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Des antinucléaires européens lancent une bataille juridique pour la fermeture de Fessenheim
Les antinucléaires suisses, allemands et français réunis au sein de l'Association trinationale de protection nucléaire (ATPN) ont lancé, lundi 10 septembre, une bataille juridique pour obtenir la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), construite en 1977 et la plus vieille de France. Réunis en assemblée générale à Bâle, ils ont mandaté leur avocate Corinne Lepage pour déposer des recours devant les autorités françaises et européennes.
L'ATPN met en avant les "risques sismiques et d'inondation" de ce site, construit sur une zone de faille sismique aux confins de l'Allemagne, de la Suisse et de la France. En effet, selon l'étude "Pegasos", réalisée par 21 experts internationaux indépendants pour le compte des exploitants nucléaires suisses, les scientifiques ont estimé qu'un tremblement de terre d'une magnitude entre 6,5 et 7 sur l'échelle de Richter pourrait survenir dans ce secteur, une fois tous les 2 000 à 2 500 ans, comme cela s'est produit en 1356 et sans doute, en 250 après J-C. Grâce aux progrès de la recherche, les sismologues ont révélé que le risque de secousses telluriques en Suisse est trois à quatre fois supérieur à long terme à ce qu'on pensait dans les années 1960, époque à laquelle a été construit la centrale tant décriée.
"PLUS DE RIGUEUR"
Les antinucléaires suisses, allemands et français s'inquiètent surtout de"la série d'incidents qui n'ont cessé d'émailler la vie de la centrale", a déclaré Corinne Lepage. Dans son bilan 2006 publié en juillet, l'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN) avait réclamé à Electricité de France "plus de rigueur" pour l'exploitation de la centrale, soulignant que la sûreté de l'installation n'était pas remise en cause.
L'ancienne ministre de l'environnement française demandera d'abord au ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, de prendre un décret de mise à l'arrêt du site et de procéder d'urgence à des mesures de mise aux normes. Elle va réclamer notamment que soient effectuées des évaluations des effluents chimiques et radioactifs, ce qui n'a jamais été fait, "dans la mesure où ils n'ont jamais été réglementés pour Fessenheim", contrairement aux autres centrales françaises, selon Mme Lepage. En cas d'échec, l'association prévoit d'introduire un pourvoi devant la plus haute juridiction administrative française, le Conseil d'Etat.
Parallèlement à ces démarches, elle entend "saisir la Commission européenne d'une plainte pour non-respect de la législation communautaire sur l'eau", dans l'espoir que Bruxelles engage une procédure d'infraction à l'encontre de la France, fait savoir Mme Lepage. La France pourrait en effet se trouver avec Fessenheim en infraction avec la Convention pour la protection du Rhin de 1999, avec la directive européenne sur l'eau de 2000 et celle sur la qualité des eaux douces de 2006. Les recours devaient être finalisés dans les prochaines semaines.
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Des élus alsaciens veulent la fermeture de Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire française
Cent dix élus alsaciens ont lancé, jeudi 30 mars, un appel au président Jacques Chirac et au gouvernement pour obtenir l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) dès 2007, soit trente ans après son entrée en service.
Le maintien en activité de la centrale la plus vieille de France serait "une aberration économique", en raison de coûts de maintenance de plus en plus élevés, et une menace pour "la sécurité des populations", a expliqué Nicole Roelens, présidente du collectif Stop Fessenheim, lors d'une conférence de presse à Strasbourg. "Ce n'est pas un appel antinucléaire, ce n'est pas une profession de foi écologiste, c'est le dénominateur commun qui permet à des élus d'agir ensemble pour faire bouger les inerties", a souligné Jacques Fernique, conseiller régional des Verts.
A côté d'une majorité de conseillers municipaux, on recense parmi les signataires dix maires, onze conseillers régionaux, huit conseillers généraux, ainsi que le député socialiste du Bas-Rhin Armand Jung et la députée européenne (Verts) de Lorraine Marie-Anne Isler-Béguin.
MISE EN SERVICE EN 1977
Des élus Verts, socialistes et UDF se retrouvent côte à côte sur l'appel. En revanche, aucun membre déclaré de l'UMP ne s'y est associé, alors que le parti de la majorité présidentielle détient en Alsace les exécutifs du conseil régional et des deux conseils généraux. Les 110 signataires, qui ambitionnent de rallier d'autres soutiens, restent très minoritaires au regard des seuls 4 300 grands électeurs alsaciens.
Mise en service en 1977, la centrale nucléaire de Fessenheim, qui est dotée de deux réacteurs de 900 MW, a été déclarée apte à fonctionner dix années supplémentaires à l'issue de sa seconde révision décennale en 2000. Sa durée de vie pourrait être portée à quarante ans, selon EDF, en fonction des conclusions de la prochaine révision décennale.
source : le monde
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petit incident rescent :
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(Tradingsat.com) - EDF rapporte que dans le cadre des opérations de redémarrage de l'unité de production n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim, « suite à l'arrêt programmé pour maintenance, un mode opératoire inapproprié a été appliqué à la fin des essais et contrôles de paramètres du coeur, réalisés à puissance nulle ».
Cette erreur « a conduit à un écart de positionnement, par rapport à ce que prescrivent nos règles techniques, d'un des 6 groupes de barres de contrôle ».
EDF rassure toutefois en précisant que « cet écart est sans conséquence sur la sûreté des installations ». Il a d'ailleurs été déclaré le 29 août à l'Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 1 de l'échelle INES graduée de 1 à 7.
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article supplementaire
L'ATPN réclame la fermeture de la centrale de Fessenheim
Les antinucléaires suisses, allemands et français se sont réunis au sein de l'Association trinationale de protection nucléaire (ATPN) pour obtenir la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Cette centrale composée de deux réacteurs à eau pressurisée construite en 1977 est aujourd'hui la plus ancienne centrale française.
L'ATPN, qui regroupe des villes françaises, allemandes et suisses, des associations et des particuliers, ont mandaté, à l'unanimité, leur avocate Corinne Lepage pour déposer des recours contre cette centrale devant les autorités françaises et européennes.
L'ancienne ministre de l'Environnement devrait demander au ministre de tutelle, le ministre français de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, de prendre un décret de mise à l'arrêt de la centrale de Fessenheim. Corinne Lepage a expliqué qu'elle avancerait "les risques sismiques et d'inondation" et "la série d'incidents qui n'ont cessé d'émailler la vie de la centrale".
Elle devrait également demander à Jean-Louis Borloo que soient effectuées des évaluations des effluents chimiques et radioactifs, ce qui n'aurait jusqu'ici pas été fait. En cas d'échec de ces recours nationaux, l'association compte introduire un pourvoi devant le conseil d'Etat. En plus de ces procédures nationales, l'ATPN envisage également de "saisir la Commission européenne d'une plainte pour non-respect de la législation communautaire sur l'eau".
Risques d'inondations et de tremblements de terre
Dans son bilan 2006, publié en juillet dernier, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait demandé à EDF "plus de rigueur" pour l'exploitation de la centrale, tout en soulignant que la sûreté de l'installation n'était pas remise en cause. Pour l'ATPN, ces risques encourus seraient sous-évalués.
L'association compte souligner les risques d'inondations ainsi que de tremblements de terre. Elle utilisera à cet effet une étude pointant le danger sismique dans la région de Bâle, située à seulement 50 kilomètres de Fessenheim, réalisée par 21 experts internationaux indépendants pour le compte des exploitants nucléaires suisses. Selon ces scientifiques, un tremblement de terre d'une magnitude entre 6,5 et 7 sur l'échelle de Richter pourrait survenir dans ce secteur, une fois tous les 2 000 à 2 500 ans, comme cela s'est produit en 1356 et sans doute, en 250 après J-C
A lire aussi : http://www.fessenheim.org/informations.html
Plus simplement , cette centrale est la plus ancienne de France , elle tourne depuis plus longtemps que les autres centrales en général )
Qu'en pensez vous ? y a t'il vraiment un danger que cela saute ?
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