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wake
Le lendemain de l'attaque de Pearl Harbor, 16 bombardiers japonais attaquent l'île détruisant huit des douze F4F Wildcat présents sur l'aéroport mais laissèrent intacts les installations défensives. Au matin du 11 décembre, la garnison aidés des quatre Wildcats repoussent le premier débarquement japonais de la Force des mers du Sud composée de:
* 3 croiseurs de combat (Yubari, Tenryu, Tatsuta) et
* 8 destroyers : Yayoi, Mutski, Kisaragi, Hayate, Oite, Asanagi;
* 2 patrouilleurs (Patrol Boat No. 32 et Patrol Boat No. 33);
* 2 transporteurs de troupe contenant 450 marins japonais.
L'artillerie terrestre fit feu sur l'invasion coulant le Hayate qui fut le premier bateau japonais coulé de la Seconde Guerre mondiale et endommagea de nombreux navires. Les Widcats quant à eux coulèrent le Kisaragi. La première bataille de Wake fut la seule fois où un débarquement est dérouté par une défense terrestre.
Le siège continua et l'aviation japonaise continua de bombarder l'île. La marine japonaise détacha deux porte-avions de Pearl Harbour (Soryu et Hiryu). Le 23 décembre, les japonais lancent la deuxième attaque avec les navires présents lors de la première attaque avec 1 500 hommes supplémentaires. Les deux patrouilleurs accostent à 2h35 puis, après toute une nuit et toute la matinée de combats, les américains se rendent finalement. Les américains enregistrent une perte de 119 hommes alors que les japonais perdent 900 hommes, deux destroyers et 20 avions. Tous les américains sont capturés. Le capitaine Henry T. Elrod, un des pilotes du VMF-211 fut décoré de la médaille d'honneur à titre posthume pour avoir abattu deux chasseurs A6M Zero. Une décoration militaire spéciale, la Wake Island Device fut crée en l'honneur des défenseurs de l'île de Wake.
Le 24 février 1942, l'USS Enterprise attaque les troupes japonaises de l'île de Wake. Les États-Unis bombardèrent l'île jusqu'à la reddition des Japonais. Le 5 octobre 1943, les avions du USS Yorktown mènent un raid extrêmement efficace et deux jours après, ayant peur d'une invasion imminente, le vice-amiral Shigematsu Sakaibara ordonna l'exécution de 98 américains capturés effectuant du travail forcé sur l'atoll. Une inscription encore visible dans une grotte est un témoignage d'un de ces Américains qui réussit à s'échapper mais fut finalement repris. Le 4 septembre 1945, les Japonais donnent leur reddition.
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Okinawa
Avant la bataille [modifier]
Le navire d'évacuation de femmes et enfants Tsushima-maru fut coulé par le sous-marin USS Bowfin (SS-287) avec 1 484 personnes à bord. Peu de temps avant la bataille, le cuirassé Yamato qui devait servir de batterie échouée sur la plage fut coulé.
Une autre explication de l'engagement du dernier fleuron de la marine impériale est que le cuirassé fut envoyé sans escadre de support vers Okinawa de manière à mobiliser les unités aériennes américaines, alors que le jour de son naufrage plus de 300 kamikazes partaient des pistes aériennes de Kyushu pour se ruer sur la task force de l'US Navy. Le sacrifice du plus important navire du Mikado permettait donc celui du vent divin (lire opération Ten-Go, 7 avril 1945).
La préparation japonaise [modifier]
Ushijima, le général des forces japonaises, fit installer des défenses lourdes dans la partie méridionale de l'île. Au pied des collines, il y avait des champs de mines et des fossés où les tireurs isolés ont pu se cacher. Plus haut dans les collines, il y avait des mitrailleuses, des mortiers, des obusiers, et toute sorte d'artillerie. Ushijima savait que les Américains ne pourraient pas être arrêtés, mais il a voulu leur faire payer chaque pouce de terrain conquis.
Importance stratégique [modifier]
Les aérodromes offraient au retour de l'île principale une sécurité aux bombardiers lourds endommagés. L'ile se situe très pres des plus grandes iles qui composent le Japon et peut servir de base a un eventuel debarquement americain au Japon.
Forces en présence [modifier]
La Task Force 58 de l'US Navy (Spruance et Mitscher), avec ses 18 porte-avions et ses 10 navires de ligne, et une force amphibie (Turner) alignent 1 300 bâtiments.
La XXXIIe armée japonaise, 120 000 hommes, commandée par le général Ushijima, est retranchée aux deux extrémités montagneuses de l'île.
Bataille [modifier]
Le premier avril 50 000 soldats américains passant par les plages d'accès facile installent au centre une tête de pont de 14 km de largeur et de 4 km de profondeur.
Avant que les B-29 puissent détruire les terrains d'envol de l'aviation japonaise, la flotte subit 900 kamikazes : 15 navires sont coulés, 200 unités, dont 4 porte-avions, sont endommagées. À la fin du mois les trois amiraux doivent être relevés, leurs nerfs sont trop à vif.
Jusqu'au 20 avril le bombardement massif suivi d'un nettoyage à la grenade et au lance-flammes de défenseurs fanatisés et dans des blockhaus s'exerce sur la partie nord. Les combats dureront jusqu'au 24 juin pour la partie sud. Les trous doivent etre nettoyes un a un, a la grenades, les americains sont souvent victimes de pieges. L'avancée est très lente et très coûteuse, les japonais cherchent a tuer le maximim d'ennemis et se battent jusqu'a la mort. Le 29 mai, le general del valle ordonne la prise du bastion shuri, situé dans un chateau medieval. Bien que la resistance japonaise soit fanatique, leur moral est atteint après la prise du chateau.
La grande majorité de la population civile de l'île fanatisée se suicidera pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi
la ligne naha-shuri-yonabaru [modifier]
Les combats les plus âpres se situent le long de la ligne de défense japonaise au sud. Ralentis par les japonais, les marines se heurtent a de lourdes contre-attaques, les plus souvent aneantis par la puissance de feu americaine. Un autre debarquement a lieu au nord et implique la 6e division de marines. Ils se heurtent a une resistance acharné des japonais mais ceux-ci sont aneantis en 10 jours, ce qui permet l'attaque de la crete de kunishi qui tombe. Les positions japonaises faiblissent.
La prise du Pain de sucre [modifier]
L'épisode de la prise du "Pain de sucre", une colline fortifiée par les Japonais et alimentée par un réseau de souterrains, est l'un des plus illustratifs de l'âpreté des combats lors de cette bataille. Finalement la crete est prise par la 1ere division de marines mais le general buckner est tué lors d'une inspection par un eclat d'obus.
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Guadalcanal
La bataille de Guadalcanal fut une bataille importante de la Seconde Guerre mondiale dans le théâtre d'opérations de l'océan Pacifique. L'assaut sur l'île occupée par les Japonais à Guadalcanal par les marines alliées débarquant seize mille hommes à partir du 7 août 1942 était la première phase de l'offensive. Des attaques amphibies simultanées eurent lieu sur les îles de Florida, Tulagi, Gavutu et Tanambogo.
La marine impériale japonaise voulait transformer les Salomons en une base stratégique majeure : en 1942 un programme d'occupation de l'île commença, avec la construction d'aérodromes pour les bombardiers de patrouille. Guadalcanal était la principale base au milieu de la chaîne dans la zone de transfert de Rabaul. Si cela avait réussi les lignes de communication des Alliés se seraient considérablement allongées par de long détours au sud.
Les Alliés, connaissant les plans japonais, décidèrent que Guadalcanal servirait au contraire de base d'opérations contre Rabaul et ils formèrent une flotte pour la conquérir.
Opération Watchtower [modifier]
Débarquement [modifier]
Le 7 août 1942 la première division de Marines états-uniens débarqua à l'est de la rivière Tenaru. L'opération était une véritable surprise pour les japonais qui n'étaient arrivés eux-mêmes sur l'île que début juillet afin d'y installer un aéroport sur la pointe de Lunga, un des premiers objectifs des Marines. Comme il n'y avait quasiment que du personnel du génie et de soutien, il fut facile d'occuper l'aérodrome et la base, où les japonais abandonnèrent quantité de matériel qui vint à point lorsque les Marines durent terminer l'installation de l'aérodrome sans leur matériel de génie qui n'avait pas été débarqué. L'aérodrome, rebaptisé Henderson, fut un point central des combats.
Les premiers jours [modifier]
Dans un premier temps, le travail des Marines de Vandergrift ne fut pas facile. En effet, non seulement l'opération dans son ensemble avait été montée rapidement, et seul l'équipement minimum avait été emporté, mais de plus l'amiral Turner prit la décision de retirer les transports et les cargos le 9 août au matin, alors que la moitié du ravitaillement était encore dans les cales. Après la bataille de Savo, les Marines se retrouvèrent seuls. Ils se bornèrent donc à sécuriser comme ils le pouvaient le périmètre immédiat de Henderson et à lancer quelques patrouilles.
Malgré les bombardements journaliers par des navires japonais qui pouvaient se déplacer sans opposition près de l'île et par des bombardiers venant de Rabaul, les Marines réussirent à rendre Henderson opérationnel. Le 20 août, 19 chasseurs et 12 bombardiers légers atterrissaient à Henderson qui devenait une base opérationnelle. Comme le code allié pour l'île était Cactus, rapidement ce fut le nom donné aux forces aériennes qui y opéraient. A la fin du mois d'août, l'aérodrome de Henderson abritait un peu plus de 60 avions.
La bataille de Tenaru [modifier]
Entre-temps, un bataillon japonais d'environ 900 hommes (les Américains disposaient de cinq bataillons) avait débarqué à l'est de la position des Marines le 18 août. Le 20 août, Ichiki attaqua les Marines à travers les bancs de sable de la rivière Tenaru. Le bataillon d'Ichiki se fit tailler en pièces, notamment grâce au nouveau support aérien dont disposaient les Marines. Les attaquants furent presque tous tués et leur commandant se suicida (les restes de ce bataillon furent responsables d'une atrocité, à savoir la torture et le meurtre de deux prêtres et de deux s%u0153urs, tous européens, qui avaient refusé de quiter l'île lors de son évacuation plus tôt dans l'année).
Opération Ka [modifier]
La première tentative sérieuse d'amener des renforts japonais sur l'île fut l'opération Ka-Go, planifiée par l'amiral Yamamoto et exécutée par le lieutenant général Hyakutake Haruyoshi. Entre-temps cependant, la Task Force 61 de Fletcher était revenue dans les Salomons et les Japonais n'avaient plus la maîtrise absolue des environs de l'île. L'opération résulta donc dans la bataille des Salomon orientales les 24 et 25 août et les renforts japonais ne purent être débarqués comme prévu.
À partir de cette date, les Japonais se montrèrent plus prudents, d'autant plus que les avions de Henderson se montraient efficaces. Dès lors, des débarquements de renforts se firent de nuit : le 29 août, 900 hommes (ceux qui n'avaient pu être débarqués lors de la bataille des Salomon orientales), quelques centaines le lendemain et 1 200 le 31 août. Le général Kiyotake Kawaguchi, commandant de la 35e Brigade d'Infanterie, débarqua au cours de cette période et dirigea les opérations. La plupart de ces débarquements avaient lieu à l'est de la position des Marines, et les forces japonaises commencèrent un mouvement tournant vers le sud de cette position.
La bataille de la côte Edson [modifier]
Le 11 septembre, 6 000 soldats japonais montèrent un assaut nocturne depuis le sud avec le but de reprendre l'aérodrome. La bataille qui suivit se concentra sur la côte "Edson", ou Edson Ridge, aussi appelé Bloody Ridge, une colline à un peu plus d'un kilomètre au sud de l'aérodrome d'Henderson, qui tient son nom du colonel Merritt A. Edson, l'officier qui la défendit avec ses Marines. La bataille dura trois jours au cours desquels plusieurs assauts japonais, parfois appuyés par des raids d'avions venant de Rabaul, furent repoussés avec de lourdes pertes, estimées à 1 500 hommes tandis que les pertes américaines se limitaient à une trentaine de tués et une centaine de blessés.
Premières offensives hors du périmètre [modifier]
Le 18 septembre, 4 262 Marines du 7e Régiment de Marines débarquèrent sur l'île. Grâce à ce renfort, Vandegrift pouvait enfin envisager une stratégie autre que purement défensive. Le 23 septembre les Marines commencèrent une poussée pour établir des positions défensives le long de la rivière Mantanikau, à l'ouest de la position américaine. Une attaque au sol fut combinée avec un petit assaut amphibie sur le flanc. Pourtant, Vandegrift se rendit rapidement compte que les forces japonaises étaient plus importantes et mieux installées qu'il ne le pensait et l'opération fut repoussée par les Japonais. Une nouvelle attaque fut menée le 7 octobre. Mieux préparée grâce à de meilleurs renseignements, cette attaque, qui coûta la vie à environ 700 soldats japonais, aboutit à un élargissement du périmètre américain vers l'ouest. Grâce à des documents trouvés sur un officier japonais, les Américains découvrirent que la concentration japonaise correspondait à une préparation d'offensive qui aurait du avoir lieu le lendemain.
Renforts et intensification des combats [modifier]
Le 11 octobre, la marine américaine fut enfin capable de remettre en cause la supériorité japonaise dans les eaux des Salomon. Lors de la bataille du Cap Espérance, le contre amiral Scott empêcha le débarquement de nouvelles forces sur l'île. Une accalmie dans les combats intervint alors comme les Japonais se préparaient pour une nouvelle attaque. Le 13 octobre, le 164e Régiment d'infanterie débarqua sur Guadalcanal. Le même jour et le lendemain, la marine japonaise bombarda l'aérodrome pour en empêcher l'utilisation. Il subit de forts dommages mais fut remis en service. Le 21 octobre commença une nouvelle séries d'offensives des Japonais, qui étaient maintenant 22 000 sur l'île.
L'amiral Yamamoto avait exigé du général Hyakutake, qui dirigeait les forces de Guadalcanal depuis Rabaul, que l'armée se décide enfin à reprendre l'aérodrome de Henderson, afin qu'il puisse enfin écraser la flotte américaine qui le narguait. Après une préparation d'artillerie et quelques accrochages, le général Maruyama, qui commandait les troupes sur place, lança une première importante attaque à l'ouest du périmètre qui fut repoussée par les Marines le 23 octobre. À partir du 24 octobre, les Japonais attaquèrent en force le sud de la position américaine. Le 164e régiment d'infanterie états-unien et le premier bataillon du 7e Marine défendirent la position et après une bataille intense l'attaque fut finalement brisée le 26 octobre, avec des pertes terribles pour les Japonais (3 000 tués pour 500 Américains tués), tandis que la flotte japonaise, qui voulait amener de nouveaux renforts, était repoussée lors de la bataille des îles Santa Cruz.
Le début de la fin [modifier]
En novembre les Japonais voulurent engager la 38e division d'infanterie, 10 000 hommes qui devaient être débarqués sur l'île. Cependant, au cours de la bataille navale de Guadalcanal, les transports qui amenaient ces renforts furent sévèrement endommagés et la division fut réduite à l'effectif d'un régiment (2 000 hommes) débarqués quasiment sans matériel.
Les Japonais commencèrent alors à envisager d'abandonner Guadalcanal. Au cours de novembre, leur difficultés pour ravitailler les combattants sur l'île allèrent en s'aggravant.
Pendant le mois de novembre des actions furent menées par les forces alliées pour élargir le périmètre hors du rayon d'action de l'artillerie. Finalement la zone de la rivière Mantanikau fut nettoyée après une forte résistance japonaise.
La fin [modifier]
En décembre la première division de Marines fut relevée par le XIVe Corps états-unien. Les forces militaires japonaises sur l'île diminuaient alors que les Alliés ne cessaient d'amener des hommes et du matériel.
Début décembre, il y avait 60 000 soldats américains sur l'île, tandis que les 8 000 Japonais restants avaient été repoussé vers le nord de l'île, vers le Cap Espérance. Outre les sanglantes batailles, la malnutrition et la malaria avaient coûté la vie à 9 000 soldats japonais.
L'offensive reprit le 10 janvier 1943 et le 8 février elle forçait les Japonais restants à être évacué à partir de cap Espérance. Le lendemain les autorités alliées déclaraient l'aérodrome hors de danger après six mois de combats.
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ptain, 6 mois de comba a guadalcanal ! Message édité par Dæmon le 20-02-2007 à 19:41:43 ---------------
|.:::.._On se retrouvera_..:::.|
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