Reprise du message précédent :

 
Ca a l'air de t'avoir vraiment filé le blues, Tevis. Et en 2 mois ton avis est passé de "bien" à "moyen, mais ça se lit...pas très bien écrit".

C'est bien écrit, mais j'ai lu mieux.
Et le sujet est traité assez superficiellement.
Un roman cafardeux comme un polar bien noir, au moins il y a de l'action, mais la, il se passe pas grand chose. C'est ce que je reproche au bouquin en fait : un bouquin qui n'a comme but que te filer le blues, sans même te raconter une histoire à côté, sauf un peu de background.
A+,

Voilà, je l'ai finalement terminé. J'ai trouvé le livre assez constant, c'est-à-dire qu'il ne m'a jamais vraiment intéressé. On peut le résumer ainsi : les 400 premières pages traitent d'un groupe (américains, étudiants prout prout en grec, cercle des poètes etc.) de jeunes qui assassine l'un de ses membres, les 400 dernières des conséquences de cet acte à court terme et à long terme dans les dix dernières pages. Je ne sais pas ce qui m'a fait croire qu'il s'agissait d'un roman culte (probablement le Pulitzer de l'auteur pour un autre livre encore plus long), en tout cas ce n'était pas pour moi. Je me demande si je n'ai pas préféré la seconde partie, avec ses révélations qui n'en sont pas vraiment (dont on ne se doutait pas : eh, vous y croyez vous, dans un groupe de 6 étudiants dont une fille, il y a des histoires de fesses ?! Et que certains picolent trop ?!!) mais qui au moins relancent un peu l'histoire ; pas sûr, parce que c'est si banal finalement... Bref, pas pour moi.

Fini Confiteor, assez bouleversant, j'avais la gorge nouée toutes les 200 dernières pages. Lecture géniale mais bon dieu c'est triste.

J’avais plutôt bien aimé le livre quand je l’avais lu vers 20 ans. C’était surtout le côté élitiste avec le grec ancien qui m’avait marqué. Et les relations entre les personnages qui donnait un penchant transgressif et mystérieux au tout.  
 
J’ai lu le résumé sur Wikipedia vu que j’avais tout oublié de l’intrigue et je pense qu’à relire aujourd’hui mon avis ne serait plus le même.

J'ai fini La mort d'Ivan Ilitch de Toltoï, j'ai beaucoup apprécié    
 
J'ai acheté l'Archipel du Goulag, pour l'instant j'hésite à me lancer car je ne suis pas fortiche en histoire  
 
Je vais me lancer sur une dystopie, NOUS de Evgueni Zamiatine, sortie cette semaine et traduit par Hélène Henry. J'ai hâte de voir ça  

L'éternel vieux stress d'internet "faut avoir des connaissances en telle matière avant de commencer tel livre/film" Aucune connaissance préalable en quoi que ce soit n'est requise

J'ai commencé "Au revoir la haut", pour l'instant c'est pas mal.  

Tiens je l'ai acheté ce matin parce que ça fait des années que j'en entends parler et que je veux enfin savoir ce que ça vaut

T’as pas besoin d’être fortiche en histoire pour lire l’Archipel du Goulag. Mais ça tient plus du documentaire historique que du roman, en revanche, si c’est ça qui te fait hésiter, effectivement, ne te lance pas. (Et c’est pas le livre qui va ensoleiller tes dimanches pluvieux ).

J'ai fini la Reine des Pommes, c'était sympa et bien rythmé mais bon, ça reste un polar léger et c'est pas ce qui accroche le plus mon attention.
Je viens de commencer le premier tome des Thibault, on verra ce que ça donne.
Et j'ai commandé Confiteor. J'ai zéro inspi en ce moment donc je me contente de suivre la hype d'ici

Hello une trad/edition qui sort du lot pour Anna Karenine?
Je vaisetre immobilise deux semaines la cest le moment des gros pavés

J'ai finis hier Et quelques fois j'ai comme une grande idée de Ken Kesey (l'auteur de Vol au dessus d'un nid de coucou).  
 
C'est l'histoire d'un fils prodigue, de deux frères qui se déchirent mais qui ne se parlent pas, de vengeance et de ressentiments, sur fond de grève des bûcherons dans l'Oregon de la fin des années 50.
C'est beau, on est plongés dans l'humidité de la forêt avec les autochtones et leurs pensées.  
 
J'ai eu un peu de mal au début avec une narration qui passe du coq à l'âne, d'un personnage à l'autre mais ce sont 900 pages que je recommande vivement  

C'est vachement bien les Thibault, je me suis envoyée cent pages hier, ça me laisse une sensation à mi-chemin entre un Zola, un Pagnol et un doudou old school type Club des cinq.
Je retrouve des impressions de week-end pluvieux chez ma grand-mère à taper dans les vieux Bibliothèque Verte, par les temps qui courent, je n'avais pas besoin d'autre chose.

La Bibliothèque Verte est sans doute à la littérature ce que la mobylette est aux vieux permis.

Euh...ouais, c’est vachement bien les Thibault, mais ça ne me fait penser ni à Zola, ni à Pagnol, ni aux bibliothèques rose ou verte ça commence à l’école, c’est peut-être pour ça que tu te fais des idées bizarres

Rien à voir avec ce dont ça parle ou comment c'est écrit en fait. Je parle des sensations d'immersion que j'avais en lisant ces livres-là plus jeune.

Fini il y a quelques jours La septième croix d’Anna Seghers, dans sa nouvelle traduction chez Metaillé.  
 
Bon, je suis complètement passé à coté. Ça m’a ennuyé. Est-ce mon état de fatigue actuel ? Ou est-ce que j’avais mis une attente beaucoup plus haute ? Ou alors c’est la traduction que j’ai trouvé naze.  
Bref, il semblerait que ce soit un très bon livre, les avis semblent convergents, mais j’ai trouvé ça ennuyeux.  
 
J’ai vraiment été gêné par la traduction, les phrases tournées à l’emporte pièce, parfois d’une lourdeur infâme, du coup je ne voyais que ça et n’étais plus concentré sur le reste. Je suis quand même allé au bout histoire de. C’est pas souvent que je suis « content » d’avoir fini un livre.  
 
Quelques exemples de traductions que je trouve lourdes :
 

 
   
 
Ou alors je n’y comprends plus rien à la littérature, ce qui n’est pas impossible  

Ah ok, j’avais pas pigé  
 

   
Je l’ai trouvé déstocké chez Gibert, mais j’ai une PAL gigantesque donc je ne sais pas quand je vais m’y attaquer (dans dix ans, probable).

J'ai hésité à expliciter quand j'ai écrit mon post, initialement et puis j'ai eu la flemme, donc c'est pas toi

 Vos beaux yeux, belle marquise, mourir d'amour me font

 
Curieux d’avoir ton avis
Et devoir comment sont traduits ces passages dans ta version
 
Le lézard l’a lu récemment de me mémoire ? Pas retrouvé son avis.  
 
 

Ce n’est pas de la poésie, ce style n’a rien à faire dans livre qui raconte l’évasion d’un prisonnier de camp...  
enfin ce n’est que mon avis.

Ah c'est ni de la prose, ni des vers

Oui, des tournures de phrases, bref

Posté sur le topic « bûcher » où il va chauffer ses écailles de temps en temps.
 

Dommage, c’était bien trouvé  

Merci pour ton retour. J'ai hâte.

Terminé Vous descendez ? de Nick Hornby, l'histoire de quatre personnes suicidaires qui se croisent en haut d'une tour avant leur saut fatidique. J'aime bien Nick Hornby, ça doit être le quatrième que je lis ; bon ça ne m'a pas transporté. Tout le livre repose sur ses personnages, problème on a beaucoup de mal à trouver certains d'entre eux suicidaires, ils sont juste paumés au mieux. Alors c'est peut-être mieux comme ça, peut-être qu'un livre avec quatre personnes vraiment au bord du gouffre ça n'aurait pas été très rigolo, mais ça m'a un peu gêné dès le départ. Leur thérapie me laisse un peu perplexe, il y a d'énormes trous très opportun dans le livre (c'est bien cette espèce de thérapie, mais le reste du temps, seuls avec eux-mêmes, ben...) ; un événement malin au milieu du livre vient un peu relancer la machine et la fin assez ouverte colle bien à l'histoire, cela étant dit... bof.

Ah oui, pareil, il m'a vaguement fait chier, celui-là. Pas autant que Carton jaune, son premier, mais je l'ai refermé en me disant que j'avais vraiment perdu mon temps. Mes trois préférés restent de loin Haute fidélité, Juliet Naked et Funny Girl.

Oui, j'aurais dû acheter Funny girl plutôt, il était dispo aussi, je regrette un peu.

Anecdote : lors du lancement de Funny Girl en France, je suis invité à un p'tit déj' de libraires avec l'auteur. Après un speech intéressant et drôle d'Hornby et quelques questions de notre part, il reprend la parole : "Tiens, je sais que je suis là pour répondre à vos questions, pas pour vous en poser mais quel est le titre français du film Funny Girl avec Barbara Streisand ?" Tous en coeur : "Funny Girl !". Il se tourne vers son éditrice : "Aaaaaaah, je comprends maintenant pourquoi vous n'avez pas traduit mon titre."
 
Et pour ceux qui l'ignoreraient, le titre Juliet, Naked était une référence au Let It Be... Naked des Beatles, donc pas traduit non plus.  

Pour Juliet, Naked c'était évoqué dans le livre il me semble non ?

Ma rappelle plus.

Le Don paisible, de Gilou, de Cholokhov, enfin c’est compliqué.
 
Exactement ce qui perturbait tant le protagoniste dans La Peur de Gabriel Chevallier. Ça m’a frappé. Front russe, front français, exactement le même combat, les mêmes sentiments, la même boue dans les mêmes tranchées. La même boucherie.

Ça me rappelle une chanson

Idem ici, je l'ai lu sur insistance de ma mère qui a adoré... J'ai abandonné une première fois, c'était vraiment trop tartignole (l'étudiant qui ne sait pas que de la NEIGE qui tombe par le toit de sa location ce n'est pas normal parce qu'il vient du Texas, maisouibiensur).
J'ai repris, a partir du moment ou l'étudiant est intégré dans le groupe, il se passe ENFIN des choses, mais rien de palpitant, même le meurtre ne provoque rien de spécial. Et l'écriture remplie de détails ne permet pas (pour moi) au lecteur de réfléchir à ce meurtre. Oui, les choses continuent plus ou moins comme avant pour le groupe, c'est la vie, mais le livre ne permet pas de s'y arrêter et continue de nous assommer .
Après, il est absolument certain que l'autrice est une fan du Grec ancien, ce qui m'a permis de continuer à lire... mais c'était trop. On sent la passion de l'écriture derrière le texte... mais on sent aussi le texte qui n'a pas été relu ou pas assez, par un tiers capable d'émonder les passages.
Tout le passage du début avec la description de la location ne sert à rien, à part que c'est le fait de tomber malade qui le fait rentrer dans le groupe (je ne sais même plus comment, c'est un des membres qui l'invite à dormir chez eux?). C'est un passage qui prends au bas mot 100 pages et qui au final ne sert à rien pour l'histoire, puisque à part le faire rentrer dans le groupe, ça ne sera plus évoqué à un seul moment.
Enfin bref, pour moi, pourtant qui adore lire des grosses briques, un livre qui mériterait des coupes claires pour être plus agréable à lire.

Peut-être qu'on a un problème de décalage culturel ? En lisant vos retours sur ce livre, je me dis que je n'ai vraiment pas envie de le lire parce que ça ne me parle pas du tout comme monde, mais des Américains ou des Anglais peuvent peut-être s'y retrouver et y revivre des sensations qui leur évoquent des tas de trucs par rapport à leur propre estudiantisme ?

Edit : je sais, c'est pas un vrai mot

Grave.
100p tu exagères, mais en le lisant tu te dis à quoi bon ? Bref. Je lis un autre parpaing et il est mieux.

Y a sûrement de ça, ce concept de campus que nous on ne peut pas vraiment comprendre
Je propose le terme de campusianisme pour décrire cette atmosphère

Un nouveau terme coolégial que je salue.