couches culturelles et bien sûr de politique ; tout ceci au travers d'exemples parfois triviaux comme le logement Plaza, les restaurants de kébabs ou de la géographie des graisses de cuisson utilisées en France.  
Alors j'ai trouvé ça passionnant, mais... je pense que je ne vais pas en retenir grand chose (je l'ai lu de façon "détente" le soir, pas de façon "professionnelle", donc je n'ai pas tellement chercher à mémoriser tout ça). Je recommande aux amateurs en tout cas. :)


---------------
DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§
n°70280635
Aricoh
gentil mais fo po pousser
Posté le 15-03-2024 à 13:47:52  profilanswer
 

parappa a écrit :

Bah alors comment je fais pour savoir si ça va me plaire ? :o


 
J'ai édité mon post en rajoutant le résumé  :jap:


---------------
Samsung Galaxy S1 -> Samsung Galaxy S2 -> Samsung Note 2 -> Huawei Ascend Mate 7 -> ZTE Axon 7 -> OnePlus 6T -> Oppo Find X2 PRO
n°70280918
Dora Doral​ina
Dona Idalina
Posté le 15-03-2024 à 14:19:40  profilanswer
 

Aricoh a écrit :


 
Apprendre à se noyer, de Jeremy Robert Johnson.
 
Résumé : Qu’avait vu le garçon ? Son père, tendant la main. La gorge sans fin de la bête. Quoi d’autre ? Peut-être était-ce allé si vite qu’il n’avait rien vu. Rien compris. De grâce.
Quelque part dans la jungle somptueuse et inquiétante d’un pays d’Amérique du Sud, un père emmène son fils pêcher, l’autorisant pour la première fois à s’aventurer au milieu d’un fleuve dont les eaux se révèlent aussi dangereuses que généreuses. Ce rite d’initiation va bientôt tourner au cauchemar lorsque le jeune garçon disparaît subitement. À la recherche de son enfant, l’homme débarque sur un rivage hostile, peuplé de tribus, de chamans et de sorcières.

 
Terminé cette nuit.
 
Bon, le roman est court (144p.) mais intense en émotions ressenties.
 
Je piquerai un feedback d'une lectrice sur Babelio mais je spoile :
 

Spoiler :

Il est très rare de lire 140 pages aussi éprouvantes par l'intensité émotionnelle propulsée, dévastatrice. Apprendre à se noyer raconte le genre d'histoire qui hante. Celle d'un père qui voit disparaître son fils sous ses yeux, happé par le fleuve le long duquel il lui apprenait à pêcher.
 
Alors que les premières pages posaient le père comme une figure forte, protectrice, fournissant à son fils amour, soutien, leçon de vie précieuse, nourriture et construction physique, on le voit se déliter sous nos yeux. Saisissante métamorphose en animal blessé hurlant au bord d'un fleuve, basculant dans une folie quasi hallucinatoire
 
La prose puissante de Jérémy Robert Johnson met au défi le lecteur, l'engageant totalement dans le cauchemar désespéré du père. La lecture devient de plus en plus physique, les phrases s'ensauvagent, le récit se fait sinueux, imprévisible avec des changements de braquet allegro furioso qui magnétisent. le genre d'écriture à vous couper en milliers de scalpels.
 
C'est d'autant plus puissant que l'auteur convoque tout ce qu'il y a de plus universel. Aucun prénom. Aucun indice temporel. Aucun nom de lieu ( même si on devine l'Amazonie ). Juste un père et son garçon. Juste un homme confrontait au deuil, à la culpabilité, à l'impossible résilience.
 
Le tout dans une ambiance mythologique brassant et fusionnant magnifiquement moultes cultures. Pêle mêle, j'ai pensé au mythe biblique du Leviathan ou du Jörmungand nordique. A la baleine de Pinocchio avec la quête de Gepetto. Au folklore latino-américain avec l'extraordinaire personnage de la Cuja qui fait basculer le récit vers une magie noire ( presque horrifique ) qui pactiserait avec le royaume des Morts. Au mythe d'Orphée et d'Eurydice. Et même, j'ai trouvé du capitaine Achab dans l'obsession du père à retrouver le monstre qui a emporté son fils. Je ne sais quelles références correspondent aux intentions de l'auteur ( peut-être aucune ) mais ce syncrétisme tragique empli de poésie macabre renforce l'intensité de la lecture, à l'image du magnifique titre. Apprendre à se noyer, assurément.


 
Je n'aurais su mieux dire.


Je prends :p
 

parappa a écrit :

De mon côté j'ai terminé La France sous nos yeux de Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely et je me demande bien ce que je peux vous en dire. :o
C'est un livre technique donc j'ai fait 2 pauses pour lire d'autres livres, parce que même si le contenu est passionnant, j'ai du mal à me dire, le soir, "ah je vais me mettre au lit avec un bon livre..." pour ce type d'ouvrage. :D  
Ce livre avait été évoqué ici suite aux discussions à propos des livres de Nicolas Mathieu (Nos enfants après eux et Connemara) et de Benoît Coquard (Ceux qui restent). De façon amusante, ces 3 livres sont évoqués plusieurs fois dans La France sous nos yeux.
Je dirais que c'est un genre de... livre d'économie très grand public ? Les auteurs partent de la crise des gilets jaunes et reviennent sur les transformations qui ont eu lieu en France entre la fin des 30 glorieuses et le covid, en gros. Ça m'a beaucoup interpellé parce que ça remet en cause pas mal de choses qui m'ont été enseignées à l'école #jesuisvieux, notamment les grands classiques que sont la répartition des emplois par secteurs ou la définition des classes sociales. Il est question (je copie la couverture) d'économie, de paysages et de nouveaux modes de vie ; plus en détails (je pioche dans les noms des chapitres) de hiérarchie des territoires, de polarisation de style de vie, des métiers de la France d'après, de couches culturelles et bien sûr de politique ; tout ceci au travers d'exemples parfois triviaux comme le logement Plaza, les restaurants de kébabs ou de la géographie des graisses de cuisson utilisées en France.  
Alors j'ai trouvé ça passionnant, mais... je pense que je ne vais pas en retenir grand chose (je l'ai lu de façon "détente" le soir, pas de façon "professionnelle", donc je n'ai pas tellement chercher à mémoriser tout ça). Je recommande aux amateurs en tout cas. :)


:love:

n°70285595
Kede
Posté le 16-03-2024 à 12:08:41  profilanswer
 

J'approche de la fin de "Marya, une vie" de Joyces Carol Oates dont c'est le premier roman que je lis.
 
Ca a été un peu la douche froide au fur à mesure que j'avançais. Le début, assez classique, fonctionne pas mal. On est dans le roman américain classique : on suit une gamine emmenée par sa mère en pleine nuit avec ses deux frères (dont après 300 pages on ne sait toujours pas ce qu'ils sont devenus cf la suite) pour être placée chez sa tante, où elle va être élevée assez durement. Elle quittera son bled et se tournera vers la littérature.  
Le roman est assez répétitif, chaque chapitre tourne autour d'un personnage un moment important dans sa vie (un professeur, un flirt, une amie...), dont on nous parle comme s'il nous était connu, pour nous le présenter ensuite, procédé littéraire assez agaçant je trouve (et c'est pas le seul).
 
C'est très "moi je" et "ouin ouin". Le personnage de Marya revient longuement sur son physique disgracieux, mais on comprend que finit par une éclore une très jolie fille capable de charmer un bel étalon ( [:urbain saikse:10] )... Marya fascine ceux qui la croisent et pour cause : elle est capable de mettre à l'aise les gens, peut se montrer très drôle et est pleine de talent. Enfin, j'imagine que Joyce Carol Oates s'est dépeinte ?  
 
Un truc m'insupporte particulièrement, c'est l'utilisation marquée de l'italique venant renforcer les pensées de Marya, du style "Elle ne comprenait pas qu'elle puisse lui mentir" ou "Marya se fit un devoir d'être aimable - sinon de devenir amie - avec un certain nombre de filles"... "Ces notes ont-elles une signification réelle, est-ce que je sais quelque chose ?"
Enfin vous voyez le genre :O  
C'est très moyen, et je suis pas certain de lire les 100 autres romans qu'elle a écrit.


---------------
On est tous en cellule mon petit pote, toi, moi, tout le monde. La vie est une prison. Et la plus terrible de toutes parce que pour s'en évader faut passer l'arme à gauche. Plaisante jamais avec ces choses là. Je vais t'enculer.
n°70285601
demars
Posté le 16-03-2024 à 12:09:52  profilanswer
 

parappa a écrit :

De mon côté j'ai terminé La France sous nos yeux de Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely et je me demande bien ce que je peux vous en dire. :o
C'est un livre technique donc j'ai fait 2 pauses pour lire d'autres livres, parce que même si le contenu est passionnant, j'ai du mal à me dire, le soir, "ah je vais me mettre au lit avec un bon livre..." pour ce type d'ouvrage. :D
Ce livre avait été évoqué ici suite aux discussions à propos des livres de Nicolas Mathieu (Nos enfants après eux et Connemara) et de Benoît Coquard (Ceux qui restent). De façon amusante, ces 3 livres sont évoqués plusieurs fois dans La France sous nos yeux.
Je dirais que c'est un genre de... livre d'économie très grand public ? Les auteurs partent de la crise des gilets jaunes et reviennent sur les transformations qui ont eu lieu en France entre la fin des 30 glorieuses et le covid, en gros. Ça m'a beaucoup interpellé parce que ça remet en cause pas mal de choses qui m'ont été enseignées à l'école #jesuisvieux, notamment les grands classiques que sont la répartition des emplois par secteurs ou la définition des classes sociales. Il est question (je copie la couverture) d'économie, de paysages et de nouveaux modes de vie ; plus en détails (je pioche dans les noms des chapitres) de hiérarchie des territoires, de polarisation de style de vie, des métiers de la France d'après, de couches culturelles et bien sûr de politique ; tout ceci au travers d'exemples parfois triviaux comme le logement Plaza, les restaurants de kébabs ou de la géographie des graisses de cuisson utilisées en France.
Alors j'ai trouvé ça passionnant, mais... je pense que je ne vais pas en retenir grand chose (je l'ai lu de façon "détente" le soir, pas de façon "professionnelle", donc je n'ai pas tellement chercher à mémoriser tout ça). Je recommande aux amateurs en tout cas. :)


Merci pour le CR :jap:
Je note pour plus tard, je viens de commencer "Les découvreurs de D.Borstin, probablement conseillé ici il y a des années , acheté il ya 2-3 ans et qui attendait patiemment que j'ai envie/du temps/de la patience. J'en suis à 30 pages et ce début, c'est tout ce que j'aime découvrir : "les inventions" permettant de mesurer le temps depuis les Babyloniens jusqu'à ... bien plus tard. Ca, ce sont les 20 premières pages. Il en reste 700. [:panzani gino] . Mais je vais lire ça un peu tous les jours et même si je ne mémoriserai pas tout, je reste persuadé que si j'en entends parler dans un reportage, dans une discussion, ce "background" sera là, quelque part, prêt à resurgir :)

 

PS:  Les découvreurs ne parle pas que du temps. Le temps, c'est le début du livre. ;)


Message édité par demars le 16-03-2024 à 12:11:04
n°70285883
Tillow
J'aime les tierces picardes.
Posté le 16-03-2024 à 13:22:19  profilanswer
 

Kede a écrit :

J'approche de la fin de "Marya, une vie" de Joyces Carol Oates dont c'est le premier roman que je lis.

 

Ca a été un peu la douche froide au fur à mesure que j'avançais. Le début, assez classique, fonctionne pas mal. On est dans le roman américain classique : on suit une gamine emmenée par sa mère en pleine nuit avec ses deux frères (dont après 300 pages on ne sait toujours pas ce qu'ils sont devenus cf la suite) pour être placée chez sa tante, où elle va être élevée assez durement. Elle quittera son bled et se tournera vers la littérature.
Le roman est assez répétitif, chaque chapitre tourne autour d'un personnage un moment important dans sa vie (un professeur, un flirt, une amie...), dont on nous parle comme s'il nous était connu, pour nous le présenter ensuite, procédé littéraire assez agaçant je trouve (et c'est pas le seul).

 

C'est très "moi je" et "ouin ouin". Le personnage de Marya revient longuement sur son physique disgracieux, mais on comprend que finit par une éclore une très jolie fille capable de charmer un bel étalon ( [:urbain saikse:10] )... Marya fascine ceux qui la croisent et pour cause : elle est capable de mettre à l'aise les gens, peut se montrer très drôle et est pleine de talent. Enfin, j'imagine que Joyce Carol Oates s'est dépeinte ?

 

Un truc m'insupporte particulièrement, c'est l'utilisation marquée de l'italique venant renforcer les pensées de Marya, du style "Elle ne comprenait pas qu'elle puisse lui mentir" ou "Marya se fit un devoir d'être aimable - sinon de devenir amie - avec un certain nombre de filles"... "Ces notes ont-elles une signification réelle, est-ce que je sais quelque chose ?"
Enfin vous voyez le genre :O
C'est très moyen, et je suis pas certain de lire les 100 autres romans qu'elle a écrit.


Je ne me rappelle pas ce que j'ai lu d'elle mais je me rappelle que ça m'avait fait chier, probablement pour le même genre de raison que toi.
/utile


---------------
Stabatmaterophile - Witches, Bitches and Britches.
n°70285980
bouing_bou​ing
Posté le 16-03-2024 à 13:38:54  profilanswer
 

Tillow a écrit :


Je ne me rappelle pas ce que j'ai lu d'elle mais je me rappelle que ça m'avait fait chier, probablement pour le même genre de raison que toi.
/utile


Et bien je ne suis pas d'accord.

 

JC Oates a beaucoup écrit, sans doute trop, ce qui en fait une écrivaine assez inégale mais elle a aussi écrit de très bons livres tels que Mudwoman, Maudits et surtout Les chutes qui est un très très bon roman.


---------------
The better you look, the more you see.
n°70289806
-Poison-
Arrière garde HFRienne
Posté le 17-03-2024 à 11:15:24  profilanswer
 

Je viens de commencer Crime et châtiment, je n’en suis qu’au tout début mais on s’y perd totalement avec les prénoms, noms, diminutif russe. Pour une seule et même personne on peut avoir 3-4 « noms » différents, pas évident.


---------------
2 + 2 = 5
n°70290108
parappa
taliblanc
Posté le 17-03-2024 à 12:24:17  profilanswer
 

Aricoh a écrit :


 
J'ai édité mon post en rajoutant le résumé  :jap:


Merci ! :jap:


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DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§
n°70290637
Tillow
J'aime les tierces picardes.
Posté le 17-03-2024 à 14:29:18  profilanswer
 

-Poison- a écrit :

Je viens de commencer Crime et châtiment, je n’en suis qu’au tout début mais on s’y perd totalement avec les prénoms, noms, diminutif russe. Pour une seule et même personne on peut avoir 3-4 « noms » différents, pas évident.


C'est le problème habituel avec la littérature russe, solution, tu fais des fiches pour noter les 48363 prénoms des personnages :D


---------------
Stabatmaterophile - Witches, Bitches and Britches.
n°70290744
Larry_Gola​de
In soviet russia
Posté le 17-03-2024 à 14:56:45  profilanswer
 

Tillow a écrit :


C'est le problème habituel avec la littérature russe, solution, tu fais des fiches pour noter les 48363 prénoms des personnages :D


C'est amusant, dans le livre dont j'ai parlé (Le bourreau) il n'y avait pas ce problème. Ca se passe dans la Russie post-Soviétique, c'est sans doute pour ça. Mais du coup il y avait l'inverse, les personnages qui se connaissent, même bien, qui se nomment par leur prénom et nom complet, c'était un peu bizarre aussi :D


---------------
Si on attend la dernière minute pour faire quelque chose, au moins ça ne prendra qu'une minute à faire.
n°70290779
Leilu
Posté le 17-03-2024 à 15:06:16  profilanswer
 

-Poison- a écrit :

Je viens de commencer Crime et châtiment, je n’en suis qu’au tout début mais on s’y perd totalement avec les prénoms, noms, diminutif russe. Pour une seule et même personne on peut avoir 3-4 « noms » différents, pas évident.


 
Tatiana ma Tatianovska ! https://i.imgur.com/k8v7Lnjs.png
 
J'avais créé un index des noms pour Le Silmarillion sous forme de dictionnaire pour liseuse. C'était super utile pendant ma lecture.
Malheureusement je n'ai trouvé que ça pour Crime et châtiment https://classiques-garnier.com/dost [...] ymode=full Pas super utile. Sinon la section personnages de Wikipedia mais le risque de spoil est grand.


---------------
Expert PAKRAM sur MOS 32 H-track en bibande PADIRAC | Logiciels utiles
n°70292059
gilou
Modérateur
Modzilla
Posté le 17-03-2024 à 20:04:22  profilanswer
 

Tillow a écrit :

C'est le problème habituel avec la littérature russe, solution, tu fais des fiches pour noter les 48363 prénoms des personnages :D

Déjà, il faut se rappeler qu'en Russie, le nom de famille n'était pas utilisé de manière courante.C'est le prénom + patronyme (prénom du père + (ov)itch, le ov est entre parenthèse, car non prononcé) qui jouait ce rôle.
Typiquement, Lénine était appelé Vladimir Ilitch (i.e. Vladimir, fils de Ilia).
Donc si tu fais des fiches, tu devrais pouvoir négliger le nom de famille.
A+,


---------------
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