Reprise du message précédent :
 
 
C'etait donc ca    
Je suis pas monomaniaque, donc je dois faire des "arbitrages". Mais j'essaie de me reserver du temps pour lire un peu tous les jours.

J'en suis au deuxième tome de Fortune de France après que j'ai lu le premier il y a quelque temps.
Ça me ragaillardit. Lecture bénéfique à faire au collège.
Discrètement insinuée à la rigueur et non imposée. Quelques tomes sur une rangée de bibliothèque dans un coin obscur dont des générations d'écoliers se passeraient le secret en murmurant d'oreille à oreille.

 
En effet pour le changement du type de couverture, ça casse tout l’effet avec les deux derniers
 

 

Qu'est ce que c'est que ce classement ?

Un non classement

Ça parlait Rougeon Macquart il y a peu, ça me tente de m’y plonger. Une édition à privilégier ?  
Soit en broché, soit en ancienne édition avec couverture en cuir. Je sais que « jean de Bonnot » n’est pas apprécié ici, une alternative ? Les anciennes édition de Bonnot sont aussi mauvaises que les actuelles ?
 

C'est quoi l'histoire avec les éditions de Zola ?

Je suis en train de relire Au Bonheur des Dames en vieux livre de poche défoncé @1968 pour ma part.

(Le mien est plus cabossé que ça.)

Aucune peut-être !
 
On m’avait déconseillé ici les éditions Jean de Bonnot pour la recherche de Proust car c’était une version qui se contentait de copier coller la version libre de droits. Et qu’il y avait eu des corrections non prises en compte... du coup je repose la question pour savoir s’il en est de même pour les RM... au delà du plaisir de lecture que j’aurais certainement avec cette saga, l’idée est aussi d’avoir une belle édition dans la bibliothèque...

Je l'ai en 5 volumes de la Pléiade

La version Quarto Guillamard: toute La Recherche en un seul volume.    
 
Niveau comfort de lecture, aucune idée, il est toujours sous cellophane chez moi. En revanche, c'est un excellent serre-livres.  

Moi j'ai les folio classique, rien à y redire.

Il pèse genre 1 kg 600, je l'ai lu dans le métro, j'en ai eu des crampes ajoutant la souffrance physique à la souffrance morale

Et je pense que c'est un peu limite point de vue solidité, il n'est pas assez bien fait pour supporter son propre poids et le fait qu'on le manipulera beaucoup puisqu'on mettra longtemps à le lire. Il est dans un sale état après une lecture, rien à voir avec des Bouquins Robert Laffont par exemple, qui sont vraiment bien fichus pour ça : même s'ils sont moins beaux, le papier plus gris et la couverture moche, ils sont quasi indestructibles.

Pléiade. Les 5 tomes neufs : 325 €, facilement trouvables d'occase à -30/40 %, auquel cas ça t'amène à 10/11 € chacun des 20 titres. Et à partir de 20/30 Pléiades dans ta bibliothèque, tu peux te la péter CSP++.

Mais c'est laid

Mon père avait une bibliothèque pleine de Pléiade, c'était d'ailleurs un sujet d'engueulade récurrent entre mes parents  Je les trouve agréables à lire, y a pas photo (edit : et extrêmement solides aussi), mais qu'est-ce que les couvertures et les tranches colorées sont moches.

J'zime bien les nouveaux éditeurs qui soignent le graphisme. J'ai récupéré l'appel de la forêt chez finitude et Walden chez le mot et le reste et c'est beau.
Les éditions de Hilsenrath sont magnifiques aussi.
Mais mes pref c'est NRF et Grasset dans le classique.

Important de potasser son Bon usage avant d'aborder ces dames.

Ne blasphème pas !  

Moi j'ai à peu près lu tout Maupassant comme ça, maintenant je ne pourrais pas, c'est trop petit

 
Terminé hier soir, je valide également, même si le style parlé-des-cités est un peu fatigant à la longue. Une histoire forte, un livre que je vais offrir très vite à un ou deux proches.

 
moui bof.... J'ai lu la moitié et j'ai décroché, à cause justement du parlé-des-cités de Hugo qui lisait sans cesse des livres.... je n'ai pas trouvé cela crédible....    
 
J'ai lu les dernières pages pour au moins connaitre la fin  

Je comprends.

 
 
Instant nostalgique d'une époque disparue.

C'est probablement une photo récente passée en noir et blanc, regarde les deux personnes à gauche on voit bien qu'elles sont sur leur smartphone.

 
Oui enfin le gars pas sérieux qui a pas fait son devoir et qui balade son cahier de latin et son Gaffiot, d'une part, je ne pense pas qu'il ait complètement disparu, d'autre part, je ne sais pas si c'est une pratique à encourager

Grillé par Biez, c'est à peu près ce que j'allais dire.

Cela fait maintenant 23 ans que je lis La Comédie humaine, de façon plus soutenu ces derniers temps. Jamais déçu.
J'étais tout excité cette semaine en décidant enfin de me lancer dans "Splendeurs et misères des courtisanes", considéré comme la pièce centrale de La Comédie humaine afin de retrouver tous les personnages que je côtoie depuis de nombreuses années.
Je viens de finir la deuxième partie, et pour le moment c'est le plus mauvais Balzac à mes yeux.
Pourtant cela commencait bien, on retrouve le crétin de Rubempré (toujours aussi crétin), Rastignac, Vautrin, le ridicule Nucingen, les filles Goriot, les mystérieux Peyrad et Contenson, Maître Derville et même Gaudissard dans une rapide appartition. Bref tout le monde est là, sauf Balzac. Jamais je n'ai ressenti autant l'aspect feuilleton. Des rebondissements multiples improbables, des personnages qui meurent en deux lignes, des imbroglios loufoques (de la mauvaise comédie Shakespearienne, où on change de costume et magie on ne me reconnaît plus), bref du divertissement pur.  Faut de l'action, tout le temps. Sans caricaturer, la deuxième partie est proche du scénario des sitcoms du soir après le 20H.
La conséquence de ce balzac-page-turner est que nous perdons grandement en profondeur et le "Balzac qui tape" n'apparaît plus que par bribes pour le moment. " La cousine Bette" arrivait à concilier le page-turner et la profondeur, pas ici. Par contre je ne crois pas avoir lu de livres antérieurs parlant aussi cruement de viols et prostitutions d'enfants dans les milieux autorisés, c'est à souligner. Bien entendu, tout changera peut-être à la lecture des deux dernières parties.

Faudrait que je le relise tiens.
Mais je suis plus friand des romans courts chez tonton Balzac.
L'interdiction, Le contrat, Modeste Mignon, Le curé de Tours, Gaudissart, Un début dans la vie,...

Edit : bon Modeste Mignon n'est pas si court que cela...

Fini.
Meilmeur que le premier je trouve.
Mais c'est sensiblement les mêmes doses : 1/2 de grivoiseries, oeillades et mignoneries données et reçues par toutes les femmes du livre qui sont toutes ou peu s'en faut des plus désirables ; 1/4 de vaillance ; 1/8 de contexte historique; 1/8 de réflexions philosophico-humanistes.

Edit :
"... plus niais qu'un poussin béjaune portant encore sa coquille au cul."  
Moins de ribaudes pour l'instant dans ce troisième tome mais une gamine de treize ans est déjà mise à bonne contribution.  

Perso, je préfère les romans qui se passent à Paris (Illusions perdues bien sûr, mais aussi Cesar Birotteau, la Cousine Bette, le Cousin Pons).

2eme coup de coeur de l'année sur un grand classique dont je ne connaissais pas l'histoire en détail : la planète des singes.
 
Il est court, je l'ai pas lâché ces 3 dernière jours et j'ai beaucoup aimé la fin

Salut tous,
Vous m'avez bien donné envie de lire l'intégrale des Rougon Macquart de Zola. La version format kindle, gratuite, est de bonne facture ou bien mieux vaut - il se tourner vers une autre édition ?
 
Sinon en ce moment je suis en train de lire L'élégance du hérisson de Muriel Barbery et je lui trouve une écriture très prétentieuse pour au final pas grand chose : des personnages très caricaturaux et vite lassants, de la philosophie et psychologie de comptoir... Bref je ne m'y retrouve pas. Bizarrement ça se laisse quand même plutôt bien lire.

Philip K dick revisité(uchronie)
https://www.franceculture.fr/emissi [...] 1582879158

Oui c’est très bien, La Planète des singes.

Terminé Guerre & guerre de Lazlo Krasznahorkai.
Style un peu déroutant au début parce qu'on est plongés directement dès le début dans ce style (volontairement) un peu décousu puis j'ai vraiment accroché. Faudra que je relise l'histoire du fameux manuscrit parce que j'étais un peu perdu avec les noms propres à certains moments. mais c'est vraiment un régal à lire, j'ai vraiment aimé et j'ai bien envie d'en lire d'autres de lui.
A la fin il laisse une phrase mystérieuse "en complément de ta lecture de Guerre & guerre, je t'invite à lire la Vénus d'Isaïe, tu sais pourquoi" sacrée technique pour vendre ses bouquins
 
J'ai lu l'édition Babel, leur papier est vraiment très agréable au toucher.

 
Le problème des Rougon c’est que ça ne dépend pas uniquement de l’édition car hormis pour les Folio, chaque volume est préfacé et annoté indépendamment par une personne différente.  
 
Je conseille d’éviter les folio, c’est très peu complet en annotation et bof bof pour les préfaces, même s’il y a la mention Henri Mitterrand. Pour lire ce dernier à propos de Zola, il vaut mieux choisir la pléiade.  
Selon moi, l’édition livre de poche est préférable et éclaire très bien le texte.  
J’ai lu quelques GF également, mais malheureusement le livre et les caractères sont souvent laids, bien que l’édition soit intéressante niveau contenu.
 
 
D’ailleurs, dans un cadre plus général, je déconseille toujours les Folio   les éditions sont datées, sont inutilement scientifiques, ne s’adressent jamais à quelqu’un qui n’a pas lu le livre. Souvent une déception. La dernière : l’eneide avec une préface de 50 pages, rédigée par un philologue qui s’adresserait à ses élèves de lettres classiques, de pure érudition gorgée de citations latines non traduites et expliquées telles quelles. De même pour les 100 pages de notes.

Sinon si on s'en ballec des préfaces, analyses, notes de fin de bas de pages, c'est bien

Tillow, correctrice aux éditions Ballec

qui lit les notes de bas de page   ?
Surtout avec les éditions Livre de Poche, c'est parfois une gageure que de les ignorer.

Exemple avec le dernier Zola que j'ai lu "la conquête de Plassans  

les préfaces, quand elles sont courtes je les lis, sinon je les survole. L'important, pour moi lecteur amateur, c'est ma propre analyse

Sinon j'ai commencé game of thrones, comme j'ai vu toute la série, c'est rigolo de lire l'oeuvre littéraire qu'il y a derrière.  
 
Et en faites je suis sacrément surpris par le style de george r. r. martin, il y a un vocabulaire  bien recherché de bon niveau, le style est plaisant avec des chapitres courts au nom de chaque personnage.
 
Je suis assez surpris par l'adaptation télé maintenant, j'ai encore la mémoire vive de la série et il y a des passages où la liberté d'adaptation me parait désormais étrange, certaines scènes qui tiennent en trois lignes dans le livre sont complètement à l'opposé de comment je les imagine en lisant. C'est un peu étrange, je lis le passage dans le livre, j'imagine la scène et je repense à d'adaptation télé, ça fait un décalage

Je trouve que Martin est un type compliqué, certaines pages sont sublimes et d'autres s'enfilent comme s'il les avait écrites en faisant popo. Ce que je trouve en revanche épatant dans la série, c'est au contraire sa grande linéarité (sauf la toute fin, sujette à débat). Bien entendu, l'un ne peut être l'autre, mais la puissance des images et quelque soit l'adaptation fait que ce que tu évoques est quasiment inévitable.