Reprise du message précédent :
Le libraire qui se cache a l'air de dire que son activité n'a quasiment pas pâti du confinement, et qu'il a quasiment récupéré son CA annuel habituel après ces quelques mois.

C'est aussi ce qu'a l'air de vivre la libraire d'à-côté de chez moi et ça ne m'étonne pas trop

Mon quotidien est encore pas mal différent d'avant, je n'ai pas repris mes loisirs, certains de mes lieux de travail sont toujours inaccessibles, et j'ai acheté des tas de livres ces derniers mois, surtout d'occasion mais pas que. Entre la constitution d'une bibliothèque raisonnablement fournie pour travailler à la maison et la lecture détente, ça doit être mon premier poste de dépense hors bouffe et logement. D'autant que certains des autres (loisirs, sorties) ont disparu

La libraire m'a dit aussi qu'elle a vu des gens qui lui ont raconté qu'ils s'achetaient des livres pour se faire plaisir, parce que c'est un des cadeaux qu'on peut se faire sans se sentir coupable. C'était juste à la sortie du confinement, où on avait eu tous ces messages très culpabilisateurs sur la consommation. Et donc, si on veut se faire un cadeau, on se sentira toujours mieux après avoir acheté un livre qu'un énième vêtement en plastique qui gratte made in je sais pas où dans des conditions déplorables, c'est vu comme un objet plus « positif » et un petit plaisir plus « vertueux ».

A Manual for Cleaning Women (Manuel à l’usage des femmes de ménage), Lucia Berlin : recueil de nouvelles qu’elle a écrit au cours de sa vie (des années 1960 à 80). On a l’impression de lire un roman autobiographique avec des chapitres dans le désordre plutôt qu’une série de nouvelles. Une vie instable avec des hauts et des bas, plusieurs maris, plusieurs enfants, des petits boulots, partagée entre l’Amérique du Sud et l’Amérique du Nord, l’alcool et les cures de désintox. Ça tranche dans le vif, ça va jusqu’à l’os. Une personnalité très forte, si forte qu’elle me dérangeait parfois et que je la trouvais trop envahissante.
 
Moi, Tituba sorcière..., Maryse Condé, 1986 : parmi les sorcières jugées à Salem en 1692, il y avait une esclave, Maryse Condé a inventé sa vie. Je crois qu’on le fait lire au collège ? En tout cas, ça me fait penser à une lecture de collège, le genre qui sert de tremplin à la discussion de sujets d’actualité (dans mon jeune temps, on lisait Un sac de billes). C’est sympa, mais c’est un peu trop simple pour une lecture d’adulte, je trouve. Tout bien dans l’ordre chronologique, des méchants et des gentils clairement identifiés. Un peu trop lisse et convenu, à mon goût.
 
Leaving the Atocha Station (Au départ d’Atocha), Ben Lerner, 2011 : ça m’a bien accroché, je l’ai lu avec plaisir. En surface, ça paraît un énième machin contemporain nombriliste, où un jeune type raconte son voyage d’études en Espagne. Pour vous situer il y a un côté auto-dérision + mes femmes + mes névroses qui fait un peu Woody Allen. Donc déjà, c’est léger, le type ne se prend pas au sérieux. Et surtout, il élargit son sujet et il parle de son boulot d’écrivain et de ses erreurs de débutant, la tentation de faire des phrases laconiques et mystérieuses en espérant que le lecteur y projettera tellement de trucs que ça paraîtra profond, etc...Il m’est sympathique, je lirais bien son 2e roman pour suivre ses aventures.
 
Sinon j’ai lu quelques bouquins de divertissement, Le puits des mémoires de Gabriel Katz, Le Paris des merveilles de Pierre Pevel et The Uncommon Reader d’Alan Bennett. J’ai la flemme de faire des cr mais je reste disponible pour répondre aux questions  

Merci ! Tu lis à nouveau !  

Fais voir, les CR des trois autres ?  

Je relis Anna Karénine en ce moment... Ma troisième lecture du roman.    

"La Planète des chats " de Mr Werber. comme à son habitude Mr Werber nous présente un récit fantastique avec des animaux bien frenchie: Les Chats. Une line drive bien ordonnée et une proximité avec le lecteur qui nous font chérir ces écrits. Les apprécier, c'est autre chose. Comme je l'ai écrit dernièrement à J.P. Andrevon: "Mr Werber nous sert une belle recette de cuisine, très bien détaillé et vraiment tendance. S'ajoute un bon dosage de vinaigre par dessus histoire "d'émoustiller" le tout  au moment clef, pas du récit, mais au moment clef pour le lecteur. C'est bien un professionnel de l'écriture". Je n'ai pas encore fini l'ouvrage, mais l'apparition

Faudrait me payer cher pour que je lise du Tolstoï en ce moment.
 
Les trois autres bouquins, c’est pas pour les lézards roses. Les deux premiers c’est de la Fantasy, le 3e La Reine des lectrices de Bennett, c’est agréable à lire mais c’est décevant, ça traite son sujet - la lecture et son impact sur le lecteur - de façon très superficielle.
 
Je ne me suis pas complètement arrêtée de lire mais comme j’ai des lectures décousues - je peux passer 2 semaines sans toucher au bouquin - j’ai choisi des trucs faciles à lire. J’en ai un peu marre ceci dit, je vais retourner vers les Grrrrrands Ecrrrrivains, j’ai attaqué du Roger Vailland là, ça a l’air top, ça fait penser à du Mauriac.
 

Roger Vaillant, j'avais lu (en 3ème ou en 2nde) 325 000 francs, et j'en ai encore le souvenir, comme quoi, c'était sûrement un bon bouquin (:o).
Sans rire, je me souviens très bien de la sensation de voir l'espoir et la peur de l'espoir en même temps.

Je lis Un jeune homme seul, pourquoi celui-là, je ne sais plus, il devait être déstocké chez Gibert  
En fait je dirais Mauriac x Zola pour le moment, ça fait un mélange assez cool.

Fini Flashback de Dan Simmons.J'ai beaucoup lu de Simmons, et c'est la première fois que je suis autant perplexe. Le livre, à travers son narrateur et les personnages, est une critique très peu subtile des décisions prises pendant la présidence d'Obama.
Évidemment le tout est enrobé d'une histoire entre science fiction et thriller (plutôt bonne d'ailleurs) mais alors le fait que TRES régulièrement Simmons rajoute une couche sur ses opinions politiques et bien évidemment religieuses est limite propagande. Bref ça m'a un peu refroidi même si je suis à 100 lieues de me passionner pour ce qui se passe aux USA...

J'ai Abominable en stock, je pense que ce sera moins biaisé

C'est pas un gros connard Dan Simmons ?

Terminé Cartographie des nuages de David Mitchell. Ce fut une expérience ratée.
Je me suis trompé plusieurs fois en fait, du coup j'ai été déçu de ne pas trouver ce que je cherchais, et j'ai aussi été déçu de ce que j'ai lu.  
 
J'ai pris ce livre un peu par hasard, sans lire de résumé ou autre comme d'hab, parce que les critiques étaient bonnes et parce que je savais que les Wachowski en avait fait un film. Wachowski = Matrix + j'ai vu la couv du livre, je me suis dit super, ça va être de la science fiction. Raté, c'est pas de la SF (il y en a un peu quand même).  
 
J'ai lu quelque part que le déroulé n'était pas linéaire, qu'on alternait entre différentes histoires. C'est ma came, j'achète. Raté aussi : il y a effectivement plusieurs histoires mais elles ne sont pas imbriquées, elles sont quasiment indépendantes les unes des autres (plusieurs dizaines d'années les séparent).  
 
Et puis le titre est cool non ? Cartographie des nuages, je sais pas, ça m'inspirait. Finalement ça ne sera pas vraiment exploité dans le livre, on en entendra parler une fois ou deux. (Ou peut-être que si ? Je suis peut-être passé à côté, va savoir. )
 
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Au delà de mon expérience personnelle, le livre est un ensemble de six histoires montées en miroir, c'est-à-dire qu'on a le début de la 1, le début de la 2, [...] le début de la 5 puis la 6 qui fait un genre de pivot, puis la fin de la 5, la fin de la 4, la fin de la 3 etc. Une idée potentiellement intéressante, sauf qu'étant donné que le livre est très dense (700 pages, peu de chapitres, peu de dialogues) et que les histoires sont indépendantes, arrivé au milieu du livre j'ai tout oublié des histoires précédentes, et me replonger dans chacune des histoires pour enfin en lire les "fins" est très compliqué.  
 
Les différentes histoires sont reliées par un détail : tous les héros ont une tâche de naissance au même endroit. Spoiler alert : ça n'a aucun intérêt. (Du moins à ce que j'ai compris. ) En plus de ça les histoires consécutives s'appellent les unes les autres : dans la 2 le héros trouve un livre qui évoque la 1, par exemple. Ce genre d'astuce me plaît vraiment, malheureusement c'est assez peu exploité, c'est-à-dire que les liens existent mais qu'ils n'ont pas grand intérêt (l'exemple du lien entre la 1 et la 2 ci-dessus est intéressant : on s'en fiche, en fait, du contenu d'un livre qui sera vendu par le héros de la 2).  
 
Les histoires sont vraiment très différentes les unes des autres, ce qui aboutit à un livre assez riche. Une expédition dans le pacifique au 18e siècle, l'enquête d'une journaliste aux US à peu près contemporaine, la vie d'une "factaire" dans un futur pas trop proche en Corée, il y a vraiment beaucoup de choses dans ce bouquin. La 6e histoire est un peu pénible tout de même, je vais simplifier en disant que c'est un illettré qui parle du coup c'est assez compliqué à lire.  
 
Bon, il y avait vraiment plein de choses pour me plaire, mais finalement c'est une déception. J'ai du mal à savoir pourquoi, comme ça m'arrive parfois, parce que les histoires sont intéressantes, le style me convient, mais... ça n'a pas collé. Peut-être parce que je n'avais pas l'impression de lire un livre mais un simple recueil de nouvelles, et que chaque histoire est trop courte pour que je m'y intéresse vraiment. En tout cas la construction en miroir (ça a peut-être un vrai nom, je sais pas ) n'a vraiment rien fait pour me simplifier la vie.
 
Et puis j'ai un peu l'impression d'être passé à côté de quelque chose de plus grand. Et ça ça m'énerve, parce que ça me fait me sentir bête.

Dans Abominable les nazis sont vilains mais c'est à peu près tout

Regarder sur Netflix l'excellente adaptation de The Queen's Gambit (Le jeu de la dame) de Walter Tevis m'a rappelé à quel point j'ai aimé cet auteur aujourd'hui presque complètement oublié en France où tous ses livres sont épuisés depuis longtemps. Pour ceux qui tâtent de l'occase, quelques notes basées sur de très vieux souvenirs (with a little help from wikipedia   ) :
 
* In ze pocket, retitré plus tard L'arnaqueur (VO : The Hustler, 1959). Un roman noir sur un joueur de billard, poisseux, triste et beau. Devenu un classique de cinéphile en 1961 avec Paul Newman.
 
* La couleur de l'argent (The Color of Money, 1984). La suite de l'Arnaqueur, écrit 25 ans après le premier et paru l'année de la mort de Tevis. Il faudrait que je le relise avant de juger mais c'est le seul Tevis qui ne m'a pas marqué et le film n'a pas non plus marqué l'histoire du cinéma.
 
* L'homme tombé du ciel (The Man Who Fell to Earth, 1963). De la SF insérée dans le monde contemporain et "normal" (cf La nuit des temps pour donner une idée). Triste et beau, là encore, mais on peut accoler ça à tous ses livres, donc je vais pas trop me casser.   Film en 1976, surtout connu parce que c'est Bowie dans le rôle principal de l'extra-terrestre débarqué sur terre (façon de parler, il n'est pas venu en barque).
 
* L'Oiseau d'Amérique (Mockingbird, 1980). Une brillante dystopie citée à 2 ou 3 reprises sur le topic SF, en particulier par Gilou qui se fera un plaisir de surenchérir.  
 
* Loin du pays natal (Far From Home, 1981). Recueil de nouvelles de SF que je trouve assez proches en esprit de Bradbury, mais en un peu plus noir. Une poésie mélancolique, des personnages qu'on imaginerait peints par Hopper. C'est ce livre dont j'ai le souvenir émotionnel le plus vivace parmi ses textes de SF.
 
* Et donc Le Jeu de la dame (titre FR idiot pour The Queen's Gambit, 1983). Je l'avais relu il y a une dizaine d'années donc celui-là je l'avais encore bien en tête avant de tenter la série. L'histoire d'une orpheline, une gamine (du moins au début, parce qu'elle va grandir ) douée pour les échecs et je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler le bouquin. Comme tous les personnages principaux de Tevis, elle est mal dans sa peau et surtout décalée socialement. Et comme toujours chez Tevis, le roman est imprégné de mélancolie, d'occasions ratées et d'humanité. Je craignais que l'adaptation ne transforme le livre en un genre de Rocky des échecs et j'ai été carrément surpris par la fidélité au livre, tant dans le déroulement que dans l'esprit. Une remarquable adaptation et c'est rarissime.
 
Je ne m'attends pas trop à des rééditions, même si on ne peut jamais savoir. J'avais suggéré à Oliver Gallmeister de rééditer Le jeu de la dame il y a quelques années mais il ne m'avait pas attendu pour y penser et s'était heurté à un embrouillamini de droits qui l'avait fait renoncer au projet. Si la série a du succès, peut-être que l'éditeur français qui en détient les droits nous offrira enfin une réédition. Quant à l'Arnaqueur, il est incompréhensible qu'un tel classique du roman noir soit indisponible. Mais on le trouve sans doute plus facilement d'occase que Le jeu de la dame.
 
Sur la zone, où le plus bas prix pour la version d'occase en 10/18 du Jeu de la dame est de 49,20 € (y'en a qui se touchent), on peut lire une seule critique assortie de la note d'1/5 :
 

 
Quand je disais qu'il était idiot, ce titre français

Fini le fameux Docteur Jivago de Boris Pasternak.
 
Pas mal de passages un peu trop grandiloquents à mon goût, mais bon, sans atteindre les sommets Tolstoiens (il s’en faut quand même de beaucoup) ça reste un beau roman “chorale”, où l’on suit la vie des différents protagonistes, jetés comme des marionnettes dans un monde troublé (la Russie du début du 20e siècle en gros), où la beauté, la tristesse et parfois l’horreur se côtoient.
 
J’ai bien aimé et je recommande à tous les amateurs de littérature russe.

Ah ben je suis tombée totalement par hasard sur the Queen's gambit sur Netflisque et effectivement, c'est excellent ! Merci pour les infos sur l'auteur, je vais creuser ça

Maintenant que Bora est retraité, on va se construire des PAL hautes comme des gratte-ciel

C'est bien, mais un poil grisâtre, ses bouquins (grisâtre pour ne pas dire sombre, car c'est un peu moins que sombre, mais tout de même un peu cafardeux). Bon, j'ai pas tout lu (si si ) faudrait que je tente le dernier de la liste.
A+,

Au passage, excellente classification psyentifique du pré-ténébreux par Maître Gilou    

Alain Rey a mouru.  

Comme j'avais apprécié La Zone du Dehors de Damasio, et ce malgré les longueurs - 650 pages alors qu'il aurait très bien pu en faire 450... -, son début déroutant -  le fait de distinguer quel personnage parle les 50 premières pages    -, les 5 points et virgules toutes les lignes... je me suis lancé sur La Horde du Contrevent malgré quelques réserves et pour l'instant, aux 3/4 du roman, c'est un chef-d’œuvre  
 
Merci à toi Alain  

Oui, c'ets super La Horde du Contrevent.
Par contre, son dernier (Les furtifs), ben, je suis beaucoup moins fan Les défauts d'hier qui passaient bien, ne passent plus du tout (bavard, redondant, trop long...)
Enfin, ce n'est que mon avis

Je suis un peu trop dans mon monde en ce moment... Je ne fais que du télétravail, des jeux vidéos et de la lecture. J'étais au courant du confinement tout de même mais je n'ai pas trop pris le pouls de la société ces derniers temps.
Je sors ce soir pour passer à la librairie, je voulais discuter avec mon libraire, prendre un ou deux livres sans idées en tête. J'ai un peu halluciné (pas fier, je me suis senti coupé du monde), même à Noël je n'avais jamais vu cela, une foule littéralement alors que c'est une librairie un d'habitués et d'initiés . Des gens avec des listes qui n'ont pas été déçus du voyage vu que mon libraire ne vend quasiment aucun livre médiatique. La folie.
J'ai pris un livre pour ma compagne et en panique j'ai pris "L'homme sans qualités", pas le temps de réfléchir. Je n'avais pas envie de rester longtemps. Ce sera enfin l'occasion de le lire comme "Anna Karénine que j'ai lu lors du premier confinement.
 
Du coup cela me fait penser, bonne retraite Bora. J'espère que l'on se recroisera à un concert en des jours plus heureux. T'as évité le rush de ce soir, chanceux  

C'était pas juste un rush du soir, c'était une folie de l'ouverture à la fermeture. Je viens d'avoir une ex-collègue au téléphone : elles ont fait le plus gros CA sur une journée des 15 ans d'existence de la librairie. Elles non plus n'avaient jamais vu ça. A 15h, elles avaient déjà dépassé un samedi soir d'avant Noël. Elles n'ont même pas pu fermer entre 14h et 15h comme d'habitude et du coup n'ont pas pu déjeuner.
 
Pendant ce temps, je lisais mon 11ème Robert B. Parker d'affilée , je jouais à ESO pour profiter du witches festival (XP doublée, ça se refuse pas), j'écoutais le tout nouveau Springsteen (délicieusement vintage) et je tchatchais une heure au téléphone avec mon plus vieux pote qui est en télétravail. Non vraiment, la retraite je recommande. Et j'espère bien aussi qu'on se recroisera à une occasion ou une autre quand on retrouvera notre complète liberté de mouvement (parce que pour le coup c'était mieux avant ).

 
Malheureusement si. Alors on pourrait séparer l'homme de l'artiste et tout ça, mais ses positions politiques transparaissent trop clairement dans certains de ses romans. C'en est même caricatural tellement il se montre réac et pro sioniste dans Flashback. C'est le dernier que j'ai lu de lui du coup, je me suis arrêté là. Dommage, il y avait des idées intéressantes dans ce bouquin...

James Ellroy itou et ça ne l'empêche pas d'avoir écrit des super polars. Tout comme Orson Scott Card.

Bon en même temps, les deux derniers Ellroy je les ai trouvés illisibles.

 
Je me rappelle avoir beaucoup aimé le bouquin quand j'étais ado (offert à Noël par ma maman sur conseil de notre libraire   ).
Je jetterai un coup d'oeil  

Excellent

Le craquage

Je cherche le nom d'un livre, c'est un homme et une femme, ils vivent dans une maison qui se déplace toute seule d'un endroit à l'autre.

le guide de la grande motte en caravane ?  

Sans les bouchons.

Mais du coup, Michele Mari, c'est l'homme ou la femme ?

je l'ignore, c'est un livre plein de coquilles.

Ce n'est pas des coquilles mais un éléphant dans une allée dans le miens

Ça parle d'escargots ?

Ce blinkage

Je sais bien que d'une manière inexorable, il faudra bien un jour que je m'autobannisse, mais bon, je vous aime tellement.

je trouve ça vraiment drôle
par contre, Twitter quel formidable moyen d'expression   les messages de 280 caractères