Reprise du message précédent :
Putain ouais  

Un livre d'aventure maritime : L'énigme de la Diane de Nicolas Grondin, c'est en 2 tomes.

Il est dans la lignée des classiques comme Capitaine Hornblower. Ça se déroule pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, la France est donc en guerre contre les Anglais. C'est un auteur français donc là on suit un équipage français (sur la Diane) qui va évidemment mettre la dérouiller aux anglais car comme d'habitude le capitaine (qui n'est pas le héros du livre) est super fort, le personnage principal n'est pas grand chose au début mais il est tout aussi intelligent, sociable, beau et malin. Le livre est bien sûr parsemé de vocabulaire de la marine à voile qu'on comprend pas trop mais ça fait partie du charme, à noter un excellent glossaire de 50 pages avec tous les termes, fort pratique si on veut s'y mettre.
C'est bien écrit, plein d'aventure spectaculaire, d'homme d'équipages dévoués et courageux, un capitaine tolérant et généreux d'un navire personnalisée aux grandes performances, il y a même des femmes qui tiennent les premiers rôles, parfaitement réaliste donc. Ça peut paraitre pour des défauts mais c'est le cahier des charges de ce genre de livre je dirais, pas de gros malheurs, des ennemis ridiculisés, des branle-bas de combat, des personnalités truculentes. J'ai bien aimé.
Le tome 2 appellerait une suite mais l'auteur n'a rien écrit depuis 2012 donc ça semble compromis.

Ça me parle, en plus j'ai du mal à chopper le T3 de hornblower en pas cher (faut peut-être que je regarde mieux cela dit, je sais pas trop).

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En neuf, en Folio, 8,90 €.  

Etat acceptable je ne recommande vraiment pas.
 

9 balles ? Mais ça va pas ?

Désolé, j'avais pas vu !
Je ne recommande pas non plus !

Rentrée littéraire : j'ai lu En salle de Claire Baglin (Minuit). Le récit de la narratrice alterne entre le passé, quand elle est enfant, avec un focus sur son père ouvrier, et le présent, centré sur son travail au McDo. J'ai énormément aimé. Edité par Minuit, le rapprochement avec l'Etabli de Linhart était inévitable et les critiques ne se sont pas privés de le faire. Mais en dehors du thème, pas grand chose en commun, déjà parce qu'En salle est un roman, pas un essai/document, et que la narratrice ne fait pas ce boulot par choix mais pour la paye, contrairement à Linhart, grand bourgeois qui rentre à l'usine pour y porter le message du Grand Timonier auprès des masses aliénées.
 
Le livre est court et très dense, le ton d'une rare justesse compte tenu du thème, l'écriture est dégraissée et le livre reflète une maturité et un talent pas si courants chez une primo-romancière de 24 ans. Beau livre.

Pourtant y'a bien Joël Dicker

Édit : mes yeux avaient sauté une ligne. J'ai rien dit.

Oui plaisanterie oeuf course  

Je lis un truc plus léger en ce moment, la suite de La belle sauvage, la suite de La croisée des mondes.

C'est pas si mal en fait de temps en temps de lire des trucs simples.

En ce moment sur Mineur de fond, de Augustin Viseux. C'est méga jouasse comme dirait Biez

Ça m'intéresse fortement

Ça fait plaisir ce message ! C'est la première fois que je vois quelqu'un qui s'intéresse à ce que je lis  

J'interviens peu mais je lis l'ensemble des messages ici, c'est mon topic préféré donc je m'intéresse à ce que tu lis (et je ne pense pas être la seule, ce n'est pas parce qu'on ne répond pas qu'on ne s'y intéresse pas ^^)
Il y a beaucoup de mineur de fond dans ma famille dans le bassin lensois, en plus. Mon grand-père a commencé à 15 ans dans la fosse de Loos-en-Gohelle, je crois bien et j'ai grandi parmi les objets de cet univers notamment les lampes de mineur chez mes parents, mes grands-parents et d'autres membres de ma famille. Je trouve Lens moche mais je suis quand même attachée à cette ville
Je viens de commander le livre sur recyclivre (j'ai toujours de la chance, sur ce site )

Je suis en train de lire La découverte du Ciel de Harry Mulisch, un auteur néerlandais décédé en 2010.
 
Ca faisait près de vingt ans que je voulais lire cette histoire d'une amitié qui lie deux hommes aussi éloignés l'un de l'autre qu'on peut l'être.
 
Une escapade à Cuba va changer leur destin pour toujours.
 
C'est un roman qui conte l'amitié entre deux érudits, ce qui en fait un roman lui-même érudit.
 
Il fait 1200 pages, mais franchement ça se lit sans qu'on s'en aperçoive.
 
Auparavant, j'ai découvert -eh oui !- Gargantua et Pantagruel, qui sont aussi deux romans érudits.
 
Et un livre dont je connais l'auteure, Les Insomniaques de Camille de Villeneuve.

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Le Feu follet, c’est très bien. Comme c’est très court et que le style est fluide, je crois que je l’ai lu trop vite et que je suis passé à côté des réflexions les plus subtiles, faudrait que je le relise.
 
J’ai tellement de CR en retard que je ne sais même plus par où commencer. En gros, cette année, j’ai relu les Essais de Montaigne et j’ai bien avancé dans mon projet Flaubert, qui consiste à lire sa correspondance croisée avec d’autres écrivains + un livre du correspondant. Là j’ai abordé la partie Maupassant, comme le livre c’est un volume de Pléiade (le tome 2 de ses contes/nouvelles) j’en ai pour un petit moment…
 
Mes dernières lectures :
 
Bruges-la-morte, Georges Rodenbach, 1892 : sans intrigue (un veuf s’éprend d’une danseuse qui se joue de lui), il s’agit plutôt d’un poème en prose sur la ville de Bruges. Une trentaine de photos accompagnait l’édition originale, aujourd’hui on ne les trouve reproduites que dans l’édition GF. Il y a une ambiance de fou, j’ai bcp aimé. A lire absolument si on aime Vertigo d’Hitchcock.
 
ETA: j’ai également lu « 100 articles » de Georges Rodenbach, des chroniques publiées dans les journaux dans les années 1888-1898 : l’inauguration de la Tour Eiffel, les hottentots exposés au jardin d’acclimatation, un concours de cyclisme en mode « on achève bien les chevaux », l’incendie du bazar de la charité, etc…bref la Belle Epoque c’est évidemment amusant de faire le parallèle avec aujourd’hui. Rodenbach est un conservateur, on aimerait bien que s’intercale des articles de Mirbeau ou Vallès pour avoir un autre son de cloche de temps en temps, mais bon, ça n’entre pas dans le cadre de cette édition.
 
Les Lauriers sont coupés, Edouard Dujardin, 1887 : sans intrigue (un étudiant s’éprend d’une actrice qui se joue de lui). Quand on demandait à Joyce comment lui était venu l’idée du monologue intérieur dans Ulysses, il répondait qu’il avait pompé l’idée chez Dujardin. Et, pouf, ce petit livre très original, passé complètement inaperçu à sa sortie, est devenu « culte » chez les anglophones.
On vit une soirée dans la tête d’un étudiant, qui a rencard ce soir et qui espère conclure. C’est bcp plus simple qu’Ulysses, je vous rassure tout de suite. C’est à la fois drôle et déprimant, comme souvent quand on suit un personnage médiocre. C’est surtout intéressant pour le style, révolutionnaire à l’époque, encore fascinant aujourd’hui.
 
Le Joug, Marion Gilbert, 1925 : ce livre n’est plus édité, on le trouve sur Gallica. C’est tout l’inverse des livres précédents : le style est très sage, très classique. En plus, comme ça se passe en Normandie, les descriptions souffrent terriblement de la comparaison avec Maupassant. Mais c’est un mélodrame plein de rebondissements qui tient en haleine jusqu’au bout. La principale protagoniste m’a ulcérée, mais c’est fait exprès, sa passivité est le thème principal du livre.
 
La Septième croix, Anna Seghers, 1942 : l’action se passe avant la 2e guerre mondiale, en Allemagne. Le lecteur est entraîné dans la cavale de Georg, qui vient de s’évader d’un camp où les nazis internent leurs opposants politiques.
Dans la postface, Christa Wolf explique qu’Anna Seghers s’est inspirée de la construction des « Fiancés » de Manzoni : dans sa fuite, le protagoniste entre en contact avec toutes les couches de la société, avec toutes sortes d’individus qui réagissent diversement au nouveau régime de terreur. L’engagement politique et la résistance à un régime totalitaire sont au centre du récit.
Vu le sujet, on ne peut pas dire que ce soit un plaisir à lire…mais c’est très intéressant et on découvre des pépites de psychologie inattendues dans cette grande fresque historique.

 
Louisiane de Denuzière. Un roman un peu à l'eau de rose mais avec des passages historiques très intéressants  
C'est l'histoire d'une famille de planteurs de coton qui deviennent sécessionnistes  
Il y a 3 volumes assez maouss . C'est bien écrit ( à mon goût )
 
Un ami retrouvé, court mais poignant. Un livre d'une auteur anglaise ( je ne me souviens plus du titre en français ) celui en original est an english family. J'ai adoré.
Sinon fan de Steinbeck j'ai été déçu par Tortilla Flat et la rue de la Sardine  
 
 

Ça m'intéresse.

J'ai fini Normal people vu que j'ai entendu parler de la série en bien et que je préfère lire les livres quand c'est comme ça, j'aime vraiment pas les histoires d'amour en général mais j'ai beaucoup aimé, c'est avant tout l'histoire de 2 âmes cabossées qui s'entrechoquent régulièrement.
 
Sinon demande de suggestions:
 
J'ai (et relu) du Houellebecq récemment, puis lu 99F que je n'avais jamais lu, puis testé un Ellis que j'avais pas lu mais je n'ai pas accroché (Lunar park). J'avais bien aimé l'autre seul que j'ai lu (moins que zéro).
 
Je viens de commencer Karoo qui me semble dans la même veine, et j'ai en vue "le voyant d'estampe" et "un jardin de sable".
 
Si vous voyez le point commun entre ces titres et ambiances, des recommandations?

Le point commun que je vois entre Houellebecq, Beigbeder et Ellis est que je peux pas les saquer donc je serais tenté de te conseiller du Ellroy puisque je le blaire pas non plus.

Tu as dû déjà y penser mais je le dis au cas où : si tu aimes Beigbeder, tu peux simplement suivre ses recommandations, il est critique littéraire et il a également écrit un bouquin où il parle des livres qu’il a aimés il me semble. Sur le site du Masque et la Plume, on trouve sur la page du podcast les reco données par les critiques en fin d’émission.

Je. Vois pas. Pourquoi. Une allergie, white jazz ?

Allergie depuis le 1er dans les années 80, lu sur recommandation de mon critique préféré qui ne m'a par ailleurs jamais déçu (J.-P. Manchette). Et ça s'est pas arrangé, malgré deux ou trois autres tentatives toutes les x années. Ca passe pas, c'est tout.

 
C'est pas plutôt des genre de thrillers/Policiers?  
J'aime pas en général, a part les Lemaître et Mamie Luger (mais je suis même pas sûre que ça en soit un )
 

 
Ha non je ne savais pas, je ne me suis pas intéressée au bonhomme (j'ai une vague idée de son bord politique c'est tout), je regarderais.
 
J'ai bien aimé Lake success dans la même vague, donc je crois qu'on pourrait dire "des losers en crise de la quarantaine"

T'avais adoré Colin Niel aussi. Et oui, ce sont des polars (y compris Mamie Luger sur le mode Tonton flingueurs).
 
Mais ma recommandation était une demi-blague, hein. Quand je regarde tes posts ici, je vois qu'il y a des livres que l'on a tous les deux beaucoup aimés. C'est juste que voir Beigbeder, Ellis et Houellebecq dans la même phrase, je pouvais pas me retenir.

C'était une blague en rapport avec le style du livre White jazz, insupportable, écrit en phrases nominales tout le bouquin.

On dirait un exercice littéraire de lycée qui aurait été publié.

Autant je déteste les prises de position de l'auteur, autant j'ai beaucoup aimé L.A confidential ou Le dahlia noir.

J'ai lu peu de trucs en policier/polar malheureusement en dehors de Christie, Conan Doyle.

Le genre souffre des mêmes préjugés que la SF/ Fantasy malheureusement.

Je me doutais qu'il y avait une blague mais j'ai pas lu White Jazz.    

Il se vend à peu près 1 polar pour 2 romans dépourvus d'étiquette de genre littéraire. On a vu pire souffrance. C'est la littérature de genre la plus lue au monde et la plus adaptée en films/TV. La fantasy vend bien moins et la SF encore beaucoup beaucoup moins mais c'est pas tant une question de préjugés que le peu de goût pour des univers totalement imaginaires.

Si vous voulez vous réconcilier avec Ellroy, lisez Ma part d'ombre.

Oui mais non.

C'est un truc marrant ça, j'ai l'impression qu'il y a plein de gens chez qui c'est l'un ou l'autre à peu de choses près. Il y a des gens qui lisent n'importe quoi de tout évidemment, mais je connais des gens (que j'aime bien, je précise ) et on est complètement aux opposés de cet axe là. J'adore la SF et je me tiens bien loin des trucs réalistes qui décrivent la vraie vie™, et eux ne voient absolument pas l'intérêt de lire quelque chose qui se passe hors d'un jeu de paramètres assez étroit qui circonvient un monde bien particulier.

Tu as essayé "Un tueur sur la route" ?
A+,

Disons qu'il y a la vraie vie et la vraie vie. Je pense que tu penses à la vie "ordinaire" et contemporaine, comme le Claire Baglin dont je parlais plus haut. Mais on peut rechercher de l'évasion dans des récits dont le décor est la vraie vie mais qui sont exotiques à un titre ou un autre : un milieu, un pays, une époque, une aventure etc. Proust, Dumas, Ellroy ou le récit de l'ascension de l'Himalaya en trottinette électrique, c'est pas ta vraie vie ou la mienne mais c'est de la fiction basée sur le réel. Le blocage de beaucoup de monde sur la fantasy et la SF, c'est qu'elles sont basées sur l'irréel.
 
@gilou : je sais plus mais de toute façon je déteste son style et il y a bien trop de livres que j'aimerais lire et ne pourrai pas pour que j'insiste encore avec un auteur qui m'a déjà faire perdre mon temps à au moins 3 reprises. Je ne serais même pas allé au-delà du premier s'il n'avait pas été un coup de coeur de Manchette avant sa mort puis porté aux nues par la critique au fil des décennies.

Pour moi c'est tout à fait vrai, les polars ça n'a jamais été ma came et j'ai de toutes façons du mal avec les histoires qui se passent à moins de 50 ans de moi. J'aime bien la SF et la fantasy, le roman historique etc. Il me faut du décalage.

J'ai pas fait de retour sur mes dernières lectures d'ailleurs.
Donc j'ai fini Même pas mort de Jaworski et ça me laisse un sentiment de gâchis. L'histoire est sympa (enfin le début parce qu'il y a une suite que je ne lirai pas) mais c'est vraiment trop mal écrit. Il y a des maladresses de style, carrément des fautes de construction, le vocabulaire est volontairement trop complexe et hache la lecture le temps d'aller vérifier ce que ça veut dire. La narration est pas mal mais le style oral des personnages est vraiment mauvais. Bref, ça gagnerait énormément à être simplifié, fluidifié pour un faire un page turner tout à fait honnête.

J'ai lu aussi La ballade de l'impossible de Murakami. Là en revanche, j'ai beaucoup aimé. C'est plus planant que les autres livres que j'ai lu de lui (1Q84 et Kafka sur le rivage ) mais j'ai beaucoup aimé cette espèce d'histoire d'amour impossible entre des gens qui ne sont pas tout à fait finis et aptes à résister à la réalité.

Et là j'ai besoin de boing alors je lis Ivanhoé de Scott (que je n'avais jamais lu), bah c'est vachement bien, ça coche toutes les case du cliché du roman de chevalerie vu du XIXe (bon, j'imagine que c'est un peu le mètre étalon du genre)

Norwegian Woods, en vo, ou presque (Noruwei no mori), comme la chanson des Beatles dont on parle dans le livre. Le titre fr m'a toujours semblé bizarre.
Tu devrais aussi aimer Les amants du Spoutnik, et Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil, du même auteur.
A+,

De toutes façons, je suis une cliente facile de Murakami, donc je vais probablement tous me les envoyer

Je me faisais la réflexion, et ça a peut-être (sans doute) été abordé ailleurs, mais est-ce que la SF (et dans une moindre mesure, la fantasy) ça n'est pas un genre littéraire mais plutôt.. un cadre? Ou un "sur-genre"?
Parce que j'ai lu beaucoup de SF, des années 30 (voire plus ancien) à aujourd'hui, et je n'ai jamais vu un livre qui soit "uniquement" SF.
 
Il y a de la SF aventure, SF de guerre, SF policier, etc...
 
Du pour pour moi "SF" c'est ce qui fait la distinction entre "un roman" "la SF","la fantasy" et "le fantastique" : "monde normal", monde "technologique avancé" "monde magique", et "monde normal dans lequel la magie s'invite à un point ou moment précis".
Et je me demande aussi à quel point ce manque de distinction freine aussi les gens qui ne veulent pas lire de la SF. Parce qu'entre Les cavernes d'acier, Mars la Rouge et Le dormeur s'éveillera-t-il, les différences sont plus nombreuses que les ressemblances. Le seule thème commun étant en fait cette étiquette SF

J'aime bien les définitions de Pierre Versins qui parle de conjecture romanesque rationnelle, ce qui recouvre la SF, l'utopie et les voyages extraordinaires, et replace le genre au niveau du concept plutôt que le rattacher à un cadre (le futur, les autres planètes, etc.).
 
Dans le même esprit, le fantastique est une conjecture romanesque irrationnelle. Ce qui fait de Frankenstein ou Je suis une légende des romans de SF et de Dracula un roman fantastique. Quant à la fantasy, Versins la rattache au merveilleux, la continuation des contes de fées.
 
Un auteur de SF fournit une explication (plus ou moins plausible, la question n'est pas là) à ce qu'il se passe d'irréel dans le roman, que ce soit la totalité (roman situé dans un futur lointain, extra-terrestres etc.) ou juste un élément (L'homme invisible, Frankenstein etc.). L'auteur de fantastique fait entrer l'irréel dans le réel sans chercher à le justifier rationnellement. L'auteur de fantasy fait totalement abstraction de ce qui est réel pour réinventer un monde.

Aucun livre n'est uniquement quoi que ce soit. Mais les étiquettes sont bien utiles pour les lecteurs qui aiment ou pas un genre si tu parles des collections de genre. Elles naissent à partir d'un certain volume de production et ventes.

en effet, ça correspond bien. Je ne suis pas critique ou analyste littéraire, j'ai un bac pro électrotechnique Donc beaucoup de notions qui me manquent pour analyser la littérature (savoir reconnaître les styles par exemple )

Je suis bien d'accord mais citer des romans qui sont des "archétypes" du roman policier, de guerre, etc... c'est possible. L'archétype du roman de SF c'est quoi?  
Entre  Philip K Dick qui est plus proche d'être de la fantasy futuriste et un Mars la Rouge qui pourrait être classé dans "l'anticipation" et qui se veut assez réaliste, il y a un grand écart.
Un livre de SF pure, mis à part peut-être "Une journée en l'an 19 000" de Verne qui est une journée "normale" dans le futur, je n'en vois pas, (et encore, on pourrait dire que c'est une biographie ) tous les livres que j'ai de SF sont rattachés à un genre ou sous-genre, que ça soit exploration, aventure, policier, etc...
Et c'est ça qui est à la fois génial et ennuyeux ( ), c'est que le rattachement au genre SF se fait parfois sur rien du tout.
J'avais lu un bouquin (conseillé ici ) décrit comme "le meilleur livre de SF", Cristal qui songe.

C'est un livre de fantastique très sympa, mais je cherche toujours la SF Le seul truc "SF" ce sont les Cristaux "qui viennent de l'espace". Mais bon du coup la légende Chinoise du Lapin de Jade, c'est de la SF parce que ça se passe sur la Lune?
Et typiquement c'est un livre qui doit souffrir de son classement en SF alors que le cœur du livre, c'est la psychologie des personnages : 90% du livre n'a rien de SF, le livre se passe dans les années 60 à 70 et met en scène des gens "différents" par leur différences physiques ou mentales.

Pour moi, dire "livre de SF" ça a autant de signification que de dire d'un livre "c'est un roman" : ça donne une petite idée du contenu, mais c'est très très vague quand même!

Je suis sûr que le topic d'à côté sera intéressé par ce débat : https://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] t_37_1.htm