Reprise du message précédent :

C'est marrant, parce qu'avec la même éducation (générale comme musicale) au départ dans ma fratrie, y en a un (moi) qui s'approche pas de ce genre de truc même avec une perche de 50 m, et l'autre qui a fait une thèse dessus (je viens de vérifier, y a même cet auteur dans les mots-clés sur these.fr).

La musique, mais qu'est-ce que c'est beau et puis c'est profond, aussi.
 
https://www.youtube.com/watch?v=jJccs8ZbsMQ
 

Ça manque de Spinoza tout ça...
   
A+,

Pour le contexte, ma sœur s'est dit qu'il lui manquait une licence en musicologie et ça fait partie des conseils de lecture
Je te dirai ce que j'en pense (si j'arrive à le lire   ).

J'ai fini l'Abominable de Dan Simmons    
 
Un bouquin qui m'a tenu en haleine pas loin de 700 pages sur 1000 et qui se révèle être une sacrée déception, j'en dirai plus en spoiler.
J'ai enchaîné les pages, pris d'abord par la préparation méticuleuse de l'ascension (fictive) de l'Everest en 1925 par quelques alpinistes chevronnés, à la recherche des corps des disparus de la précédente tentative (cette fois-ci bien réelle, celle de Mallory-Irvine) puis par l'expédition à proprement parler, forcément riche en surprise. (ce mâle alpha, RIP petit ange   )
(Irvine)
 
On sent que Dan Simmons aime l'escalade, on a droit à de très longues descriptions du matériel, des techniques, des paysages et des dangers inhérents à une telle grimpette    
 
J'avais bien remarqué que l'équipe tenait du Suicide Squad, avec son chef taciturne, vétéran de la 1ère GM, son Français sympathique et léger, et son jeune américain beau gosse, un peu niais, sorti de Harvard. Mais ça gênait pas plus que ça. Pas plus que l'écriture à la 1ère personne dont je suis pourtant pas fan, surtout quand le narrateur (en l’occurrence, le jeune américain) est vraiment balourd et l'ouvre souvent pour permettre au lecteur de comprendre ce qu'il se passe.
Mais c'est du Dan Simmons, on tourne les pages : ce mec sait créer des ambiances prenantes et angoissantes et plonger son lecteur dans des univers cauchemardesques. On sait qu'un moment on va basculer dans l'horreur, on est venu pour ça, on attend et on finit par retenir son souffle   J'ai lu il y a des années Hypérion, dont je garde un grand souvenir (la suite est nettement moins convaincante). J'ai adoré Terreur, un chef-d'oeuvre dans le genre, qui pour le coup fonctionne jusqu'au bout.  
 
Mais là, ça fait pschitt    

Ah oui  

Terreur c'est très bien je suis d'accord, même si un petit peu trop long à mon goût

Il se projette sans doute dans ses personnages puisque lui-même dans Flashback a été capable en 2011 de prévoir qu'en 2035 les USA auront été ruinés par Obama et les politiques d'aide des démocrates (la retraite à 50 ans pour tout le monde, à cause des gauchistes), que le Texas devenu indépendant sera le dernier bastion de l'Amérique (parce que les riches n'y payent pas d'impôt), qu'on se sera aperçu que le réchauffement climatique était un mythe (inventé par les écolo-gauchistes), que les médias de droite seront tous interdits (par les gauchistes), qu'il n'y aura plus d'armée et d'armement (à cause des gauchistes) et que du coup tout le sud-ouest aura été conquis par les cartels mexicains, et que la majeure partie du monde sera aux mains de dictateurs musulmans (à cause des gauchistes qui n'ont pas soutenu Israël). Et tout le monde est accro à une drogue qui te fait revivre les bons moments de ta vie, ceux d'avant Obama et les gauchistes au pouvoir.
 
Quand tu as un tel talent de prospective, normal que tu le prêtes aussi à tes persos dans tes romans.

Eh bien !, il est haut en couleurs dirons nous  

Même si c'est intéressant, je m'aperçois à nouveau de mon indifférences aux opinions politiques des écrivains de fiction. Si j'apprécie l'œuvre je me moque du reste.

Quand l'oeuvre de fiction est un tract politique, ça doit être vexant pour l'auteur.  

Moi plus rien ne m'atone, depuis que j'ai appris que Talbazar est une sorte de vieux plouc alcoolique.

C'est comme la poire, ça réchauffe.

Je découvre seulement Harari et son "Une brève histoire de l'humanité" et j'apprécie énormément sa capacité à faire plein de liens entre des domaines normalement assez dissociés. Y'a tellement de pistes de réflexion qu'il ouvre, c'est renversant comme lecture.

Je viens de finir The Shining, sans doute mon dernier bouquin pour 2021. Excellent livre, même si y a toujours "ce truc un peu frustrant" avec Stephen King, on ne sait pas exactement d'où vient le problème. Il s'est passé beaucoup de choses pas très nettes dans l'Overlook du fait qu'il était prisé des gangsters, mais bon, beaucoup d'autres endroits sont dans le même cas D'ailleurs en parallèle j'ai vu le film de Kubrick et ça m'a fait marrer qu'au début Ullman balance gratuitement que l'hôtel a été construit sur un ancien cimetière indien
 
Sinon quels sont les bons auteurs français à découvrir ? J'aimerais bien lire en français. Je ne cherche rien de précis, j'aime bien plein de classique (Hugo, Dumas) même si certains me font chier (Le Rouge et le Noir - je dis pas Stendhal parce que j'ai pas encore lu La Chartreuse de Parme), j'ai jamais rien lu de récent en français sauf Les Lisières d'Olivier Adam qui a gagné une place sur ma très vide étagère des livres que je n'ai pas pu finir je n'ai pas vraiment d'autres critères qui me viennent à l'esprit, heu pas plus de 500 pages en poche si possible J'aime bien les romans policiers, historiques, SF je suis pas contre, littérature "de mœurs" non plus.

Le voyant d'Étampes - A.Quentin.
Des diables et des saints - Andréa.
Comme nous existons  - Harchi. (Ce n'est pas un roman mais une autobiographie, c'est super bien fait!).

De Dumas, j'avais beaucoup aimé La reine Margot . La dame de Monsoreau vaut quoi ?

Noice, les trois ont l'air bien, merci.

Vous connaissez sans doute l'histoire d'Aristides de Sousa Mendes, le consul du Portugal à Bordeaux pendant la WWII, qui a sauvé des milliers de Juifs en leur délivrant des visas pour le Portugal (pays à l'époque neutre, mais fasciste - dictature de Salazar) , d'où ils pouvaient partir pour les Etats-Unis, sans aucune autorisation de son gouvernement. Un journaliste du Monde avait publié son histoire à l'époque du procès Papon, sachant que la défense de Papon (qui a déporté ~2000 personnes) était de dire qu'il n'avait fait qu'obéir aux ordres. L'auteur démontrait donc qu'au même moment au même endroit, quelqu'un d'autre avait choisi de ne pas obéir.
 
Je viens de lire Visas pour 6000 vies, qui est l'histoire quasi identique du consul du Japon à Kaunas (Lituanie), Chiune Sugihara. Le livre est écrit par sa femme (qui n'est pas écrivaine à la base, ça ne rend que plus touchant son récit), c'est assez fascinant de constater que c'est vraiment la même histoire, à la différence que le Japon était engagé dans la guerre et allié avec l'Allemagne nazie. Paradoxalement le japonais a été sanctionné (viré des effectifs) mais a mieux vécu que son pote portugais après la guerre.
 
En tout cas le livre écrit par une femme aimante et admiratrice est vraiment émouvant, particulièrement à la fin où plus de 20 ans après les faits quelques réfugiés retrouvent la trace de Sugihara pour le remercier.
 
J'ai calculé que ce gars a écrit pendant plusieurs semaines un visa toutes les ~10 minutes, à la main avec les tampons et la calligraphie qui vont bien, c'est quand même complètement dingue      
 
(si mes souvenirs sont bons, Mendes, lui, avait délégué sa signature à des membres de sa famille et à des quidams lambda pour aller plus vite   )

J'aime beaucoup Roland C. Wagner en auteur français contemporain, notamment l'oeil du fouinain

J'aime bien ce que fait Valérie Tong Cuong

 
Ça ressemble à quoi ?

J'ai terminé Les mémoires d'un chat de Arikawa. C'est un très beau road-movie avec Nana, le chat errant et son maître Satoru.  
 
C'est bourré d'humour, le chat donne sa vision du monde des humains
 

 
Ce genre de passage arrive 100 fois dans le roman.
 

 
PS : pas obligé d'apprécier les chats pour lire le roman.

Ça me branche.

Allez hop, un petit récap de 2021 :
 
Victor Collet - Nanterre, du bidonville à la cité : bouquin centré sur la période des années 50 à 70, racontant les luttes militantes des populations immigrées, leurs interactions pas toujours harmonieuses avec les mouvements gauchistes de la fac voisine ou l'attitude plus qu’ambiguë des maires communistes; très documenté tout en restant accessible.
 
Laurent Binet - Civilizations : uchronie avec un point de divergence pas si original que ça mais des développements intéressants, aboutissant à une presque inversion des rôles entre peuples précolombiens et européens, le tout avec une variété de styles d'écriture assez efficace.
 
Michel Ots - Plaire aux vaches : curieux petit livre, à la fois embryon de manuel pratique et plaidoyer pour des élevages à taille "humaine".
 
Psyckoze - Intime errance cataphile : bouquin avec pas mal de photos écrit par un graffeur assez connu dans les milieu souterrain parisien, pas mal d'anecdotes mais aussi des textes revendiquant l'art rupestre moderne rendant vivant les réseaux de galeries.
 
Bruce Chatwin - En Patagonie : une ode à une région étonnamment prompte à entretenir tout un tas d'histoires hautes en couleurs (secte de sorciers de l'île de Chiloé, détrousseurs de banques arrivés du Far West, aventurier français s'autoproclamant monarque local, agitateurs communistes mettant les estancias à feu et à sang, immigrés gallois venus élever des moutons, fossiles de paresseux géants disséminés au fond des grottes, on en passe et des meilleurs).
 
Pierre Bordage - Le Feu de Dieu : récit apocalyptique relativement classique dans l'ensemble, qui fait forcément penser à Ravage (Barjavel) réactualisé, ou à La Route (McCarthy) en moins noir; final un peu expédié mais l'ensemble se lit bien.
 
Alain Robbe-Grillet - La reprise : le côté un peu kafkaïen et halluciné venant faire dérailler un récit d'espionnage était intéressant, mais les passages pédo-sado-masochistes laissent une impression plus que malaisante.
 
James Ross - Une poire pour la soif : polar sans vraiment d'intrigues, c'est surtout une immersion dans un Sud profond des États-Unis des années 30, où la gnôle coule à flots et la violence ne demande qu'à se déchaîner; ça m'a vaguement fait penser à l'ambiance de Le diable, tout le temps.
 
Gordon Zola - Le "13 heures" réclame le rouge : un auteur un peu fêlé, qui a sorti ces dernières années toute une flopée de parodies des aventures d'un célèbre reporter (ici renommé Saint-Tin), de son fidèle compagnon animalier (son ami Lou), et tout un tas de personnages facilement reconnaissables (pour l'anecdote il s'était d'ailleurs pris un procès des éditions Moulinsart il y a quelques années, mais a réussi le tour de force de le gagner); les calembours fusent dans tous les sens, on dirait du San-Antonio furieusement dopé, ça reste bien marrant à lire.
 
Tristan-Edern Vaquette - Les neuf salopards : anarchiste et provocateur, l'auteur tire à boulets rouges sur l'institution judiciaire suite à sa propre expérience de juré; comme à l’accoutumée chez lui c'est bourré de digressions, d'indignations et de commentaires vaguement graveleux, c'est pas inintéressant mais parfois confus.
 
Luc Peillon - Le monde à l'usage : à première vue un énième récit de tour du monde, mais il y a quelques analyses politiques qui s'y glissent, l'auteur étant aussi un journaliste aguerri; bon ça a bien une quinzaine d'années mais ça reste intéressant comme instantané du monde à cette époque.
 
Les Compagnons de l'Ombre : grosse compilation de dizaines de notices biographiques de membres des Compagnons de la Libération tombés pendant la guerre, avec comme principal point commun d'être passés par les services spéciaux de l'époque; la variété des profils rend l'ensemble très intéressant.
 
Robert Dehoux - Le zizi sous clôture inaugure la culture : écrit par le pote d'un célèbre entarteur belge, tout aussi anarcho-rigolard que ce dernier, et malicieux dans son propos visant à démontrer comment les humains se seraient eux-mêmes réduits en esclavage tout en dévastant la planète.
 
Christian Bernadac - Les médecins maudits : panorama assez édifiant des expériences médicales glauques sous le 3ème Reich, entre absurdité sadique et motivations bassement arrivistes.
 
Gordon Zola - Opération Grande Vadrouille : cette fois-ci l'auteur décide se lancer dans une histoire de guerre avec vrais résistants, acteurs célèbres et embrouille un peu cartoonesque.
 
J.-B. Labat - Voyage aux Isles : vraies mémoires picaresques du Père Labat, un personnage pas toujours fréquentable (surtout si on est un esclave en fuite ou un marin anglais en guerre contre la France), le récit reste très vivant.
 
Roxane Peirazeau - Cataphiles : une analyse anthropologique récente des populations des souterrains parisiens, avec quelques angles d'approche originaux et pas mal de citations.
 
DOA - Citoyens clandestins : mélange polar-espionnage-suspense avec une mise en place un poil longue, les circonvolutions des multiples personnages n'aidant pas au démarrage, par contre une fois que c'est parti c'est bien prenant.
 
DOA - Le serpent aux mille coupures : encore plus tendu que le précédent, parfois un peu sadique mais très efficace.
 
Les DOA m'ont été offerts, au final ça sera un de mes meilleurs souvenirs de 2021 avec En Patagonie et Civilizations. Par contre Robbe-Grillet je pense que je suis pas près de m'y replonger.

C'est le moment j'y vais aussi. En 2021 43 livres et 45 BD lus, mes meilleures lectures :
 
Des diables et des saints de Jean-Baptiste Andrea : j'aime beaucoup cet auteur. Là c'est l'histoire d'un enfant dans un orphelinat français paumé et ailleurs, toujours touchant, des personnages marquants.
 
Les Enfants de la Clarée de Raphaël Krafft : reportage sur le passage de migrants dans les Alpes puis leur origine en Guinée, intéressant et révélateur.
 
Timika de Nicolas Rouillé : la vie du petit peuple en Papouasie, dépaysant, excellent livre.
 
Sorcières de Mona Chollet : très connu maintenant, comment la femme a été maltraité depuis longtemps et jusqu'à aujourd'hui.  
 
La Fraternité du Panca, tome 1 de Pierre Bordage: lecture récente, de la SF light. Ça se passe dans un futur très éloigné où l'espèce humaine s'est disséminée sur des milliers de monde. On suit des membres d'une sorte d'ordre qui doivent se réunir afin de prévenir une terrible, mais non identifiée, menace pour les espèces vivantes. Cependant il y a des gens qui veulent les empêcher de se rencontrer. On se balade donc de planète en planète, bon prétexte pour nous décrire les us et coutumes locales, en suivant les affrontements entre les deux camps. C'est pas révolutionnaire mais c'est bien fait.
 
Le pire de l'année :
 
La Dernière Emperox de John Scalzi : dernier tome d'une trilogie de Space Opera qui était plutôt fun au début mais qui est finalement très bâclée.

 
Voilà, c'est à ce moment que j'ai arrêté de lire Dan Simmons.  
 
Après comme c'est écrit plus bas, dans l'absolu peu importe les opinions des auteurs, sauf que là c'est devenu plus que pregnant dans ses romans. D'ailleurs, JB Brèque a arrêté de le traduire à ce moment aussi.
 
Je retiens quand même l'immense saga Hyperion, Terreur, Nuit d'été et peut-être quelques autres.
 
Sinon on m'a offert Sa majesté des chats de Bernard Werber, j'ai un peu du mal avec son (absence de style) et sa personnification assez lourde des chats.
 
Des candidats pour le pavé de la joie dans 4 jours ?
 
 
 

J'en ai précommandé 30 exemplaires pour qu'il puisse enfin s'offrir une nouvelle parka.

 
C'est commandé  

Je suis en train de lire des anges mineurs de Volodine. C'est très bon même si c'est assez déstabilisant. En fait, un personnage = un chapitre  

Mais ça fonctionne pour l'instant (j'ai fait un tiers).

En 2021 je retiens les Pulitzer Angle d'équilibre de Wallace Stegner (comment ça se fait qu'on ne parle pas plus de lui ici ? ) et Underground Railroad de Colson Whitehead ;
le pavé Et quelques fois j'ai comme une grande idée de Ken Kesey ;
La mort immortelle de Liu Cixin en SF ;  
Le jeu de la dame de Walter Tevis ;
les livres d' "aventures" (c'est un terme bien générique ) La montagne nue de Reinhold Messner, L'odyssée de l'Endurance de Sir Ernest Shackleton, Golden Globe - une épopée solitaire autour du monde de Peter Nichols et Le procès des étoiles de Florence Trystram ;
en polar facile à lire, la série Stoney Calhoun de William G. Tapply ;
en "économie" (?), Utopies réalistes de Rutger Bregman ;
en rigolo La bouffe est chouette à Fatchakulla de Ned Crabb.
 
J'ai quasiment pas eu le temps de lire en décembre, je suis un peu frustré, mais je me rattrape avec un classique du topic et c'est trop bien.

Terminé hier Histoire et Lumières, un livre d'entretien de Zeev Sternhell avec Nicolas Weill.

J'ai déjà lu pas mal de bouquin que Sternhell a écrit sur le fascisme, ici il survole un peu tout ces sujets, reviens sur les débats que ses livres ont créés (surtout Ni gauche Ni droite), et la première partie est plutôt consacré à sa biographie, sa jeunesse en Pologne, l'occupation nazi, la libération par l'armée rouge, le passage en France avec l'expérience des kibboutz, c'est assez passionnant. Quand bien même je ne souscrit pas à tout ce qu'il dit, j'aime son approche et le rejoins sur bien des points qui résonne bien ces derniers temps. Ca reste une grosse perte intellectuelle (il est décédé en 2020).  
En tout cas ça m'a donné envie de me replonger dans certains de ses livres (Ni gauche Ni droite notamment) et de découvrir ceux que je n'ai pas lu (les Anti-Lumières et L'histoire refoulée).  
 
Sinon récemment j'ai aussi terminé Le cinéma d'Edward Yang, de JM Frodon, un des rares livres en français sur cet important cinéaste taïwanais que j'ai découvert et adoré en 2021.  
 
Et terminé aussi le premier tome du Clan des Otori de Lian Hearn, de la fantasy dans un japon médiéval, c'était bien sympa et prenant, je vais me faire la suite.

C'est super dans le genre, le Clan des Otori.
Edward Yang ça me rappelle ma jeunesse, quand j'allais voir des vrais films au cinéma.

Edward Yang ! A Brighter Summer Day !  

Ah tiens, toujours pas fait mon bilan 2021, moi !  

Ah tiens, moi aussi je viens de finir le 1er tome du Clan des Otori (serais-je un multi )
Ça m’a plu, j’ai commencé le tome 2.

Tu es donc le multi de parappa !  

Et bonne année 2022 pleine de lecture, le topic !  

Bonne année !  
 
Je ne crois pas utile de faire un bilan, vu que je fais des CR régulièrement.
 
Mais je fais quand même un constat : j’ai changé mes habitudes de lecture ces dernières années.
1) Je lis plusieurs livres en même temps. Quand j’étais jeune, je n’en lisais qu’un à la fois. Il y a eu une période où je tournais avec deux (classique/genre), mais là c’est plutôt 4 ou 5.
2) J’achète beaucoup de livres. Avant, j’en avais 2 ou 3 d’avance, maintenant ça doit plutôt être 200 ou 300.
3) J’ai une nouvelle lubie : les listes thématiques. J’aime bien l’idée d’avoir des lectures qui se renforcent, qui permettent de faire des rapprochements.

Terminé Orlando de Virginia Woolf, quel ennui...
J'avais beaucoup aimé La promenade au phare et quelques nouvelles mais là malgré l'idée de départ originale j'ai vraiment pas accroché.
 

 
J'ai l'impression d'avoir lu 300 pages de bavardages extrêmement peu intéressants. Ça part dans tous les sens, sans trop de structure ou de découpage; elle se met à décrire des robes, puis parle d'auteurs qu'elle aime bien, d'un voyage en calèche, une description de paysage; il y a jamais de dialogues directs pour sortir un peu de son flux de pensées. Et tout ça va un peu nulle part et s'est révélé être vraiment laborieux à lire. Il y a le chapitre où il devient femme qui commençait bien où elle se met à décrire ses impressions d'avoir passé d'un sexe à l'autre et de se rendre compte des différences dans la vie en société de l'époque qui était pas mal mais je me suis un peu forcé à aller au bout.
 
Et pourtant il y a quand même quelques (très) belles phrases par-ci par-là, quelques passages très poétiques où j'ai retrouvé ce que j'avais aimé dans les autres que j'avais lu. A un moment elle se lance sur deux pages à imaginer une humidité grandissante en Angleterre (plus que la normale disons ) qui se met à faire pousser extrêmement vite toutes les plantes, la végétation et rend tout et tout le monde plus "humide", tout rouille très vite, les gens pleurent plus facilement etc
J'ai trouvé ce petit passage superbe

 
 
Moi, c'est deux maxi : un pour les transports en commun et un pour chez moi. Jamais plus ! je ne m'y retrouverais pas.
 

   
 
Des années de lectures en avance ! J'aurais trop peur que ce que j'ai acheté par envie à un instant t ne soit plus d'actualité deux ans plus tard.
 

   On veut des exemples !    On veut des exemples !    On veut des exemples !    

Je les ai lus il y a longtemps, d'ailleurs il y a certainement mon avis dans ce topic.
 

Alors ça ça m'arrive de plus en plus, et ça m'ennuie. Il y a des livres que j'ai envie de revendre avant même de les avoir lus, simplement parce qu'ils ne m'attirent plus. Les cygnes sauvages de Jung Chang par exemple, la maquette du poche n'aidant pas (petite police et petites marges.)

Ah c'est marrant ça, j'en ai lu les cinq premières pages il y a deux semaines, en passant comme ça, et je me suis dit qu'il fallait vraiment que je le lise. Mais j'ai trouvé ce que j'en ai lu moins que Mrs Dalloway, qui est le seul que j'ai lu d'elle. Tu recommanderais plus La promenade au phare alors ?

J'aurais aimé apprécier Mrs. Dalloway