Reprise du message précédent :
James A. Michener est spécialiste du genre :
Chesapeake : des colons américains sur plusieurs générations
La source : le peuple juif
L'alliance : en Afrique du sud
etc...
 
J'ai lu les deux premiers et c'est très bon, mais c'est introuvable en neuf je crois.
 
Ken Follett fait ça aussi il me semble (et d'autres, il y a plein de livre dans ce genre)

Henry Roth, son cycle en grande partie autobiographique qui couvre un siècle (il est né en 1906 et mort en 1995) :
 

 
 
c'est tellement la réponse parfaite et évidente que je me demande si vous n'êtes pas des multis    
 
Ça me donne envie de lire Brothers, du coup.

Les hommes de bonne volonté, les Thibault.

Tu m'as pris de vitesse sur le Cheasapeake que j'ai trouvé en occaz (momo je pense ?) en "bon" état, c'est à dire limite quand même !
Mais c'était vraiment bien.
Je me souviens toujours (c'est lui qui l'a écrit d'ailleurs) de la série Colorado qui est passée il y a ... ( ) et qui était du même genre narratif.

 
Je suis en train de le lire et je m'amuse beaucoup, merci !

Oui.
Et ?
HFR est déjà suffisamment gangréné par les jugements politiques, si  ce topic pouvait rester vierge de ce genre de considérations.

Blackwater

Très simple.
Lire tout Steinbeck.
 
Ou sinon, il n'y a pas mieux que les auteurs de polars pour creuser le sillon d'une ville ou d'une région.
Lehane à Boston, JLB en Louisiane ou Rankin en Ecosse.

Et ses opinions politiques sont la base de ses romans. Il serait sans doute atterré de voir des lecteurs ne pas les prendre au sérieux et ne voir dans ceux-ci que de l'aventure et de la pure évasion.

Ce n'est pas toi qui prévenait "d'un fort biais anticolonialiste" chez Caryl Ferey ? Pourquoi la politique (et les jugements qui l'accompagnent) devrait-elle être absente d'un topic littérature quand des auteurs affichent eux-mêmes ces jugements dans les médias et les intègrent dans leurs livres ?

Ah cool, j’aime beaucoup Gaboriau !
Pour ma part, je suis en train de lire Les Pardaillan que tu as recommandé maintes fois et c’est un bonheur  

Get a room.

 
A l'est d'Eden ?

P'tite question sur Balzac !    
 
J'aimerais bien avoir ses écrits complets... en support papier.
Mais j'hésite sur quoi prendre comme édition.
Il m'arrive de prendre des Pléiade (quand ils sont jugés bons!), mais là il y a pas mal de volumes quand même... je me demande s'il n'y a pas meilleure solution ?

C'est vrai, j'ai réagi trop vivement hier soir, mes confuses.

En fouillant dans mes archives, je retombe sur ce premier paragraphe de Tarzan malade d'Hervé Prudon.
 

En 1994, Valéry Giscard d'Estaing, ancien Président accordéoniste diamantifère depuis longtemps, se pique de littérature. Critique de son premier roman :
 

 
Tout le prédestinait déjà à entrer à l'Académie française : une particule, une position politique de droite BCBG, un gâtisme précoce. Ne manquait que cette brillante entrée en littérature qui démontrait une impeccable maîtrise de la langue française de fan-fiction sur Jeuxvidéo.com. La coupole l'accueillit en 2003. Respect.  
 
Edit : coïncidence amusante, les deux textes, pourtant sans aucun rapport, évoquent la peine de mort, sujet qui agita beaucoup la société dans les années 70/80.

Ces extraits

"Me suis-je dit en moi-même"  

Je me rappelle surtout les sketches des Guignols sur l'adaptation cinématographique du roman, avec une marionnette de Giscard à moitié gâteuse et une adaptation en porno sous le titre « Éclate-moi le passage ».

Edit : https://twitter.com/guignolsmovies/ [...] 73?lang=fr

"J'allume l'électricité pour éclairer"
 
chapeau

Ce que je préfère, finalement, ce sont les explications techniques du début, cette entrée en matière est une géniale vacherie implicite, originale et très délectable.
 
J'aurais bien aimé que ce Harang fasse mon éloge  

Le critique s'est bien fait plaisir.

la conclusion  

Les Thibault, de Roger Martin du Gard, Les Hommes de Bonne Volonté, de Jules Romains, Chronique des Pasquier de Georges Duhamel.
 
A+,

 
 
Je reviens deux secondes sur l'intéressante discussion lancée par parappa (oui, j'ai beaucoup de retard sur le topic) pour proposer le visionnage d'une "conférence gesticulée" de Franck Lepage et Anthony Pouliquen sur la question de la culture.
 
https://www.youtube.com/watch?v=VuU9_7Rougo
 
Je préviens, c'est le montage d'un mur idéologique, pierre à pierre. Chacun pourra trouver des points de faiblesse dans ce mur - j'en trouve quelques-uns pour ma part - mais certains agencements me semblent bien solides, montés avec un bon liant. C'est de toutes façons l'intérêt que je trouve à ces conférences: le montage est détaillé, on peut y réfléchir et exercer son esprit critique. De nombreux points soulevés devraient intéresser ton questionnement, parappa.
 
 

J'essaierai de regarder, mais je ne sais pas si j'aurai assez de temps, je ne me souviens pas avoir regardé quoi que ce soit d'aussi long !
Cela dit ils m'ont accroché avec le coup du Trivial, je pratique tous les jours pour me rappeler à quel point je ne sais rien.  
 
Et puisqu'on parle écrans, je viens de terminer La fabrique du crétin digital de Michel Desmurget, qui revient en détail sur le problème des écrans chez les jeunes en particulier.  
 
Je suis un peu ennuyé qu'il ait donné tant de poids à sa première partie, qui évoque surtout le traitement des écrans dans les médias. C'est intéressant bien sûr, mais c'est long et ce n'est pas ce que j'étais venu chercher ; j'ai la sensation que ça reprend des choses qu'il a déjà traitées dans un autre livre, TV Lobotomie (qui m'avait également beaucoup intéressé).
 
C'est un livre long, un livre technique passionnant mais pénible à lire ; c'est en revanche une mauvaise idée de lire ça le soir avant de se coucher. Son contenu est, pour le parent que je suis, terrifiant, et les quelques conseils que l'auteur donne à la fin sont bien légers face aux écrans déjà bien installés ici (et pourtant avec beaucoup de parcimonie – du moins le pensais-je. ) C'est d'autant plus terrifiant quand on vit avec une personne qui ne s'y intéresse pas voire refuse carrément de s'y intéresser.  
 
Je suis assez démuni, peut-être aurait-il mieux fallu que je reste dans l'ignorance. Bref : un livre passionnant, "dont on ne ressort pas indemne" ?
 
Ah, quand même : j'aime beaucoup cet auteur mais je n'aime pas son ton, d'ailleurs je n'aime pas du tout le titre du livre (qui à mon avis, de ce que je peux en voir, joue clairement en sa défaveur). Et quelle idée d'avoir collé un bandeau rouge "UN SCIENTIFIQUE NOUS ALERTE !" (oui oui, avec le point d'exclamation) sur la couverture...)

L'auteur n'a souvent pas le contrôle ni du titre, ni de la couverture, surtout si l'éditeur est un gros du marché, et lui un "petit" auteur.
Ca ne veut pas dire que ce n'est pas lui qui a choisi le titre, mais son éditeur a pu le changer aussi pour que ça attire l’œil

De bons thrillers géopolitiques ?
 
J'ai commencé Etat de terreur, coécrit par Clinton et c'est pas mal.
 
J'ai lu Blackstone (Guillaume Richiez) sur les relations USA/Chine, Homeland, la guerre invisible (Drew Chapman)/ Et c'est à peu près tout. Sinon, c'est de l'espionnage et donc c'est vu du niveau des espions.

La compagnie de Littell, mais on est à la limite de la réalité romancée...

En fait ça dépend pas mal de ce qu'on appelle "thriller géopolitique". Je connais The Spy and the Traitor de Ben Macintyre (l'histoire vraie d'un espion anglais infiltré chez les russes), sinon, John le Carré (j'ai trouvé ça dur à lire, je réessayerai) ou Tom Clancy. Aussi, Ian Fleming

C'est clair qu'il n'a pas la plume de Jean-Marie Le Pen, auteur du sublime Des fleurs pour Alger ? non ! (qui en aura électrisé plus d'un...)

Je l'avais pas trouvé très bon mais mon pote Gégène l'avait bien aimé.

Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais pour sa défense, VGE n'avait pas lui le monopole du corps.

Tu peux donner un peu de détails sur son propos ?

Alors ?

 
Edward Rutherford : des pavés qui retracent l'histoire de grandes villes à travers des générations de 3 ou 4 familles => New-York, London, Paris, Russka, Sarum
 
Et j'adore Patrcik Deville et son projet Acadabra qui sera constitué de 12 livres (8 pour l'instant). Chaque livre retrace l'histoire d'un pays ou d'une région du monde. On voyage dans le temps et dans l'espace au travers des personnages marquants (souvent des explorateurs ou en tout cas des voyageurs ou des exilés). L'auteur parle aussi de ses propres voyages : Equatoria, Amazonia, Fenua, Viva, Peste et choléra ...
 
Ou encore Philippe Videlier : quatre saisons à l'hotel de l'univers, diner de gala ....
 
Les 2 derniers auteurs n'écrivent pas à proprement parlé des romans (c'est quand même écrit roman sur la couverture), mais c'est foisonnant, riche, érudit, dépaysant

Merci pour toutes les suggestions qui vont m'occuper un bon moment.  
@quetz y a t il un livre concernant l'Iran dans le lot ?  

Avec plaisir !
En une ligne : les écrans, quels qu'ils soient (tablette, smartphone, télé, ordinateur) sont une catastrophe pour les enfants, de 0 à 18 ans (il ne parle pas des gens plus âgés dans ce livre).

En un peu plus long, une très courte synthèse des conclusions de chaque chapitre :
[Les premiers chapitres évoquent surtout les études et les experts, je ne pense pas que ce soit ce qui t'intéresse, tu me diras. ]
• chapitre 4 : le temps passé devant les écrans est stratosphérique (je reprends ses mots) ; ce comportement n'a pourtant rien d'inéluctable ; l'impact préjudiciable se situe bien en deçà des seuils d'usages moyens observés.
• chapitre 5 : plus le temps d'écran augmente, plus les notes s'effondrent ; plus les États investissent dans les TICE, plus la performance des élèves chute.
• chapitre 6 : les écrans sapent les trois piliers les plus essentiels du développement de l'enfant : les interactions humaines, le langage et la concentration.
• chapitre 7 : impact sur la santé : les écrans affectent lourdement le sommeil, ils augmentent le degré de sédentarité et diminuent significativement le niveau d'activité physique ; les contenus dits "à risque" saturent l'espace numérique, ce qui a un effet considérable sur le comportement.
• Épilogue, sept règles essentielles : pas d'écran avant 6 ans, pas plus de 30 minutes à une heure au delà, pas dans la chambre, pas de contenu inadapté, pas le matin avant l'école, pas le soir avant de dormir, une chose à la fois. "Moins d'écran c'est plus de vie".

Les sources des travaux, articles, études évoqués sont à la fin du livre et représentent une petite centaine de pages (il doit y avoir pas loin de 2000 références). C'est monstrueux.